Discographie Rudolf Kempe

Concerto pour piano n° 1 en si bémol mineur · opus 23 (1874-75, rev. 1889)

Nelson Freire, piano
ø 19?? - OP. Munich
* CD : Sony

Eugen Onegine, Opéra

extraits

Elisabeth Lindermeier, soprano - Choeur de l'Opéra de Berlin
? - Orchestre Philharmonique de Berlin
* CD : Testament SBT 1100 / Emi

Suite n°3 en sol majeur (mvt. 4 et thème et variations) · opus 55

ø Vienne, Musikverein, 16-18 décembre 1961 - Philharmonique de Vienne
* CD : Testament SBT 1104
* LP : Emi ASD 494

Symphonie n° 5 en mi mineur · opus 64 (1888)

[1] ø Berlin, 1959 - Orchestre Philharmonique de Berlin
* CD : Testament SBT 1100 / Emi
8 Rép. n° 104

« Il y a dans cette 5e-ci , plus de vie, plus d'élan (cf. fin du 1er mouvement) que dans le concert tendu et angoissé capté un an avant la mort du chef par la Radio Bavaroise. orchestralement, la prestation berlinoise est nettement plus belle : cor dans l' « Andante », cohésion des cuivres, écoute mutuelle des bois... On trouve, de fait, une infinie tendresse (reprise à 7'50 du II), mais aussi une ferveur orchestrale (fin de ce même mouvement) et une félinité (« Valse ») loin des prestations attendues et grassouillettes que l'on a coutume d'entendre. » (Ch. Huss, Répertoire n° 104 p. 55 - juillet 1997)

[2] ø Concert Londres, 16 septembre 1964 - LSO
* CD : BBC "Legends" BBCL BBCL4087-2

Un (court) article en anglais de Gerald Fenech

[3] ø Concert Munich, 1975 - OS. Radio Bavaroise
* CD : Orfeo C 449961 (+ 8e Beethoven) - [Origine : Archive Radio Bavaroise]
9/8 Rép. n° 102

« On n'attendait pas Kempe dans Tchaikovski. On n'y attendait pas forcément Fricsay non plus... et pourtant ! Fricsay et Kempe se rejoignent par la tension électrique et dénuée de toute concession « émotionnalisante » qu'ils impriment à Tchaikovski. Différence majeure : on trouve plus de noirceur tragique chez Fricsay et plus de sourde angoise irrisée d'espoir chez Kempe. Ici tout est à nouveau - on le répète - sidérant d'intelligence. Ecoutez ainsi l'entrée en matière du second mouvement, notamment le grain des cordes et le traitement de la polyphonie. [...] Kempe fait par ailleurs preuve d'un sens absolue de la gestion émotionnelle et musicale des mouvements (écoutez le développement et la coda du 1er mouvement), et, bien sûr, du tempo et de la pulsation (cf. une « Valse » parfaitement cursive). Il en résulte une 5e tendue (cf. reprise à 7'15 de IV) et nerveuse [...]. » (Ch. Huss, Répertoire n° 102 p. 55 - mai 1997)

Symphonie n° 6 en si mineur « Pathétique » · opus 74 (1893)

ø mono Londres, Walthamstow Town Hall, 1957 - O. Philharmonia
* CD : Testament SBT 1104
* LP : Emi ASD 462
8 Rép. n° 104, 138

« Kempe n'alourdit jamais le Philharmonia, mais il lui confère un surcroît notable de chaleur instrumentale et de majesté par rapport à Cantelli. Le Lyrisme de l'approche se conjugue avec une sorte de bonté foncière, presque de bonheur de vivre (III) qui tranche avec la noirceur angoissée de nombreuses interprétations. La Clarté des équilibres dynamiques, aidé par une excellente mono, la fusion très soignée des timbres, la respiration naturelle des phrases, avec un premier mouvement large et profond, retient l'attention. Kempe fait chanter cette phalange d'élite avec un sens magnifique des contre-chants, des lignes intermédiaires, de l'expressivité, de la simplicité, de la sérénité (II). Le IV est une sorte de méditation nocturne apaisée, sublimation de l'espoir impossible. » (Ch. Huss, Répertoire n° 138 p. 18 - septembre 2000)

Concerto pour double orchestre à cordes (1938/39)

ø Concert Londres, Royal Festival Hall, 18 février 1976 - OS. BBC - [Archive radio ]