Mise à jour : 30 septembre 2004

Domenico Scarlatti
catalogue des sonates


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Kirkpatrick/Longo
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une sonate, un groupe, une forme


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Contenu du disque kipnis (sony)

84 - ut mineur, 3/4 (L. 10 / P. 45)

490 - Ré majeur, Cantabile C (L. 206 / P. 476)

A côté d'un nombre relativement restreint de sonates indivudelles et du grand nombre de pièces jumelées, il y a également quelques triptiques. L'une de ces oeuvres à trois mouvements constituent les sonates en ré Majeur K 490 à 492. Dans cette oeuvre le style tardif de Scarlatti s'exprime purement. Les motifs et formes du jeu s'enchaîne librement, il y a des correspondances dans les différentes parties traitant cependant très librement le matériel exposé dans la première partie. Lente - vite - lente, ainsi pourrait-on désigner suite des mouvements sans toutefois saisir ainsi le rapport interne de contraste et supplément. C'est une unité intégrale ne résultant pas en premier lieu des structures mais d'un supplément de caractères et d'une stension musicale interne.

Le catabile de la première sonate commence presque conventionnellement avec des tournures de style rococo, très tôt cenpendant un rythme allant pointé marque ces terrains harmoniques nouveaux répendant une tranquillité statique et semblant dissoudre les relations harmoniques. Surtout la seconde partie de cette sonate élargie ces terrain neutres jusqu'aux limites du possible. La brève et badine fin de cette sonate exige une continuation car elle n'est pas en mesure de résoudre des tensions refoulées.

491 - Ré majeur, Allegro 3/4 (L. 164 / P. 484)

La sonate Allegro suivant dans une mesure à 3/4 parvient, après une brève introduction à reprendre le rythme de marche de la première sonate. Une fausse relation la majeur-do majeur souligne avec rudesse cette partie rigoureusement rythmique. Cette fausse relation ne se résout alors que dans une grande partie finale arpégeante, rétablissant l'équilibre harmonique précisément par son accentuation de la tonique, la dominante et la sous-dominante.

492 - Ré majeur, Presto 6/8 (L. 14 / P. 443)

Comme la Gigue clôt la suite française ou plutôt comme maints mouvement finaux du classique clôturent la symphonie, ainsi un mouvement presto dans une mesure à 6/8 clôt la suite des sonates! Certes, le début avec les tierces est conventionnel, certes, la fin reprend le caractère virtuose des passages chassants et des arpèges, mais une partie centrale articule le jeu aiguisant harmoniquement et rythmiquement de retards et de séquences.



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