Mise à jour : 17 décembre 2005

Discographie J-S. Bach
Variations Goldberg

(Clavier-Übung IV)


Clavecin

W

Walcha, ø Hambourg, 1961 - Emi (+ CBT et Inventions) [Elektrola E 80032/3 - LP]
Durée : ?
Instrument : Clavecin Ammer (restauration).
7/5 Rép. n° 97 / Diap. d'or n° 433 (coffret)

« La gravure de Helmut Walcha force [...] l'admiration, par sa modestie, sa spontanéité et sa force intellectuelle : ce Bach sort enfin du musée et s'affranchit du respect sévère que les pianistes contemporains, tels Arrau [...], semblaient imposer pour racheter les trahisons de la génération précédente [c'est à dire aussi Landowska].» (Gaëtan Naulleau, Diapason n° 466 p. 44)

van de Wiele, A, [1] ø 1970 - Emi
Instrument : Sidey.

van de Wiele, A, [2] ø 1990 -

Weiss, 1996 (L'Empreinte Digitale ED 13065)

Weiss, ø Paris, juillet 1996 - L'Empreinte Digitale ED 13065
Durée : 78'46
Instrument : Clavecin Bruce Kennedy, d'après Ruckers.
9/6 Rép. n° 99 / 4Y Diap. d'or n° 435

« A la première écoute, on reste surpris et dérangé tant il y a de détails qui s'éloignent de la concpetion habituelle du jeu de ces instantanés musicaux. Mais si l'on persévère et renouvelle l'écoute, on comprend que Kenneth Weiss apporte ici un éclairage nouveau. Les sections lentes sont exécutées avec un sens du rubato généralisé qui étonne. l'Aria par exemple combine à la fois le rubato décalant la main droite sur une main gauche stabe avec celui qui fait avancer la phrase par vagues d'élans, ceci au risque de destabiliser l'ensemble du discours. Les variations rapides sont caractérisées par une articulation souvent systématique, qui semble construite sur des petits groupes de deux notes enjambant le temps. Ce procédé confère un étonnant dynamisme à la phrase (Var. 4) [...]. Un lyrisme intérieur caractérise les variations modérées Var. 14) et on ne déplorera que quelques imprécisions de jeu (début de la Var. 15). Voici en tout cas un enregistrement surprenant et des plus intelligents [...].» (Michel Laizé, Répertoire n° 99)

« Dans un univers feutré et nuancé, Weiss, qui exécute ou n'exécute pas les reprises (Var. 25, 27), conduit l'ensemble [de l'oeuvre] avec un jeu calme et posé, un toucher clair et agréable, une réelle qualité de poésie et de ferveur. Tout paraît si pensé et pesé qu'on en vient à s'interroger sur le sens de quelques bizarreries rythmiques suspensives dans les mesures finales des Var. 14 et 28. » (Adélaïde de Place, Diapason n° 435)

Petite présentation de l'artiste : www.satirino.fr/weiss.html


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