Mise à jour : 17 décembre 2005

Discographie J-S. Bach
Variations Goldberg

(Clavier-Übung IV)


Piano


T

Takahashi, ø Tokyo, 19-20 octobre 1976 - Denon COCO-7964 (+ 14 Canons) [OX7080ND - LP]
Durée : 36'50

André Tchaikovsky, 1964 (Dante HPC-022)

Tchaikovsky, ø 30 novembre 1964 - Dante HPC-022 (p 1995)
Durée : 42'44

Tipo, 1986 (Emi 7 47546 2 )

Tipo, ø 28 juin 1986 - Emi 7 47546 2 [ EL2704381 / PM375 - LP]
Durée : 63'47
Diap. d'or n° 322

« La pianiste italienne [Maria Tipo] utilise les moyens pianistiques les plus variés, du plus perlé au plus massif, du plus fluide (les ornements) au plus heurté, pour élaborer une efficace stratégie de la forme. On se demande comment on a pu taxer de maniérisme ou d'académisme une artiste qui fait preuve d'un sens de la construction aussi puissant... seule une prise de son métallique et trop réverbérée vient modérer notre enthousiasme. » (Gaëtan Naulleau, Diapason n° 466 p. 46)

Tureck [1], ø 1947 - Allegro ALG-3033 [LP]
Durée : 1 h 30'21

Tureck, 1957 (Philips "Grands Pianistes du XXe siècle" 456 979-2)

Tureck [2], ø juin/août 1957 - Philips "Grands Pianistes du XXe siècle" 456 979-2 [Decca / Capitol GBR-7134 / Odeon PALP / Everest SDBR-3397 - LP]
Durée : 79'

Tureck [3] est interprété au clavecin.

Tureck [4], ø Concert, Montréal, Salle Claude Champagne, 12 décembre 1980 - Fonovox 2CD VOX 7 984-2
Durée : 1 h 28' 47
5Y Diap. n° 456

« Rosalyn Tureck n'est pas une doctrinaire : ses recherches l'ont amenée à se pencher sur les questions de phrasé, de toucher, de dynamique et de couleur afin de développer une nouvelle technique pour jouer Bach au piano. Elle nous révèle donc ici son style particulier fait de clarté et de précision dans l'articulation et la mise en valeur la plus subtile du contrepoint. Tout rigooureux qu'il soit, son Bach progresse avec une vrai liberté d'allure en dépit d'un apparent parti pris de lenteur [...] mais on se laissera vite prendre par la grande autorité de cette interprète à la personnalité affirmée qui nous livre la partition dans toute sa splendide nudité. » (Adélaïde de Place, Diapason n° 456)

Tureck, 1988 (Vai Audio 1029

Tureck [5], ø Stamford, Connecticut, 1988 - VAI Audio VAIA 1029 [Albany Records "Bach and Turek at home" TROY-007/010 (p 1988) - LP]
Durée : 74'46
9/8 Rép. n° 75 / 5Y Diap. n° 415 / Penguin Guide Rosette (1991 & 1994)

Selon www.a30a.com, la date serait antérieure : entre 1979 et 1984.

« Il ne faut pas s'attendre à un choc spectaculaire, comme jadis Gould, Rosalyn Tureck s'attache à restituer très minucieusement la polyphonie du texte, mais sans pe partie pris gouldien d'impersonalité, car elle sait aussi rendre chaque variation étonnamment vivante par de très subtils jeux de couleurs. Les variations sont individualisées, contrastées, ce qui maintient constamment l'intérêt, sans frôler la sentimentalité : on peut éviter la froideur et rendre la musique vivante sans emphase. Parfois cependant, ont peut regretter certaines baisses de tension (Var. 4, 10) peut-être dues à des tempos plus modérés que ceux auxquels nous sommes habitués. Cela affecte à peine la qualité de l'ensemble, d'autant moins que toute la deuxième partie (à partir de la variation 16) est passionnante de vie et mène avec une logique, quasi narrative jusqu'au Quodlibet et au retour de l'Aria. C'est aussi a ce sens du trajet que l'on reconnaît les grands interprètes des Goldberg. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 75)

Tureck [6], ø juin 1995 - VAI Audio VAIA-1142-2 / VAI Video 69220 (VHS) [Vidéo]
Durée : 1 h 32'38

Tureck, 1998 (DG 459 599-2)

Tureck [7], ø Hambourg, Friedrich-Ebert-Halle, mars 1998 - DG 459 599-2
Durée : 1 h 31' 10
5Y Diap. n° 458 / Choc Monde / 4f TRM

« A quatre-vingt-quatre ans, Rosalyn Tureck revient aux périlleuses Variations Goldberg qui l'ont accompagnée durant toute sa carrière. [...] On croirait presque son piano dépourvu de pédale tant est pure la sonorité et clair le dessin des phrases. On pourra regretter quelques accents heurtés ou lourds, résultat probable d'une trop grande volonté de précision (Var. 5, 16 et 17 par exemple), mais ne chicanons pas, car la réalisation, toute rigoureuse qu'elle soit, n'en est pas moins très belle dans sa simplicité et son dépouillement. A recommandé tout de même avant tout à ceux qui aiment un Bach austère. » (Adélaïde de Place, Diapason n° 458)

Varsano, ø 1980 - CBS 79 231 (+ Variations Diabelli) [LP]
Durée : 1 h 05'48
1Y Diap. n° 255

« Fallait-il pour traduire l'intemporalité de Bach, ce jeu glacé, au toucher systématique, qui confond force et sécheresse ? Ces pages demandent une virtuosité infaillible que Daniel Barsano possède de toute évidence, mais aussi une invention de tous les instants, qui donne la vie (là même est l'esprit de la variation) : pourquoi avoir, aussi systématiquement, vidé l'ornementation de toute intention expressive ? Non seulement, elle ne sert à rien ici, mais la sensation de calcul qu'elle dégage, contribue à figer encore plus la musique. Quant à avoir transformé toutes les variations canoniques en mélodies accompagnées [...], outre le fait que ce procédé ne met jamais en évidence le caractère proprement canonique des pièces, c'est nier [...] les possibilités polyphoniques du piano. Non Bach n'est pas là [...]. » (Jean-Michel Dieuaide, Diapason n° 255 - novembre 1980)


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