Mise à jour : 30 septembre 2004

Domenico Scarlatti
catalogue des sonates


(javascript indispensable)
Kirkpatrick/Longo
(entrez un numéro dans la case adéquate et tabulez)

une sonate, un groupe, une forme


sans images
sans commentaire
sans version

Contenu du disque koopman (capriccio)

115 - ut mineur, Allegro 3/4 (L. 407 / P. 100)

« Cette sonate est l'un des chefs-d'oeuvre de Dominico Scarlatti. Les moyens techniques les plus variés sont utilisés ici : dégringolades d'arpèges, croisements de mains, saut d'octaves, trille continu sur plusieurs notes, arpèges brisés, larges accords de guitare, etc.. Les dix premières mesures affirme la tonalité d'Ut mineur, et la première partie se termine sur la dominante. On remarquera que l'idée thématique initiale se développe comme une introduction, mais ne réapparaît pas dans la suite de la sonate. L'élément dominant est donc le thème plus nerveux qui débute à la mesure 21. On notera encore que c'est un élément nouveau et expressif, mais relativement bref (mesures 47 à 56), qui ouvre cette deuxième partie. Le matérien thématique du départ n'est pas réutilisé. Cette sonate repose en réalité sur trois idées thématiques, - séparées les uns des autres part un long point d'orgue d'une mesure. Parmis ces trois idées, la seconde est la plus importante. Scarlatti donne ici à ces silences un caractère expressif extraordinaire, car ceux-ci rompent en permanance la continuité rythmique de l'ensemble. » (A. De Place)

146 - Sol majeur, 3/8 (L. 349 / P. 106)

159 - Ut majeur, Allegro 6/8 (L. 104 / P. 418)

D. Scarlatti : Sonate K. 159, incipit de la partition
Début de la Sonate K. 159

208 - La majeur, Adagio e cantabile C (L. 238 / P. 315)

D. Scarlatti : Sonate K. 208, incipit de la partition
Début de la Sonate K. 208

« Dans cette sonate cantabile, R. Kirkpatrick voit une influence de la musique de flamenco. De large arabesques vocales se déploient sur des accords de guitare dont la régularité rythmique est inflexible. Un thème domine, auquel viennent s'adjoindre quelques motifs secondaires. Toute la sonate repose sur une écriture syncopée. » (A. De Place)

Scott Ross affirme que c'est la sonate qu'il choisirait s'il fallait n'en retenir qu'une : « C'est la plus belle, même si c'est aussi la plus lente et la plus heureuse, la plus ensoleillée. »

209 - La majeur, Allegro 3/8 (L. 428 / P. 209)

« Entre ces deux sonates d'une même paire (K 208 et 209) il y a une similitude de tonalité, mais contraste de mouvement. Celle-ci s'ouvre sur un thème de fanfare et sur sa réponse, qui décomposent l'accord parfait majeur déployé sur huit mesures. Ce thème ouvrira (à la dominante) la deuxième partie. L'ensemble évolu essentiellement sur une écriture à deux voix qui lui donne une apparence de simplicité. Des thèmes secondaires entrent aux mesures 33 et 62, et reviennent dans la seconde partie. En conclusion de ces deux parties, Scarlatti utilise une sorte de basse d'Alberti presque pianistique (mesure 78 à 87, et mesure 155 à 165). » (A. De Place)

216 - Mi majeur, Allegro 3/4 (L. 273 / P. 320)

361 - Si bémol majeur, Allegrissimo 3/8 (L. 247 / P. 214)

380 - Mi majeur, Andante comodo 3/4 (L. 23 / P. 483)

D. Scarlatti : Sonate K. 380, incipit de la partition
Début de la Sonate K. 380

C'est l'une de sonates les plus enregistrées. En quelques notes Scarlatti campe une atmosphère agreste et suggère par l'entralacement de mélodie en écho, de charmeuses mélodies aux rythmes de sicilienne, des appels de cors lointain tout un monde de fantaisie. L'oeuvre forme la première partie du couple avec l'Allegro K 381.

420 - Ut majeur, Allegro ¢ (L. S2 / P. 352)

461 - Ut majeur, Allegro 3/8 (L. 8 / P. 324)

Cet allegro qui vient ensuite fournit le contraste d'un discours essentiellement à deux voix commençant par des imitations d'appels de cors et comportant, après la barre de reprise centrale, l'une des rares exemples d'utilisation, par Scarlatti, de la basse d'Alberti à la main gauche.

490 - Ré majeur, Cantabile C (L. 206 / P. 476)

A côté d'un nombre relativement restreint de sonates indivudelles et du grand nombre de pièces jumelées, il y a également quelques triptiques. L'une de ces oeuvres à trois mouvements constituent les sonates en ré Majeur K 490 à 492. Dans cette oeuvre le style tardif de Scarlatti s'exprime purement. Les motifs et formes du jeu s'enchaîne librement, il y a des correspondances dans les différentes parties traitant cependant très librement le matériel exposé dans la première partie. Lente - vite - lente, ainsi pourrait-on désigner suite des mouvements sans toutefois saisir ainsi le rapport interne de contraste et supplément. C'est une unité intégrale ne résultant pas en premier lieu des structures mais d'un supplément de caractères et d'une stension musicale interne.

Le catabile de la première sonate commence presque conventionnellement avec des tournures de style rococo, très tôt cenpendant un rythme allant pointé marque ces terrains harmoniques nouveaux répendant une tranquillité statique et semblant dissoudre les relations harmoniques. Surtout la seconde partie de cette sonate élargie ces terrain neutres jusqu'aux limites du possible. La brève et badine fin de cette sonate exige une continuation car elle n'est pas en mesure de résoudre des tensions refoulées.

491 - Ré majeur, Allegro 3/4 (L. 164 / P. 484)

La sonate Allegro suivant dans une mesure à 3/4 parvient, après une brève introduction à reprendre le rythme de marche de la première sonate. Une fausse relation la majeur-do majeur souligne avec rudesse cette partie rigoureusement rythmique. Cette fausse relation ne se résout alors que dans une grande partie finale arpégeante, rétablissant l'équilibre harmonique précisément par son accentuation de la tonique, la dominante et la sous-dominante.

492 - Ré majeur, Presto 6/8 (L. 14 / P. 443)

Comme la Gigue clôt la suite française ou plutôt comme maints mouvement finaux du classique clôturent la symphonie, ainsi un mouvement presto dans une mesure à 6/8 clôt la suite des sonates! Certes, le début avec les tierces est conventionnel, certes, la fin reprend le caractère virtuose des passages chassants et des arpèges, mais une partie centrale articule le jeu aiguisant harmoniquement et rythmiquement de retards et de séquences.

513 - Pastorale, Ut majeur, Moderato e Molto Allegro 12/8 - Presto 3/8 (L. S3 / P. 176)

544 - Si bémol majeur, Cantabile (L. 497 / P. 548)

545 - Si bémol majeur, Prestissimo ¢ (L. 500 / P. 549)



http://patachonf.free.fr/musique

Valid XHTML 1.0!