Mise à jour : 12 mars 2018
en si mineur, S. 178
A
« Mon piano, c'est pour moi ce qu'est à l'Arabe son coursier. Plus encore, peut-être. Car mon piano, jusqu'ici, c'est ma parole, c'est ma vie ; c'est le dépositaire intime de tout ce qui s'est agité dans mon cerveau aux jours les plus brûlants de ma jeunesse ; c'est là qu'ont été tous mes désirs, tous mes rêves, toutes mes joies, toutes mes douleurs. » Franz Liszt.
ø 1989
* CD : Icare (+ Fantaisie et fugue ad nos salutarem undam)
ø 12-13 juin 1979
* LP : BIS LP 144 (+ Sonnet 104 de Petrarque)
* CD : BIS CD 500 144 (+ Fantaisie op. 17 et Scène d'enfants, Schumann)
Durée : 29'26
ø mai-juin 1976
* LP : Emi 2 C069-14006
Durée : 28'12
ø décembre 2000
* CD : Denon COCQ-83560
Durée : 28'12
ø 2012
* CD : Sophia Agranovich 5637917312
ø Vienne, Wiener Konzerthaus, mai 2011
* CD : DGG 477 9439 (2CD "The Liszt Project" + Wagner, Bartok, Berg, Scriabine...)
Durées : I. 5'30 - II. 6'43 - III. 8'03 - IV. 11'03 = 31'19
1* Classica n° 136 / 5Y Diapason n° 595
« Le plus troublant est cette volonté d'attacher cette musique au XIXe siècle : l'Opus 1 de Berg (emputé de la reprise) est affranchi de ses attaches viennoises, quand la Sonate en si (anti-faustienne au possible) frappe par son absence de tension. On sent l'interprète embarrassé par la rhétorique du piano romantique. Cette crainte du tapageur confine au prosaïsme dans les traits d'octaves (le geste virtuose est comme neutralisé) et la conduite des phrases lors des crescendos. [...] On aurait aimé plus d'engagement et de brio dans ces oeuvres qui n'en manquent pas [...]. » (Jérémie Bigorie, Classica n° 136 p. 113 - octobre 2011)
« Et la Sonate ? Loin de la démesure virtuose d'un Horowitz ou d'un Barere, la version d'Aimard s'inscrit dans la lignée de celles de Pollini ou Zimerman. Epurée, cette gravure à la pointe sèche regarde malheureusement un peu trop vers l'avenir, et semble oublier d'où elle vient. Le brillant du piano lisztien, ses zones d'ombres, son romantisme exacerbé, sont ainsi gommés, faisant immanquablement chuter la tension dramatique de l'oeuvre. La déception ne suffit pas à nous détourner d'un double album passionnant. » (Laurent Marcinik, Diapason n° 595 p. 96 - octobre 2011)
ø Duisburg, Gebläsehalle Landschaftspark-Nord, 25 mai 2011 - [Origine : Archive Arte, 30 octobre 2011]
Durée : 30'40
ø 1984 ?
* LP : SCED 1003 (+ Funérailles)
2Y Diap. n° 306
« L'interprétation proposée ici [par Walid Akl] est bien décevante dans son parti pris de maniérisme qui la fait s'étirer en longueur [...]. C'est trop lent, trop improvisé, trop mollement construit. » (M. de Saint-Pulgent, Diapason n° 306 - juin 1985)
ø 1991
* CD : Ode/BMG CDMANU 1446
Durée : 28'47
Page anglaise sur le pianiste d'origine roumaine Eugene Albulescu
ø Moscou, 1977
* CD : Mezhdunarodnaya Kniga MK 417 071 (+ Variations Weinen, Klagen..., Nuages gris, Lugubre gondole, Elégie n° 2...)
Durée : 29'23
7/6 Répertoire n° 61
« Le style de Dmitri Alexieiv est a coup sûr typiquement russe, avec une technique époustouflante et une dynamique imposante mais sans brutalité. Mieux, au-delà de la virtuosité, il conserve à l'oeuvre tout son panache et, aux moments opportuns, son lyrisme délicat. Dans le style grandiose, il n'atteint cependant pas la force écrasante ni les délires de Richter dans son live de 1971. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 61)
ø 1997
* CD : XCP Éditions 5028 (+ Mephisto-Valse...)
Durée : 35'00
7/8 Répertoire n° 113 / 5Y Diapason n° 447
« [La lecture de Pascal Amoyel] semble très propre techniquement, tout est soigneusement mis en place, mais l'ensemble paraît trop statique. Cela ne démarre pas, n'avance pas, il ne se passe rien, comme s'il manquait un sens de l'élan, de la narration, de l'aventure, une prise de risque. Font également défaut l'imagination sonore, la différenciation des couleurs, l'orchestration du piano qui demeure ici résolument homogène. [...] » (Ph. van der Bosch, Répertoire n° 113)
« Sobre, sage, grave, lente [... La Sonate de Liszt par Pascal Amoyel] est empreinte d'une intériorité qui montre qu'elle est abordée comme un sujet de réflexion musicale. » (Etienne Moreau, Diapason n° 447)
ø Londres, Abbey Road, 1954
* LP : Emi/Columbia 33 CX 1202
* CD : Testament SBT 1067
Durée : 28'27
Son : H. Davidson
8/5 Rép. n° 86 / 4* Monde n° 193
« Si la Sonate de Liszt n'atteint pas tout à fait la grandeur visionnaire de certaines références [...], elle amoncelle sous les doits d'Anda une somme étonnante de beautés (entre autres exemples, tout le premier « Andante sostenuto », plage 4) et compense largement par son galbe, sa vie intérieur et sa poésie, la dimension conflictuelle qu'elle dédaigne un peu. » (Gérard Belvire, Répertoire n° 86 p. 69 - décembre 1995)
« Le programme Liszt est une leçon d'élégance et de goût. Géza Anda n'exalte pas le dramatisme de la Sonate en si mineur, il la construit en transparence et met en évidence son déroulement organique. C'est une approche purement musicale qui tourne le dos à une certaine ampleur pour mieux mettre en valeur l'essentiel du discours. » (Olivier Bellamy, Monde de la Musique n° 193 p. 110 - novembre 1995)
ø 1955
* CD : Audite "Edition Geza Anda, vol. 2" 23.408 [2CD] (p 2008) - [Origine : Archive Radio WDR]
Durée : 27'47
ø 1961
* LP : ST/AND SLS 7407 (+ Étude n° 10, Sonate de Petraque n° 104, Rhapsodie hongroise n° 12)
ø Londres, Abbey Road Studios, juin/juillet 1971
* LP : Emi HQS 1246 (+ 3e Chopin) / Emi/Angel S 36784
* CD : Emi 2 35733 2 / "Forte" 5 69527 2 (p 1996 + 3e Chopin, Préludes de Rachmaninov)
Durée : 27'32
7 Répertoire n° 101 / 5Y Diapason n° 435 p. 110
ø Prague, Studio Domovina, 9-13 décembre 1991
* CD : Supraphon 11 1519-2
Durée : 25'44
8 Répertoire n° 55, 80 ?
ø Mirabel, Église Saint-Benoît, 11-13 mars 2009
* CD : Analekta "Fleur de Lys" AN 2 8762 (+ Rachmaninoff, Sonate n° 2)
Durée : 30'07
ø juin 1971
* LP : DGG 2530 193 (+ Schumann, Sonate op. 22)
* CD : DGG "Originals" 447 430-2 (+ Rhapsodies op. 79 Brahms, Toccata Prokofiev...) / "Steinway Legends" 00289 477 6623 (2CD p 2006) / "Galleria" 437 252-2 / Philips "Grands Pianistes XXe" vol. 3
Durée : 25'45
8/8 Répertoire n° 80 / Diapason d'or n° 392, 415, 168 / Choc Monde de la Musiqeu n° 189
« Sa vision d'ensemble et sa projection en fond une des plus belles interprétations disponibles [...]. » (Ph. de Souza, Répertoire n° 55 p. 88)
« Dès les premières notes, nous voilà pris, comme souris au piège, et dans l'impossibilité de laisser errer le moins du monde notre fantaisie. Cette cavalcade impétueuse empoigne la partition et, dans une furia étonnante, une virtuosité jamais vaine non plus que démentie, parsème sa Sonate de zébrures nerveuses ou, au contraire, ménage d'immences plages de tendresse - cette tendresse qui, à l'égal du soufre, inonde l'âme généreuse de l'abbé Liszt. Dans un jeu tour à tour véhément ou perlé Martha Argerich nous restitue à plein la vision d'un compositeur familier de Dante et de Goethe. Et elle-même semble nourrir son interprétation de contraires faustiens. [...] Avec Martha Argerich, il n'est point de failles dans l'architecture de cette vaste cathédrale vivante ; pas la moindre baisse de tension. [... Ce disque] a pour lui la justesse du ton, la spontanéité du sentiment, servies par une technique sans faille. Il a surtout cette authenticité que sait conférer la jeunesse du coeur. » (Jean Gallois, Diapason n° 168 - juin 1972)
ø 1988
* CD : Polyphonia/BMG Ariola 881 655 (p 1989)
ø 1992
* CD : Ambitus AMB 97 878
Durée : 30'23
ø Berlin, Johannesstift, mars 1970
* LP : 6500 043 / 6725 013 (coffret)
* CD : Philips 464 713-2 / 432 305-2
Durée : 32'13
9 Répertoire n° 150 / Diapason d'or n° 487, 186
« Dans son ultime tentative, en 1985 , Arrau poussera encore plus loin la recherche de l'étrangeté dans cette sonate, ce qui l'amènera à la limite de la désarticulation. Le pari est mieux tenu ici, avec moins de noirceur dans le son mais toujours cette impression de souffrance métaphysique (chaque note donne l'impression de devoir être « accouchée ». Cette interprétation, qui comme la seconde version Brendel (mais en nettement plus torturé), offre un pendant « intellectualisé » aux versions plus « physiques » (Barrère, Horowitz) [...]. » (Ch. Huss, Répertoire n° 150 p. 83 - octobre 2001)
« Arrau la joue moins dans un esprit d'ensemble que dans le souci permanent de s'intégrer au sentiment du moment, et, Protée pianistique, changer de forme à chaque évolution du texte. C'est donc peut-être la version la plus intime, la plus humaine, la moins « spectaculaire », que nous ait donné le disque jusqu'ici. [...] La maturité du discours avec tout ce qu'elle comporte de sérénité, de détachement et aussi de générosité (traversés brusquement par des éclairs de fougue d'une jeunesse non pas morte, mais bien au contraire « en sommeil », dans le sens volcanique), la maîtrise technique, solide sûre au point de n'avoir pas besoin d'être démontrée : tout cela me semble assez bien correspondre au tempérament de l'Abbé Liszt... A mon sens, il y a toutefois un peu d'abus dans l'usage de la pédale. » (Eric Deschamps, Diapason n° 186 - avril 1974)
ø Concert Ascona, Église Collegio Papio, 17 septembre 1971
* CD : Fabula Classica FAB 12051-2 (p 2007) / Aura 182-2 (p 1999) / Ermitage ERM 182-2 (p 1996 + Beethoven op. 27 n° 1, Chopin) - [Origine : Archive RadioTélévision Suisse Italienne]
Durée : 29'25
ø Concert Long Island, C.W. Post College, 3 janvier 1976
* CD : Piano Classics PCLD 0015 (p 2011) / Music and Arts CD-1205 (p 2007)
Durée : 29'33
ø Concert Toronto, novembre 1977
* CD : Marston "Liszt Illuminated" CD 52065-2 (p 2011)
Durée : 29'03
ø Concert Toronto, 1982
* CD : Music and Arts CD-282 (date : 1968)
Durée : 31'49
ø Concert Salzbourg, Festspielhaus, 15 août 1982
* CD : Orfeo C 611 031 B (p 2003)
Durée : 30'09
ø La chaux-de-Fonds (Suisse), juin 1985
* CD : Decca "eloquence" 480 5092 / Philips "Arrau Heritage" 473 780-2 / 422 060-2 (p 1990 + Mephisto-Valses n° 1, Rêve d'amour n° 3, Chapelle de G. Tell)
Durée : 32'03
9/9 Répertoire n° 28 / 4 Compact n° 32 / 4d Compact n° 61
« A quatre-vingt-deux ans, Claudio Arrau revient une nouvelle fois à cette Sonate de Liszt qu'il n'a cessé, sa vie durant, de scruter, de jouer - au concert comme au disque. Il nous donne aujourd'hui une image assagie de l'oeuvre, sans fioriture, ni effets d'aucune sorte, qui va à l'essentiel. Et son message est d'une beauté transcendante, sans mélange. C'est la vision d'un sage qui, ayant beaucoup vécu, a compris qu'a l'inverse de jeunes loups brûlant d'action - un des ressorts de la partition - il convient de prendre du champ et surtout de la hauteur, pour méditer les yeux dans les yeux avec Liszt. D'où cette impression de construction en devenir, ce phrasé inégalable qui contribue, mesure après mesure, à l'édification du temple. Les mouvements lents deviennent alors plage d'intense réflexion ; les volets rapides, merveilleuse ascension spirituelle. Il y a une sorte de sainteté dans cette interprétation, étonnante plus qu'éblouissante, volontairement maîtrisée et nourrie d'une pensée altière. [...] Une belle version décanté, d'une grande sagesse. » (Jean Gallois, Compact n° 61)
« Cette nouvelle version de la Sonate en si mineur par Claudio Arrau va en surprendre plus d'un. On est si habitué à entendre un Liszt méphistophélique qu'on ne peut entendre sans étonnement une interprétation faustienne du chef-d'oeuvre. J'entends par là une lecture qui en aurait exorcisé tout le démonisme. Le vieux pianiste se penche encore une fois sur ces pages qu'il a portées en lui pendant près de soixante-dix ans et en donne une vision épurée. Le début semble extraordinairement sobre et discret. Le premier Allegro energico (marqué f et pas fff comme on le joue souvent) est simple et noble. Plus généralement - et faute de s'arrêter à chaque épisode l'oeuvre, Arrau met en évidence le caractère épique de cette oeuvre qu'il interprète comme une narration du mythe faustien. Mais il n'est ni Faust ni Méphistophélès. Il regarde vivre les personnages et a déjà sa place au firmament d'où il est clair que « ce qui passe n'est que symbole ». Dans ce regard hautain et détaché qui se traduit par un style exceptionnellement harmonieux, on retrouve notamment la douce lumière de ses ultimes enregistrements mozartiens. C'est incontestablement une version à part [...]. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 28)
ø février 1982
* LP : Classics for Pleasure CFP40380
* CD : Emi 68963 (p 1995) / Classics for pleasure 4745
Durée : 29'34
ø Boston, New England Conservatory, Jordon Hall, 4-5 juin 1992
* CD : Sony SK 48484 (p 1993)
Durée : 28'56
6/9 Répertoire n° 60 / 4Y Diapason n° 395
« Toucher précis, vivacité d'esprit, sonorité somptueuse, technique a l'avenant, Emanuel Ax avait apparamment toutes les qualité requises pour nous offrir une magnifique Sonate de Liszt. Il ne s'en faut que de peu pour que sa vision [...] fasse mieux que simplement bonne figure [...]. On ne voit guère ce qui pourra distinguer cette version dans la masse d'enregistrements bien fait, sans tares et sans génie, qui existe de cette oeuvre. L'expression très modeste, la voix calme et posée, la lumière un peu blanche que manie le pianiste américain aboutissent à un ensemble certes unitaire et cohérent mais quelque peu monotone parce qu'il néglige l'infividualisation du détail et la caractérisation des personnages en action. » (Etienne Moreau, Diapason n° 395)
« L'enregistrement d'Emmanuel Ax, évidemment correct se situe dans une honnête moyenne. L'oeuvre est un peu lente à démarrer : le premier Allegro energico est plutôt anodin et manque d'emportement. Il faut attendre l'arrivée des thèmes cantabile qui, selon certaines interprètations caratériseraient Marguerite dans ce poème faustien, pour que la délicaterre de touche et la souplesse du pianiste fassent naître enfin l'intérêt. Mais tous les passages en puissance, bien qu'ils soient fort proprement énoncés manquent de projection et de force. Ainsi, comme c'est souvent le cas, le second Allegro energico (le fugato) n'échappe pas à la platitude. Vers la fin, heureusement, on se réveille, et l'on reconnaît volontiers que les octoves du presto et du Prestissimo sont d'autant plus impressionnantes que le son en est parfaitement contrôlé. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 60)
B
ø 6 septembre 1954
* LP : Emi/HMV CLP 1057
Gramophone - novembre 1955
ø 1976
* LP : Audax 761
Durée : 28'39
ø c. 1978
* LP : Calliope CAL 1647
ø Pinkafeld, Studio X-Art, 1996
* CD : RCA 74321 44169-2
Durée : 31'03
ø 1981 ?
* LP : DG 2531 271-1
Durée : 30'14
ø juillet 1985
* CD : Warner Classics 674400 (p 2011) / "Elatus" 0927-49564-2 / Erato ECD 75477 (+ paraphrases de Verdi) / Euroarts 2066658 [Vidéo]
Durée : 32'12
8 Répertoire n° 7 (5 comparatif) / 4d Compact n° 34
« Daniel Barenboim est sec, méthodique mais surtout manque d'un point de vue personnel sur l'oeuvre. » Répertoire n° 30)
ø Concert New York, Carnegie Hall, 11 novembre 1947
* LP : Turnabout "Historical" THS 65001 / Remington R 199-85
* CD : Appian Publications and Recordings APR 5623 / "At the Carnegie Hall, 1946-1949, vol. 1" APR 7007 [2CD] / Piano Library 312 / Gramophono 2000 AB 78 905 (p 1999) / Vox...
Durée : 27'04
10 Répertoire n° 30, 125 / Diapason d'or n° 460
« [Cette interprétation] enterre par sa fureur virtuose toutes les réalisations précédentes, Horowitz compris, et n'a de pendant moderne que celle d'Argerich. » (Etienne Moreau, Diapason n° 460)
ø Concert Lincoln, Kimball Recital Hall (University of Nebraska), 14 septembre 1996
* CD : Liszt Digital LD 101 "Music as Sacrament in the B Minor Sonata"
ø 1997
* CD : Liebermann GD 121 / Gega New "Famous Works of Great Composers vol. 2"
Durée : 27'50
ø 1974
* CD : Nuova Era "Concours Feruccio Busoni, Vol. 3" 6718-DM (p 1988)
Durée : 30'34
ø Concert 1955
* CD : Brilliant Classics "Lazar Berman Edition" 93006 [7CD]
Durée : 27'54
ø 23 mars 1958
* LP : Saga Classics 5430
* CD : Saga Classics/CNR Music 22 223292 / Saga Classics EC 3381-2 / SCD 9 031 (p 1992 + Beethoven, "Appassionata")
Durée : 27'50
4Y Diapason n° 386
ø 1975
* LP : Columbia M 33927 (p 1976) / HMV/Melodiya ASD 3228 / DG 2530766
Durée : 30'10
ø Concert New York, Carnegie Hall, 26 octobre 1977
* CD : Istituto Discografico Italiano "Lazard Berman at Carnegie Hall" IDIS 6516/17 (p 2007)
Durée : 27'12
ø Concert Prague, 26 octobre 1977
* CD : Radio Service "Great Artists in Prague"
Durée : 28'16
ø Londres, 25 août 1984 - [Origine : Inédit ?]
ø c. 1951
* 78t : Ultraphon H 24228/30
* LP : Supraphon SUC 10032
* CD : MCPS IECE 1048 (p 2004)
ø Concert Londres, Royal Festival Hall, 15 mars 2009
* CD : Mirare Mir 099 (p 2010)
Durée : 25'23
ø 2003
* CD : Salto/Talis SA4001 (p 2005 + Chopin)
3* Monde de la Musique n° 295
ø 1994
* CD : Raks Music 9712554
ø Ankara, Bilkent Hall, janvier 2010
* CD : Idil Biret Archive "Idil Biret Solo Edition 1" IBA 8.571282
Durée : 31'20
ø Studio Paris, mai 1988
* CD : Philips 426 179-2 (p 1989)
Durée : 29'11
4/7 Répertoire n° 16 / 4Y Diapason n° 351 / 2d Compact n° 44
« Avec le jeune Stéphane Blet on peut à la rigueur passer sur quelques fantaisies rythmiques guère justifiées, mais, ce qui est plus grave, ce piano qui a choisi l'élégance et le délié est en fait un peu maigre et manque de sens dramatique. Le fugato est clair et propre mais pas méphistophélique pour deux sous. Toute la fin manque de densité (Presto, Prestissimo). » Répertoire n° 30)
« De son corps à corps avec l'oeuvre naît une superbe architecture, scandée tour à tour par la majesté et le lyrisme le plus intense. Et quelle sonorité ! Jamais chez Blet le fortissimo n'est « tapé » et surtout jamais le pianisssimo n'est décolorée, « blanc ». [...] Certes, une oeuvre comme celle-là, dans le même temps qu'elle peut exalter le talent d'un jeune pianiste, révèle aussi les moindres hésitations de son jeu : une instabilité parfois excessive dans la conduite des tempos, une pédale un peu trop compact çà et là, une maingauche souvent trop forte, des octaves de basse encore à travailler [...]. Le seul point vraiment noir du disque n'est pas dû au pianiste, mais au « directeur artistique » (à supposer qu'il y en ait eu un) : il s'agit du si final de l'oeuvre, désacordé d'un bon demi-ton : cela claque comme un gifle. » (André Boucourechliev, Diapason n° 351 - juillet 1989)
ø 2004
* CD : Marcal Classics MARCAL 040101 (p 2004)
ø juin 1969
* LP : Da Camera Magna SM-93115 (+ Tableaux Moussogski) / Oryx EXP 44 / Madacy MKC-1860 [MC]
ø 1996
* CD : Sonoris SCD 5157
Durée : 23'00
ø 1960
* LP : Price-Less 3064
* CD : Alto / Everest/Carrere 00 007 (p 1991) / Everest EVC 9015 (+ Concerto n° 1, Mephisto-Valse, Fantaisie Hongroise) / Price-Less D13221 (p 1987)
Durées : I. Lento assai - Allegro energico (10'53) - II. Andante sostenuto (6'21) - III. Allegro energico (10'09) = 27'18
4 Répertoire n° 124 / 3d Compact n° 35
« Partout [...] font cruellement défaut la dramatisation, la grandeur, la noblesse ou la frénésie requise par ces oeuvres. La Sonate, trop lisse et superficielle, finit par sembler bien ennuyeuse. » (Ph. van den Bosch, Répertoire n° 124)
ø Concert New-York, 5 janvier 1972
* CD : AS Discs 123
Durée : 29'00
ø septembre 1982
* CD : Decca 467 801-2 (9CD p 2001) / Decca "Double" 444 851-2 (p 1995) / Decca/London 410 115-2
Durée : 29'21
7/8 Répertoire n° 67 / 2Y Diapason n° 295, 304 / 4 Classica n° 32
« La souplesse des nuances et du toucher de Bolet ne masque pas le caractère assez prosaïque de son interprétation. Il en fait trop et pas assez à la fois. A la limite du maniérisme (phrasé, accentuation, gros plans sur les détails), on regrette un certain manque de brio et de puissance accentué par quelques lourdeurs et un tempo parfois trop retenu. de là une interprétation qui met en péril l'unité organique de la Sonate. » (Jean-Yves Bras, Diapason n° 295 p. 60 - juin 1984)
« La version de Jorge Bolet [...] déçoit par son manque de panache. Les fins de mesures sont allongées, donnant un caractère salonnard, hédoniste à cette oeuvre [...]. » Classica n° 32 p. 88)
ø c. 1973
* LP : CBS 76 355
Durée : 28'13
Diap. n° 191
« [Yuri Boukoff] n'est pas un pianiste tapageur, un lutteur d'estrade. [...] Sa vision de la Sonate en si mineur est très belle, nous l'écrivons avec joie. Il sait faire oublier la perfection digitale pour suivre un cheminement très personnel entre les séquences exaltées et les longues rêveries poétiques. C'est l'unité, qu'il parvient à retrouver dans la diversité d'une oeuvres multiple qui nous paraît être la qualité dominante de cette prestation. » (Max Pinchard, Diapason n° 191 - novembre 1974)
ø c. 1986
* CD : Bourg BGC 19
ø 1995
* CD : REM 311270
ø décembre 2001
* CD : Emi 5 67935 2 (+ Mozart, 10e Sonate, Beethoven "La tempête")
Diapason d'or n° 495
Evgheny Brakhman est né à Gorki en 1981. En 1999 il remporte le prix Dino Ciani.
ø avril 1991
* CD : Victoria VCD 19051
Durée : 30'36
ø Vienne, 1958
* LP : Turnabout TV-S 34424DS / STPL 512 150 (+ Dante, bagatelle sans tonalitée, Rhapsodie hongroise n° 11)
* CD : Vox Box CDX 5172
Durée : 28'38
Choc Monde de la Musique n° 257 / American Record Guide - mai 1965
ø Londres, juin 1981
* LP : Philips 6514 147
* CD : Philips 410 040-2
Durée : 30'28
4Y Diap. n° 281
« [Par rapport au précédent enregistrement] son approche est restée remarquablement constante et consistante. [...] Brendel est un questionneur inlassable [...]. Il est sans dogme, sans réponse. Et c'est pourquoi sa Sonate de Liszt reste aussi évasive et, au sens propre et voulu du terme, décevante qu'il y a vingt ans. Pas d'organisation expressément appuyée sur l'argument littéraire de Goethe, comme Arrau le fait [...]. Un parcours d'une continuité et d'une agilité hallucinantes, mais qui ne mêne nulle part, ne conclut rien. [...] Un très passionnant disque, mais, répétons-le : il est de la nature même de l'interprétation de Brendel de rendre la Sonate décevante, évasive, leurrante. A moins de quelques seconds degrés en réserve, l'auditeur n'y adhèrera pas inconditionnellement. » (André Tubeuf, Diapason n° 281 - mars 1983)
ø Neumarkt Oberpfaltz (Allemagne), novembre 1991
* CD : Philips "The Originals" 475 8247 / 434 078-2 (p 1992)
Durée : 29'12
8/9 Répertoire n° 53 / 4 Classica n° 32
ø Lenfell Hall, septembre 1984
* CD : Delos D/CD 3022
Durée : 31'41
ø 1985
* CD : Aricord 28509
ø 2005
* CD : Arizona University Recordings
Durée : 31'34
ø 1973
* LP : Telefunken TK 11557/1-2 [2LP] (p 1974) / 6.42167 AH
* CD : Mediaphon 72-143 / Denon Records CO 78960
Durée : 28'35
ø Berlin, Meistersaal, 10-15 octobre 2010
* CD : Sony 88697873852
Durée : 31'00
ø Belgique, Studio EMS, 9-12 février 2005
* CD : Avanclassics 5414706 10202 (+ Schumann, Fantaisie op. 17)
Durée : 34'16
8 Classica n° 80 p. 93 - mars 2006
C
ø c. 1975
* LP : Italia ITL 70006
Durée : 25'33
ø 1976-81
* CD : Shaoline Music SHLCD 048 (p 2004)
ø 1989
* CD : Enteleky Classics ETKY-294
Durée : 30'42
ø Concert 26 septembre 1981
* LP : Hungaroton SLPX 12425
Durée : 31'20
ø Temple de Fenin (Suisse), 29-30 mai 1991
* CD : Euterpe 92102
Durée : 34'53
ø Prague, Rudolfinum, Dvoráksaal, 22 mars 2008
* CD : Supraphon SU 4021-2 (p 2010 + Méphisto-valse n° 1, Brahms, Sonate n° 3)
Durée : 29'08
ø 2007
* CD : Nocturne / Sergent Major Company Serg 084 (p 2008)
Durée : 28'26
ø Concert 2012
* CD : Tune Core
Durée : 31'56
ø Londres, Abbey Road Studio n° 3, 25 septembre 1951
* Matrix : 2EA 15937-15943
* LP : Emi/HMV ALP 1154
Gramophone - octobre 1954
ø Wyastone, Leys Monmouth, 11 juin 1985
* CD : Nimbus Records NI 1793 (coffret) / NI 1733 [6CD] (p 2003) / NI 5045 / NI 7701
Durée : 28'14
4Y Diapason n° 377
ø Concert Birmingham, 27 septembre 1985
* CD : Decca "Live, vol. 5" 433 656-2 (+ 4 Rhapsodies hongroises...) - [Origine : Archive BBC]
Durée : 28'52
7/7 Rép. n° 75 / 5Y Diap. n° 411 / Choc Monde
« Cherkassky l'a enregistrée un peu tard et les doigts assurent mal certains grands déluges pianistiques. Cela dit cette version atypique est à connaître, pour la légèreté et la transparence de la sonorité et la vision générale, qui ne recherche pas les sonorités symphoniques, ne brutalise jamais le piano et se montre idéalement poétique dans les passages fluides. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 75)
ø 2012
* CD : Cambria "Visions of Liszt" CD 1206
Durée : 31'19
ø Budapest, mars 1992
* CD : Lydian 18121 (p 1994) / Amadis 7121 (p 1995)
Durée : 30'54
ø Concert juin 1960
* LP : Melodiya 06841/2
* CD : Melodiya MEL CD 10 01627 [5CD] (p 2010)
Durée : 32'52
ø 1975
* LP : RCA ARL1-1173 (+ Consolation n° 3, Brahms, Schumann, Ravel, Rachmaninov)
* CD : RCA BVCC 40014 "van Cliburn, A Romantic Collection" (p 2009, Japon) / RCA Victor "van Cliburn Collection" RG 60414-2 (p 1990)
Durée : 29'21
ø 1974
* LP : Vega "Intégrale piano vol. VII" 8029/32
* CD : Decca "Oeuvres pour piano vol. 11" 476 4035 [14CD] (p 2011)
Diapason n° 193
« [France Clidat] empoigne la partition pour en faire sentir l'exaltation [« romantique »]. Très à l'aise lorsqu'il s'agit de conduire le mouvement d'une arabesque, elle l'est beaucoup moins lorsqu'il faut déclencher toutes les puissances du piano. Ses tempi sont haletants, sans donner l'impression de brio ou d'un grand souffle. » (Max Pinchard, Diapason n° 193 - janvier 1975)
ø décembre 2011
* CD : Odradek ODR 303
ø Hackney, Église St. Jean de Jerusalem, 29-31 juillet 1989
* CD : Piano Classics PCL0014 (p 2011) / IMP Classics PCD 963 / Carlton 30367-0133-2
Durée : 30'33
ø 2003
* CD : Bis CD-1253 (p 2004 + Funérailles, Rhapsodie espagnole, Vallée d'Oberman)
Durée : 31'46
8 Rép. n° 69
ø Toronto, Centre for the Arts, 2002
* CD : Decca 2894724642 "Reflections" (p 2003 + Ravel et Bartok)
Durée : 28'01
ø 2008
* CD : Ward Brace Colignon 2573
Durée : 30'47
ø 2010
* CD : Claudio Colombo CC
Durée : 26'44
ø Paris, Salle Wagram, 25-27 novembre 1991
* CD : Emi 095157 2 / 7 54468 2 (+ Après une lecture du Dante, Sonnets de Pétrarque)
Durée : 33'39
8/9 Répertoire n° 54 / 5Y Diapason n° 389
« Cela fait longtemps que Jean-Philippe Collard porte en lui la Sonate en si mineur [...]. Son interprétation est assez personnelle et se caractérise d'abord par une très grande précision. Techniquement les trais sont d'une netteté obsolue et la structure du discours reste claire, même dans les passages les plus touffus. Mais au contraire de ce qui se passe dans de nombreuses version de l'oeuvre, cette clarté ne débouche par sur une joliesse un peu futile. Mieux, Collard est pratiquement inégalé pour traduire certains aspects de l'oeuvre, les « harmonies célestes » de l'Andante sostenuto par exemple, ou tous les cantando espressivo, dolce con gracioso, dolcissimo... Mais il manque aussi tout de même d'engagement pour en traduire d'autres éléments dramatiques. Dans les grands déferlements de la stretta ou du Presto qui la suit, on attend en vain le grain de folie. Mais qui, hormis quelques grands anciens comme Horowitz ou Barère, a correctement senti ces passages-là ? Une lecture sensible, sobre, extrèmement cohérente, ample sans brutalité, qui se tient fort bien dans la discographie de l'oeuvre [...]. Il faut cependant admettre qu'à ce niveau de qualité et de pensée, comparaison n'est plus raison. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 54 p. 49 - janvier 1993)
« Après une belle introduction où les thèmes entrent en scène de façon très progressive, le premier développement (sempre forte e agitato) amène une vitalité, une chaleur, une fringance et une clarté qui se communique à l'oeuvre tout entière. Chaque pilier de la Sonate qu'il soit Grandioso, Recitativo ou Andante sostenuto, disparaît dans un ensemble lisse et ruisselant où la fugue elle-même, pourtant si embarrassante, est à peine un accident, plutôt un élément actif de la construction qui nous dirige fermement et définitivement vers la lumière sans trop subir les affres des ténèbres ; une orientation parfaitement plausible compte tenu de la psychologie listienne, et qui renouvelle notablement l'approche de l'oeuvre [...]. » (Etienne Moreau, Diapason n° 389 p. 124 - janvier 1993)
ø Tihange (Belgique), Récital Studio B, octobre 2011
* CD : Azur Classical AZC 095
Durée : 27'18
ø Londres, mars 1929
* 78t : HMV DB 1307/09
* CD : Emi "The Anniversary Edition" 70490725 (p 2012 - 40CD) / Emi "Icon" 17304 / Emi 5 72248 2 (p 1997 + Debussy, Ravel) / Pearl GEMMCD 9396 (p 1990) / Music and Arts CD-662 (p 1991 + Rhapsodie hongroise n° 11, La leggierezza, Weber, Sonate n°2 op. 39)
Durée : 25'15
9/2 Répertoire n° 31 et 107
« A comparer sa Sonate en si mineur avec celles de Simon Barère ou même Horowitz qui viennent d'un autre univers culturel, on constate que, si Cortot est a priori moins fou, il est tout aussi imaginatif. Il est puissant sans cesser d'être élégant, rapide (plus même qu'Horowitz dans son célèbre enregistrement de 1930), sans paraître précipité. Et la dramaturgie de la Sonate reste toujours présente. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n°31)
ø Concert Festival d'Edinbourg, Leith Town Hall, 5 septembre 1961
* CD : BBC "Legends" BBCL 4078-2 (p 2001 + Sonnet 104, Berceuse, Valse oubliée n° 1 ; Haydn, Schubert)
Durée : 25'23
7 Répertoire n° 153 / Choc du Monde n° 261
« Si Cortot était surnommé « le roi de la fausse note », Curzon, en Concert, pourrait bien en être le Grand Dauphin. Probablement ému par le climat écossait, il tape régulièrement à côté pendant toute le début de la Sonate - après ça s'arrange en partie. Ce devrait être insupportable. Ca l'est un peu et pourtant, on a l'impression d'assister à un authentique moment de création musicale, d'autant plus que l'imagination sonore du pianiste, son sens très « impresionniste » des timbres suggestifs rendent fort originale cette lecture cursive (25 minutes seulement !) et pasionnée. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 153 p. 90 - janvier 2002)
« On a rarement entendu une telle maîtrise de construction alliée à une telle spontanéité dans la Sonate en si mineur. Tout se tient parfaitement, et pourtant Curzon paraît improviser ce qu'il joue. La qualité minérale des basses, lamplitude dynamique de la beauté des pianissimos, le phrasé toujours original et profondément juste rendent ces quatre pièces de Liszt totalement fascinantes. » (Olivier Bellamy, Monde de la Musique n° 361 p. 104 - janvier 2002)
ø Vienne, Sofiensaal, septembre 1963
* LP : Decca SXL 6076 / RD 180 - London CS 6371
* CD : Decca 478 4389 [32CD] (p 2012) / "Original Master vol. 3" 475 6786 [6CD] (p 2005) / "Classic Sound" 452 306-2 / London POCL-4514
Durée : 29'20
Son : John Culshaw / Gordon Parry
8/7 Répertoire n° 99 / Diapason d'or n° 434
« Sa Sonate de Liszt est, simplement, téméraire : une plastique sonore aussi svelte, une linéarité aussi résolue interdisent tout effet, toute diversion dans le grand spectacle ou l'emphase. le paysage est plus près de Senancourt (le romancier d'Oberman) que de Dante ou Goethe. Personne sans doute n'a mis une si franciscaine économie - et même pauvreté absolue - de moyen à ce monument. [...] Une vue de Liszt, singulière, saisissante, irremplaçable dans sa pureté et son économie souveraine. » (André Tubeuf, Diapason n° 434)
« Si le pianiste britanique manque un peu de puissance et de flamme digitale dans les premières sections de l'oeuvre, il nous éblouit dès l'« Andante sostenuto » et ce jusqu'au crépuscule poétique des ultimes mesure par l'élégance patricienne des phrasés et la somptueuse beauté du toucher. » (Gérard Belvire, Diapason n° 99 p. 82)
ø c. 1962
* LP : [Cziffra] MCP-203 / SCP-2003
Diapason - décembre 1965
ø Paris, Studio Barclay-Hoche, 30 janvier 1968
* LP : Emi C 065-10459 (p 1972 + Après une lecture de Dante)
* CD : Emi 50999 648351 2 [5CD] / "Enregistrements Studio, 1956-1986" 13251 [40CD] / 7243 5 74512-2 [5CD] (p 2001 + Rhapsodies, Etudes, Ballades, Mephisto-valse...) / CDM 5 65250 2 (p 1994)
Durée : 29'15
6 Rép. n° 73, 153 (coffret) / Monde n° 181
D
ø 1916
* LP : KBI 4A 0705
Eugen d'Albert, un élève de Liszt, joue sur un piano mécanique Hupfeld [piano roll]. Welte-Mignon n° 2989-88.
ø 1964
* LP : Vanguard SVC-110
* CD : Vanguard 1529 (p 2005) / 0865973 / 08616871 (p 1999)
Durées : I. Lento assai (13'30) - II. Andante sostenuto (8'19) - III. Fugato (11'58) = 33'47
ø 2008
* CD : Crystonyx Productions
Durée : 31'35
ø Heidelberg, 12 novembre 1995
* CD : Gutingi GUT 215
Durée : 30'53
ø Raiding, Centre Franz Liszt, 4/6-7 novembre 2008
* CD : Gramola Vienna GRAM 98853
Durée : 30'06
ø 2009
* CD : Van Cliburn Foundation
Durée : 28'11
ø septembre 1993
* CD : Koch Discover DICD 920 316
Durée : 31'00
ø Aldeburgh (Snape Maltings), 5-6 Février 1992
* CD : Hyperion "Helios" CDH 55184 / CDA 66616
Son : Tony Faulkner
Durée : 32'46
5Y Diap. n° 391
« On peut s'interroger sur les quelques infidélités harmoniques, rythmiques ou dynamiques qui transparaissent çà et là, conférant à cet enregistrement une expression inhabituelle. Ceci étant, ces idiosyncrasies, dont on n'arrive pas à savoir si elles viennent d'une volonté de l'interprète ou bien du texte utilisé, ne doivent pas être l'arbre qui cache la forêt, parce qu'à travers elles pointent un véritable tempérament d'artiste et une puissante nature pianistique. Car nonobstant l'aspect un peu outré qu'elle présente de prime abord, cette Sonate rageuse est d'une volonté stylistique peu commune chez un artiste de trente-cinq ans : la violence de la phrase, l'arrogance des caractères, la netteté des enchaînements ne viennent jamais briser l'élan de la construction ou la logique de l'ensemble, mais débouchent au contraire sur un tout puissamment charpenté en même temps que contrasté, plus proche des mystère d'un Barère, d'une Argerich ou d'un Pogorelich que de l'épure d'un Pollini, d'un Brendel ou d'une Zimerman. » (Etienne Moreau, Diapason n° 391 p. 123 - mars 1993)
ø février 1981
* LP : Erato STU 71433 / EPR 15536
Durée : 28'57
ø 2004
* CD : Parnassie PAR36 (p 2005)
ø 2005
* CD :
Durée : 28'47
ø 2007
* CD :
Durée : 31'28
ø Londres, Abbey Road Studio n° 1, février/mai 1989
* CD : Emi 9 18723 2 / CDC 7 49916 2
Durée : 31'06
ø Watford Town Hall, 17-19 juin 1991
* CD : RCA Victor 09026 61221 2 (+ Sonate Berg et Webern)
Durée : 30'40
8/9 Répertoire n° 52
ø 2011
* CD : Ayre Classics
Durée : 31'22
ø Paris, Salle Adyar, mai 1984
* LP : Erato NUM 75 177
* CD : Erato/Apex 4509-97412-2 / Erato 5046 68286 2 [4CD] (p 2003) / ECD 88 091 (+ Légendes, Bénédiction)
Durée : 27'52
6/8 Répertoire n° 76 / 4Y Diapason n° 417, 304 / 4* Monde de la Musique n° 183
« [François-René] Duchâble se situerait près du style d'un Joge Bolet. C'est intéressant, parfois très réussi, surtout dans les passages expressifs mais assez fruste quant à l'engagement dramatique. Le style, la classe, mais pas le drame métaphysique, ni les puissants contrastes d'un drame faustien. [C'est] un piano léger, transparent (cantando espressivo). Le tempo d'ensemble est allant, mais sans précipitation. Le fugato n'est guère méphistophélique et plus généralement, l'esprit du Mal n'apparaît guère dans cete version techniquement parfaite et très stylée. C'est là sa limite. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 30 et 76)
« Ni pathos, ni frénésie, mais de la grandeur et de la poésie : ainsi pourrait se résumer le parti pris par Duchâble dans cette Sonate en si mineur dont il renouvelle notablement l'interprétation. [...] Duchâble se situe ailleurs, dans un romantisme transcendé, visionnaire, mais apaisé, presque contemplatif, qui fait de la Sonate l'oeuvre charnière de la littérature lisztienne [...]. » (M. de Saint-Pulgent, Diapason n° 304 - avril 1985)
« Jamais sous [les doigts de François-René Duchâble] la musique la musique d'un Liszt ou d'un Chopin n'est prétexte à l'excès ou à l'afféterie. En entendant la Sonate en si ou les Légendes on pourrait être tenté d'évoquer une dimension « classique ». La probité textuelle constitue un impératif majeur chez l'artiste et se traduit par une grande pureté de ligne et par la recherche d'une lisibilité maximale. Soumise à ce traitement, la Sonate perd sans nul doute un part de drame et de magnétisme - et nous semble moins utile pour le discophile aujourd'hui [...], compte tenu des nouveautés qui se sont inscrite au catalogue [...]. » (Alain Cochard, Diapason n° 417 p. 110)
« François-René Duchâble, tels naguère Arrau ou Bolet, maîtrise parfaitement cette virtuosité, dont il comprend le caractère cérébral. Il est fidèle à lui-même : simple, droit, naturel et d'une sûreté technique fabuleuse. [...] Sa Sonate en si mineur n'est ni fulgurante, ni hyperdramatique ni même totalement narrative, mais elle offre une cohérence structurelle et une rigueur textuelle sans concession au rubato ou à la coloration du son (on pense à la version Pollini chez DG, en plus énergique et hautain). [...] Il faudrait cependant que Duchable réenregistre aujoud'hui ces oeuvres : on serait peut-être stupéfait de son évolution et de l'approfondissement de son art. » (P. Szersnovicz, Monde de la Musique n° 183)
E
ø Munich, janvier 1980
* CD : Suoni e Colori "L'art de Nicolas Economu, vol. 1" SC 53011 (p 1998 + Gnomenreigen, Mephisto-Waltz n° 1 et Schuamnn op. 2 et 18)
Durée : 31'32
10 Répertoire n° 120 / 4Y Diapason n° 456 / Recommandé Classica n° 5
« Ce disque est prodigieux de bout en bout. La Sonate de Liszt, par sa noblesse douloureuse, sa grandeur blessée, sa hargne, sa rage, ses extases sensuelles, prend place d'emblée parmi les plus belles visions. Mieux, je me suis amusé, quoique doutant du sens de cet exercice, à comparer cette interprétation avec quelques-unes des nombreuses références : le grandiose Arrau (Philips), le démoniaque Horovitz (RCA), la frénétique Argerich (DG), le méditatif Richter (Philips), Oserais-je l'avouer ? Nicolas Economou me fait encore d'avantage vibrer. Mieux, il me procure un sentiment de naturel et d'évidence incomparable. Alors que les autres me paraissent des interprètes qui font un sort au texte, certes de manière très intéressante et touchante, Economou me semble l'incarnation de la Vérité. Chaque trait prend avec lui sa valeur expressive exacte. Cette impression m'est toute personnelle et n'engage que moi. » (Philippe van den Bosch, Répertoire n° 120)
« Malgré ses emportements et ses excès, cet Sonate de Liszt exubérante et violente [... est un des] meilleurs exemples de ce qu'une telle nature pouvait donner dans un de ses bons jours. [... L'] engagement personnel [...] font pardonner les excès d'un jeu entier tourné vers la démonstration de l'émotion. Car malgré une tendance à trop en faire et une volonté de surexposition qui confine à la superficialité, Nicolas Economou apparaît tout au long de ce disque comme un artiste sincère. » (Etienne Moreau, Diapason n° 456 p. 90)
« Véritable comète dans un univers de pianistes tous « plus techniciens » les uns que les autres, Economu possédait une technique transcendante tout en ayant un message... à faire passer. [...] Le très vaste répertoire d'Economou est aussi l'un de ses point commun avec celui dont il semble le plus proche dès les premières mesures de la Sonate en si mineur de Liszt : Vladimir Horowitz. les personnalités sont certes différentes, mais l'énergie « électrique » est comparable. L'immence palette dynamique, les vibrations du chant, le sens de l'épopée - presque de l'improvisation - sont étonnants, et cela avec un piano de concert fort ordinaire : quelle clarté dans le thème fugué du final, pris à un tempo miraculeusement tenu. » (Stéphane Friédérich, Classica n° 5)
« [Le piano de Nicolas Economu] pourra sonner bruyant et superficiel à certaines oreilles, et en convaincra d'autres par sa sonorité généreuse et ample. La lourdeur de la main gauche n'empêche pas d'apprécier l'une des fugues les mieux menées, à l'achitecture parfaitement cloisonnée [...]. » Classica n° 32)
ø Munich, 1983
* CD : Vidéo, Loft production
Durée : 29'20
ø 2009
* SACD : Triton EXCL 00038
Durée : 32'55
ø 1992
* CD : L'art 32
Durée : 28'30
ø 2000
* CD :
Durée : 34'13
ø Concert Paris, Radio-France, 14 novembre 1991
* CD : Gallo 719 (+ Sonate K. 457 et Fantaisie K. 475 de Mozart)
Durée : 31'11
Son : R. Wargnier
7/7 Rép. n° 60
« Le style d'ensemble est imposant et orchestral, le tempo général assez modéré (31 minutes), mais sans jamais donner l'impression de langueur grâce à une certaine liberté des tempos. Estrella n'effectue jamais un tour de force athlétique, mais domine gravement cette ample partition. Jusqu'à quel point, cependant, ne pousse-t-il pas sa conception trop loin ? Il y a dans la Sonate en si mineur un aspect sulfureux, méphistophélique indéniable, mais que peu de pianistes mettent en valeur. Ici, l'ampleur titanesque du propos, la largeur de vue de l'interprète occulte cette frénésie qui, pour n'être qu'épisodique doit être présente. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 60)
A noter qu'il existe deux bandes à Radio France de cette sonate par Miguel Angel Estrella : un concert (c'est l'enregistrement publié par Gallo) et une autre interprétation antérieure de quelques heures, lors d'une émission de présentation.
ø 1994
* CD : La Vergne Classics 110268
Durée : 30'04
ø Guebwiller, Dominicaines de Haute-Alsace, août 2002
* CD : Organum classics OGM 230063
Durée : 32'02
ø 1999
* CD : Datganiad
Durée : 32'02
F
ø 2005
* CD : Diskant DK 00852
Durée : 28'07
ø Ungarn, Phoenix-Studio, 5-8 juillet 2008
* CD : Warner Classics "An evening with Liszt" 2564-69284-7
Durée : 31'12
ø c. 1953
* LP : Westminster WL 5266 / Nixa
American Record Guide - mars 1954
ø 1988
* CD : Sony MK 44 925 (p 1989 + Trois sonnets de Petrarque, St-François d'Assise prêchant aux oiseaux)
Durées : I. Lento assai - Allegro energico (12'06) - II. Andante sostenuto (7'20) - III. Allegro energico (11'26) = 30'52
7/8 Répertoire n° 21 (6 comparatif) / 4Y Diapason n° 357 / 4d Compact n° 51
« Jamais sans doute Sonate de Liszt n'aura paru aussi pleine de petites notes, au point de parfois simplement être écrite avec elles. L'extrême clarté et fluidité qui en résultent pourraient passer pour une futilisation de l'oeuvre même, d'autant que plus d'une fois un arpège sera roulé en tombour ou un gruppetto boulé, comme pour accentuer encore un ton désinvolte. Pourtant la rhétorique de la Sonate s'accommode fort bien de cette approche, aussi loin que possible du Liszt essentiel, nécessairement sérieux, d'un Arrau. » (André Tubeuf, Diapason n° 357 p. 122 - février 1990)
« La technique flamboyante de Vladimir Felsman offre à la Sonate de Liszt une saisissante digitalité. Les notes ruissellent jaillissantes et pleines, avec une clarté, une limpidité prodigieuses. Chacune d'entre elles se détache dans une perspective aux reliefs changeants. [...] La Sonate de Liszt par Vladimir Felstman est un véritable feu d'artifice, jouée avec une précision phénoménale, restituée avec un éclat d'une grande pureté. Sa virtuosité semble si naturelle que l'on décèle aucune surcharge, aucun artifice. D'autant que le pianiste soviétique sait préserver l'unité de cette somptueuse partition, chantant avec subtilité sa tendre poésie. Cette Sonate en si mineur pourra, sans doute, toucher un public plus vaste que dans des interprétations plus douloureuse et introverties ([...] la version de Mikhaïl Rudy [par exemple]). » (Bruno Serrou, Compact n° 51)
ø 1991
* CD : BNL 112797
6/7 Répertoire n° 46
ø 1973
* LP : RCA FRL 1 0142
Durée : 30'59
2Y Diapason n° 216
« Janina Fiakovska ne manque pas d'audace pour un premier disque. [...] Cette expression mobile, ce sens de la couleur sonore et du toucher varié et nuancé avec humour - a défaut des pleins-jeux du grand piano romantique - sont d'une musicienne authentique et pleine d'imagination. Le seul problème, c'est que la vision trop brillante, trop instable, en un mot, trop extérieure de la jeune pianiste canadienne ne cadre pas précisément avec le contenu prophétique de cette titanesque sonate. Fiakovska fait surtout, fait seulement ici du « joli piano », aux humeurs contrastées, pour ne pas dire contradictoires (et que penser de la fluctuation excessive des tempi, rubatos, retards et tous les petits tics de la tradition, ou plutôt de l'anecdote romantique, à l'appui ?), mais de sa conception trop fragmentaire ne naît pas ce que l'on peut appeler une interprétation. [...] Le gros défaut de Janina Fiakovska est de ne paraître jamais conscience de la partie formidable - un drame qui engagera en tout l'avenir du piano moderne (ainsi Bartók) - qui se joue ici, avec les notes, entre les notes. En outre, nulle continuité, nul fil conducteur ne vient cimenter avec elle, les éléments quelque peu arbitraires d'une approche dépourvue de tout pouvoir de synthèse et qui, malheureusement, n'est jamais métaphysique, ni monumentale... [...] - Pourquoi enregistrer cette sonate quand on n'est pas poussé par une nécessité intérieure ? » (Roger Tellard, Diapason n° 216 - avril 1977)
ø 1974
* CD : Arthur Rubinstein International Music Society
Durée : 28'42
ø Berlin, Konzertsaal Siemensvilla, 18-19 octobre 1997
* CD : Piano Classics "Fiorentino Edition, vol. 2: The Complete Liszt Recordings" PCLM 0041 / "The Berlin Recordings" PCLM 0033 [10CD] / Appian Publications and Recordings APR 5562 (p 2004 + Ballades, Funérailles, La Leggierezza, Waldesrauchen)
Durée : 30'24
ø 1953
* CD : Hungaroton HCD 31 494 (p 1995 + Sonate D. 960, Schubert-1968)
Son : Judit Likács
Durée : 31'36
8/4 Répertoire n° 95 / 4Y Diapason n° 381
« Si regettable que ce soit, il faut bien le dire : la Sonate de Liszt, datant de 1953, est si mal rendue dans sa sonorité, dénaturant si profondément une interprétation d'une continuité, d'une tenue et d'une grandeur pareillement exemplaires que le fischérien le plus convaincu (nous en sommes) ne peut se défendre d'un vrai malaise. C'est une occasion perdue. » (André Tubeuf, Diapason n° 381 p. 150 - avril 1992)
ø 1960 ?
* LP : Emi
ø 2007
* CD : Ivory Classics 79002
Durée : 26'30
ø octobre 1959
* LP : Epic LC 3675 / CBS 61776
* CD : Sony/BMG / Philips "Grands Pianistes XXe siècle, vol. 27" 456 778-2 (p 1998)
Durées : I. Lento assai - Allegro energico (10'56) - II. Andante sostenuto (7'16) - III. Allegro energico - Andante sostenuto (9'38) = 27'43
ø [novembre ?] 1951
* LP : DG 72137-38 / DG LP-16088 / Heliodor PV. 72137/8
ø 1994
* CD : Cantus 800 102
ø Boebingen, Église Saint-Joseph, 28-30 juillet 1999
* CD : Organum OGM 200011
Durée : 30'21
ø 2001
* CD : Integral Classic INT 221.1678 / MRL/XCP 7000 (p 2003 + Gaspard de la Nuit, Ravel)
Durée : 25'32
Recommandé Rép. n° 170 / Diap. d'or
Marylin Frascone est né en 1975 en France. Elle a suivit des études à l'Ecole normale « Alfred Cortot » avant de suivre son perfectionnement au conservatoire Tchaikovski de Moscou. Outre Liszt elle semble avoir une affinité particulière avec Chopin (Concours Chopin, participation à intégrale en concert) et Ravel dont elle joue souvent Gaspard de la Nuit, qui complète ce disque trop court.
« Quel tempérament ! [Marylin Frascone] prend la Sonate en si de Liszt à bras-le-corps, dans des tempi au moins aussi enlevés que ceux d'Argerich, avec une furia comparable, mais un travail sur les sonorité nettement plus approfondi, restituant magnifiquement les aspects les plus originaux de l'écriture lisztienne [...]. Tout est constamment habité, d'une engagement de chaque instant, en un discours parfaitement construit. [...] Si Marylin Frascone joue toujours avec autant de flamme, ses concerts doivent être des moments inoubliables ! » (Philippe van den Bosch, Rép. n° 170 p. 104 - juillet 2003)
« La Sonate de Liszt réussit le prodige d'être comme improvisée, arrachée du clavier, tout en étant construite de façon infaillible ; les rapports de tempos sont toujours aussi justes que les antagonismes qui se font jour dans cette oeuvre où Cortot lisait une mise en musique de Faust. Ils sont habités de l'intérieur et rendus avec une aisance fulgurante. » (Alain Lompech, Diapason n° 503 - mai 2003)
ø Salle François-Bernier, Domaine Forget St-Irénée (Québec), 7-9 février 2005
* CD : Atma ACD2 2360 (+ Lieder, Wanderer-Fantasie, Schubert
ø 1979
* LP : Orion Master Recordings ORS 79334
Durée : 34'23
ø 1972
* LP : Columbia M 31128 (p 1972) / CBS S72829
* CD : Sony
ø Université du Maryland, 1982
* CD : [Vidéo]
ø 1954
* LP : Vox PL 8800
ø 2005
* CD : Yarlung Records 52069 (p 2005)
Durée : 28'33
G
ø Concert 1961
* LP : Qualiton / DGG LPEM 19292
ø 2001
* CD : Mapleshade Fazzioli
Durée : 28'59
ø 2006
* CD :
Durée : 26'53
ø 1977
* LP : Emi C 069-16 360
* CD : Emi "Rouge et Noir" CZS 7 62637-2 (+ Sonate n° 23 Beethoven ; n° 2 Chopin ; n° 3 Brahms...)
Durée : 30'39
5 Rép. n° 30 / 2Y Diap. n°249, 4Y n° 351
« Loin de rechercher l'unité de l'oeuvre, Gelber, au contraire, se plaît à accuser la diversité des climats et des contrastes. Il adopte des tempos résolument trop rapide ou trop lents faisant éclater l'oeuvre en morceaux épars, bousculent lento assai - allegro energico - recitativo - quasi adagio... Gelber a pour lui les facilités d'une technique à tout épreuve. Mais aujourd'hui cela n'étonne plus et dans le cas de cette sonate, reste tout à fait insuffisant. La Sonate en si mineur n'est pas une des Etudes d'exécution transcendante. » (Jean-Yves Bras, Diapason n° 249 - avril 1980)
ø Concert Festival Salzbourg, 1983 - [Inédit ]
ø Concert Saint Petersbourg, février 2011
* CD : [Vidéo]
ø Neumarkt, mai 2010
* CD : Myrios classics MYR005 (+ Schumann, Humoreske op. 20, Knussen, Ophelia's last dance)
Durée : 29'31
ø 1959
* LP : Emi ALP 1708 / Angel HC 1053
Gramophone - juillet 1959
ø 1999
* CD : Cyprès CYP 9607 [3CD] Queen Elizabeth Competition
ø novembre 1981
* LP : Chandos ABRD 1042
Durée : 25'
ø Lugano, Église St. Rocco, 22 juin 2007
* CD : Cascavelle VEL 3101
Durée : 28'02
ø 19-20 février 1988
* CD : Centaur CRC 2054 (+ un mauvais 1er Concerto)
Durée : 32'54
6 Rép. n° 30 / 2Y Diap. n° 348
Alexis Golovin est né en 1945. Il vit à genève.
ø 1984
* CD : Intersound Records 3539
Durée : 29'08
ø Concert 1997
* CD : Esperia P004
ø septembre 2010
* CD : DG 477 8766 (+ Mozart, Sonate n° 8 Kv. 310 ; Berg, Sonate op. 1 ; Bartok)
Durée : 30'13
« C'est finalement dans la Sonate en si mineur du romantique Liszt que cette esthétique du désordre assumé des sentiments est paradoxalement la moins convaincante : trop souvent, dans les passages les plus denses, on ne perçoit simplement plus le détail des notes, et celles-ci à l'exact inverse de ce que pouvait en faire Claudio Arrau, ne chantent guère au-delà de leur percussion initiale. » (Éric Taver, Classica n° 128 p. 112 - décembre 2010)
ø 1952
* LP : Melodiya 2374/5
Durée : 26'06
ø 1995
* CD : René Gailly CD 87115
ø 22 décembre 2004
* SACD : Avie Records AV 2097
Durée : 26'06
ø 29-30 avril 1942
* 78t : Odeon O-8772/75
ø 29 mars-1er avril 1986
* CD : Ottavo OTRC C 38611
Durée : 31'50
6 Répertoire n° 30
ø 2013
* CD : Orchid Classics ORC 100031
Durée : 31'32
ø Moscou, novembre 1949
* CD : Brilliant Classics 92615 [10CD] / 8713/13 ("Russian Legends, Legendary Russian Soloists of the 20th Century")
Durée : 29'08
ø Concert Moscou, 10 octobre 1961
* LP : Melodiya 11277/80
* CD : Istituto Discografico Italiano IDIS 6617 (p 2011) / Melodiya "The great arts of Emil Gilels, vol. 2" 10 00718 (p 2005) / Theorema TH 121.126 / Chant du Monde LDC 278 977 (p 1990 + 2e de Chopin)
Durée : 28'58
8/5 Répertoire n° 27
« Dans son enregistrement public de 1961, il choisit la plus extrème sobriété. Alors que Brendel recherchait une objectivité classique, Guilels se montre, sans trahir le texte, très subjectif et intériorisé. On rencontrera rarement une version aussi dépressive. [...] La Sonate en si mineur de Guilels est noire, dure, dépressive. Mais il est certain que l'interprète y laisse plus de place à l'émotion (fin de la section « grandioso » avant le récitatif) [que Pollini]. [...] Cette version s'impose d'emblée comme une référence avec laquelle il faudra compter. Si Horowitz représente le versant fantasque et Pollini le versant lumineux, Guilels, mieux encore que Leonskaja, en montre l'aspect inquiet et austère. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 27 et 30)
ø Studio New York, Town Hall, 24 décembre 1964
* LP : RCA AGL1-1337 / FTC-2200 [Reel tape]
* CD : Sony/RCA 88697858242 / RCA 09 026 61614-2 (+ Schubert Sonate D. 850)
Durée : 29'48
5Y Diapason n° 399 / 4* Monde de la Musique n° 173
« Indéniablement le travail de studio live [Salzbourg, août 1970] éclipse le travail de studio, de même proportion et esprit, mais perceptiblement moins habité (et même comblé) par le flux et le feu intérieurs, le démonisme d'un pianiste en furie, déchaîné, à l'ahurissante maîtrise pourtant. » (André Tubeuf, Diapason n° 399 p. 178)
« La Sonate en si mineur enregistrée en studio à New York [...] est le triomphe de la force tranquille. Moins impatient que Brendel ou Argerich, Gilels organise une architecture complexe, sans rien laisser au silence même quand les notes sont aux frontières de l'imperceptible. D'accès moins immédiat que le live de Salzbourg [1970], cette interprétation savamment élaborée, audacieuse, fascine par un ton soutenu, un élan intérieur sans faille, qui cimente avec une densité fondroyante les éclats et les expressions les plus diverses. » (Patrick Szersnovicz, Monde la Musique n° 173 p. 99)
ø Concert Moscou, mars 1965
* CD : Brillant Classics 8713/13 ("Russian Legends, Legendary Russian Soloists of the 20th Century")
Durée : 27'30
ø Concert Aix-en-Provence, 20 juillet 1966
* CD : Music and Arts CD-759 (p 1993 + Sonates op. 53 et 101 de Beethoven) / AS Discs / Rodolphe RPC 32491 (p 1987) - [Origine : Archive INA]
Durée : 28'30
9/4 Répertoire n° 60
« Dans la Sonate de Liszt, [Emil Guilels] est moins demeusuré que Richter, plus distant, un rien aristocratique. Il prend soin de modeler le son avec minutie. C'est aussi le plus rapide (moins de 28 minutes), et cette hâte relative donne à sa lecture beaucoup de mordant, d'élan et de force. De ce point de vue, il faut remarquer l'exceptionnelle réussite du fugato, très vivant, et de tout le passage qui suit (jusqu'au retour du choral). Là, Guilels nous envoie dans les étoiles. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 60)
ø [mono] Concert Salzbourg, Mozarteum, 18 août 1970
* CD : Orfeo C 332 931 B (p 1993 + Sonate D. 784 et moments musicaux op. 94 de Schubert)
Durée : 29'12
Diapason d'or n° 399 / 3* Monde de la Musique n° 173
« Sans effets ni comportement rhétorique ostensible, avec en vérité une sorte de sérénité objective mais une conduite du son et un contrôle de la sonorité (belle, somptueuse, chatoyante, miraculeuse de docilité et d'impressionnabilité) et jusqu'à une sorte d'esprit/elfe, comme un feu follet dansant dans les traits les plus ahurissants, avec le clin d'oeil que tout autre, assez occupé de ses doigts, ou de son sérieux, aurait peur d'y mettre. » (André Tubeuf, Diapason n° 399 p. 178)
« Emil Gilels cisèle en pur pianiste et nese laisse entraîner que rarement dans l'élan dionysiaque. Gilels joue le chef d'oeuvre de Liszt comme une grande page de musique pure et ne songe guère, à l'opposé d'un Brendel ou d'un Arrau, à un programme (Faust, Méphisto, Marguerite) laissant l'imagination se déployer. » (Patrick Szersnovicz, Monde la Musique n° 173 p. 99)
ø Concert La Roque d'Anthéron, 2002
* CD : Naive "La Roque d'Anthéron - Les pianos de la nuit" DR 2106 [Vidéo]
Durée : 29'49
ø La Chaux-de-Fonds, 8-11 novembre 2010
* CD : Zig-Zag Territoires ZZT110301 (2CD + Harmonies poétiques et religieuses I, S.154)
Durée : 31'12
ø 1979
* LP : Emi 063 03463 / Angel SZ-37477
Durée : 28'58
4Y Diap. n° 244
« Sans crier à la révélation inoubliable, nous n'avons pas été déçu par l'écoute de ce premier enregistrement. Incontestablement nous tenons là un nouveau talent de qualité, aussi virtuose que sensible, aussi brillant qu'inspiré. Certes, nous avons entendu au disque des interprétations de la Sonate en si mineur plus dominée, traversées d'un lyrisme plus passionné [...], mais il y a ici, par moments des traits d'une subtilité, d'une délicatesse qui ravissent, un envoûtement poétique qui enchante. » (Maurice Roy, Diapason n° 244 - novembre 1979)
ø Schiedam (Pays-Bas), 16-19 février 2011
* CD : Orchid Classics ORC100017
Durée : 29'46
H
ø juillet 1993
* CD : Fermate 20009
Durée : 29'51
ø Londres, Henry Wood Hall, 27 août 2010
* CD : Hyperion CDA67760 (+ Fantaisie et fugue sur le nom B-A-C-H, Bénédiction de Dieu dans la solitude, Venezia e Napoli S.162)
Durée : 31'06
ø juillet 2002
* CD :
Durée : 35'12
ø Concert ?
* CD : Hungaroton HC 31870 (+ Schumann op. 13)
Durée : 28'33
ø 1966
* LP : Charlin SCL 29
ø 1980
* LP : Metropole 25 99017
ø 1996
* CD : Rap CD 190 547-2
ø Concert Milan, octobre 2008
* CD : Berlin Classics
Durée : 30'15
ø 2006
* CD : Divine Art DDA 25064
Durée : 31'11
ø Munich, Église de l'Ascension, 18-21 avril 2006
* CD : Ambronay AMY008
Durée : 32'45
ø 1979
* LP : Europa Klassik
ø Würzburg, juin 1986
* CD : Signum SIG X36-00 (p 1992 + Chopin, Sonate op. 58)
Durée : 30'18
ø 2004
* CD : Caprice Records
Durée : 27'44
ø 1999
* CD : Move Records MD 3215
Durée : 28'33
ø Studio Londres, Studio n° 3 Abbey Road, 12 novembre 1932
* 78t : HMV DB 1855/57 / Victor M 380
* LP : Voix de son Maître FJLP 5047
* CD : Naxos 8.110606 / Appian Publications and Records APR 6004 [2CD] (p 2007) / Emi 4 76857 2 "Great artists of the century" (p 2005) / Caprice CAP 21448 / Philips 456 844-2 / Andante AND 2980 / Appian Publications and Recordings APR 5516 / Emi CHS 7 63538-2 3CD (+ Schumann, Rachmaninov...)
Durée : 26'30
10 Répertoire / Diapason d'or n° 499
La sonate occupait 6 faces de 78t.
ø Concert New York, Carnegie Hall, 4 mars 1946
* CD : Sony/RCA "The Private Collection" 88697-53885-2 (p 2013)
ø Concert New York, Carnegie Hall, 21 mars 1949
* CD : Sony/RCA "At Carnegie Hall, The Private Collection" 88697538852 (p 2009)
Durée : 27'25
ø Concert Cleveland, Severance Hall, 31 octobre 1976
ø Concert Saint Louis, Powell Hall, 21 novembre 1976
* LP : RCA "Red Line" RL 12548 / ARL 12548
* CD : Sony/RCA 88697839852 [4CD] (p 2011) / RCA "Red Seal" 090026 61415-2 (+ Ballade n° 2, Funérailles, Mephisto-Valse n° 1)
Durée : 30'00
Diapason d'or n° 227 / Référence Compact n° 48 p. 13 / Recommandé par Classica n° 32
« Voici que quarante-cinq ans après, Horowitz reprend la Sonate en si mineur pour nous en donner une vision renouvelée. L'apport du progrès technique nous vaut une dynamique beaucoup plus étendue, un piano plus coloré, une sonorité infiniment plus présente. Mais le virtuose, qui était au premier plan dans l'enregistrement de 1932, s'efface aujourd'hui derrière le musicien. Le piano d'Horowitz fait corps avec la musique de Liszt ; il va jusqu'au bout de ses contradictions : il la provoque, la défie, la force à proclamer un romantisme qui est au-delà de toute mesure. Seul le génie peut se permettre de telles outrances qui exaltent la vérité d'une oeuvre. Et c'est pourquoi je n'hésite pas à parler, ici, du génie d'Horowitz. » (Jean Roy, Diapason n° 227 - avril 1978)
« La grande Sonate en si mineur qu' [Horowitz] n'a cessé d'interroger [...] apparaît en 1977 moins virtuose, plus « pensée » [qu'en 1932] (légèrement plus lente aussi [...]). Sur le soir de sa vie, Horowitz en fait un immence poème de l'âme auquel il s'identifie, dont il devient le démiurge, où il allie virtuosité et méditation, pianisme et couleur, flamme et raison c'est tout simplement exceptionnel ! » (Jean Gallois, Compact n° 48)
« Délirante, électrique, sardonique, constamment au bord de l'abîme, cette version est inconstestablement la plus faustienne de bout en bout. Méphistophélès habite cette lecture comme nulle autre, avec ses cris et ses à-côtés, sa prise de risque totalement assumée, son ironie sarcastique. L'excès menace à chaque forte, dépassé par l'expressivité, avec une telle sûreté que l'on reste confondu devant tant d'audace et de maîtrise. [...] Horowitz utilise [...], un Steinway spécialement préparé pour donner des basses métaliques et profondes à la fois, lui conférant rapidité et résonnance. » Classica n° 32)
ø Concert Ann Arbor, Université du Michigan, Hill Auditorium, 9 octobre 1977
ø Concert San Francisco, Opera House, 12 février 1978
ø Concert New York, Carnegie Hall, 12 mars 1978
ø Concert New York, Carnegie Hall, 19 mars 1978
* CD : Sony/RCA "The Private Collection" (p 2013)
ø Bristol, St. George Brandon Hill, 7-9 novembre 1999
* CD : Hyperion CDA 67085 (+ Ballades et Polonaises)
Son : Tony Faulkner
Durée : 31'15
7 Répertoire n° 144 / 4Y Diapason n° 478
« Le grand mérite de Stephen Hought est de ne jamais se servir de la musique de Liszt comme prétexte à exhibition de prouesses digitales. Mais ici, force est de reconnaître que l'auditeur s'attend à plus de fougue et de démeusure. Et si les coups de griffes ne manquent pas, l'ensemble laisse un sentiment de sagesse peu propice à des oeuvres comme [...] cette Sonate, qui ne sait ici choisir entre un élan libertaire (les rythmes dans les passages de transition !) et la rigeur à la Pogorelich. Cette [interprétation] regorge de beautés, comme ce maestoso initial, d'une plénitude sereine et grandiose à la fois, ou bien surtout, un peu avant le dernier éclat final, toute la section mezzo forte (et pour une fois la nuance est réellement respectée), d'une douceur, d'une tendresse unique. Mais l'audition souffre de ce que la pianiste semble chercher l'unité de son discours sans jamais la trouver vraiment. » (J-J. Groleau, Diapason n° 478)
ø janvier 1996
* CD : Trust Records MMT 2008
Durée : 30'00
ø 23-28 avril 1990
* CD : Hyperion CDS44501/98 [99CD] (p 2011) / Hyperion "Intégrale vol. 9" CDA 66429 (+ Élégies, Consolations, Totentanz...)
Son : Trygg Tryggvason
Durée : 24'03
6/6 Répertoire n° 36
« Depuis le début [de l'intégrale], cet excellent pianiste a fait preuve de plus de savoir-faire que de vraie personnalité. C'est encore une fois l'impression qu'on aura ici. En jouant la Sonate en si mineur en moins de 25 minutes, il doit être aujourd'hui le plus rapide et dépasse même le temps de Cortot. Mais ce ne serait pas un problème si l'on sentait une personnalité devant le clavier et derrière les notes. Ce n'est pas le cas. C'est bien joué, mais sans guère de fièvre ni de fantaisie. Adieu visions faustiennes, tout cela est bien placide. La maîtrise technique de Leslie Howard lui permet de jouer avecaisance, mais sans engagement. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 36)
ø 2005
* CD : Van Cliburn Foundation
Durée : 28'56
ø 2012
* CD : Apjic (p 2013)
Durée : 32'21
ø c. 1973
* LP : BASF 202 1869-4 (+ Funérailles et 5e Sonate op. 53 de Scriabine) / Top Classic TP-9009
Durée : 25'56
« Très rude » (Peter)
ø c. 1958
* LP : DUB Ersta 1010
High Fidelity - octobre 1959
I
ø 2007
* CD : YCA
Durée : 28'06
J
ø mars/avril 1956
* LP : Ducretet-Thomson 250C 036
Disques n° 97 - mars 1958
ø Budapest, Église réformée, 6-10 décembre 1990
* CD : Naxos 8.550 510 (+ Jeux d'eau, Campanella, Vallée d'Obermann)
Durée : 30'52
6/8 Rép. n° 47
« Le pianiste hongrois Jenö Jandó nous propose [...] « sa » Sonate en si mineur [...]. C'est propre et bien en place (chaque note à sa place, et une place pour chaque note). Dans une discographie comparée, cette version vaudrait même mieux que d'autres honorablement connu. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 47)
ø Sandhausen (Allemagne), septembre 1995
* CD : Naxos 8.553 594
Durée : 31'42
6/6 Répertoire n° 115
« Jenö Jando ne réussit pas a s'affirmer [...] face aux nombreuses références prodigieuses existantes de la Sonate en si mineur [...] mais aussi à cause de l'approche adopté par le pianiste, qui soigne l'articulation de chaque passage, sans véritablement parvenir à animer l'ensemble, malgré une belle et constante qualité de réalisation. » (Gérard Honoré, Répertoire n° 115)
ø c. 1961
* LP : Artist Direct 3
ø c. 1975
* LP : RCA ARL1-1010
Durée : 29'29
ø Concert Moscou, Grande salle Conservatoire, 1978
* LP : Chandos ABR 1090
* CD : Chandos CHAN 10004
Durée : 29'22
Diapason d'or n° 499
« La technique foudroyante émerveille certes (écoutez seulement Islamey, littéralement incendié !), mais plus encore la maturité, cette capacité de transcendance au sens plein du terme. Intelleligence et instinct ne font qu'un. C'est parce que la Sonate de Liszt est comprise jusque dans ces moindres détails qu'elle se transforme en une aventure poétique, aussi vibrante de fraîcheur expressive qu'étrangère au pathos - et dire qu'elle a été enregistrée durant une épreuve de concours ! » (Alain Cochard, Diapason n° 499 p. 110 - janvier 2003)
K
ø Concert 1978
* LP : DG 2535 008
Durée : 32'03
ø c. 1967
* LP : Epidaure EPI 2017
* CD : Epidaure EPD 12017 / EPD 10037 (+ Campanella, Rhapsodies 15 et 6...)
5/6 Répertoire n° 30
« On n'a plus guère l'habitude d'entendre Liszt interprété de cette façon claire et allégée. Ce n'est peut-être pas tout le message lisztien, cette lecture est sûrement même parfois réductrice, mais elle a bien de l'agrément. [...] Dans la Sonate en si mineur, les propositions de Claude Kahn sont intéressantes, mais elles ne convainquent pas toujours. Le Grandioso manque d'ampleur et l'Andante sostenuto languit un peu. En revanche le Fugato est très bien ressenti, avec beaucoup de grâve et de légèreté. Comme beaucoup de pianistes français (est-ce une lointaine conséquence de l'enseignement de Marguerite Long, ou faut-il aller chercher les cause plus loin dans le temps ?), Claude Kahn privilégie la qualité et la transparence du son ainsi que la légèreté du toucher, parfois au détriment de l'ampleur symphonique, de l'engagement vicéral. C'est parfois regrettable. Cela dit, nous avons là une Sonate quitient bien la route [...]. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n°31)
ø 24-26 avril 1978
* CD : Supraphon 11 0662-2 (+ Concertos)
Durée : 27'49
3d Compact n° 72
« Mme Kamenikova rassemble toute la puissance nécessaire, tout en réussissant les passages plus introvertis ou lyriques, et la subtilité de ses transitions permet à la musique de respirer de façon naturelle. Une jolie performance. » (John Tyler Tuttle, Compact n° 72)
ø Stuttgart, Studio SWR, 9-11 juillet 2001
* CD : Ars Musici 232340 / AM 1319-2 (p 2002 + Mephisto-Waltz n° 1, transcriptions)
Durée : 30'43
4 Répertoire n° 163
« La Sonate en si d'Igor Kamenz me semble quant à elle franchement bizarre, et me laisse une impression de malaise dont l'origine est difficile à déterminer. Quelques éléments objectifs : le jeu se veut très analytique, afin de faire entendre toutes les lignes polyphoniques, par une grande économie de pédale : d'où des irrégularités de traits souvent audibles. En outre, Kamenz met en relief de nombreux détails qui brisent la ligne d'ensemble, et ressemblent parfois à de simples accrocs techniques, tant ils paraissent peu justifés. Enfin son interprétation possède un côté délibérément inhabituel, voire étrange : par exemple, l'exposition des premiers motifs ne donne lieu à aucune explosion de puissance, que l'on attenent très longtemps. Ajoutez-y une instalilité rythmique chronique, et vous comprendez l'inconfort de l'auditeur qui surveille l'énoncé du texte au lieu d'être ému. » (Ph. van den Bosch, Répertoire n° 163 p. 75 - décembre 2002)
ø c. 1965
* LP : Eurodisc 86 992 XBK / Orbis 71877
Durée : 26'55
ø Concert University Ontario Canada, 1983
* CD : Minerva Athene ATH CD9
Durée : 31'24
ø Concert France, 6 juin 1972
* LP : Decca 173 003
* CD : Piano 21 P21 041 N "Katsaris Plays Liszt vol. 1" (2CD p 2011)
Durée : 29'34
« Cyprien Katsaris n'a pas encore une vision très affirmée des deux oeuvres qu'il nous propose. Son interprétation de la Sonate de Liszt, insuffisamment construire, souligne le caractère rapsodique de la partition et ne parvient pas à fondre en un tout organique ses multiples cellules thématiques. » (D. Alluard, Diapason n° 175 - mars 1973)
ø Schopfheim-Fahrnau, Krafft-Areal, 12-14/21 mars 2010
* CD : Sony 88697 82134 2
Durée : 28'10
ø 1950
* 78t : Columbia DX 1760/62
ø Concert radio 26 novembre 1961 - [Origine : Archive BBC]
ø c. 1992
* LP : Sound-Star-Ton SST 0221
* CD : Sound-Star-Ton SST 30221
ø septembre 1993 et mai 1994
* CD : Capriccio CAP 521448
Durée : 30'10
ø 2010
* CD : LM Media
Durée : 29'27
ø 2009
* CD :
Durée : 32'06
ø c. 1969
* LP : Hungaroton/Qualiton LPX 11368
Durée : 30'00
ø Concert Tokyo, 1998
* CD : NHK
Durée : 31'48
ø 2001
* CD : Van Cliburn Foundation
Durée : 29'32
ø ?
* CD : Caprice
ø La-Chaux-de-Fonds, 30 juillet 1997
* CD : CPO 777 478-2 (p 2009 + Années de pèlerinage I, première année : Suisse) / Ars Musici CD AM 1248-2 (+ Chopin op. 61 et Schumann op. 9)
Durée : 28'50
ø 2009
* CD : Muza Polskie Nagrania
Durée : 32'23
ø 19-20 février 1996
* CD : Doremi DDR 71113
Durée : 36'11
ø Miskolc, 1-5 septembre 2009
* CD : Hungaroton HCD 32634
Durée : 29'26
Il s'agit de la version orchestrale de Leó Weiner (1885-1960), arrangée en 1955.
ø Weimar, Franz Liszt Hochschule, 17 juillet 2007
* CD : Avi 8553012
Durée : 28'47
ø 2008
* CD : Decca 476 3282 (p 2009)
ø 2000
* CD : Pan Classics 510 145 (p 2001)
ø 1976
* LP : Aquitaine Xm 90414
ø Oklahoma City, Civic Center Music Hall, 2-4 mai 2005
* CD : VAI Audio VAIA 1265
Durée : 27'26
ø 2002
* CD : CR Classical Records
Durée : 29'33
L
ø 1957
* Matrix : XPARTX 45.893-894
* LP : Club National du Disque CND 17
Durée : 32'18
ø Boston, décembre 1993
* CD : Analekta AN 23030
Durée : 33'04
7/7 Rép. n° 99 / Prix Félix (ADISQ), disque classique de l'année (catégorie soliste), 1995
ø juin 1975
* LP : Decca SLX 6756
Durée : 30'54
ø Snape, The Maltings, 15-18 mai 2006
* CD : Linn Records CKD 282
Durée : 33'36
ø 2000
* CD : Eroica Classical Recordings 3047
Durée : 29'12
ø 2010
* CD : Classique et Jazz France
Durée : 33'48
ø Heidelberg, Clara Wieck Auditorium, juillet 2008
* CD : Gallo 1260
Durée : 33'29
ø 1983
* LP : Phonic 1982 016 / Reader's Digest
ø Berlin, Teldec-Studio, janvier 1990
* CD : Teldec 8573-89321-2 "Liszt, Basic Edition vol. 40" (p 2001) / 4509-97481-2 (p 1996) / 2292-44948-2 (+ Sonnets 104 et 123, Après une lecture de Dante) / Liebermann 52007
Durée : 32'53
7/6 Répertoire n° 25, 124
« Version solide, logique et carrée, très instrumentale, presque froide. » (Ch. Huss, Répertoire n° 124)
ø Saint-Truiden, Academiezaal (Belgique), 22-24 février 2006
* CD : Avanti Classic 5414706 10272
Durée : 26'29
ø 1996
* CD : Audiofon Records 72070
ø 2003
* CD : Terre Sommerse / Audio Bee
Durée : 31'02
ø [mono] Kresge Auditorium, 1956
* CD : Marston Records "Ernst Levy, Forgotten Genius" 52007-2 (2CD + Beethoven, op. 106 et 111) / Unicorn UNLP 1035
Durée : I . Lento assai - Allegro energico (12'00) - II. Andante sostenuto (7'03) - III. Allegro energico (11'12) = 30'10
Son : Peter Bartók
ø Berlin, décembre 2003
* CD : Harmonia Mundi HMC 901845 / HMX "Initiales" 2908456.57 (p 2011)
Durées : I. Lento assai (12'03) - II. Andante sostenuto (7'22) - III. Allegro energico (10'52) = 30'10
Diapason - septembre 2004
ø c. 1960
* LP : Artia ALP 125
ø Berlin, Teldex-Studio, octobre 2002
* CD : DG 471 585-2 (p 2003)
Durée : 29'57
8 Répertoire n° 169 / 2Y Diapason n° 503
« Yundi Li donne de la Sonate une interprétation ramassée et constamment soutenue, traversé d'une sève juvénile, toujours puissante mais sans dureté. On y apprécie notamment la constante beauté sonore, le superbe galbe des amples respirations, autant que l'apparition soudaine des plus étourdissants traits de virtuosité. » (Gérard Honoré, Répertoire n° 169 p. 80 - juin 2003)
« Les idées sont du dernier académisme, la construction est (comme le son) sans grâce, la respiration uniforme, l'expression un peu clinquante, tout semble appris et régularisé sans avoir été le moins du monde transcendé. » (Etienne Moreau, Diapason n° 503 p. 95 - mai 2003)
ø Baden-Baden, Festspielhaus, 31 mai 2004
* CD : DG 00440 073 4079 [Vidéo]
Durée : 30'54
ø Sendenhorst, Église Saint-Martin, 3-5 mai 2010
* CD : Ambiente ACD 1047
Durée : 30'30
ø 2009
* CD : Van Cliburn Foundation
Durée : 33'12
ø 15-16 janvier 1996
* CD : Sunrise 8543 [Taiwan]
Durée : 29'05
ø 1997
* CD : Audiofon CD 72070 [2CD]
Durée : 27'39
ø 2007
* CD : Musical Artist Records
Durée : 31'55
ø 1996
* CD : L'Art 47
Durée : 35'40
ø c. 1963
* LP : Véga 30MT-10259
Diapason - février 1964
ø 10-12 novembre 1986
* CD : Chandos CHAN 8548
Durée : 30'06
6 Répertoire n° 30 / 2Y Diapason n° 328
« [Louis Lortie ne se montre pas] aussi juvénilement inspiré [que dans dans son précédent disque Chopin]. Tout y est désespérément propre et sans aucun apport personnel. Ce qui frappe surtout dans la Sonate [...] c'est l'absence de vision symphonique du jeune virtuose québéquois. Pianistiquement, quelques remarques aussi s'imposent : les contours manquent de précision, les accords (donc l'harmonie) ne sont pas nets, les basses sont étrangement peu « parlantes », la pédale n'est pas perceptible (la prise de son n'est pas pour peu dans cette impression d'opacité crémeuse). Bref survol des faiblesses de lecture principales : des recitativo appassionatos qui le sont bien peu, des energicos en caramel mou, des crescendos, qui vont rarement à leur terme (que c'est frustrant !), des trilles fff et des triples ppp demandés par Liszt qui ne sont pas accordés, un écho très gênant dans l'allegro energico, un presto scolaire [...], un andante sostenuto sans mystère, ordinaire et un banal lento assai qui s'évanouit dans l'atmosphère glauque plus haut déplorée. [...] Bref une lecture qui ne va jamais au-delà des notes. » (Yves Petit de Voize, Diapason n° 328 p. 126 - juin 1987))
ø 1982
* LP : Fonit Cetra LMA 3019
ø Paris, Salle Wagram, 11, 13-14 octobre 1983
* LP : Emi 14-3680-1 / Angel DS-38099
* CD : Emi CDC 7 49063 2
Durée : 30'48
3Y Diapason n° 300
« Pour jouer Liszt, il faut des poignets d'acier, le sens de l'élégie et un grain de folie. Andrea Lucchesini, jeune élève de Maria Tipo, né en 1965, possède surtout la deuxième de ces indispensables qualités, qui font les grands lisztiens [...]. Ses capacités techniques [...] sont respectables, mais point tout à fait transcendantes. La Sonate en si mineur souffre un peu de ces limites, qui reculeront peut-être avec l'àge. Pour l'instant, Lucchesini n'est pas encore en mesure de lancer les gammes en octaves avec la fougue de Martha Argerich, de griffer le clavier avec l'ardeur diabolique d'Horowitz, ou de marteler les thèmes avec la formidable puissance d'Arrau. Il en résulte une interprétation pleine de bonnes intentions, à mon avis plus juste de ton et plus inspirée que bien des version récentes, mais encore très en retrait par rapport aux versions de références. » (M. Saint-Pulgent, Diapason n° 300 - décembre 1984)
ø 2003
* CD : RCA Red Seal 82876 64561 2 (+ Scriabine, Sonate n°9 "Messe noire", Chopin, Sonate op.58)
Durée : 34'27
ø Concert, Van Cliburn Competition 1983
* LP : Varese Sarabande VX 81114 S
M
ø mars 1951
* LP : Decca LX-3062 / London LPS-392 [25cm]
Disques n° 44 - janvier 1952
ø 27 février 1953
* LP : Decca
* CD : Arkadia CDGI 906.1 (p 1992)
Durée : 27'28
4Y Diapason n° 381
ø 2010
* CD : CD Baby
Durée : 30'08
ø 14-15 novembre 1981
* LP : Orfeo S 022 821 A (+ Carnaval op. 9 Schumann)
Durée : 30'48
2Y Diap. n° 284
« Est-ce la raideur ? La mécanisation ? La théâtralisation ? Il y a quelque chose d'étrangement extérieur, et antipathique (au sens propre et technique du terme) dans la mise en scène par Oleg Maisenberg de la Sonate de Liszt [...]. Peut-être rien n'est si important dans la Sonate de Liszt que cette volonté de continuation et d'intégration progressive, qui doit être tout entière dans la vision du pianiste puisqu'elle n'est nulle part dans l'apparence même de l'oeuvre. C'est sans doute là que Maisenberg déçoit le plus : souvent intéressante et impeccable dans le détail, la Sonate semble faite par Liszt même de pièces et de morceaux, sans cet arc qui doit la sous-tendre et lui assurer à la fois son impact et sa logique. [...] Décidément, malgré une sonorité flateuse, ces lectures restent indiffèrentes, et presque dissuasives. » (André Tubeuf, Diapason n° 284 - juin 1983)
11 mars 1953
* LP : Emi/Columbia CX 1106 / FCX 196 / Emi/Angel 35031
Disques n° 66 - juillet 1954
ø [stéréo] c. 1968
* LP : Emi/Columbia 2C 063-10150 (p 1968)
Diapason - fevrier 1970
ø c. 1970
* LP : Muza Polskie Nagrania SX 1188 (p 1970)
ø c. 1959
* LP : Melodiya D 03 0949/50
ø 2012
* CD : Dynamic CDS 730 (p 2012)
Durées : I. Lento assai - Allegro energico (12'11) - II. Lento assai - Andante sostenuto (6'46) - III. Allegro energico (11'13) = 30'00
ø c. 1955
* LP : RCA ML 20006 (It.)
ø 2003
* CD : De Marco
ø 2006
* CD : D95124 (+ Schubert-Liszt, Wagner-Liszt)
ø 1999
* CD : Ars Musici
Durée : 28'26
ø 1976
* CD : Arbiter
Durée : 29'12
ø c. 1972
* LP : VLR 1808
ø Aalborg (Danemark), février 2006
* CD : Danacord DACOCD 653 (+ Tasso, Lamento e Trionfo [arr. Tausig] et Gretchen)
Durée : 29'20
« With realistic and immediate piano sound, Oleg Marshev's rigorous yet emotional account of Liszt's great B minor Sonata is a compelling journey. It's a work often recorded and several new versions have appeared recently; Marshev?s is a considered view, a rendition of insight and experience ? and trust in the composer. Marshev sees the work whole and he is not afraid to shape with feeling the lyrical episodes or to make turbulent the climactic ones. But these are not incidental "happenings": they are parts of Liszt's grand design, and whether Marshev explores the recesses of the music or is turbulently opening it out, the connective tissue is audible. In short, Marshev has recorded a considered and individual version of a great masterpiece, one that serves the music yet also illuminates the music afresh. » (Colin Anderson, Classical source)
ø 13-15 mai 1989
* CD : FSM Digital FCD 97 727 (+ op. 11 de R. Schumann)
Durée : 30'22
ø 1999
* CD : Classic Art CA 199
Durée : 32'15
« Pretty dreadful », ainsi est qualifié cet enregistrement par Peter !
ø Concert New York, Carnegie Hall, 17 novembre 2007
* CD : RCA Red Seal 8869729146
Durée : 31'28
ø 2003
* CD : ABC Classics
Durée : 31'27
ø 1994
* CD : Fine Arts 67122
Durée : 29'55
ø décembre 1992
* CD : Bayard Musique S 447992 (p 2010) / Mandala MAN 4813 (p 1993 + Après une lecture de Dante, Variations Weinen, Klagen..., Jeux d'eaux)
Durée : 29'15
8/8 Répertoire n° 61 / 4Y Diapason n° 397 / 3* Monde de la Musique n° 169
« [Cette Sonate en si mineur] est suffisamment personnelle pour retenir l'attention. Certes il faut chercher ailleurs l'engagement fou, le délire absolu, le poids écrasant du son, mais pour la qualité purement pianistique, pour la clarté du discours, pour la propreté du jeu, dans un texte parfois touffu, Merlet ne craint personne. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 61)
ø c. 1975
* CD : HMV C 061-34346 (Suède)
ø août 1984
* CD : Swedish Society Discofil SLT 33268
Durée : 27'58
ø 26-27 mars 1992
* CD : Ducale CDL 010
Durée : 37'00
ø 1995
* CD : REM 311265 XCD (+ versions pour 15 instruments : Ensemble Opus 95, dir. J. Komives) [indisponible]
Durée : 32'45
ø 1991
* CD : DCC DZS 061
Durée : 28'00
ø 2010
* CD : Discover Classical Music
Durée : 31'33
ø 1972
* LP : Melodiya SM 02503/4
ø Vienne, ORF, Großen Sendesaal, septembre 1990
* CD : Emi/ORF 567 7 54498 2
Durée : 28'22
ø Vienne, Salle Clara Schumann, 2-3 novembre 2012
* CD : Gramola Vienna GRAM 98975
Durée : 26'23
N
ø 1971
* CD : Wildflowerl Music "The Lost Recordings vol. 1"
Durée : 31'47
ø Concert Tokyo, Suntory Hall, 2008
* CD : Mirare MIR 060 [2CD] (p 2008 + Bach, Chopin, Ravel...)
Durée : 31'55
Choc du Monde de la Musique / 5Y Diapason
« La plus grande surprise provient de la Sonate en Si de Liszt qu?il joue avec une rage impressionnante, comme dans une lutte à mort métaphysique. Par sa capacité à tenir des fortissimos tonitruants dans les pires traits , il nous donne l?impression de faire partie de ces rares pianistes, avec Lazar Berman ou Evgueny Kissin, possédant une technique qui permet de jouer vraiment ce que le compositeur a écrit, sans tricher ni arranger. » (Philippe Van Den Bosch, Classica Répertoire, février 2009)
ø 1999
* CD : Classico
Durée : 29'53
ø Concert 1967
* CD : Vogue "Archives Soviétiques" VG 651 035 (p 1992 + Dutilleux)
Durée : 28'00
9/6 Répertoire n° 47
« Il y a, comme souvent dans les « live recording » de cette immence pianiste, un peu plus d'accrochages qu'il ne conviendrait. Mais tout de même... Dans un style puissant, râblé, intense au possible, elle nous donne de l'oeuvre une vision très personnelle. Il ne faut pas s'attendre à trop de chichis et de raffinements, mais dans les passages où Liszt fait donner ses grandes orgues pianistique, elle est inconstestablement impresionnante, mais dans les moments plus lytiques, plus cantabile, elle peut également donner au texte une vie frémissante, ardente. L'allure d'ensemble est plutôt rapide (28 minutes et quelque), mais surtout contamment dramatique. Jamais de baisse de tension, même dans le fugato où trois pianistes sur quatre échouent. Du vrai grand piano, puissant et généreux, et quelques moments de folie furieuse (récitativo asséné à coups de canons, Presto délirant). » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 47)
ø 1993
* CD : Newport Classic NPD 85538
Durée : 29'09
ø 2002
* CD : Pierian 0015
Durée : 31'37
ø 27 novembre 1992
* CD : REM 311187 XCD
Durée : 27'50
ø c. 1970
* LP : Angel TA-72003 (Japon)
Durée : 30'30
ø Oxnard, California Civic Auditorium, 17-18 décembre 1986
* CD : Reference Recordings RRCD-25 (+ Méphisto Valse n° 1, Feux Follets, Harmonies du soir, La Campanella)
Durée : 30'30
ø 1992
* CD : Rem 311 187
ø 1995
* CD : Audite 95.447
Durée : 37'27
O
« La Faust-Symphonie est un condensé de Liszt, et la Sonate en si mineur une Faust-Symphonie qui, si elle n'en porte pas le titre, brosse de façon presque aussi explicite le portrait des trois personnages : Faust, Gretchen et Méphistophélès (ce dernier sous forme de magistrale dégradation fuguée du thème héroïque de Faust). Une gamme descendante tient le rôle du choeur dans ce drame faustien ; imbriquée dans la structure même de l'oeuvre, elle relie les différents portraits entre eux. » John Ogdon.
ø c. 1990
* CD : Shinsekai SR 1001
ø 4-6 septembre 2009
* CD : Delos DE 3412 (p 2011)
Durées : I. Lento assai - Allegro energico (12'04) - II. Andante sostenuto (7'04) - III. Allegro energico (10'37) = 29'44
ø Concert 1983
* LP : Fontec 5011-13
ø Londres, Abbey Road Studios, 24 avril 1964
* LP : Emi ALP 2051 / QLP O118 / HMV ASD 600
* CD : Emi "Icon" 7 04637 2 [17CD] (p 2012) / 3 92747 2 "70th Anniversary Edition" [4CD] (p 2007)
Durée : 30'59
ø Concert Canterbury, 1er octobre 1987
* CD : BBC Radio Classics/IMP BBCDR 9108 (+ Concertos-1983 et 1971)
Durée : 31'14
1Y Diapason n° 423
« John Ogdon, considérablement fêté en Grande-Bretagne après son prix au concours Tchaïkovski en 1962 jusqu'à sa mort prématurée en 1989, n'apparaît pas sous son meilleur jour à travers ces trois concerts lisztiens. Bien qu'il s'agisse de bandes enregistrées par la célèbre BBC, on a du mal à retrouver les conceptions musicales ou les capacités techniques du pianistes à travers ces sonorités douteuses et un tel bruit de fond. Le seul point commun que l'on puisse trouver à ces interprétations est une prudence absolument caricaturale, qui se concrétise par des ralentis inconsidérés au moindre passage dangereux, et une absence totale d'émotion. [...] Une sonate prenant l'eau de toutes parts complète cet homage un peu déloyal, dont la gloire (très locale) de John Ogdon n'avait vraiment pas besoin. » (Etienne Moreau, Diapason n° 423)
ø New York, avril 2009
* CD : Bridge 9337
Durée : 32'26
Utrecht, août 1991
* CD : Globe GLO 5076
Durée : 29'36
6/7 Répertoire n° 55
« Encore un enregistrement assez banal de la Sonate en si mineur. Certes, il est intéressant d'entendre un Erard de 1889, mais cela ne compense pas une interprétation correcte mais sans grand relief. La lecture d'Orlowetski aplanit toutes les tensions de l'oeuvre, les moments de folie restent très prudents, (par exemple, la « descente » sur le choral Grandioso déçoit par sa placidité, l'Allegro energico manque de tonus, le recitativo de force...), et les moments de lyrisme ne vibrent guère. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 55)
ø Angleterre, mai 1972
* LP : Philips 6500 432 (+ 2e Sonate Chopin)
« Rafaël Orozco, qui est de la même génération que Martha Argerich ne va pas, avec ce nouveau disque, renverser une supériorité acquise par la jeune pianiste argentine avec tant d'impétuosité, mais [...] la suit de très près. Et ce n'est certainement pas au niveau de la maîtrise technique que se situe cette légàre différence ! Orozco a hérité de Weissenberg, avec lequel il a beaucoup travaillé, une des plus éblouissantes virtuosités pianistiques de notre époque. De même la souveraine construction dont il architecture solidement son interprétation est tout à fait admirable, articulant à merveille, et avec une impressionnante autorité, les contrastes d'expression et les développements thématiques. C'est plutôt un léger, très léger excès de pudeur dans le ton et dans le sentiment qui inscrit sa version en retrait de celle d'Argerich. [...] Orozco est un tout petit moins spontané dans le lyrisme, et c'est sa légère retenue qui provoque la mienne ! » (Eric Deschamps, Diapason n° 178 - juin 1973)
ø mars 1990
* CD : Valois V4643 (p 1991)
Durée : 29'46
8/8 Répertoire n° 42 / 4d Compact n° 71
« Après un début de carrière extrêmement intéressant [...], Orozco s'était éloigné de la « scène » discographique. Le revoici dans un programme Liszt. Et d'emblée, on constate que son art s'est épuré, que si la virtuosité reste étonnante, il a approfondi un sens de la « mezza voce » qui n'était qu'en germe dans ses premiers disques brillantissimes. [...] La Sonate en si mineur va alléger sa texture. Cette interprétation n'est pas foudroyante comme celle d'un Horowitz ou tout récemment d'un Zimerman mais elle a de l'élégance et, dans les épisodes mélodiques (thème « Marguerite »), rappellerait Chopin. Bien sûr, la parfaite technique de l'interprète reste au service d'une construction toujours claire, jamais brouillonne,même dans les épisodes particulièrement énergiques. [...] Pour un Liszt plus sensible, plus soucieux de coloris que d'éclairs Orozco pourra tenter. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 42)
« Grace a un toucher à la fois aérien et précis, le pianiste espagnol s'affirme par son naturel, sollicitant des couleurs délicatement ambrées, aux contrastes habilement nuancés. Ainsi les plans de la Sonate en si mineur respirent avec aisance, [Rafael] Orozco offrant à la partition une serine élégance, y compris dans les passages les plus implacables et les plus chargés. Sous les doigts d'Orozco, la Sonate en si mineur acquiert une lisibilité inattendue qui la rend plus immédiatement accessible que dans les interprétations certes plus profondes et dramatiques (Arrau, Brendel) ou puissantes (Horowitz), mais aussi plus complexes et exigeantes. » (Bruno Serrou, Compact n° 71)
ø 1985
* CD : Emi 585 057-2 / CDC 7 47514 2 (p 1985 + Etudes d'après Paganini)
Durée : 29'20
8 Répertoire n° 30 / 4Y Diapason n° 311
« Cecile Ousset donne une lecture d'une belle cohésion et d'une grande richesse, tant sonore qu'expressive (le choral, en particulier, est un enchantement, et l'articulation de la fugue, superbe). Sans doute pourra-t-on ergoter sur quelques détails : quelques staccatos un peu secs, de l'embalement par moments, et le thème en accords « grandioso » pris un peu trop vite à mon sens. Mais sans nul doute l'oeuvre est profondément sentie et dominée. » (André Lischke, Diapason n° 311)
ø 1998
* CD : Claudio
Durée : 28'29
P
ø 2012
* CD : Avi 8553269
Durée : 28'30
ø 2000
* CD : Emi "Début" 5 74233-2 (p 2001)
Durée : 29'54
5 Répertoire n° 144 / 5Y Diapason n° 480 / 3* Monde de la Musique n° 253
« Quoiqu'il apparaisse dans la collection "Début", Matthieu Papadiamantis n'est pas vraiment un débutant. Depuis son 1er Prix au concours Maria Canals de Barcelone [dans un programme de musique française], il a déjà amorcé une belle carrière. [...] Cette version de la Sonate laisse un sentiment très mitigé, surtout en raison d'un début (jusqu'au premier récitatif) statique et atone. On trouve quelques jolis passages (cf. «andante sostenuto»). Dans l'ensemble les moments les plus brillants, certes maîtrisés techniquement, manquent de [...] souplesse [...]. » (Ch. Huss, Répertoire n° 144)
« Souple et amorti, le tout premier saut d'octaves donne le ton : la Sonate en si mineur de Mathieu Papadiamantis sera à classer plus près de celle de Bolet que celle d'Horovitz. [...] Sonorité riche, toucher onctueux, dynamiques creusées, rythmiques travaillées, couleurs recherchées, tout concourt à soutenir l'éclairage rafiné [...]. Quelques tournures gauches, un rien de préméditation, pourront donner une sensation de trop grande retenue ou d'excessive prudence. » (Etienne Moreau, Diapason n° 480)
« Pas plus que son maître György Sebok, [Matthieu Papadiamantis] ne semble chercher dans la Sonate en si mineur à briller ni à multiplier les foucades ostentatoires mais conduit une narration se situant entre interrogation et héroïsme, méphistophélisme et angélisme. On pourrait souhaiter plus de puissance sonore et de tension, mais l'expérience qu'il tente est remarquable de réflexion et de profondeur. » (Michel Le Naour, Monde de la Musique n° 253 - avril 2001)
Site de Matthieu Papadiamantis (en Flash et sans alternative html, hélas)
ø Studio Munich, Bayerischen Rundfunks, Studio 2, 11-12 juin 2007
* CD : Universal 00289 476 6287
Durée : 28'52
Il s'agit d'un arrangement effectué par Camille Saint-Saëns en 1914.
ø Concert Dortmund, Harenberg City-Center, 20 mai 2011
* CD : Avi/Initiativkreis Ruhr AVI 8553240
Durée : 29'02
ø 2001
* CD : Van Cliburn Founation
Durée : 29'50
ø 2006
* CD : Phoenix Park-Kim
Durée : 26'46
ø 22 janvier 1951
* LP : Capitol P-8136 / P-8457 (p 1958 + 2e Sonate Chopin) / CTL-7012
* CD : MSR Classics "The Early Years 1950-1958 vol. 2" CD1188-2
Durée : 26'47
ø 28-29 mars 2000
* CD : Oehms Classics OC 243 / Arte 74321-71767-2
Durée : 30'01
ø Birmingham, Nimbus Studio, 21-22 octobre 1974
* LP : Nimbus NI 2125 (quadriphonique)
* CD : Nimbus NI 5299 (+ Fantaisie de Schumann)
Durée : 29'48
4Y Diap. n° 249 et 2Y Diap. n° 377
Vlado Perlemuter est dans sa soixante-quinzième année lorsqu'il enregistre cette sonate.
« Perlemuter trouve d'emblée la noblesse de ton. Nous avons affaire à la version la plus classique de la sonate. Certains pourront parler ici de détachement voire de froideur. Je pense, au contraire, que dans les limites que s'est imposé l'interprète, la sonate prend tout à coup une force monolitique tout à fait extraordinaire. De bout en bout, Perlemuter capte, l'attention, sans relâche. La technique magnifique de précision, d'une fidélité au texte exemplaire, contribue dans sa réserve même à l'eurythmie de l'oeuvre. Sans aucun doute la fréquentation de l'oeuvre ravélienne a imprimé à l'interprète ce sens de la pudeur, l'économie des moyens. Et l'on connaît l'admiration de ravel pour le piano de Liszt ! » (Jean-Yves Bras, Diapason n° 249 - avril 1980)
NB : Nimbus ayant cessé ses activités il doit être difficile de trouver cet enregistrement.
ø 2009
* CD : Ligia Digital "Chopin, Liszt, si mineur" LIDI 00103201-09 (+ Chopin, Sonate n° 3, op. 58)
Durée : 29'53
ø Bristol, St George's, Brandon Hill, juin 1992
* CD : Classic Collection 99882 / Collins 1357-2 (+ 3 Sonates, 2 Légendes St. François)
Durée : 33'02
ø Concert Bristol, St George's, Brandon Hill, 1995 - [Inédit ]
Durée : 29'13
ø 1986
* CD : Deutsche Harmonia Mundi DMR 2028
Durée : 31'00
ø Bayerischen Rundfunks, Studio 3, 25-26 janvier 1984
* LP : Melodiya / JVC A10 00221 003
* CD : Olympia MKM 166 (p 2005) / OCD 172 / Melodiya 46037-2 (p 1994) / Melodiya/JVC VDC-1023 (p 1985)
Durée : 34'22
3 Répertoire n° 30
« Toutes les versions de la Sonate en si sont au moins supportables. Sauf une, celle de Mikhail Pletney exagérément lourdes mais surtout fantasque à l'excès. Accordéons rythmiques, brutalités, afféteries d'un goût douteux. N'insistons pas. » Répertoire n° 30)
ø Beethovensaal, Hanovre, décembre 1997
* CD : DG 480 2354 (p 2009) / 457 629-2 (+ Funérailles, Gnomenreigen)
Durée : 33'45
ø 1991
* CD : Lyrinx LYR 111 (p 1992)
ø 2005
* CD : Russian Gnessins Academy of Music
Durée : 30'05
ø Hannovre, Congress Centrum, Beethovensaal, décembre 1990
* CD : DG 429 391-2 (+ 2e de Scriabine)
Durée : 33'44
7/7 Répertoire n° 47 / 3 Classica n° 32
« Le tempo semble assez lent (près de 34 minutes), et certains passages sont même un peu languissant (toute la section qui suit le choral « Grandioso»). Dans les moments de virtuosité pure (Allegro energico du début, Presto et Prestissimo avant la conclusion), [Pogorelich] apparaît sec et péremptoire et parfois aussi expressif que dans les Etudes de Cramer ou de Czerny, comme s'il refusait l'aspect symphonique que tant de pianistes recherchent [...]. Mais par ailleurs tous les passages cantabile sont extraordinaires de liberté et d'émotion. Et Pogorelich semble vraiment à son aise dans bien des passages où d'autres semblent ennuyeux (le récitatif, la fugue qu'il nous tisse en dentelle). Au total, une version fantaisiste et inclassable, différente de tout, fâchée avec tout académisme. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 47)
« Fidèle à lui-même, Ivo Pogorelich est aussi fascinant qu'agaçant. La volonté de sonner différent est louable, lorsqu'elle sait oublier les effets maniérés à l'extrème ; Pogorelich n'évite pas cet écueil en allongeant les phrases, en usant et abusant du rubato et des variations rythmiques. » Classica n° 32)
ø Paris, Ircam, 3-5 février 2006
* CD : Intrada INTRA 026 (+ La vallée d'Obermann, Ballade n°2, San Francesco S.665)
Durée : 32'22
ø janvier 1974
* LP : Opus 9111 0302
* CD : Berlin Classics 3073-2 / 01052CCC (+ Fantaisie op. 17 de Schumann par Annerose Schmidt)
Durée : 28'58
ø Munich, Herkulessaal, juin 1989
* CD : DG "Steinway Legends" 00289 477 6621 (2CD p 2006) / 471 358-2 (p 2001) / DGG 427 322-2 (+ Nuages gris, Lugubre gondole...) / Philips, "Grands pianistes du XXe siècle vol. 78" 456 937-2 (2CD p 1998)
Durée : 29'10
9/8 Répertoire n° 27 / 4d Compact n° 55 / 3f Télérama n° 2115
« Maurizio Pollini aura donc attendu d'avoir quarante sept ans pour oser enregistrer la Sonate de Liszt [...]. L'ayant rodée en concert à maintes reprises, il a su s'en imprégner, vivre avec elle, en connaître et déjouer les pièges. Celui de l'esbroufe notamment, où tant de pianiste moins scrupuleux cachent leur superficialité. La leçon que propose Pollini devient poésie des cimes, où l'intellect prend parfois le pas sur la sensibilité, mais où s'exprime sans partage un discours altier, souple et bien galbé, qui éclaire par une lisibilité infaillible, des tension supérieurement maîtrisées et une densité d'approche rarement atteinte. Lente et haute ascension spirituelle qui nous entraîne vers les sommets. » (Jean Gallois, Compact n° 55)
« Tout le monde n'apréciera pas et [...] on va encore le taxer de froideur. Pourtant, a y regarder de plus près, son cas n'est pas si simple. [...] La Sonate de Liszt répond -chez le compositeur - à un besoin de canaliser, dans des formes classiques rénovées, le bouillant flux virtuose et expressif du romantisme. C'est exactement cela que nous donne Pollini : les éléments romantiques y sont : le beau cantabile limineux, la puissance (Récitativo) la méditation recueillie (Andante sostenuto), mais le son est toujours hyper-contrôlé, sculpté comme chez le meilleur Arrau, mais avec plus de dynamisme que chez le pianiste chilien. [...] On reconnaîtra au pianiste italien une parfaite logique qui le fait avancer plus loin que ses collègues dans la d'un Liszt épuré, sensible et intelligent. [...] Pollini apporte une lecture approfondie, rénovée, franchement irremplaçable. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 27)
ø Concert 18 août 1991
* CD : Fachmann FKM-1014
ø Concert 1978
* CD : Dante "lives non publiés vol. 4" PSG 9 539 987 (+ Beethoven, Chopin)
5Y Diapason n° 429 p. 158
ø Concert 11 octobre 1982
* CD : MTM 0500 (+ 8e Prokofiev)
Durée : 31'19
5 Répertoire n° 30 / 4Y Diapason n° 323
« La Sonate de Liszt convient parfaitement à la force d'affirmation que révèle le jeu de Nikolai Ponsjakow. Il lui restitue sa dimension épique, réussissant à donner de son architechture un dessin lisible et clair, en même temps qu'il fait briller des éclats de virtuosité que son créateur aurait aimés. » (Jean-François Labie, Diapason n° 323 p. 118 - janvier 1987)
R
ø 1978
* LP : Solstice SOL 3
Durée : 30'00
2Y Diapason n° 230
« C'est moins en virtuose (il n'y a chez lui aucune griserie de la vitesse, aucune tentation de l'éclat) qu'en musicien qu'il aborde l'ouvrage de Liszt dont il fait ressortir la cohérence, dont il met en valeur les harmonie rares, dont il souligne l'intériorité. Jouant le jeu de la musique pure, il escamote un peu le côté brillant de la Sonate en si mineur, et par une excessive pudeur peut-être, n'en libère pas assez l'éloquence, souvent explosive. Mais si l'on peut, en soi, contester cette approche, il faut en reconnaître le sérieux, la noblesse. » (Jean Roy, Diapason n° 230 - juillet 1978)
ø 1997
* CD : CBC MVCD 1100
Durée : 31'16
ø 4-5 mai 1975
* LP : Denon OC-7029
* CD : Denon 32C37-7547
4Y Diapason n° 227 et 1Y n° 310
« Deszö Ranki se souvient de Cortot et se donne de la latitude pour rêver, sachant pertinemment que le Liszt de 1845 est, sur le plan du toucher, le continuateur génial du Chopin des Préludes. Le panache, l'emportement délibéré, Ranki ne le déchaîne qu'avec un rare sens de l'effet. Sa conviction, si elle ne soulève le même enthousisame que les fantastiques recréation signées Horowitz, Argerich ou Brendel (dans leur bons jours), est à la fois juste et équilibrée et évite les secrètes rébellions d'une oeuvre qui ne se livre que peu à peu [...]. » (Pierre-E. Barbier, Diapason n° 227 - avril 1978)
« Que vient faire Ranki dans Liszt ? Ce virtuose [...] fait ici et par trois fois la démonstration de ses limites. Les différents chefs-d'oeuvre enregistrés ici sont traités de la même façon, c'est-à-dire pas traité du tout. La lecture et la technique sont scolaire, étriquées jusqu'à l'inanition. L'insipidité narrative, l'absence incroyable de rubato, de phrasé - de risques - personnel font de ce disque un évènement stérile. » (Simon Morand, Diapason n° 310 p. 82)
ø novembre 1990
* CD : Harmonia Mundi HMA 1903024 (p 1994) / Quintana QUI 903024 (p 1991)
Durée : 28'49
7/9 Répertoire n° 38
« La Sonate en si mineur de Ranki se caractérise avant tout par sa précision technique et une grande transparence. En un sens, on peut penser que cette légèreté, ce ton lumineux qui se refuse à charger le texte rend mal compte de tous les aspects de l'oeuvre et, de fait, certains passages comme le « sempre staccato e energico assai » qui précède le « Grandioso » manquent de nervosité, de force de frappe, tout comme le Presto qui préce de le retour au calme final. Pourtant, en renonçant aux aspects les plus spectaculaires de l'oeuvre, Dezsö Ranki met mieux en évidence l'équilibre de la composition, la quête lisztienne de la lumière, bref son classicisme goethéen. On sait aujourd'hui que cette oeuvre est une sorte de Faust-Sonate - Horowitz ou Barère [...] en ont exprimé le démonisme de façon fort impressionnante - ici, ce seraitplutôt la vision de Marguerite qui serait mise en avant. De toute façon,même si l'enregistrement de Ranki ne s'impose pas en première ligne, il est suffisamment révélateur de maintes richesses de l'oeuvre pour pouvoir être vivement recommandé. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 38)
ø Concert Budapest, décembre 2009
* CD :
ø 1997
* CD : CBC MVCD 1100
ø 1958
* LP : Counterpoint/Esoteric CPTS-5558
Saturday Review - 26 septembre 1959
ø Concert New York, Carnegie Hall, 18 mai 1965
* LP : Melodiya M10 47287 / Private Recording P-101
* CD : Palexa Records CD 537 / Philips "Legendary Classics" 422 137-2 (noté : Budapest, 1960) / Russian Masters RM 05 (noté : Moscou, 18 octobre 1965)
Durée : 30'50
9 Rép. n° 30
ø Concert Kiev, Grande salle Conservatoire, 24 juillet 1965
* CD : TNC Recording CD H1461-76AB [17CD] (p 2002)
Durée : 30'54
ø Concert 12 octobre 1965
* CD : Brilliant Classics "Sviatoslav Richter in concert" 92229 [5CD]
Durée : 30'54
ø Concert Aldeburgh, Parish Church, 21 juin 1966
* CD : BBC "Legends" BBCL 4146-2 (p 2001 + Schubert, Chopin) / Classica d'Oro CDO 3007 (p 2001) / Music and Arts CD-760 (noté : Florence, 1971) / Music and Arts CD-600 (p 1989 + Fantaisie Hongroise/Ferensckik) / AS Disc "Sviatoslav Richter Edition XVII" AS 342 (p 1991) / As Disc AS 345 (noté : Florence, 12 juin 1966) / Memories HR 4218 (idem)
Durée : 29'30
9/4 Répertoire n° 35, 41, 60
« [Malgré les fausses notes, Sviatoslav] Richter tend au maximum l'immence arche de l'oeuvre, qui est parcourue d'un trait uniformément soutenu. On écoutera en particulier les transitions (début du Gradioso, arrivée du Récitatif, attaque de la fugue) pour percevoir à quel point l'interprète veut donner l'impression d'un bloc monolithique. En plus la virtuosité est électrisante, mais pas à la manière horowitzienne, car Richter a toujours conservé un self-contrôle classique (cantabile du thème mélodique associé au personnage de Marguerite !). Bref un très belle version de la Sonate. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 35)
« C'est tout le mérite de Sviatoslav Richter, dans ce live [...] de 1971, de nous donner tous les aspects de l'oeuvre. [...] Le résultat est extraordinaire, dans les ciselures et la délicatesse des passages lyriques, dans les grandes affirmations orchestrales, dans les passages ricanants et emportés (écoutez le décoiffant prestissimo précédant la péroraison). On trouve bien ça et là quelques notes à côté mais dans l'ensemble, nous tenons ici une des versions de tout premier plan de l'oeuvre [...]. Richter s'exalte, met le feu au piano en gardant la tête froide, et sans déraper. Bien sûr le son n'est pas très hi-fi, mais si ont aime Liszt, on ne voudra pas rater ces révélations [...]. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 60)
ø Concert Livourne, 21 novembre 1966
* CD : Decca "Richter, The Master vol. 10" 475 8637 (p 2008) / Philips 454 545-2 "100 classiques" / "Solo" 446 200-2 (+ Concertos. Sonate date : 1988) / "Authorised edition" 438 620-2 (p 1994)
10 Répertoire n° 83 / 5Y Diapason n° 420
« [Cette version de la Sonate, comme toutes les interprétations Liszt de Richter, laisse pantois en bien des points : le] ton impérieux, le contrôle et l'ampleur dynamique, la recherche du détail (qui va loin, très loin, mais sans aucune maniaquerie) [...] le poids phénoménal du geste pianistique. » (Ch. Huss, Répertoire n° 83)
extrait d'un live
ø Concert Moscou, c. 1967
* CD : IVC IVCV-64143 (VHS)
Quelques commentaires en anglais sont disponibles : le premier...
NB : Richter a joué la Sonate de Liszt a partir de 1938 et énormément dans les années 60 (47 concerts pour cette décénie et plus de 70 fois en tout). Il m'a été fort difficile de faire le point sur ces nombreux disques qui proposent des dates et des lieux fantaisistes (et même des traficotages pour certains). Il semble pourtant que ne subsiste que ces cinq bandes de concerts de 1965 à 1966 (avec celle de Kiev et le coffret Brilliant nouvellement parue) ! Même l'éditeur officiel, Philips, vend un pseudo concert de 1988 - pour quelle raison ? - qui n'existe pas...
Sur Sviatoslav Richter voyez le site incontournable de Paul Geffen
ø 1986
* CD : Promise CD88 007
Durée : 33'26
ø décembre 1969
* LP : Decca SLX 6485 / London CS6693
Durée : 27'35
ø Künzelsau, Alma-Würth-Saal, 29-30 décembre 2003
* CD : Genuin GEN 04044
Durée : 29'21
ø 1985
* CD : Harlequin HAR 1121
ø New York, Juin 2004
* CD : Medici Classics M30092
ø Concert New York, Yamaha Artist Services, 2009
* CD : Medici Classics M50049 [Vidéo]
Durée : 27'07
ø 1987
* CD : Danica DLP 8098 (+ Medtner, Sonate op. 53 n° 1)
ø 2002
* CD : Classico
Durée : 27'39
ø Marseille, Centre Guillaume Farel, Salle Blanchiére, 27 novembre 1997
* CD : Lyrinx LYR 183
Durée : 30'05
7 Répertoire n° 137 / 3Y Diapason n° 472 / Recommandé Classica n° 23
« Comme la pianiste lituanienne Mûza Rubackyté joue de manière ravissante du piano ! Quel touché délicat, quelles sonorités rafinées... [...Cependant, de la Sonate, elle] nous offre « simplement » une lecture respectueuse, sage, très soignée. Dès les premières minutes, l'affaire est entendue : les éclats, les coups de griffe, les hurlements, les torents passionnels d'un Economou ne sont pas de mise ici. En fait de parcours satanique [le titre de l'album], j'ai plutôt l'impression que Mûza Rubackyté joue cette sonate de manière angélique... » (Ph. van den Bosch, Répertoire n° 137)
« Mûza Rubackyté quête en permanence le timbre le plus adéquat au climat : elle « casse » le son pour aussitôt après le rendre comme du velour, le dilate et en contracte les lambeaux de phrase interrogative. Ce qui pourra passer pour du maniérisme aux yeux de certains constitue en l'occurence, à mes yeux, le signe d'une lecture aboutie. La richesse des couleurs du Steinway rend merveilleusement crédibles les mouvements de balancier de la Sonate en si mineur : la pianiste goûte alors les respirations des jeux d'orgue, allonge l'espace sonore avec un sens du temps symphonique. Pour moi qui aime dans ce répertoire autant Richter que Horowitz, Argerich, Gilels ou Pollini, une version aussi amoureuse des couleurs de son piano, aussi peu épique et grandiose et aussi éloignée des approches précités que celle de Mûza Rubackyté mérite bien une place... à leurs côtés. » (Stéphane Friédérich, Classica n° 23)
ø 19 avril 1965
* CD : RCA 88697840192 / 09026 63068 2 "Rubinstein Edition Vol. 68" (p 2001 + Franck, Debussy, Villa-Lobos) / "Gold Seal" 09026 62590 2 (p 1995) / RD 85673 (p 1988)
Durée : 26'12
4Y Diapason n° 339
« Paradoxalement, à cette grande demi-heure de formidable piano [Franck et Bach-Busoni], la petite demi-heure de la Sonate de Liszt apparaîtra comme un anticlimax : belle et bonne de son, suivie, articulée, pensée, - toutes les qualités, enfin qu'il faut à Franck et Bach-Busoni, mais pas du tout le grain de folie, le fantasque horowitzien, la dynamite, la méphistophélisme de la Sonate. Pas une faute. Mais pas un écart non plus, du simple bon goût, vers Liszt et sa rhétorique grandiose. Un des rare coups pour rien du Roi Arthur. » (André Tubeuf, Diapason n° 339 p. 142 - juin 1988)
ø octobre 1980
* LP : Calliope CAL 1685
* CD : Phaia Music PHU015.16 (2CD p 2012 + Moussorgsky) / Calliope CAL 9685
Son : G. Kisselhoff
Durée : 30'50
8/8 Répertoire n° 16 / 3Y Diapason n° 351 / 4d Compact n° 43
« Avec une sûreté rare, Rudy construit, architecture une interprétation dans la plus grande fidélité à un texte dont les immenses potentiélités expressives sont utilisées sans aucun pathos. Cette dimension ne saurait néanmoins suffire. Sans un authetique sens du discours, l'oeuvre inévitablement s'enlise dans le statisme et la froideur marmoréenne. Le pianiste nous comble autant sous cet angle. Très évidemment perçu par son interprète, qui pas un instant ne perd le fil de son propos, Liszt toujours nous captive. » (Alain Cochard, Répertoire n° 16 p. 46 - juillet 1989)
« une très belle version de la Sonate, même si elle ne vous emporte pas sur le grand fleuve de passion et de vision romantique que vous attendiez. [...] Loin de l'épopée, des échappées métaphysiques et des solennités wagnériennes, on visite un monument d'une impeccable ordonnance et d'une distinction aristocratique. Peut-être objectera-t-on que la visite ne rend pas compte de la formidable inspiration qui a fait naître la Sonate. » (Philippe Andriot, Diapason n° 351 - juillet 1989)
S
ø 2009
* CD : Carnegie Concerts
Durée : 32'15
ø 1995
* CD : BSO
Durée : 31'39
ø Marseille, Centre Guillaume Farel, 10-13 juin 2003
* SACD : Lyrinx LYR2228 (p 2004 + Vallée d'Obermann, Rêve d'amour, Saint-François de Paule marchant sur les flots)
Durée : 31'09
9 Répertoire / 5Y Diapason
ø 27 février 1947
* 78t : Columbia M-786
* LP : Columbia ML-4084 / LCX 8031/3 / Columbia Special Products CSP P14138 (+ Funerailles, Etude de concert n° 2, Liebestraum n° 3, Marche de Rakoczy)
Durée : 25'10
Autre enregistrement inédit des 7 et 9 mars 1945
ø 1983
* LP : Pavane ADW 7134
ø 2001
* CD : Teldec 8573 87009-2 (+ 1er Concerto Tchaikovski)
Durées : I. Lento assai (11'58) - II. Andante sostenuto (6'41) - III. Fugato (10'16) = 29'09
4 Répertoire n° 152 / 4Y Diapason n° 487
ø 2012
* CD : Centaur Records CRC 3207
Durée : 32'22
ø 19 février 1959
* LP : Club français du disque 233 / Musidisc RC 641
ø Hambourg, Friedrich-Ebert-Halle, 16-18 septembre 1999
* CD : Bayer Records BR 100 293 / Berlin Records 100 293
Durée : 30'49
ø c. 1997
* CD : Gallo CD-937
Durée : 25'42
ø 2007
* CD : Christopher Schindler
Durée : 29'08
ø 1987
* CD : Emi CDC 7 49732-2
Durée : 28'13
ø Stellenbosch University (Afrique du Sud), 18-21 décembre 2010
* CD : TwoPianists Records TP2039091
Durée : 33'18
ø 1957
* CD : Erato 4509-98476-2
ø Burgenland (Autriche), 17-18 avril 2012
* CD : Gramola Vienna GRAM 98952
Durées : I. Lento assai - Allegro energico (12'26) - II. Andante sostenuto (7'30) - III. Allegro energico (10'53) = 30'51
ø c. 1967
* LP : Melodiya D 16553/4
ø octobre 2000
* CD : Naïve/Auvidis V 4873 (+ pièces tardives)
Durée : 30'03
8 Rép. n° 144 / 5Y Diap. n° 478 / 5 Classica n° 30, 32
Instrument : Kawai concert piano EX
« Hüseyin Sermet sait admirablement organiser la dynamique, creuser des crescendos, animer le discours, sans jamais écraser le son. Les plus amples fortissimos restent à taille humaine et dans de nombreux passages comme le joli thème marqué «cantando espressivo» [ms. 154] ou le début de l'«andante sostenuto» [ms. 331], le style est d'une exquise poésie. A noter également, un «allegro energico» fugué [ms. 460] particulièrement original dans sa vivacité et son caractère fugace. Au total, cette version met en valeur l'inventivité fantasque de Liszt, sa poésie intimiste également. » (Ch. Huss, Répertoire n° 144)
« Sa Sonate de Liszt est à la fois libre dans le mouvement et néanmoins maîtrisée dans le détail, construite mais non sofistiquée, ample sans débordement - Grandioso, Recitativo -, fougeuse juste ce qu'il faut - fugue, Prestissimo -, à défaut d'être novatrice dans le ton (mais est-ce encore possible ?), toujours personnelle et habitée. » (Etienne Moreau, Diapason n° 478)
« Avec un usage particulier de la pédale, l'exposition semble sortir de la brume : cette entrée [...] quasi impressionniste révèle peu à peu des couleurs variées, éblouissantes. Sermet propose une vision [... d'] organiste, qui déroule ses plans sonores dans un sens profond du recueillement. [...] Beethovenien par la construction, debussyste par ses atmosphères, Sermet reste fluctuant et vivant. [...] C'est un Liszt religieux et poète qui sourd de ces pages. On pourra regretter une main gauche trop discrète, entrainant un manque d'assise dans les basses, et un soin attentif à la sonorité qui pourrait sembler maniéré par endroit. La fugue est mordante mais devient vite brouillonne, dénonçant une prise de risque pas totalement assurée. » Classica n° 32)
ø février 1980
* LP : Solstice SOL 11
* CD : Solstice SOCD 268 / SOL 11
Durée : 31'09
ø 28-30 juillet 1994
* CD : Ambitus AMB 97902
Durée : 30'58
ø 1997
* CD : Cembal d'amour CD 102
Durée : 30'30
ø avril 1973
* LP : CFP
* CD : CFP CD-CFP 4745
ø 27-30 juin 1987
* CD : Pro-Arte CDD 380
Durée : 29'36
3 Répertoire n° 9 / 2d Compact n° 37
« L'éclairage que donne de la Sonate en si mineur Russel Sherman est dramatique, dès l'abord, par une espèce de projection de teintes sombres, mais bientôt --hélas ! --englouties dans un déploiement technique qui, s'il est du point de vue « pianistique » ahurissant, n'est rien d'autre, et prouve que Sherman joue du piano et de ses muances, mais qu'il ignore l'architecture accomplie d'un tel sommet, et la musique que renferme l'ouvrage. Peu de tendresse donc, ou plutôt d'inspiration ici. Certes, fougueux est l'ensemble : c'est un torrent mais qu'aucune pierre ne vient freiner. [...] Il ne se passe presque rien ! » (Michel Louvet, Compact n° 37)
ø 1982
* LP : CBS 38DC 29
ø 2002
* SACD : Triton/Exton EXCL-00070 (p 2011)
Durée : 29'28
ø [mono] 1959
* LP : Pye CCL-30137 [mono] / "Golden Guinea Collector Series MONO" GGC 4098
ø 1993
* CD : Stereophile STPH 008-2
ø 2010
* CD : Anima Records ANM 70200001
Durée : 28'02
ø 1971
* LP : Melodiya / Chant du Monde LDX 78 537 / Columbia M 33119 S (+ Rhapsodie hongroise n° 6)
Durée : 30'00
Diap. n° 181
ø 23 octobre 1970
* LP : Unicorn UNS 238
ø 1997
* CD : Appian Publications and Recordings APR 5557
ø 1999
* CD : Musicians Showcase
Durée : 28'57
ø Concert Moscou, Grande Salle Conservatoire, 5 janvier 1948
* CD : Vista Vera VVCD 00204 "Sofronitski vol. 17" (p 2009 + Schubert-Liszt et Scriabine)
Durée : 28'34
ø Concert 14 octobre 1960
* LP : Melodiya
* CD : Classound 001-022 (p 2001 + Schubert Sonate D960, Schubert-Liszt) / Arlecchino "Vladimir Sofronitzki Concert Recordings, vol. 4" ARL 28 (p 1995)
Durée : 28'43
10/4 Rép. n° 76
« Disons-le d'emblé [... voilà] une des références absolues de la Sonate en si mineur, aux côtés de deux autres interprétations de génie, celle d'Horowitz [...] et de Simon Barère. Horowitz c'est la fougue, le travail du son, l'imagination colorée et nul mieux que lui ne sait faire ricaner le piano et dégager l'aspect méphistophélique de la musique, Barère, c'est la folie virtuose, le délire digital, l'urgence, la course à l'abîme. Sofronitski, c'est avant tout la tension dramatique (mais sans lourdeur), le romantisme morbide des passages expressifs. Le son est moins sec que chez Horowitz, mais aussi maîtrisé et orchestral. Il parvient comme personne à registrer le piano, à éclairer le discours touffu [...]. La prise de son ne l'avantage pas vraiment mais le message est bien perceptible. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 76)
ø Vienne, ORF Funkhaus, 22 août 1996
* CD : ORF CD 156 (+ Réminiscences de Lucia di Lammermoor, Csárdás obstiné, Rhapsodie Hongroise n° 9, Sposalizio, Rhapsodie Espagnole)
Durée : 30'52
ø ?
* CD : Cassiopée Disques "Les grands récitals" 969 341 (p 2002)
ø c. 1960
* LP : RCA ML 20201 (It.)
ø ?
* CD : Gega New 241 (+ Fantaisie op. 17, Schumann)
Durée : 26'55
ø 1973
* LP : Panton
ø ?
* CD : IRC SA 1
ø Bremen, studio de la Radio, 13 mars 1998
* CD : Thorophon CTH 2489 (p 2007)
Durée : 28'57
ø 2010
* CD : IMC Music
Durée : 32'14
ø New York, Mannes College, 22 juillet 2008
* CD : Music and Arts CD-1234
Durée : 33'11
ø Tokyo, Metropolitan Art Space, 4 mars 1999
* CD : [Vidéo]
ø Deventer (Pays-Bas), Doopsgezinde Remonstrante, 16-17 septembre 2008
* CD : Brilliant Classics 93787
Durée : 30'44
ø 28-30 octobre 1970
* LP : Muza SX 0690 / DG 2531 128
Durée : 31'30
ø ? - [Origine : enregistrement canadien]
ø 1972
* LP : Coronet 1818
Durée : 30'25
T
ø 5-7 avril 1995
* CD : Denon CO-7960
Durée : 33'08
ø 1979
* CD : Emi 4C 057 51267 (Be.)
Durée : 33'08
ø 1997
* CD : Mephisto 001
ø 1992
* CD : Altarus AIR-CD-9030 (p 1992 + Felix Draeseke, Sonate)
ø Fürstliche Reitbahn Bad Arolsen, 1993
* CD : MDG 312 0957-2 / L 3514 (+ Variations Wiener, Klagen..., Lugubre Gondole n° 2...)
Durée : 29'28
3Y Diap. n° 475
Instrument : Tanski joue sur un grand Steinway de concert fabriqué en 1901.
« Une courte biographie a beau nous apprendre que le professeur qui a eut le plus d'influance sur Claudius Tanski fut rien moins qu'Alfred Brendel, on a du mal à trouver en lui une quelconque trace de la patte du maître. Tout dans cette Sonate en si mineur respire l'ordre, la propreté et le labeur : tout y est bien mis en place, bien appris, bien mis, le pianiste possède les doigts et même un indéniable sens de la construction, mais aucun génie ne vient éclairer son discours de buveur d'eau. » (Etienne moreau, Diapason n° 475)
ø c. 1980
* LP : Water Lily WS 3
ø 16-17 mai 1987
* CD : Claudio CR3705-2
Durée : 34'38
ø 2011
* CD : Water Lily Acoustics
Durée : 25'47
ø 2003
* CD : JAV Recordings "The art of the Symphonic organist, vol. 2" JAV 138 (p 2004)
Durée : 30'28
ø c. 1976
* LP : Angelicum STA 9012
* CD : Musical Heritage Society MHS 1107
Durée : 30'28
ø 2005
* CD : Ton 4 Records
Durée : 30'16
ø [mono] 8 juillet 1955
* LP : Odéon ODX-155 / CBS "Classiques Favoris" 51 086
Durée : 28'20
Disques n° 78 - mars 1956
ø ?
* LP : Extra/Pepperland PEP 94 003
U
ø Santa Barbara, 27-28 mai 2003
* CD : Eroica Classical Recordings JDT 3135
Durées : I. 11'58 - II. 7'36 - III. 11'12 = 30'44
ø 1er octobre 1951
* LP : Philips 00137L / Epic LC 3027
Disques n° 56 - avril 1953
V
ø 2009
* CD : Van Cliburn Foundation
Durée : 28'59
ø Abingdon (Angleterre), Radley College, 10-12 avril 1994
* CD : Darmo Records DARCD 901
ø 2011
* CD : Et'cetera Records KTC 4037 (p 2011)
Durées : I. Lento Assai - Allegro Energico (11'29) - II. Andante Sostenuto (7'13) - III. Allegro Energico - Andante Sostenuto (10'39) = 29'19
ø Lugano, Auditorium RTS, avril 2011
* CD : ECM New Series 476 4584
Durée : 31'10
ø 2009
* CD : Van Cliburn Foundation
Durée : 31'15
ø 1983
* LP : Stefanotis PAM 602
Durée : 28'54
2Y Diapason n° 297
« Née en 1950 en URSS, élève de Neuhaus, lauréate du Concours Marguerite Long (3e prix en 1977), Elena Varvarova possède un technique à toute épreuve et peut affronter sans témérité des oeuvres aussi difficiles que les Grandes Etudes de Paganini et la Sonate en si mineur de Liszt. [...] Il n'y a pas d'avantage de folie dans la Sonate en si mineur, dont il faut pourtant reconnaître qu'elle est interprétée sobrement, gravement, et bien construite. » (Jean Roy, Diapason n° 297 - septembre 1984)
ø 1961
* LP : DG 2535 270 / "Heliodor" H25054 / SLPEM 136 258
* CD : DG 415 918-2
ø 2005
* CD : Hungaroton Classic HCD 32271
Durée : 27'21
ø 1971
* LP : Pye "Virtuoso" TPLS 13042
Gramophone - juillet 1971
ø Concert Paris, Grand Auditorium Radio-France, 22 février 1989
* CD : Ina « Mémoire Vive » 262016 (p 1994) / 247222 (+ Beethoven op. 126, Art de la fugue, Scriabine)
Durée : 32'10
10/7 Répertoire n° 71 / Choc Monde de la Musique 179
« Ecoutez l'opposition entre les pianissimos et les fortissimos des premières mesures de la Sonate de Liszt : il s'en dégage un mystère étoufée, comme si Vieru refusait encore au piano de sonner afin de le réserver pour plus tard, dans l'énoncé du premier thème, glorieux et totalement assumé au plan pinistique. [...] Il y a chez Vieru une affirmation calme qui rappelle Brendel, avec sans doute encore plus de pudeur. Egalement un refus de l'ostentation, de la mode. Voici enfin un pianiste dont l'instrument ne sonne pas comme le piano d'aujourd'hui : fringant, contrasté, terriblement « objet sonore », « inoui », mais comme un instrument immémorial, un instrument de sagesse. Un piano qu'on avait oublié sous les doigts de musiciens de sa génération. » (Olivier Bernager, Monde la Musique n° 179)
ø c. 1958
* LP : Melodiya/Mezhdunarodnaya Kniga D-4274-75 [25cm]
ø 28 mars 1983
* CD : Melodiya MEL 10 01088 / C 10 19739 004
Durée : 31'48
Quelques avis (en anglais) sur la sonate de Liszt par Vlassenko, sur une site qui lui est consacré.
ø Cologne, Deutschlandfunk Kammermusiksaal, 3-5 mai 2010
* CD : Berlin Classics BC 0300064
Durée : 31'23
ø 2001
* CD : Classica Records
Durée : 30'14
W
ø 1990
* CD : Albany Records Troy 880 "George Walker, 60th Anniversary Retrospective"
Durée : 31'23
ø 2005
* CD : Van Cliburn Foundation
Durée : 29'58
ø Hambourg, Friedrich-Ebert-Halle, novembre 2008
* CD : DG 477 8140
Durée : 31'13
ø New York, 27 janv., 27 fév. 1970
* LP : Columbia M 30488
* CD : Sony "Essential Classics" SBK 62664 (p 1998 + 6 Grandes études Paganini, version 1851 et deux pièces par Ch. Rosen)
Durée : 28'35
8/6 Répertoire n° 115
« Le pianiste américain André Watts est trop mal connu malgré l'extrème qualité de ses enregistrements. En témoigne ici une Sonate en si mineur constamment habitée et construite de main de maître, tour à tour menaçante et lyrique, traversé de fulgurances : c'est la vision d'un artiste avant d'être celle d'un pianiste, qui parvient à faire oublier l'instrument par la diversité des timbres créés, comme par l'emploi d'une palette sonore véritablement orchestrale. » (Gérard Honoré, Répertoire n° 115)
ø 12-15 novembre 1985
* LP : Emi 270400 1 / 574846 2
* CD : Emi CDC 7 47381-2 / "Double Forte" 574 846-2 (p 2001) / 64601 (p 1992) / Seraphim
Durée : 32'09
ø Concert 1986
* CD : Hänssler Classic HAEN 93.718 (p 2012)
Durée : 31'41
ø Concert Tokyo, 22 avril 1988
ø 2-5 mai 1962
* LP : Ducretet-Thomson SDUC 502 / World Records Club CM 67
Diapason - septembre 1966
ø 1953
* LP : Lumen LD-3.404
* CD : Doremi DHR 79878 "The SIGI recordings 1949-1955" (p 2012 2CD) / Einsatz EZCD 014
Durée : 27'43
4* Classica n° 147 / Disques n° 78 - mars 1956
« Assurément nous sommes plus proche de l'univers de Vladimir Horowitz que de celui d'Alfred Brendel. Alexis Weissenberg met en musique des tragédies d'une violence inouïes, jusqu'à l'impudeur pesque (Funérailles). Une tel piano serait caricatural si l'interprète ne s'exprimait pas à chaque mesure avec une sincérité et un engagement proprement terrifiants. Bien des labels publient des archives considérées comme des "fonds de tiroir". Celles-ci sont les plus belles exceptions que l'on puisse rêver. » (Stéphane Friédérich, Classica n° 147 p. 117 - novembre 2012)
ø 1967
* LP : Emi 2C069-10090 (+ Sonnets 104 et 123)
* CD : Emi "Les Introuvables" 5 85837-2 4CD
Durée : 31'54
ø Boulogne-Billancourt, Auditorium Conservatoire, 19 et 21 avril 2004
* CD : Forlane UCD 16852 (p 2005 + Chopin, Sonate op. 58)
ø 1949
* CD : Ivory Classics 74003 - [Origine : Archive Radio ABC]
Durée : 27'48
ø octobre 1976
* LP : Quintessence PMC-7096
Durée : 26'47
ø New York, décembre 1985
* LP : Et'cetera 2010 (noté janvier)
* CD : Ivory Classics 72001 / Et'cetera XTC 2010
Durée : 28'30
2Y Diapason n° 325
« Quant à la Sonate, envisagée dans la succession de ses épisodes, sa traduction réserve ici plus d'une surprise agréable, mais on conviendra que ce n'est pas d'abord son objet, et que le virtuose américain échoue partiellement à signifier sa profonde et paradoxale unité. » (Gérard Auffray, Diapason n° 325 p. 138 - mars 1987)
ø 1977
* LP : Saga 5460
ø 2006
* CD : Delphian DCD 34030
Durée : 34'10
ø 2006
* CD : Zig-Zag Territoires ZZT071101 (+ Chopin, Sonate op. 58)
Y
ø 2008
* CD : Yamada-Scriba
Durée : 37'08
ø c. 1990
* CD : Yoyager Legends 9394
Z
ø 1996
* CD : Selene
Durée : 30'21
ø ?
* LP : Peerless ORPS 62
ø Berlin, 22 juillet 2010
* CD : Hänssler Classic CD 98.625
Durées : I. Lento assai (12'44) - II. Adante sostenuto (7'48) - III. Allegro Energico (11'24) = 30'56
ø Copenhague, Tivoli, Konzertsaal, février-mars 1990
* CD : DG "The Liszt recordings" 477 9697 [2CD] (p 2011 + Concertos) / 431 780-2
Durée : 30'37
10/8 Répertoire n° 41 / Recommandé Classica n° 32 / 3d Compact n° 70
« Voilà la version moderne de la Sonate en si mineur que j'attendais. Celle qui saurait conjuguer la sobriété du « pianisme » d'aujourd'hui et la flamme des grands anciens. [... Krystian Zimerman] a tout pour lui. La force dramatique, l'intensité noire et plombée. Dès le Lento assai, très lent, on comprend où il veut nous mener. Cette lenteur, c'est la concentration et celui qui va « monter en puissance ». Et ça ne manque pas : les trois pages qui précède le « Grandioso » sont superbes de dramatisme, avec leur progressive accélération et l'augmentation graduelle de la tension et de l'intensité. La qualité principale de Zimerman est là : il parvient à tendre de grands arcs pathétiques, à imposer la tension dans la durée. Avec cela, les épisodes « féminins » de l'oeuvre se signalent par une immence tendresse que sous-tend toujours cependant (voyez autour de la septième minute) la tension de l'ensemble ; les épisodes « grinçants», notamment la fugue « Allegro energico » ne sont pas, pour la première fois depuis longtemps, énoncés avec un froid académisme. La technique parfaite, aujourd'hui indispensable, ne court-circuite pas l'expression, la force intérieure, l'impact poétique. » (Stéphane Haïk, Répertoire n° 41)
« Zimmerman est conscient des obstacles de cette partition au discours grave où se mêlent quantité de sentiments divers. Son investissement est cependant total ; plus que ces mains, c'est tout son corps qui joue, toute sa chair, tout son être. Son jeu caressant, subtil et nerveux, tente par tous les moyens d'entrouvrir les portes que Liszt s'entête à vérouiller. Le pianiste a beau faire, toute l'énergie qu'il déploie pour parvenir à la lumière se trouve brouillée et à force de se heurter à ces murs, il nous fait perdre le fil de son analyse. [...] Une sonate pas très convaincante. » (François Lesueur, Compact n° 70)
« Dès les premières mesures Zimerman impose un contrôle absolu sur le son - qui pourrait parfois sembler un peu dur [...]. [Il y a] de curieuses hésitations sur les levées de temps --en cela, Zimerman est l'antithèse d'Horowitz. » Classica n° 32 p. 88)
Extrait sonore du lento assai initial ainsi que, plus bas, quelques commentaires (en anglais)
ø 2009
* CD : Van Cliburn Foundation
Durée : 27'33
Toutes suggestions, corrections ou informations
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