Mise à jour : 17 décembre 2005
(Clavier-Übung IV)
Demus [1], ø 1955
? - Westminster [LP]
Durée : 53'35
Demus [2], ø 1989
? - Nuova Era 6804
Durée : 74'00
3d Compact n° 51
« Ca qui frappe ici, c'est l'option poétique choisie. Tout est jeu de lumières, alternance non seulement des mouvements vifs et des lents qui se succèdent au gré de la partition [...] mais aussi d'humeur pourrait-on dire, ce qui pourra dérouter certains mélomanes et retenir d'autres, car l'invention est ainsi toujours première. Ce partie pris de laisser chanter, d'être très à l'écoute du texte, selon un mode très confidentiel, nuit peut-être à la structure, à l'architecture globale moins mise en évidence ici que chez Glenn Gould ou Claudio Arrau. Si les Variations n° 5 et n° 10 laissent apparaître quelques limites digitales, un énoncé un peu laborieux, il est beaucoup plus intéressant de s'arrêter sur certaines Variation très originales. La Variation n° 9 par exemple, dans laquelle, par un méditation sur le texte l'oeuvre reprend de la hauteur. Si dans la Variation n° 12 on pourra regretter le rythme par trop haché, une science non sublimée, on est aussitôt, consolé par la suivante, la Variation n° 13, la plus longue de l'ensemble. C'est à une véritable méditation à laquelle l'on est convié, au cours de laquelle le temps est comme suspendu. » (Bruno Sacchi, Compact n° 51)
Dershavina, ø
30 novembre 1994 - Arte Nova 7 4321 34011-2
Durée : 77'10
8/9 Rép. n° 116
« Ekaterina Dershavina joue sur la précision et la densité de son toucher, cherchant la tempérence du ryhtme et des tempos pour insuffler une profondeur humaine, une passion vécue et vivante qui rayonne de son instrument avec des atouts de grâce et de puissance. [...] Dans un propos antithétique de celui de Gould, très personnel, et de Gavrilov, très nerveux, la pianiste russe surprend par les qualités de son toucher, d'une exceptionnelle clarté, et par sa vision très classique, d'une magnifique rectitude. Son expression absolument pianistique, et ce sens jubilatoire (Var. 2), son soin du détail, qui révèle une suavité pénétrante (Var. 4), flattent l'oreille, alors que l'achitecture semble osciller entre raideur, sublime (Var. 24) et tendresse rafinée (Var. 25). Cet abord n'apporte au fond rien de plus à ce que nous entendions déjà par Gould, Gavrilov ou Tipo, mais paraît tellement synthétique qu'il en devient notre perception intérieure. » (O-G. Moglia, Répertoire n° 116)
« Tout est lumière, émotion, humilité. Chacune des trente variations trouve dès les premières notes un mouvement évident et infaillible, qui rebondit de section en section sans jamais s'appesantir. La polyphonie est éclairée d'une lisibilité absolue. » (Gaëtan Naulleau, Diapason n° 466 p. 46)
Deux liens pour en apprendre plus sur www.musicweb.uk.net et www.bach-cantatas.com.
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