Mise à jour : 12 mars 2018

Discographie Franz Liszt
Sonate pour piano

en si mineur, S. 178



O

« La Faust-Symphonie est un condensé de Liszt, et la Sonate en si mineur une Faust-Symphonie qui, si elle n'en porte pas le titre, brosse de façon presque aussi explicite le portrait des trois personnages : Faust, Gretchen et Méphistophélès (ce dernier sous forme de magistrale dégradation fuguée du thème héroïque de Faust). Une gamme descendante tient le rôle du choeur dans ce drame faustien ; imbriquée dans la structure même de l'oeuvre, elle relie les différents portraits entre eux. » John Ogdon.

Oda

ø c. 1990
* CD : Shinsekai SR 1001

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Oeyen, 2009 (Delos DE 3412)

Oeyen

ø 4-6 septembre 2009
* CD : Delos DE 3412 (p 2011)
Durées : I. Lento assai - Allegro energico (12'04) - II. Andante sostenuto (7'04) - III. Allegro energico (10'37) = 29'44

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Ogawa

ø Concert 1983
* LP : Fontec 5011-13

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Ogdon, 1964 (Emi 3 92747 2 (4CD))

Ogdon [1]

ø Londres, Abbey Road Studios, 24 avril 1964
* LP : Emi ALP 2051 / QLP O118 / HMV ASD 600
* CD : Emi "Icon" 7 04637 2 [17CD] (p 2012) / 3 92747 2 "70th Anniversary Edition" [4CD] (p 2007)
Durée : 30'59

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Ogdon, 1987 (Bbc BBCDR 9108)

Ogdon [2]

ø Concert Canterbury, 1er octobre 1987
* CD : BBC Radio Classics/IMP BBCDR 9108 (+ Concertos-1983 et 1971)
Durée : 31'14
1Y Diapason n° 423

« John Ogdon, considérablement fêté en Grande-Bretagne après son prix au concours Tchaïkovski en 1962 jusqu'à sa mort prématurée en 1989, n'apparaît pas sous son meilleur jour à travers ces trois concerts lisztiens. Bien qu'il s'agisse de bandes enregistrées par la célèbre BBC, on a du mal à retrouver les conceptions musicales ou les capacités techniques du pianistes à travers ces sonorités douteuses et un tel bruit de fond. Le seul point commun que l'on puisse trouver à ces interprétations est une prudence absolument caricaturale, qui se concrétise par des ralentis inconsidérés au moindre passage dangereux, et une absence totale d'émotion. [...] Une sonate prenant l'eau de toutes parts complète cet homage un peu déloyal, dont la gloire (très locale) de John Ogdon n'avait vraiment pas besoin. » (Etienne Moreau, Diapason n° 423)

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Ohlsson, 2009 (Bridge 9337)

Ohlsson

ø New York, avril 2009
* CD : Bridge 9337
Durée : 32'26

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Orlovetsky, 1991 (Globe GLO 5076)

Orlovetsky

Utrecht, août 1991
* CD : Globe GLO 5076
Durée : 29'36
6/7 Répertoire n° 55

« Encore un enregistrement assez banal de la Sonate en si mineur. Certes, il est intéressant d'entendre un Erard de 1889, mais cela ne compense pas une interprétation correcte mais sans grand relief. La lecture d'Orlowetski aplanit toutes les tensions de l'oeuvre, les moments de folie restent très prudents, (par exemple, la « descente » sur le choral Grandioso déçoit par sa placidité, l'Allegro energico manque de tonus, le recitativo de force...), et les moments de lyrisme ne vibrent guère. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 55)

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Orozco, 1972 (Philips 6500 432)

Orozco [1]

ø Angleterre, mai 1972
* LP : Philips 6500 432 (+ 2e Sonate Chopin)

« Rafaël Orozco, qui est de la même génération que Martha Argerich ne va pas, avec ce nouveau disque, renverser une supériorité acquise par la jeune pianiste argentine avec tant d'impétuosité, mais [...] la suit de très près. Et ce n'est certainement pas au niveau de la maîtrise technique que se situe cette légàre différence ! Orozco a hérité de Weissenberg, avec lequel il a beaucoup travaillé, une des plus éblouissantes virtuosités pianistiques de notre époque. De même la souveraine construction dont il architecture solidement son interprétation est tout à fait admirable, articulant à merveille, et avec une impressionnante autorité, les contrastes d'expression et les développements thématiques. C'est plutôt un léger, très léger excès de pudeur dans le ton et dans le sentiment qui inscrit sa version en retrait de celle d'Argerich. [...] Orozco est un tout petit moins spontané dans le lyrisme, et c'est sa légère retenue qui provoque la mienne ! » (Eric Deschamps, Diapason n° 178 - juin 1973)

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Orozco, 1990 (Valois V4643)

Orozco [2]

ø mars 1990
* CD : Valois V4643 (p 1991)
Durée : 29'46
8/8 Répertoire n° 42 / 4d Compact n° 71

« Après un début de carrière extrêmement intéressant [...], Orozco s'était éloigné de la « scène » discographique. Le revoici dans un programme Liszt. Et d'emblée, on constate que son art s'est épuré, que si la virtuosité reste étonnante, il a approfondi un sens de la « mezza voce » qui n'était qu'en germe dans ses premiers disques brillantissimes. [...] La Sonate en si mineur va alléger sa texture. Cette interprétation n'est pas foudroyante comme celle d'un Horowitz ou tout récemment d'un Zimerman mais elle a de l'élégance et, dans les épisodes mélodiques (thème « Marguerite »), rappellerait Chopin. Bien sûr, la parfaite technique de l'interprète reste au service d'une construction toujours claire, jamais brouillonne,même dans les épisodes particulièrement énergiques. [...] Pour un Liszt plus sensible, plus soucieux de coloris que d'éclairs Orozco pourra tenter. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 42)

« Grace a un toucher à la fois aérien et précis, le pianiste espagnol s'affirme par son naturel, sollicitant des couleurs délicatement ambrées, aux contrastes habilement nuancés. Ainsi les plans de la Sonate en si mineur respirent avec aisance, [Rafael] Orozco offrant à la partition une serine élégance, y compris dans les passages les plus implacables et les plus chargés. Sous les doigts d'Orozco, la Sonate en si mineur acquiert une lisibilité inattendue qui la rend plus immédiatement accessible que dans les interprétations certes plus profondes et dramatiques (Arrau, Brendel) ou puissantes (Horowitz), mais aussi plus complexes et exigeantes. » (Bruno Serrou, Compact n° 71)

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Ousset, 1985 (Emi CDC 7 47514 2)Ousset, 1985 (Emi 585 057-2)

Ousset

ø 1985
* CD : Emi 585 057-2 / CDC 7 47514 2 (p 1985 + Etudes d'après Paganini)
Durée : 29'20
8 Répertoire n° 30 / 4Y Diapason n° 311

« Cecile Ousset donne une lecture d'une belle cohésion et d'une grande richesse, tant sonore qu'expressive (le choral, en particulier, est un enchantement, et l'articulation de la fugue, superbe). Sans doute pourra-t-on ergoter sur quelques détails : quelques staccatos un peu secs, de l'embalement par moments, et le thème en accords « grandioso » pris un peu trop vite à mon sens. Mais sans nul doute l'oeuvre est profondément sentie et dominée. » (André Lischke, Diapason n° 311)

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Owens

ø 1998
* CD : Claudio
Durée : 28'29

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