Mise à jour : 17 décembre 2005
(Clavier-Übung IV)
Harbach, Barbara, ø 1987 - Gallante 1018
Barbara Harbach has an impressive number of recent releases form Gasparo, with valuable sets exploring such neglected byways as eighteenth-century musc by women, and twentieth-century music for harpsichord. Her readings of these mammoth Bach works do not entirely satisfy, however. She makes the unusual choice of ornamenting the Goldberg rather profusely, and the ornaments sounds too perfunctory, pasted-on rather than organic, so that they don't heighten the expression of the music. The Goldberg also suffer from inconsistency of tempo, often rushing ahead for no musical reason.
The grave Art of Fugue (heard on the 1983 Fisk at the Downtown Presbyterian Church, Rochester) is more secure and more straightforward in interpretation. To me this music (like the canons from the Musical Offering seems too abstarct for performance, more properly an object of study rahter than a source of delectation (I'm therefore baffled at the proliferation of recordings it receives in a variety of media). If you must listen to it, the most successful keyboard recording is that of Davitt Moroney on harpsichord (Harmonia Mundi 901169/70, 2 CDs). (Tim Moore)
Hewitt, ø Londres, Henry Wood Hall, 28 août/1er
sept. 1999 - Hyperion
CDA 67305
Durée : 78'32
8 Rép. n° 135 / 5 Classica n° 22
« Angela Hewitt, la première lauréate du Concours Glenn Gould [en 1985], tente de renouer avec un Bach apaisé, familier, dont le clavier serait à la fois le confident amusé d'une improvisation en forme de variations et le cadre d'un cantabile élégant et policé. Plus rêveuse et rafinée que de coutume, la sarabande d'ouverture offre un modèle d'équilibre et de raffinement, constante préocupation de la pianiste tout au long des variations. [...] On sent bien que la connaissance du phrasé baroque est parvenu à un point de maturité chez les pianistes qui se démarquent progressivement de l'héritage gouldien. [...] La lisibilité (très au goût du jour) ne fait jamais oublier la dimension ludique (Var. 5), ni l'intériorité (Var. 7). [...] La pianiste propose de belles variations opposant de feutrés pianissimos à la clarté des reprises enrichies d'ornements dynamiques bienvenus (Var. 22). [...] L'ennui s'installe de temps à autre, quand la volonté du travail bien [fait] se mue en sagesse un peu anecdotique et en élégance un peu froide. Réserves mineures [...]. » (Philippe Ranim, Répertoire n° 135)
« Bien que les attaques staccato ou non legato soient largement présentes (notamment pour obtenir des effets de rebond rythmique), le jeu très varié de la pianiste privilégie le legato. Son interprétation se caractérise par un découpage des phrases en petites cellules et par la mise en valeur des multiples possibles entre les voix. Loin de gêner, ce maniérisme (ou narcissisme, diraient les italiens) laisse l'oeuvre se dérouler avec une totale évidence, permettant de varier les éclairages lors des reprises (toutes jouées [...]). Malgré une prise de son un peu trop proche (qui durcit les forte), la lecture d'Angela Hewitt vient occuper une place de choix dans la discographie [...]. » (S. Vincent-Lacrin, Classica n° 22)
Le site de l'éditeur Hyperion propose deux extraits audio (Aria, variations 1 et 2 et variations 13 et 14 - soit une quinzaine de minutes) ainsi que le livret rédigé par A. Hewitt elle-même (dans sa version anglaise uniquement hélas). Toujours en anglais, lisez le bon article de Jonathan Yungkans.
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