Mise à jour : 17 décembre 2005

Discographie J-S. Bach
Variations Goldberg

(Clavier-Übung IV)


Clavecin

C

Cappeller, ø avril 1982 - Motette M-3008 [LP]

Cole, 1990 (Virgin VC 7 91444-2Cole, 1990 (Virgin  Virgin "Veritas" 7243 5 61555-2)

Cole, ø Londres, Henry Wood Hall, juin 1990 - Virgin 7243 5 61555-2 / "Veritas" VC 7 91444-2
Instrument : Clavecin Andrew Garlick 1988 d'après J.C. Goujon 1749
Durée : 78'29
Son : Simon Rhodes
9/7 Rép. n° 43

« Musicalement, à l'instar de leonhardt, [Maggie] Cole s'appuie sur une articulation impéccable, à la fois ample et fouillée. Elle connaît elle aussi son Bach et tire de son instrument des sonorité élégiaques. Mais après plusieurs écoutes, les différences s'éclaire. Cole a le rythme plus enjoué, elle peut se permettre des libertés la pulsion ne la quittera jamais, elle excelle par une indépendance des mains qui fait admirablement ressortir le contrepoint. [...] Saluons l'étagement des plans, la minutie du détail et le relief sans cesse animé de la ligne. Son jeu d'une émotion intense, fait oublier la trop grande rapidité parfois du tempo (Variation 6) et fait régner un climat de spiritualité captivant (Variation 15). Du grand art ! » (Philippe Demeure, Répertoire n° 43)

Curtis, ø 23 septembre 1976 - Emi CDM 7 63062-2 [Emi/VSM C151-30 710/11 - LP (+ Canons Bvw 1087 à deux clavecins avec Arthur Hass)]
Durée : 1 h 16' 10
Instrument : Clavecin « Christian Zell fecit 1728 », Hambourg.
3Y Diap. n° 220 & 353/ 3d Compact n° 45

« Alan Curtis n'est pas un claveciniste tout feu tout flamme, du genre à solliciter une partition pour briller. Aussi ses Goldberg valent-elles avant tout par le respect du texte écrit. [...] Avec Curtis nous avons un Bach sérieux, clair, d'une irréprochable facture, à peine contemplatif par moments, plus grandiose à d'autres. L'ornementation des reprises est discrète et l'on ne s'éloigne jamais d'un juste milieu. Aussi se réglera-t-on avant tout des sonorités d'un magnifique clavecin d'origine hambourgeoise, un Zell de 1728, véritable vedette [...]. Une vision d'une honnêteté irréprochable, sans imagination particulière, mais séduisante. » (Jean-Luc Macia, Compact n° 45)

« Cet authentique clavecin ancien a le charme un peu passé des trop (?) vieilles grandes boutailles. La sonorité est encore riche mais la mécanique n'est plus vraiment jeune et Alan Curtis donne parfois l'impression d'avoir à se battre contre elle. [...] En partie à cause de son instrument, Curtis paraît contraint de jouer plus en force. Il en résulte une lecture prosaïque, plus lourde. Toutefois cette interprétation reste des plus estimables. Elle est vivante, articulée, construite et d'un goût sûr. » (Jean-Marie Piel, Diapason n° 353 - octobre 1989)

« Le Clavecisniste Alan Curtis joue depuis peu - en public - les Goldberg, mais il les travaille depuis vingt ans. Il nous offre une interprétation étudiée sous toutes ses faces, totalement assimilée et c'est bien l'impression que nous laisse l'audition de cette gravure. Le jeu impécable éclaire le texte, révèle un souci permanant d'expliquer la texture de l'oeuvre. Très maître de ses moyens, Alan Curtis domine et ordonne son exécution en chef d'orchestre qu'il est lui-même, très attentif à tous les dessins rythmiques. Son interprétation se situe dans la ligne de Leonhardt : rien d'étonnant puisqu'il a étudié sous sa direction. [...] Une version claire et précise des Goldberg qui suit de près celle de Leonhardt [1965]. » (Denise Mégevand, Diapason n° 220 - septembre 1977)


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