Mise à jour : 17 décembre 2005

Discographie J-S. Bach
Variations Goldberg

(Clavier-Übung IV)


Piano


K

Kamitsuka, 2001 (Bel Canto Society BCS-5016)

Kamitsuka, ø 2001 - Bel Canto Society BCS-5016
Durée : 44'32

Kang, ø Séoul, 24 avril 2000 - Universal DK-0226 (Corée)
Durée : 65'59

Kann, ø ? - Preiser Records 90435
Durée : 52'40

Kawalla, ø 23 février 1989 (+ Bwv 903 & 904) - Polskie Nagrania PNCD 055
Durée : 52'04
6/6 Rép. n° 32

« Bronislawa Kawalla est un peu des nôtres puisqu'elle fut l'élève de Nadia Boulanger et de Monique Haas et qu'elle travailla avec Philippe Entremont. Elle a compris, incontestablement, le sens de ces Variations qui se fondent sur une grande diversité de climats. Et de fait, certaines des pages les plus caractéristiques (je veux dire de celles qui se prêtent à une caractérisations psychologique) sont fort bien interprétées, la Var. 1, preste et leste la Var. 15 déjà « romantique » , la Var. 25 tout intérieure. Mais les intentions ne sont pas poursuivies jusqu'au bout. Outre le fait que la polyphonie manque parfois de netteté [...], l'engagement manque de personnalité. Certaines variations manque de caractère, comme le Quodlibet [...] peu jubilatoire. Au total une version correcte, un peu académique [...]» (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 32)

Wilhelm Kempff, 196 (DG "Galiera" )

Kempff, ø 1969 - DG
Durée : 63'04
7/7 Rép. n° 69 p. 84 / 3* Monde n° 178

« En utilisant l'édition Busoni, [Wilhelm] Kempff se réfère volontairement à une esthétique du XIXe siècle. On entendra donc son enregistrement comme un témoignage d'un pianiste enraciné dans le romantisme. La volonté de traiter l'ornementation au minimum l'amène à jouer les ornements si importants de l'Aria comme s'ils appartenaient au même discours que la mélodie elle-même. L'effet est étrange : l'Aria n'est plus telle qu'on l'identifie habituellement, avec le recul de l'écoute « nouvelle musique ancienne ». Kempff caractérise chaque pièce par la sonorité et le tempo, ce qui leur confère une aura immémoriale, les tirant vers la célébration religieuse. Au lieu de définir les lignes contrapuntiques, Kempff fait ressortir les « voix » au moment où leur présence peu souligner l'émotion, adoptant ainsi une attitude typiquement romantique. Sa sonorité est lumineuse, son utilisation d'une demi-pédale colore chaque note, caractérise les registre, avec une attention particulière pour le medium, qu'il rend parfois très éloquent. Seule la variation 14 [...] est d'une sonorité dure. Au total, il en ressort une écoute agréable, d'une sagesse de maître d'école tout à fait hors de mode [...]. » (Olivier Bernager, Monde de la Musique n° 178)

Koroliov, 1999 (Hanssler CD 92.112)

Koroliov, ø Frankfort (Festburgkirche), 25-29 avril 1999 - Hänssler CD 92.112 (Edition Bach vol. 112)
Durée : 1 h 24' 52
10 Rép. n° 128 / Diap. d'or n° 465

« [Evgueni] Koroliov opère aujourd'hui une synthèse incoyable entre l'aplomb inébranlable et insolant de Yudina, et la force intellectuelle de Tureck, lavirtuosité serine de l'agogique infaillible de Dershavina, le souffle épique de Barenboim et l'intensité polyphonique de Gould. Contrairement à ce dernier, à Tureck aussi, Koroliov ne joue pas la carte de la caractérisation. Le sens de chaque variation n'apparaît pas en quelques secondes mais se modifie sans cesse ne se dévoile que dans l'enchaînement à ce qui suit et à ce [qui] précède. En effet, Koroliov remet sans cesse ses options en question. Imprévisible, il change presque toujours de phrasé, de caractère et de couleur à la reprise, souvent même en cours de section, sans prévenir. Cette versatilité difficiliement supportable chez Yudina est ici assumée avec une virtuosité et un sentiment de l'instant salutaire. Le temps musical prend un relief rare [...]. Cette version sollicite de la sorte la connivence de l'auditeur : celui qui reste à la surface n'y verra que de la fantaisie tandis que celui qui accepte de s'immerger dans cet univers foisonnant vivra une expérience musicale des plus rare. » (Répertoire n° 128)

« Evgeni Koroliov relève précisément que « la liberté enfante ici la beauté » et donne à chaque variation son caractère bien particulier pour animer chacune d'une vie intense --pas une seconde on ne s'ennuie. Par sa grande clarté digitale, il en traduit également tous les contours, tandis que son jeu très personnel se révèle solide, équilibré, limpide et dynamique. Certains contesteront peut-être la Variation n° 5 inutilement accélérée ou quelques coquetterie, comme cette Variation n° 18 jouée dans sa reprise à l'octave supérieure, mais il y a dans son interprétation une telle éloquence et une telle foi communicative que sa belle réalisation doit rencontrer un écho chaleureux [...]. » (Adélaïde de Place, Diapason n° 464)

« Sa force inébranlable, toujours humaine, sa générosité versatile et son sentiment de l'instant évoquent Yudina, tandis que sa façon de conduire le discours par une voix intermédiaire et de modeler la perspective en jouant d'une ahurissante indépendance des voix tient de Gould. Une rencontre improbable et fascinante. » (Gaëtan Naulleau, Diapason n° 466 p. 46)

Ne manquez pas de lire l'article détaillé de Benjamin Chee (en anglais).

Kronenberg, ø 1999 - Ars Musici AM 1323-2
5 Rép. n° 163


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