Mise à jour : 17 décembre 2005
(Clavier-Übung IV)
Lifschitz, ø 1994 - Denon CO-78 961
Durée : 79'01
5Y Diap. n° 417 / 4* Monde n° 189
« Par son choix de n'emprunter aucune des voies tracées par ses prédécésseurs pianistes, ce petit bonhomme d'à peine dix-neuf ans montre déjà une volonté impressionnante. Surtout, grâce aux solutions idiomatiques avec lesquelles il balaie d'un geste large la question du choix de l'instrument, et par la finesse et l'à-propos avec lesquels il les met en oeuvre. Konstantin Lifschitz place ses goldberg au plus haut niveau. L'aisance pianistique, l'invention timbrique, la variété de couleurs, la clarté de l'articulation y sont certainement pour beaucoup, mais cette réussite tient essentiellement à un naturel expressif indescriptible, qui fait toute la différence. » (Etienne Moreau, Diapason n° 417)
« Konstantin Lifschitz sait exactement ce qu'il veut obtenir et son
cycle témoigne d'une grande diversité d'humeurs, de climats
et de couleurs. Ses options pourront parfois surprendre. La Variation
8 est jouée très staccato, la Variation
14 est très rapide, le canon des quintes très lent [Var.
15], la Variation 26 est pulsée par une
force vigoureuse. Tout cela ne manque pas de panache, d'éclat, de liberté.
Si on peut remarquer que le canon des quartes d'intuition poétique
[Var. 12], que la Variation
21 en mineur est un peu lourde, que certaines fugues souffrent d'un contrepoint
trop lâche, le pianiste fait ses choix, il les assume. Il ne prête
guère attention à la logique structurelle du cycle et choisit
de suivre sa proche inspiration. Comme il est très musicien, on marche
avec lui. [...] Un pianiste qui mérite d'être écouté.
» (Olibier Bellamy, Monde de la Musique n° 189)
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