Mise à jour : 30 septembre 2004

Domenico Scarlatti
catalogue des sonates


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Kirkpatrick/Longo
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une sonate, un groupe, une forme


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9 - ré mineur, Allegro 6/8 (L. 413 / P. 65)

Dans certaines édition ultérieures cette sonate est, de façon inappropriée, baptisée « Pastorale » (cf. Kk 446)

206 - Mi majeur, Andante ¢ (L. 257 / P. 307)

« Première sonate d'une paire. Dans les deux principales sources manuscrites rassemblées du vivant de Scarlatti et, probablement, sous le contrôle de celui-ci, la K. 206 est groupée avec la K 207. Cette première sonate propose l'exemple d'une structure pleinement développée, avec des modulations atteingnant mi bémol avant même que n'apparaisse le second thème (pour autant qu'on puisse le distinguer). Comme souvent chez Scarlatti, ce deuxième thème commence à la dominante mineure (si mineur). Ce qui, en l'occurrence, est inhabituel, c'est qu'après son retour dans la seconde section la musique demeure jusqu'à la fin en mi mineur. Nous avons là un nouvel exemple de l'infini variété de ce compositeur génial. » (Malcolm Boyd, livret du CD Verlet)

259 - Sol majeur, Andante 3/4 (L. 103 / P. 469)

« Dès les premières mesures Scarlatti nous plonge dans une atmosphère de tendresse lyrique. Malgré quelques passages un peu délicats, comme ces successions de sixtes et de tierces sur une basse profonde répétée, malgré quelques traits de doubles croches qui passent d'une main à l'autre main sur les mêmes formules, la virtuosité reste ici pondérée. » (A. De Place)

260 - Sol majeur, Allegro 3/4 (L. 124 / P. 304)

« La seconde sonate de ce couplage est plus longue, plus dense que la première. Elle est très modulante et pourvue de quelques chromatisme aventureux. » (Malcolm Boyd, livret du CD Verlet)

308 - Ut majeur, ¢ (L. 359 / P. 318)

Première du couple de sonate. A un mouvement Catabile méditatif, succède un Allegro enjoué, d'écriture légère et au charme sans prétention.

394 - mi mineur, Allegro ¢ (L. 275 / P. 349)

« Première sonate d'un couplage, celle-ci a ceci de particulièrement intéressant qu'elle provoqua incontestablement l'admiration de Brahms. Celui-ci possédait une impressionnante collection manuscrite des sonates de Scarlatti (laquelle se trouve, maintenant, à la Bibliothèque de la Gesellschaft des Musikfreunde, à Vienne). Il envoya une copie de la sonate en Mi mineur à son amie Elisabeth con Herzogenberg qui lui répondit en ces termes : « Comme je vous envie votre Scarlatti s'il y a beaucoup d'autres spécimens aussi excellents ! Comme il est ingénieux avec ses figures arpégées dans le ton inattendu de La Majeur (immédiatement après la double barre centrale), la longue modulation sans référence à la pièce elle-même, le soudain rappel du sujet et son prompt retour ! Ah oui, un talent robuste peut prendre des libertés qui seraient déraisonnables en des mains moins habiles. » (Malcolm Boyd, livret du CD Verlet)

395 - Mi majeur, Allegro 3/8 (L. 65 / P. 273)

402 - mi mineur, Andante ¢ (L. 427 / P. 496)

Première sonate d'une paire. Se caractérise par quelques modulations soudaines et à des tons éloignés.

403 - Mi majeur, Allegro 6/8 (L. 470 / P. 437)

Sa compagne est caractérisée par de piquants heurts de demi-tons et par des syncopes enjouées.

429 - La majeur, Allegro 6/8 (L. 132 / P. 132)

Il s'agit d'un allegro limpide, à 6/8, faisant plus qu'évoquer une barcarolle (Scarlatti, rappelons-le, passa quelques années à Venise).

430 - Ré majeur, Non presto 3/8 (L. 463 / P. 463)

« Cette sonate s'impose, non par le moyen d'une virtuosité éblouissante mais plutôt par son charme mélodique, par sa rythmique « posée » et par des phrase équilibrées (elle doit être jouée a tempo di ballo). Dans toutes les sources connues, elle apparaît isolée (c'est à dire non associée à une autre sonate du même ton). Il reste que nombreuse sont les sonates groupées par paires, en fonction de leur tonalité. Ce qui laisse à l'interprète la possibilité de les exécuter telles quelles ou comme morceau isolés. » (Malsolm Boyd, livret du CD Verlet)

446 - Fa majeur, Allegrissimo 12/8 (L. 433 / P. 177)

D. Scarlatti : Sonate K. 446, incipit de la partition
Début de la Sonate K. 446

Des rythmes pointés incisifs à 12/8 et, dans la seconde partie de chacune des sections, l'évocation d'une basse de faux bourdon.

460 - Ut majeur, Allegro ¢ (L. 324 / P. 378)

D. Scarlatti : Sonate K. 460, incipit de la partition
Début de la Sonate K. 460

« Première du couple de sonates. C'est la première sonate qui est plus subtentielle. Chacune de ces sections couvre une vaste gamme de tonalités et a certains structures massives. »

461 - Ut majeur, Allegro 3/8 (L. 8 / P. 324)

Cet allegro qui vient ensuite fournit le contraste d'un discours essentiellement à deux voix commençant par des imitations d'appels de cors et comportant, après la barre de reprise centrale, l'une des rares exemples d'utilisation, par Scarlatti, de la basse d'Alberti à la main gauche.



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