Mise à jour : 17 décembre 2005
(Clavier-Übung IV)
S'il est très difficile pour moi de choisir, c'est que la diversité des approches interprétatives est grande ! Cependant, je donne ici les sept disques vers lesquels je reviens souvent. Tous ont leur atmosphère particulière, bien marquée, et une richesse quasi inépuisable.
Est-ce un hasard si l'ordre alphabétique place Glenn Gould en haut de liste ? Si l'enregistrement de 1981 est de l'ordre du magique et sans doute l'un des plus beaux disques de piano du siècle dernier, il faut néanmoins découvrir le concert de Salzbourg. Encore plus direct que la très connue version de studio en 1955, ce n'est pas une version de plus, mais réellement une grande version.
Au clavecin, ma grande faiblesse est l'interprétation de Pierre Hantaï. Forme et fond sont ici proche d'un équilibre parfait, l'instrument servant à merveille le musicien. Paru presque en même temps que la version Verlet, je dois dire que malgré l'immence admiration pour Blandine Verlet, mes affinités me portent bien plus sur le disque d'Opus 111. Blandine est inventive, son clavecin est superbe, mais Pierre hantaï respire une évidence à tout instant. En outre la prise de son du disque Astrée, trop proche, fatigue assez vite.
Grand classique, l'interprétation de Leonhardt avec sa retenue et sa maîtrise affirmée sera une satisfaction pour de longues années. C'est indémodable, au-delà du temps, même si aujourd'hui presque tous les interprètes font les reprises...
Les deux derniers disques sont des visions très physiques de l'oeuvre. Koopman restant toujours le champion de l'ornementation et Scott Ross apporte une qualité de chant particulièrement naturelle.
Comment ? Vous êtes encore devant votre écran ? Mais que faites-vous donc ? Courrez vite quérir l'un de ces disques !
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