Dominico Scarlatti


discographie (très) sélective


Kenneth Weiss

ø 2002 - Satirino Records SR021
Clavecin : Anthony Sidey/Frédéric Bal d'après Ruckers-Hemsch
Son : Jiri Heger & Jean Chatauret
Recom. Rép. n° 162 / 4Y Diap. n° 496 / 4* Monde n° 270 / 4 Classica n° 46

« La lecture de Weiss n'est pas timorée, elle saisit les oeuvres à bras-le-corps, en un geste, avec franchise. la virtuosité est là, nécessairement bien présente, mais l'interprète a le bon goût de ne pas la faire passer au premier plan, de la mettre au service d'une rythmique forte, infiniment contrastée. [...] On jubile sous l'effet de ce jeu cursif qui sait tout autant révéler la puissance et la rudesse de certains accords (K 124 ou K 545) que la bouleversante tendresse des pièces lentes (K 213 par exemple). Le Scarlatti de Weiss est à la fois frénétique et d'une touchante poésie, solaire par ses rythmes, sensuel par ses couleurs, entier et riche d'une incroyable diversité. » (Coralie Welcomme, Répertoire n° 162 p. 81 - novembre 2002)

« Chez Kenneth Weiss, tout est d'une parfaite lisibilité jusque dans les sonates les plus chargées, tout est dominé, clair, simple. On admire ce jeu précis, délié (K 545, une gageure même si le tempo n'approche guère le prestissimo commandé), ce trille parfait (K 507), ce legato ravissant et sobre (K 213, par exemple), cette humilité devant un texte dont la fantaisie encourage la forfanterie. On admire ces vertus [...], mais on ne peut applaudir. Car une lecture aussi formelle, aussi prudente, s'essouffle à la conquête d'une musique âpre, libre, tendre, folle quant il se peut. » (Ivan A. Alexandre, Diapason n° 496 p. 107 - octobre 2002)

« Kenneth Weiss propose une interprétation davantage orientée ver l'équilibre et la souplesse des phrasés (léger rubato) que vers la volonté de perdre l'auditeur dans un labyrinthe polyphonique ou de le noyer sous une cataracte d'accords et d'acciaccaturas. On peut imaginer K 175 plus culottée ou K 124 plus persifleuses, mais comment rester sourd au chant serein de K 478, aux regrets de K 466, aux inquiétudes de K 8 ou K 396 ? » (Philippe Venturini, Monde de la Musique n° 270 p. 97 - novembre 2002)

« Weiss interprète Scarlatti de manière très classique, avec en général une grande continuité de tempo et de conduite du discours. La musique coule ainsi avec naturel, intégrant sans heuts les incessantes ruptures et juxtaposition typiques de l'univers du compositeur italien. [...] Weiss joue la carte de la séduction et nous offre, en orfèvre de charme, des Sonates policées, ciselées comme de petits bijoux. » (S. Vincent-Lacrin, Classica n° 46 p. 63 - octobre 2002)

NB : Kenneth n'effectue pas les reprises ce qui explique le nombre plus important de numéros qu'en général sur un disque.


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