Mise à jour : 17 décembre 2005
(Clavier-Übung IV)
Rangell, ø New York, octobre 1989 - Dorian
DOR 901.38
Durée : 72'20
7/6 Rép. n° 37
« [Andrew] Rangell n'est pas du genre à laisser ses doigts se rouiller. Son jeu est nerveux, dynamique et ferme dans sa musicalité. La variété des attaques et des timbres révèle de grandes qualités stylistiques chez cet interprète méconnu. Si on ne trouve pas ici la folle inventivité, l'intimité raffinée de Gould, on apprécie néanmoins un doigté tour à tour pensif et impétueux, une lecture délicate où la vivacité côtoie la tendresse. C'est un Bach assez emporté qu'il nous offre. » (Philippe Demeure, Répertoire n° 37)
Réach [1], ø
18 juin 1989 - Cybelia CY 1107
Durée : 74'56
Diap. n° 371
Réach [2], ø
10-12 décembre 1995 - Arcobaleno AAOC-93972
Durée : 68'00
7/6 Rép. n° 96 / 4Y Diap. n° 431
« Les Variations Goldberg [de Pierre Réach] sont moins que jamais un exercice intellectuel et deviennent un organisme vivant et chantant. Dès l'énoncé du thème on pressant bien qu'une des qualités majeur du pianiste -- outre la souplesse de son jeu -- est le cantabile. [...] Pierre Réach est [...] sensible [...] à l'aspect ludique de ces Variations (car au fond, comme les Variations Diabelli, les Goldberg sont une immence gageure qui se termine par un Quodlibet farceur). De ce point de vue, son imagination le raproche d'avantage de l'esprit de certains clavecinistes, bien qu'il utilise toutes les ressources du piano. Un témoignage intéressant. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 96)
« Dans la première version [des Variations Goldberg], loin de vouloir imiter le clavecin, [Pierre Réach] s'engageait résolument dans une voie pianistique ; sa conception n'a pas changé, elle s'est même renforcée pour nous convaincre encore une fois que ce monument de la musique sonne admirablement bien au piano. Sa technique est brillante, son toucher fin et fluide dès l'énoncé de l'Aria dont il conduit le chant avec une simplcité prenante. Au-delà chaque variation garde son caractère propre, certaines attaquées avec une véhémence presque sauvage, d'autres énoncées avec une grave intériorité (Var. 25). Dans sa lecture très analytique, Pierre Réach n'oublie jamais que cette musique repose sur la basse qui revient sans cesse, insidieuse ou déformée souvent (Var. 9, 19). Une petite réserve cependnat : une tendance à la précipitation dans quelques variations rapides (Var. 5), victimes d' « excès de vitesse » presque excusable compte tenu de la difficulté d'interprétation sur le piano d'une oeuvre conçue pour le clavecin à deux clavier. » (Adélaïde de Place, Diapason n° 431)
Roos, ø janvier 1997 - Synthelabo SAM 11003016 (Synthelabo est le nom d'une compagnie pharmaceutique allemande)
Rosen, ø 8 juin 1967 - Sony SBK 48173 [CBS
32360020 - LP]
Durée : 75'50
8/8 Rép. n° 49
« Il y a chez [Charles Rosen] une rigueur qui pourrait l'apparenter à Glenn Gould, notamment dans la qulité de la lecture contrapunctique. Mais là s'arrête la comparaison car la sonorité n'est nullement « blanche » comme celle du pianiste canadien. Rosen cultive au contraire un son chaleureux et charnu (n'oublions pas qu'il fut le disciple de Moritz Rosenthal). Il sait faire de chaque variation un Klavierstück, très bien caractérisé, très indépendant, doté de son propre climat psychologique. Mais le style reste volontairement intemporel. A la différence des clavecinistes il ne cherche guère à retrouver les formes et les modes d'expression du XVIIIe siècle. Par exemple dans la Variation 16 (Ouverture à la française), il garde un tempo très large, bien éloigné des rythmes pointés et des attaques nerveuses couramment pratiquées. Un version fort intelligente et sensible de ces Variations. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 49)
« Une sonorité ingrate, une articulation maladroite et des mouvements rigides n'ajoutent rien à la gloire du musicologue américain. » (Gaëtan Naulleau, Diapason n° 466 p. 47)
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