Mise à jour : 17 décembre 2005
(Clavier-Übung IV)
Metz, ø c. 1997 ? - SR 1013
Durée 1 h 9' 02
Mortensen, ø
Copenhague, 1989 - Kontrapunkt CD 32023
Durée 1 h 12' 45
Instrument : Clavecin Thomas Mandrup-Poulsen, 1984 d'après Ruckers.
7/8 Rép. n° 77 / Diap. d'or n° 353
« Artiste inspiré et virtuose accompli, le jeune claveciniste danois [Lars Ulrik Mortensen] aborde l'ouvrage avec beaucoup de simplicité et de retenue. Ses tempos sont sages et bien en situation. Son articulation n'engendre ni sécheresse, ni préciosité. Si le rythme est parfois un peu carré, on lui sera gré d'avoir su chanter au mieux les grandes pages méditatives des Variations 13 et 25, même si l'ornementation, un peu sèche, manque de brio et d'éloquence. Il registre avec art l'ensemble des Variations, usant habilement du jeu de luth et des accouplements des claviers. Presque toutes les reprises sont effectuées, excepté dans plusieurs canons. Mais l'un des atouts de cette version est sa rigoureuse unité stylistique par laquelle les anchaînements se font avec beaucoup de logique et aussi de charme. [...] Mortersen séduit par son calme et sa vision optimiste et chaleureuse de l'univers de Bach. » (Francis Albou, Répertoire n° 17)
« Nous devont [à Lars Ulrik Mortersen] une des plus réjouissantes interprétation des Goldberg, la plus complète -- au clavecin -- par la variété des qualités qu'elle réunit. L'évidence de sa lecture éblouit, elle ferait presque oublier des options plus originales que convaincantes (tempos, caractérisations, ornementation, construction). Vif, mais jamais pressé, le geste de Mortensen projette le discours avec une fermeté souveraine qui n'est comparable qu'à Leonhardt ou à Staier (ce dernier doit enregistrer les Goldberg d'ici peu). » (Gaëtan Naulleau, Diapason n° 466 p. 47)
« Dès les premières mesures le ton est donné : ce jeune claveciniste danois déploie tranquillement son style dans un merveilleux équilibre entre le chant et le rythme, équilibre si difficile où l'un et l'autre se renforcent à la fois. Son jeu s'avère foncièrement dynamique et pourtant ne se départit jamais d'un calme serein. [...] Aucune version - si ce n'est la [deuxième] de Leonhardt [1965] - ne distille un cantabile aussi constant. Et le miracle c'est que Mortensen n'a jamais à forcer le texte pour le faire chanter. Pas de rubatos intempestifs mais une souveraine respiration. [...] On attendait çà et là un tempo plus vif, mais vite on oublie les points de repères habituels tant ici chant et rythme s'allient et font que la musique ne cesse d'avancer. » (Jean-Marie Piel, Diapason n° 353 - octobre 1989)
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