Le catalogue H. est publié par Atlantis à Zurich en 1968 ; document que je n'ai pas consulté. Les pages présentées ici en sont une patiente reconstitution grace aux sources les plus diverses.
Musique de chambre (environ 90 oeuvres)
3 Sonates pour violoncelles (1939/41/52)
3 Trios avec piano (1930 H. 193 / 1950 H. 327 / 1950 H. 332)
7 Quatuors à cordes (1920 H. 117 / 1925 h. 150 / 1929 H. 183 / 1937 H. 256 / 1938 H. 268 / 1946 H. 312 / 1947 H. 314)
Symphonies : 6 (n° 1 en 1942 H. 289 n° 6 en 1953 H. 343)
Concertos : une vingtaine pour divers instruments
5 concertos pour piano (1925 H173/35 H237/43 H316 /55 H358 /55 H 366)
Opéras : 12
Cantates
Mélodies : près de 150.
H. 1 - Tci jezdci [Les trois cavaliers] pour quatuor à cordes d'après J. Vrchlický (1900/03)
H. 2 - Posvícení [fête d'église], pour flûte, trois violons, alto, deux violoncelle et dv (1907)
H. 3 - Elégie, pour violon et piano (1909)
H. 4 - Dumka n° 1, pour piano (1909 - rassemblé dans H. 44)
H. 5 - Valsíky, cinq valses pour piano (1910 - rassemblé dans H. 44)
H. 6 - Nez se nadejes [Par surprise...] mélodie pour chant et piano sur un texte de Jan Cervenka (1910)
H. 7 - V prirode [Dans la nature] mélodie pour chant et piano sur un texte de Vitezslav Hálek (1910)
H. 8 - Pastel, mélodie pour chant et piano sur un texte de Bohdan Kaminský (1910)
H. 9 - Utonalá [La petite noyée] mélodie pour chant et piano sur un texte de Joseph Václav Sládek (1910)
H. 10 - Az budeme starí [Quand nous serons vieux] mélodie pour chant et piano sur un texte de Vitezslav Hálek (1910)
H. 11 - Dclníci more [Les travailleurs de la mer] pour orchestre (1910, esquisses)
H. 12 - Romance, pour violon et piano (1910)
H. 13 - Concerto, pour violon et piano (1910)
H. 14 - Dve písnicky v národním slohu [Deux petites chansons dans le goût populaire] mélodies pour chant et piano (1910)
H. 15 - Smrt Tintagilova [La mort de Tintagile] pour orchestre d'après Maurice Maeterlinck (1910)
H. 16 - Smutecní pochod [Marche funèbre] pour piano (1910 - rassemblé dans H. 44)
H. 17 - Andel smrti [L'ange de la Mort] étude pour orchestre (1910)
H. 18 - Nokturno [Nocturne] mélodie pour chant et piano sur un texte de Antonín Klásterský (1910)
H. 19 - Spící [Eveil] mélodie pour chant et piano sur un texte de Edgar Allan Poe (1910)
H. 20 - Idyla [Idylle] mélodie pour chant et piano (1910 - rassemblé dans H. 44)
H. 21 - Dve písnicky [Deux chansons] mélodies pour chant et piano (1910)
H. 22 - Dívci sny [Rêve de jeune fille] mélodie pour chant et piano (1910)
H. 23 - Zpev a hubda [Chant et musique] mélodie pour chant et piano (1910)
H. 24 - Balada [Ballade] pour piano (1910 - rassemblé dans H. 44)
H. 25 - Sousedska [Danse du voisin] pour piano (1910 - rassemblé dans H. 44)
H. 26 - Simní noc [Nuit d'hiver] mélodie pour chant et piano sur un texte de Adolf Heyduk (1910)
H. 27 - Líbej, milá líbej [Embrasse-moi, ma bien-aimée...] mélodie pour chant et piano sur un texte de P. Manin (1910)
H. 28 - Pohádka o Zlatovlásce [Le Conte de la Toison d'or] pour piano (1910 - rassemblé dans H. 44)
H. 29 - Náladová kresba [Impression] mélodie pour chant et piano sur un texte de V. Klen (1910)
H. 30 - V noci [Dans la nuit] mélodie pour chant et piano sur un texte de Rudolf Hayer (1910)
H. 31 - Dve Pisne [Deux chansons] mélodies pour chant et piano sur un texte de Sládek (1911)
H. 32 - Berceuse, pour violon et piano (1911)
H. 33 - Adagio, pour violon et piano (1911)
H. 35 - Quintette avec Piano [dit "zéro"] (1911)
H. 36 - Chanson triste, pour piano (1911 - rassemblé dans H. 44)
H. 44 - Pièces inédites, 1909-21 = H. 4-5, 16, 20, 24-5, 28, 36, 42, 46-7, 56, 65, 85-6, 95, 98-101, 104, 107-9
H. 50 - Lucie, mélodie d'après un poème d'Alfred de Musset (1912)
H. 58 - Offertoire, pour soprano et orgue (1912)
H. 59 - Ave Maria, pour soprano et orgue (1912)
H. 60 - Quatuor à cordes (1912, oeuvre perdue)
H. 62 - Fantaisie pour violon et piano (1912)
H. 63 - Deux Nocturnes, pour quatuor à cordes (1912)
H. 64 - Andante, pour quatuor à cordes (1912)
H. 68 - Nipponari, Sept chants pour soprano et ensemble instrumental, sur des poèmes japonais de Kibina (Lesehrad : paraphrase allemand) (1912)
J. Belahlavek - Supraphon
? - Prélude, pour piano en la majeur (1913 ed. «compositions pour Policka» 1973 chez Supraphon)
? - Prélude, pour piano en fa mineur (1913, ed. 1974 Panton)
? - Marionnettes pour piano, pour piano (1912 à 1924) - 14 pièces en trois cahiers : 3e cahier (1912-14 ed. 1922 chez Chadim, Prague), 2e cahier (1918 ed. 1925 par Urbanek) dédié à Zdenka Maxova, 1er cahier (Paris, 1924 ed. 1926 chez urbanek) dédié à Harry Faul.
« Les amateur de déchiffrages trouveront un charme indéniable à ces quatorze pièce faciles, qui se rattachent à la tradition tchèque des théâtres d'enfants. Elles sont certes peu caractéristiques de son art le plus mûr, mais le compositeur s'y cherchait, tâchant d'y quitter à la fois la défroque romantique et les habit ipressionnistes ; aussi leur garda-t-il un faible avoué. » (Guy Sacre, La musique de piano, R. Laffont p.1788)
« C'est toute l'admiration de Martinu pour l'impressionnisme français qui parcourt ce chef d'oeuvre d'humour, de charme, de délicatesse dans la veine mélodique, de transparence dans la subtilité harmonique, que sont les Marionnettes dont la composition s'étend de 1912 à 1924. C'est là le Children's Corner de Martinu [...]. » (Jean Hamon, Répertoire n° 28)
Kvapil, Adda (indisponible)
H. 74 - Vieux Chant, mélodie sur un poème de Villiers de L'Isle-Adam
? - Nuits magiques pour choeur (1919)
? - Les chats pour piano (1919) 1' 20
? - Deux Fox-Trot pour piano (1919-20 ed. «compositions pour Policka» 1973 Supraphon)
H. 82 - Le soir, mélodie sur un texte de Albert Samain pour voix et harpe (1913)
H. 83 - La libellule, mélodie sur un texte de H. d'Orange pour voix, violon, harpe et piano (1913)
H. 84 - Danseuses de Java, Mélodie sur un texte de A. Symonds pour voix, harpe et piano (1913)
H. 88 - 4 Chants
H. 89 - Noc [Nuit], Ballet (1913-14)
H. 90 - Composition pour grand orchestre (1913-14)
H. 91 - Nocturne, pour flûte et orchestre (1914-15)
H. 92 - Loutky [Le Pantin], 4 pièces pour piano (1912-14) cf. H. 116
H. 93 - Tance se závojí [Danse du voile], Ballet (1912-14) perdu
H. 96 - Nocturne 'Rcce noci' [Les roses de la nuit] pour orchestre (1915)
H. 97 - Balade 'Vila na moci' [La maison près de la mer], pour orchestre (1915)
H 101 - Cinq Polkas (1916)
H. 102 - Stín [L'Ombre], Ballet (1916)
H. 103 - Quatuor à cordes (1917)
H. 104 - Mélodies non publiées pour une voix et piano (1910-32) = h6-10, 14, 18-19, 21-3, 26-7, 29-31, 34, 37-41, 43-4, 48-55, 57, 66-7, 69-81, 87-8, 94, 106, 110-11, 114-15, 126, 135, 146-7, 184bis, 188, 197, 210, 225-6, 228
H. 105 - Snih [Neige] pour piano (1917)
H. 112 - Koleda [Noël], Ballet (1917)
Seul le livret est conservé.
H. 113 - Letní svita [Suite estivale ou d'été] pour piano (1918)
H. 114 - Ukolébavky, 8 Berceuses pour enfants sur des textes d'origine germanique.
H. 116 - Loutky [Le pantin], 5 pièces pour piano (1914-18) cf. H. 92
H. 117 - Quatuor à cordes n° 1 « français » (1918)
Martinu qualifia lui même cette oeuvre de « Français » en raison de l'influence passagère qu'il avait subit de Debussy.
Quatuor Panocha (intégrale) - Supraphon 1111 3018
H. 118 - Ceská Rapsódie [Rapsodie tchèque], cantate pour baryton, choeur mixte, orgue et orchestre textes de A. Jirásek (& Martinu ?) : Psaume 23 de David [version Goudimel], J.Vrchlicky (1918)
H. 119 - Kovzelné Noci [Nuits Magiques], trois mélodies pour soprano et orchestre, sur des poèmes chinois de Li Tai Po et Chan Yu Su, traduits en tchèque (1918)
Les poème sont extraits du même recueil de poèmes « La flûte chinoise » de Hans Bethge, où avait puisé Mahler pour le Chant de la terre.
J. Belahlavek, OS. Prague (FOK) - Supraphon
H. 120 - Sonate pour violon et piano en ut majeur (première des deux sonates « reniées ») (1919)
H. 121 - Choeur pour deux voix d'homme et choeur, cantate sur des textes de la tradition Lithuanienne (1919)
H. 122 - Kocicí foxtrott [Foxtrot du chat] pour piano (1919)
[Cortège des chats dans la nuit du soltice ( la Saint Jean), sur le disque Kvapil ?]
H. 123 - Malá tanecní suita [Petite suite de danses] pour orchestre (1919)
H. 124 - Sen u minulosti [Le songe du passé] pour orchestre (1920)
H. 125 - Jaro v zahrade [Printemps au jardin], quatre pièces pour piano (1920, ed. 1948 chez Zdenek Vlk à Prague)
H. 126 - 30 Chants populaires slovaques (1920)
H. 127 - Motýli a rajky [Papillons et Oiseaux de paradis], trois pièces pour piano (Policka, décembre 1920, ed. 1973 chez Panton) dédié à Ela Svabinská.
« Pour ces Papillons, le compositeur s'est inspiré de tableaux et dessins du peintre tchèque Max Svabinký, l'époux de la dédicataire. » (Guy Sacre, La musique de piano, R. Laffont p.1790)
On peut trouver un enregistrement (de 1974) de ces pièces sur un disque récital du pianiste Boris Krajný chez Panton (71 0583-2) [plages 7-9], avec de superbes Ravel, Debussy et Schulhoff, fortement recommandés... [Pan 11 0446 - LP]
Kvapil, Adda (indisponible) propose aussi une lecture très poétique de ces pièces impressionistes.
? - Soir au bord de la mer, cycle pour piano (1921)
H. 129 - 3 písnc pro cervenou sedmu [3 chants pour 'Red Seven'] (J. Herold, J. Dreman, F. Gellner), chanson de cabaret pour voix et piano (1921)
H. 130 - Istar, Ballet sur un livret de Zeyer, d'après
des textes babyloniens (1918-21)
Première à Prague le 11 septembre 1924.
H. 131 - Modrá hodina [L'heure bleue], cycle de trois pièces symphoniques et cinq tableaux : Míjející pclnoc (The Passing of Midnight) (1922) Arrangement en suite d'orchestre par Bartos
H. 132 - Improvizace na jace [Improvisation de printemps], pour piano (1922)
H. 133 - Kdo je na svctc nejmocncjSí ? [Qui
est le plus puissant au monde ?], ballet en un acte et 4 scènes (1922-1923).
Livret de Martinú d'après des contes de fées anglais (B.M.
Klika)
Première à Brno le 31 janvier 1925.
H. 134 - Slovácké tance a obyceje [Danses et traditions Moraves et Slovaques], musique pour un documentaire (1922)
H. 136 - Trio à cordes n° 1 (1923)
H. 137 - Loutky, 5 pieces pour piano (1914-1924)
H. 138 - Bajky [Fables], cinq pièces pour piano (1924 ed. 1947 chez Urbanek) dédié à P. et J. Osusky.
H. 139 - Quatuor pour clarinette, cor, violoncelle et petit tambour (1924)
« Le Quatuor avec tambour, virtuosissime se détache de toute tentation ludique ou parodique pour exalter un climat de violence frénétique, traversé de lueurs inquiétantes (premier temps), une litanie poignante, canalisée en un long et ardent crescendo («Poco andante» central), et une rudesse à la fois sévère et caustique dans le finale, éblouissant. » (Pascal Brissaud, Répertoire n° 93)
H. 140 - Prélude, pour piano (1924)
H. 141 - [Pièce sans titre] pour piano (1924)
H. 142 - Half-time [mi-temps], pour grand orchestre (1924)
H. 143 - Concertino, pour violoncelle, vents, percussions et piano (1924)
H. 144 - Nonette n° 1 (fragment), pour flûte, hautbois, cor, clarinette en si, basson, violon, violoncelle, alto et piano (Paris, 1924)
H. 145 - Instruktivní duo pro nervózní [Duo instructif pour le nerveux], pour piano (1925)
H. 146 - Detské Pisnicky, Chansons enfantines
H. 147 - Cinské Pisne [5 Chants] sur des poèmes chinois (1925)
H. 148 - Film en miniature, six pièces pour piano (1925, ed. 1929 chez Hudebni Matice) dédié à Fina Tausigova.
Kvapil, Adda (indisponible)
H. 149 - Concerto pour piano n° 1, pour piano et orchestre de chambre (1925)
H. 150 - Quatuor à cordes n° 2 (1925 - Universal Editions)
H. 151 - Vzpoura [La Révolte], ballet-comédie
en un acte sur un livret de Martinu (1925)
Première à Brno, 11 février 1928.
« [L'oeuvre raconte] la révolte des notes de musique, aux conséquence catastrophiques, révolte qui s'achèvera avec le retour de l'inspiration. » (J-S. Veysseyre, Diapason n° 413)
H. 152 - Sonate pour violon et piano en ré mineur (seconde des deux sonates « reniées » cf. H. 182) (Paris, 1926)
H. 153 - Motýl, který dupal [Le papillon qui tapait du pied], ballet en un acte pour orchestre, sur un texte de Rudyard Kipling (1926)
Enregistrement disponible chez Panton (81 1417-2 031) des Ballets H. 153, 159 et 186 sous la direction de Vaclav Nosek.
H. 154 - Trois danses tchèques pour piano (1926 ed. 1929 chez Eschig) dédié à Jan Herman, Denyse Molié et Jane Mortier
« Elle comptent parmi les morceaux les plus virtuoses du piano de Martinu : technique d'accords, de rythmes disloqués, pour laquelle il faut de la poigne et des nerfs. » (Guy Sacre, La musique de piano, R. Laffont p.1791)
Kvapil, Unicorn DKCD 9140 [plages 1-3] avec d'autres pièces (8/7 Rép. n° 65). On peut aussi trouver ces danses dans le merveilleux album de Frantisek Maxian chez Panton (81 90003-2 101) [plages 7-9], les quelles sont couplées avec les rares Smetana (Macbeth et les sorcières) et Novak (Pan).
H. 155 - La Bagarre, allegro pour un grand orchestre
(1926)
Prélude / Rondo
H. 156 - Habañera pour piano (1926)
H. 157 - Duo n° 1 pour violon et violoncelle n° 1 (1927 - United Music Publishers)
H. 158 - Pro tanec [Pour la dance], pour piano (1927)
H. 159 - Le Raid merveilleux, ballet mécanique
pour orchestre, textes de Martinu (1927)
Création : Prague, 1999.
Enregistrement disponible chez Panton (81 1417-2 031) des Ballets H. 153, 159 et 186 sous la direction de Vaclav Nosek.
H. 160 - Trois esquisses [de danses modernes] pour piano (avril 1927, ed. 1965 chez Eschig) dédié à V. Vankova.
H. 161 - Revue de Cuisine, ballet pour clarinette,
basson, trompette, violon, violoncelle et piano (Prague, Paris, 1927, ed.
A. Leduc). Argument de Jarmila Kröschlová.
Première à Prague en novembre 1927.
Cette fantaisie met en scène dans une intrigue amoureuse toute joyeuse et fantaisiste, des personnages comme le couple Marmite et Couvercle mis à mal contre le Fouet à la crème, le Torchon, et le Balai qui prend un rôle d'arbitre de tous ces ustensiles. Martinu l'appela aussi La tentation de Sainte Marmite et le dédia à sa logeuse, Madame Bozena Nebeská. L'argument est de Jarmila Kröschlová (pseudonyme de l'écrivain d'expression allemande Jan Löwenbach) chorégraphe qui créa le ballet avec sa troupe, à Prague en 1927. L'oeuvre, né dans un esprit jazz, comporte un Tango, un Charleston, encadré par un prologue et un final.
H. 162 - Voják a tanecnice [Le Soldat et le
Danseur], opéra en 3 actes sur un livret de J.L. Budín [J. Löwenbach],
d'après Plaute : Pseudolus (1926-7)
Première représentation à Brno le 5 mai 1928.
H. 163 - On tourne, ballet (1927)
H. 164 - Quintette à cordes (1927)
H. 165 - Black Bottom pour piano (1927 ed. «compositions pour Policka» 1973 Supraphon)
H. 166 - Impromptu pour violon et piano (1927)
H. 167 - Le Noël [Vanoce], trois pièces pour piano (décembre 1927, ed. 1931 chez Urbanek) dédié à Anna Spackova
H. 168 - Le Jazz, pour orchestre de jazz et choeur à 3 voix sans paroles (1928)
H. 169 - Les larmes du couteau, opéra en un
acte sur un livret de Georges Ribemont-Dessaignes (1928)
Première représentation à Brno le 22 otobre 1969.
H. 170 - 4 mouvements pour piano (Pâques 1929) Durée : 8'
Kvapil, Unicorn DKP 9140 [11-14]
H. 171 - La Rhapsodie (Allegro symphonique), pour corchestre (1928)
H. 172 - Jazz-suite, quatre pièces pour orchestre de 12 instruments (1928)
H. 173 - Divertimento [ou Concertino] pour piano main gauche et orchestre de chambre (1926-1928)
Emil Leichner et J. Belohlavek chez Supraphon 3017 512 (intégrale)
H. 174 - Sextuor pour piano et instruments à vent : flûte, hautbois, clarinette, 2 bn (février 1929)
H. 174a - Scherzo pour flûte et piano
[extrait du sextuor : troisième mouvement] (1929) Durée moyenne
: 3'
Allegro vivo
Un pur produit de l'école de Paris, intègre le jazz à l'écriture fraîche et mélodieuse, sans grande prétention, mais d'un indéniable charme.
MA Hamelin et A. Marion sur le disque Analekta FL 2 3031 [plage 17].
H. 175 - Les Trois Souhaits, ou les Vicissitudes
de la vie, opéra-film en 3 actes sur un textes de Georges Ribemont-Dessaignes
(1928-1929)
Première à Brno le 16 Juin 1971.
H. 176 - Blues, pour piano (1929)
H. 177 - La danse, pour piano (1929)
H. 178 - Prélude, pour piano (1929)
Ecrit pour l'inauguration du nouveau théâtre de Policka.
H. 179 - Six Actors in Search of an Author, pour piano - improvised incid music, L. Pirandello (1929)
H. 180 - Fantasie, pour deux piano (1929)
H. 181 - Huit préludes, pour piano (1929)
H. 181a - Prélude en forme de scherzo, pour
orchestre (1930)
Orchestration du prélude pour piano n° 2, H 181.
? - Quatre Mouvements pour piano (Pâques 1929, ed. 1978 chez Supraphon) dédié à Milos Safranek
? - Huit Préludes pour piano (1929, ed. 190 chez Leduc) dédié
à Charlotte Quennehen
Charlotte Quennehen, n'est autre que la futur femme de Martinu, qu'il épouse
en 1931.
H. 182 - Sonate pour violon et piano n° 1 (1929)
H. 183 - Quatuor à cordes n° 3 (1929)
H. 184 - Cinq pièces brèves pour violon et piano (1929)
Intégrale de l'oeuvre pour violon et piano, par B. Matousek et P. Adamek - Supraphon SU 3410-2 132 (Recommandé par Répertoire / 5Y Diap. n° 463)
H. 185 - Avec un doigt, pour piano à trois mains (1930)
H. 186 - Echec au roi, ballet en un acte, sur un livret de André Coeuroy (1930)
« L'argument décrit une partie d'échec assez farfelue mise en musique avec beaucoup d'esprit par le compositeur tchèque. La partition réunit les ingrédients favoris des ballets des années 20 : jazz, néoclassicisme, musique de cirque, citations de chansons populaires (As-tu vu la casquette, la casquette ?...), le tout formant un délicieux cocktail de danses et de bonne humeur. » (Jean-Sebastien Veysseyre, Diapason n° 413)
Enregistrement disponible chez Panton (81 1417-2 031) des Ballets H. 153, 159 et 186 sous la direction de Vaclav Nosek.
H. 187 - Quintette à vent (1930)
H. 188 - Etude vocale pour voix et piano (1930)
H. 188a - Ariette pour violon et piano [trans. du précédent]
H. 188b - Ariette pour violoncelle et piano [trans. de l'Etude vocale] (1930)
H. 189 - Nocturnes, Quatre études pour violoncelle et piano (1930)
H. 190 - Pastorales, Six pièces pour violoncelle et piano (1930-1931)
H. 191 - Etudes faciles, pour deux violons (1930)
H. 192 - Suite miniature, Sept pièces faciles pour violoncelle et piano (1930-1931)
H. 193 - Trio avec piano n° 1 [« 5 pièces brèves »] (Paris, 1930 - Editions Schott)
H. 194 - Le jour de bonté, opéra en 3 actes sur un livret de Georges Ribemont-Dessaignes, d'après I. Ehrenburg (1933-4)
H. 195 - Borová, sept danses tchèques pour piano (1929/30 ed. 1931 chez Leduc) dédié à Ana Spackova.
« Borova est le nom d'un petit village, aux abord de Policka, où Martinu enfant allait souvent et où il apprit à aimer les chansons du terroir. » (Guy Sacre, La musique de piano, R. Laffont p.1793)
Kvapil, Unicorn DKP 9140 [4-10]
H. 195a - Borova, pour hautbois, clarinette, trompette,
piano, et ensemble à cordes (1931)
[Autre version de H.195 pour piano n° 1]
H. 196 - Concerto pour violoncelle et orchestre n°1 (première mouture 1930, deuxième et troisième réorchestration 1939-1955 - Editions Schott)
H. 198 - Sonatine pour deux violons et piano (1930)
H. 199 - Serenade, pour orchestre de chambre (1930, révision 1955)
H. 200 - Les Rondes, suite de danses pour hautbois, clarinette, basson, trompette, deux violons et piano (1930)
H. 201 - Sept Arabesques, « études rythmiques » pour violoncelle et piano (1931)
H. 201a - Sept Arabesques pour violon et piano
H. 202 - Sept études rythmiques pour violon et piano
H. 202a - Trois études rhythmiques, pour orchestre
à cordes (1958)
Version orchestrée des sept études rhythmiques pour piano, H.
202. Reprenant les numéros 1, 2 et 6.
H. 203 - Skici [Esquisses], six pièces pour piano (mars 1931)
H. 204 - Hry [Jeux], « six morceaux faciles pour piano. Cahier II » (mars 1931)
(pour les deux opus) : Kvapil, Unicorn DKP 9140 [15-26]
H. 205 - Quatre pièces (sans titre) pour piano (1931)
H. 206 - Hry [Jeux], six pièces pour piano (mai 1931 ed. 1979 chez Panton)
H. 207 - Concerto pour quatuor à cordes et orchestre (1931)
« Composé à la demande du quatuor Pro Arte. [...] Martinu se réclame de la forme du concerto grosso (plusieurs solistes dialoguent avec l'orchestre) mais l'opposition entre le quatuor soliste, très sollicité, et la masse orchestrale, sait éviter les alliages contre nature. » (Pierre Vidal, Compact n° 57)
H. 208 - Sonate pour violon et piano n° 2 (1931)
H. 209 - Staroceská cíkadla ou Ceska rikadla, pour choeur de femmes sur de vieille berceuses tchèques (texte : K.J. Erben) (1931)
H. 210 - Pisnicky pro Deti, 3 Petites Chansons pour les enfants
H. 211 - Slavnostní ouvertura k sokolskému sletu [Ouverture pour une fête slovaque] pour orchestre (1931)
H. 212 - Partita (Suite n° I) pour orchestre
à cordes (1931 - Editions Schott)
Une sorte de sinfonietta pour orchestre à cordes.
H. 213 - Sonate pour deux violons et piano (1932/33)
H. 214 - Spalicek, [L'Année Tchèque],
ballet-revue des jeux, coutumes et contes nationaux, sur des textes de Martinu
: contes de fées et chansons enfantines tchèques. (1931-32, révision
1940)
Création à Prague le 19 septembre 1933.
F. Jilek, (+ Romance des pissenlis, Primerose, 5 duos moraves) - Supraphon
H. 214c - Deux danses pour piano de « Spalicek » (1932)
H. 215 - Divertimento (Sérénade n° 4) pour clarinette, cor, trois violons et alto (1932)
H. 216 - Sérénade n° 2 pour deux violons et alto (1932)
H. 217 - Sérénade n° 1 pour hautbois, clarinette, quatre violon et violoncelle [ou 3 violons et alto ?] (1932)
H. 218 - Divertimento (Sérénade n° 3) pour hautbois, clarinette, quatre violon et violoncelle (1932 - Wilson Editions)
« Musique ludique, au ton léger, au colori de la palette orchestrale lumineuse le Divertimento est dédié par Martinu à la société d'Etudes Mozartiennes de Paris. Cette oeuvre a été ultérieurement intégrée dans un cycle comprenant quatre sérénades utilisants différentes combinaisons d'instruments.»
H. 219 - Sinfonia concertante n° 1 pour deux orchestres (1932)
H. 220 - Esquisses de danses, cinq pièces pour piano (1932, Editions Schott, 1933)
? - Les chemise de noces Ballade pour choeur mixte, soliste et orchestre textes de Karel Jaromir Erben (1932)
? - Inventions, composition symphonique en trois mouvements (Paris, 1934)
? - 3 Madrigaux pour violon et alto (1934)
H. 221 - 4 dctské skladby [Quatre pièces pour enfants], pour piano (1932)
H. 222 - Pièce, 1932
H. 223 - Melo, musique de film (1932)
H. 224 - Sextuor à cordes (1932)
H. 224a - Sextuor à cordes, version pour orchestre à cordes (1958)
H. 225 - Ctyri Detské a Rikadla [Quatre Chansons et Refrains d'enfants]
H. 227 - Ritournelles, six pièces pour piano (achevé en 1933, Editions Schott, 1933)
« Un des meilleurs cahiers pianistiques de la périodes d'avant-guerre, original, varié, et d'une écriture précise et concise, où rien n'est laissé au hasard. » (Guy Sacre, La musique de piano, R. Laffont p.1795)
H. 229 - Quintette avec piano n° 1 (1933 - Editions Schirmer)
H. 230 - Velikonocní [Pâques] mélodie pour voix et piano sur un poème de Karel Jaromir Erben (1933)
H. 231 - [Concertino] pour trio avec piano et orchestre à cordes (1933)
H. 232 - Concertino pour trio avec piano et orchestre à cordes (1933)
H. 232 bis - Concerto pour violon et orchestre n°1
(1933)
Création en 1973 seulement.
H. 233 - Marijka nevcrnice [Marijka l'infidèle], musique de film (1933)
H. 234 - Inventions, compositions en 3 parties pour orchestre (1934)
H. 235 - 4 písnc o Marii [Quatre Chants de Marie], pour choeur mixte, sur des poèmes populaires tchèque (1934)
On peut trouver l'enregistrement du Brno Madrigal Quintet, chez Panton (81 9010-2 931) avec l'intégralité des madrigaux. Sans la traduction française des textes, hélas (tchèque, anglais), mais musicalement de toute beauté !
H. 236 - Hry o Marij [Les Jeux de Marie], légende
en un prologue et 3 actes. Livret : de V. Nezval, d'après des textes
français du 12e siècle ; V. Závada, d'après des
textes du Xve siècle traduit par Henri Ghéon ; Poésies
populaires Moraves ; Martinú, d'après J. Zeyer et des poésies
populaires (1933-1934)
Première représetentation à Brno le 23 février 1935.
H. 237 - Concerto pour piano et orchestre n°
2 (décembre 1934/1935 - Editions Faber Music). Dédié à
Germaine Leroux.
Création New York, janvier 1940 par R. Firkusny.
« La partition est plus proche du concerto grosso avec clavier principal que d'une construction opposant soliste et grand orchestre dans la tradition lisztienne. Son originalité peut être masquée par le classicisme de sa forme : le clavier par exemple, s'échappe souvent lors de brèves cadences, alors que la cohésion mélodique est censée être assurée par le développement des deux thèmes initiaux de l'Allegro, l'insaisissable motif initiant les variations de l'Andante le rythme de polka du Finale. » (Pierre H. Barbier, Diapason n° 434)
R. Firkusny et J. Belohlavek, ø live 1990 - Supraphon SU 1288-2 (+ H. 267, H. 369 et H. 367 - 4Y Diap. n° 434). Dans un autre couplage 3010 342 (cf. Rép. n° 98).
R. Firkusny et Pesek, ø 1993 - RCA 74321 886 822.
H. 238 - Trio à cordes n°2 (1934)
H. 239 - Stcevícek [Le Chausson], musique pour un documentaire (1935)
H. 240 - Mcsto civé vody : Mariánské láznc [Mariánské láznc : la ville de l'eau de la vie], musique pour un documentaire (1935)
H. 241 - Lístek do památniku [Feuillet d'album], pour piano (1935)
H. 242 - Skladba pro malé Evy [Pièce pour le petit Evas], pour piano (1935)
H. 243 - Hlas lesa [La voix de la forêt] Opéra
radiophonique en un acte sur des textes de Vitezslav Nezval (1935)
Commande la radio tchèque. Première, Radio tchèque, Prague,
6 octobre 1935.
H. 244 - Deux pièces pour clavecin (1935 - Universal Editions)
H. 245 - Le jugement de Paris, ballet sur un argument de B. Kochno (1935 oeuvre perdue)
H. 246 - Concerto pour clavecin et orchestre de chambre (1935)
H. 247 - Veselohra na moste [La comédie sur
le pont], Opéra radiophonique en un acte d'après une nouvelle
de V.K. Klicpera (1935)
Commande la radio tchèque. L'oeuvre reçut le prix Italia en 1949
et fut créée scéniquement en 1951 à New York.
F. Jilek, Supraphon (+ Alexandre bis H 255) 4Y Diap.
n° 412
« Le désopilant livret conte les tribulations d'un quintette de
villageois (deux couples et un maître d'école), coincé,
au cours d'un conflit, sur un pont gardé aux deux bouts par des
sentinelles belligérantes. L'écriture, qui fait un large usage
du récitatif véloce mis au point par Janacek, ne dédaigne
ni le lyrisme («duo» Popelka/Bedron), ni surtout les thèmes
populaires et les rythmes de danse, qui soutiennent notamment les divers concertati
lancés par le maître d'école.» (Olivier Rouvière,
Diapason n° 412)
H. 248 - Oedipe, musique pour le film d'André Gide (1936)
??? - Divadlo za bránou [Le théâtre de Banlieu] Opéra
en trois actes sur un texte de Martinú, d'aprèsdes poésies
folkloriques, Molière et J.-G. Debureau (1936)
Première à Brno le 20 septembre 1936.
H. 249 - Dumka n° 1, pour piano (1936)
H. 250 - Dumka n° 2, pour piano (1936)
H. 251 - Veselohra na mostc [La Comédie sur
le Pont] Opéra-radio en un acte. Texte de Martinú, d'après
V.K. Klicpera (1935)
Première, Radio tchèque, Prague, 18 mars 1937.
H. 252 - Concerto pour flûte et orchestre de chambre (1936)
H. 253 - Juliette, ou la clé des songes, Opéra
en trois actes et cinq tableaux. Textes de Martinu d'après la pièce
éponyme de Georges Neveux (1936-38)
Création : Prague, 16 mars 1938 au Théâtre National
Dédié à Vaclav Talich qui assura la création de
l'ouvrage à Prague en 1938
Autres textes sur l'oeuvre
« Le compositeur tchèque vécu à Paris dix-sept ans qui quitta la France au moment de la guerre. Cette exile volontaire divise nettement sa production. Avant de prendre la tête de l'Ecole nationale tchèque où il devait prolonger la manière de Janacek, il subit profondément l'influence du climat intellectuel parisien de l'entre-deux guerres : surréalisme, dadaïsme, tout en expérimentant, sur le plan musical, les formules issues du mouvement Diaghilev. Debussy, Ravel, Satie, le Groupe des Six, l'Ecole de Paris se reflètent dans la production de cette première période avec cependant une préoccupation en faveur du théâtre lyrique assez peu courante à l'époque. D'où son intérêt pour la pièce de Georges Neveux : Juliette ou la Clé des Songes, qui avait fait en 1930 un scandale d'incompréhension, bien que le sujet nous en paraisse aujourd'hui fort clair et remarquablement développé. L'essentiel de l'action se passe au pays des Rêves [...]. » (Jacques Bourgeois, Répertoire n° 31)
« Parmi les personnages dont la particularité est d'avoir perdu la mémoire [--ils se livrent à une quête éperdue pour se procurer les souvenirs qu'il perdent aussitôt --], Michel rêve qu'il revient dans un petit port méridional afin d'y rechercher une jeune fille idéal qui chantait. C'est Juliette, dont on se rend compte qu'elle incarne un niveau de création peut-être inaccessible au commun des mortels. Son imagination confond Michel, personnage terre à terre seulement intéressé par la réalité et son simple amour pour elle. Bientôt il s'aperçoit que d'autres personnages sont en quête de cette même Juliette, qui devient un symbole de perfection pour le musicien en quête de l'éternel féminin. » (Pierre Vidal, Compact n° 59)
« Musicalement, l'ouvrage de Martinu prend délibérément le contre-pied du lyrisme de l'opéra traditionnel, favorisant un récitatif conversationnel très rapide dont les parties s'entremêlent parfois selon un contrepoint serré tout en préservant à chaque instant la compréhension du texte. Juliette ou la Clé des Songes n'exige sans doute pas des voix, mais des musiciens-acteurs accomplis dont le phrasé demeure signifiant. Réaction spectaculaire contre Puccini aussi bien que Richard Strauss, Juliette ou la Clé des Songes a une efficacité certaine » [lorsqu'il n'y manque la dimension visuelle du théâtre]. (Jacques Bourgeois, Répertoire n° 31)
Une bonne page sur le site d'un amateur.
Jaroslav Krambholc, ø 1964 - Supraphon (3CD)
Ivo Zidek (Michel Lepic), Maria Tauberova (Juliette), Vera Soukupova (la Voyante),
Choeurs du Théâtre National de Prague.
« Sur les lieux mêmes de la création de Juliette, Krambholc
nous en propose, en 1964, une lecture subtile et intensément poétique.
La pièce de Georges Neuveux ressort alors avec des couleurs diaphanes
et intemporelles. L'interprétation restitue cet univers onirique et bouleversant
jailli des cordes stridentes et étranges, d'une harmonie qui tourne
en spirale sur elle même, suivant en cela la folie naissante du texte.
Les microclimats sont explorés avec une clarté qui est un écrin
à chaque détail, jusque dans les récitatifs les plus anodins
et dont il faut suivre impérativement la dratuction dans le livret pour
se repérer. » (Stéphane Friédérich, Classica
HS n° 3 novembre 2000 p. 38)
H. 253a - 3 Fragments de l'opéra Juliette, pour voix solistes, choeur et orchestre (1939)
H. 254 - Sonate pour flûte, violon
et piano (1937) Durée moyenne: 17'
I - Allegro poco moderato II - Adagio III - Allegreto IV - Moderato poco allegro
A. Dubeau/MA Hamelin et A. Marion sur le disque Analekta FL 2 3031 [plage 1-4]. La pochette du disque adopte un numéro de catalogue 245, simple coquille...
H. 255 - Alexandre Bis, Opéra-bouffe en un
acte, sur un texte français de A. Wurmser (1937)
Destinée à l'exposition universelle de 1937.
Première à Mannheim le 10 février 1964.
F. Jilek, Supraphon (+ La Comédie sur le pont
H. 251) - (le texte est chanté en tchèque) 4Y Diap. n° 412
«Alexandre bis [...] fondé sur un livret français
[...] largement influancé par le mouvement surréaliste, comme
celui écrit par Neveux pour Juliette) : on y voit un mari perdre d'honneur
sa propre épouse et se faire admonester par son... propre portrait. Les
rôles du Protrait et de la bonne Philimène font office de choeur
antique, sur une musique mélodieuse et volontier emphatique, tandis que
les autres recourent au récitatif, voire au fox-trot. Ce qui frappe ici
[...], c'est l'usage lumineux d'un orchestre léger qui, tel celui de
l'Ariane de Strauss, fait appel à un piano pour les récits et,
à l'instar de l'école russe, traite les vents en véritable
protagonistes. » (Olivier Rouvière, Diapason n° 412)
H. 256 - Quatuor à cordes n° 4 (1937)
H. 257 - ctvrtky a osminky [Quartes et octaves], pour piano (1937)
H. 258 - Le train hanté, pour piano (1937)
H. 259 - Koleda milostná [Noël] pour voix et piano sur un texte traditionnel tchèque (1937)
H. 260 - Kytice [Bouquet de fleurs ou guirlande de fleur], Cantate sur des textes populaires (tchèques, moraves et slovaques) pour solistes, choeur mixte, piano, harmonium et petit orchestre (1937)
« Cette oeuvre, immédiatement antérieur à l'opéra Juliette, dégage une étonnante picturalité, faite de violence drue et de ferveur... » (Pascal Brissau, Répertoire n° 73 et cf. n° 93 aussi).
« Contrairement à l'Année tchèque (1932), sorte d'almanach chorégraphique s'appuyant sur une guirlande de chansons et de textes enfantins, Kytice (Bouquet de fleurs) forme une cantate structurée dont la cohérance dramatique s'impose avec noblesse et un sens inné de la ballade épique. Cette évolution de pensée de Martinu dans cet art typiquement tchèque s'achèvera par l'Epopée de Gilgamesh en 1955. Kytice comporte huit numéros répartis en deux «mi-temps» inégales (1/6 - 7/8). A l'exemple de l'Année Tchèque (1932), les moyens musicaux exigés comportent, outre un petit orchestre symphonique classique (sans basson) au sain duquel le quatuor à cordes est parfois divisé à la manière d'un ensemble de chambre baroque (violons par quatres, violoncelles par trois), harmonium, deux pianos, choeur mixte et d'enfants. L'Ouverture, presque martiale, annonce la Messe au champ d'honneur, sa vigoureuse rythmique se maintient dans la pièce suivante, un choeur, La soeur empoisonneuse, dont le caractère cérémonial et vif rappelle par instants la plénitude des Noces stravinskienne. L'Idylle forme un contraste volontaire. Strictement orchestrale, elle annonce l'andante moderato apaisé et «dvorakien» de la Symphonie n° 2 de mai 1943. Le numéro suivant, Appel des vachères, peut se comprendre comme un jeu en échos plaçant l'appel de la petite vachère sur le devant du choeur tandis que l'orchestre donne l'impression de lui donner un espace et une profondeur proche de la nature. Cette fois transparaît le souvenir de Janacek au plan du traitement vocal. Martinu lui a ajouté la magie et l'ampleur d'une pièce symphonique qui transcende l'historiette et lui donne une dimension poétique qui dépasse le simple nocturne. L'Intrada pour orchestre n'est pas une simple transition et propose une sorte de Polka, aussi brève qu'entraînante. La seconde partie débute sur un Noël (Koleda), contant l'histoire d'Adam et Eve, confié à un choeur d'enfants. Cette page brève et primesautière, à la fois fraîche et dansante, retrouve une part de la verve «janatchékienne» (celle de La Petite Renarde Rusée) et la pureté de style choral de la future cantate l'Eveil des sources (H. 354 de 1955). Cette seconde partie se poursuite avec l'évocation balladique du prisonnier, L'amie meilleure que la famille, abandonné par ses parents, frères et soeur, et que seule sa bien-aimé vient visiter. Le dernier volet de Kytice, le plus développé, forme un lied symphonique, presque un Abschied décanté proche du Jedermann d'Hofmannstahl. En prémonition du Double Concerto H. 271 (1937), dédié à Paul Sacher, qui semblera annoncer les jours de la guerre, piano et persussions imposent d'entrée une étrange tension à ce dialogue éternel entre L'Homme et la Mort. A la manière schubertienne, celle-ci devient peu à peu une «amie» faisant croire à une fin utopique et élégiaque, dont l'expression d'allégresse et de douceur presque céleste forme comme un prélude à la Messe au champs d'honneur (1940) et à l'ultime Vigile inachevée. » (Pierre-Emile Barbier, Plaquette de l'oeuvre par Ancerl, chez Praga)
H. 261 - Quatre Intermezzo pour violon et piano (1937)
Ivan Zenaty/J. Hala - Multisonic (7/9 Rép. n° 68)
H. 262 - Sonatine pour violon et piano en sol majeur (1937).
H. 263 - Concerto grosso, pour orchestre de chambre avec deux pianos (1937)
H. 264 - Concerto n° 1 pour deux violons et orchestre (1937)
H. 265 - Trio pour flûte, violon et basson (1937)
H. 266 - Quatre Madrigaux pour hautbois, clarinette et basson (1937)
H. 267 - Tre Ricercari pour orchestre de chambre avec deux pianos (1938)
Hogwood, Decca (Répertoire n° 57)
H. 268 - Quatuor à cordes n° 5 (1938)
H. 269 - Concertino pour piano et orchestre (1938)
« Chef d'oeuvre absolu de la musique de chambre [...] le Cinquième Quatuor à cordes est à la jonction de tous les style et de toute les recherches harmoniques et rythmique de Martinu. L'importance de cet opus est comparable à celle du Double concerto, «Parent» à la fois stylistique et historique (1938-1940). Son abord très complexe impose une mise en place d'une extrême rigueur [...].» (Stéphane Friédérich, Répertoire n° 35)
H. 270 - Fenêtre sur le jardin, quatre pièces pour piano (Paris, août 1938, ed. 1957 chez Leduc) dédié à Hélène Pucova.
« Ces quatre pièces estivales, composées à Vieux-Moulin, respirent le bonheur radieux, l'odeur de la campagne. Contrairement à celle de Printemps au jardin (1920), on ne dira pas qu'elles sont enfantines : non seulement parce qu'elles sont plus difficiles à jouer (seule la première ne pose pas de problèmes techniques), mais parce que la qualité même de leur émotion fait entendre un coeur plus mûr, et secrètement plus vulnérable. » (Guy Sacre, La musique de piano, R. Laffont p.1796)
H. 271 - Double concerto pour deux orchestres à cordes, piano et timbales (1937/38/39)
« Composée en 1939 et dédicacé au mécène et chef d'orchestre Paul Sacher, le Double Concerto est l'une des oeuvres majeures des quelques 400 opus de Martinu. Sur le principe du concerto grosso baroque, cette partition d'une extrême virtuosité, est un message d'angoisse devant un monde qui sombrait. Le Poco Allegro initial est constamment tendu [...]. Le choral du Largo fait toujours alterner le monologue du piano. Le rythme de l'oeuvre est saccadé de bout en bout. [Martinu] ne laisse pas un seul moment de répit, les deux orchestres entrant en confrontation dans des effets stéréophoniques et le piano s'alliant aux percussions dans ses pulsations bartokiennes. » (Stéphane Friédérich, Répertoire n° 34)
Enregistrement diponible chez Panton (81 1204-2) par la philharmonie tchèque que dirige S. Macura. Le couplage est des plus intéressant qui nous révèle outre les très connues Paraboles, la Rhapsodie-Concerto pour alto H 337 avec Lubomir Maly en soliste.
H. 272 - Pohádky [Conte de fées], pour piano (1939)
H. 273 - V'm hajícek [Je connais un petit bois] mélodie pour voix et piano sur un poème traditionnel de Moravie (1939)
H. 274 - Promenade pour flûte, violon
et clavecin (ou piano) (1939). Durée moyenne : 8'
I - Poco allegro II - Adagio II - Scherzando IV - Poco allegro
A. Dubeau, M-A. Hamelin et A. Marion sur le disque Analekta FL 2 3031 [plage 5-8]. Présentée dans sa version avec clavecin.
H. 275 - Bergerettes, 5 pièces pour trio avec piano (Paris, février 1939)
« [Cycle de cinq courtes] pièces censées harmoniser d'anciens chants pastoraux français alors que le moderato conclusif évoque, sous-jacente, la métrique de la cantate Bouquet de fleurs (1938). » (Pierre-E Barbier, Diapason n° 441)
« La concision savoureuse des rêveries alterne avec ces rythmes folâtres et enlevés qui signent le génie de Martinu dans sa plus haute expression. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 105)
H. 276 - Suite concertante, pour violon et orchestre, (1938-1945)
H. 276a - Suite concertante, pour violon et orchestre
(1939-1941 ?)
Autre version du H. 276.
H. 277 - Sonate pour violoncelle et piano n° 1 (1939 - United Music Publishers)
H. 278 - ceské madrigaly [Madrigaux tchèques] Huit madrigaux pour choeur mixte, sur des textes populaires moraves (1939)
On peut trouver l'enregistrement du Brno Madrigal Quintet, chez Panton (81 9010-2 931) avec l'intégralité des madrigaux. Sans la traduction française des textes, hélas (tchèque, anglais), mais musicalement de toute beauté !
H. 279 - Polní mse [Messe militaire ou Messe au chant d'honneur], pour choeur d'hommes, baryton et orchestre composé d'instruments à vents, piano, harmonium et percussions. Textes de Jiri Mucha d'après les psaumes et des textes litturgiques (1939-40)
H. 280 - Vojenský pochod [marche militaire] pour orchestre (1940)
H. 281 - Fantaisie et Toccata pour piano (août-septembre 1940, ed. 1951 chez Associated Music Publishers) dédié à Rudolf Firkusny.
« Voici, avec la Sonate américaine, l'oeuvre la plus ambitieuse de Martinu. Née dans des circonstances dramatiques (mis sur liste noire par les Nazis, il s'était réfugié à Aix-en-Provence, en attendant un visa pour les Etats-Unis), elle traduit des sentiments d'angoises et de révolte, en ses deux volets aussi «fantasques l'un que l'autre, aussi tributaires du style « toccata ». Il y règne une totale liberté rythmique, comme on l'imagine à une ample improvisation de quinze minute. » (Guy Sacre, La musique de piano, R. Laffont p.1796)
« [La Fantaisie et Toccata] est un des sommets de l'oeuvre pour piano de Martinu. Avec ses jeux permanent d'intensités, au sein d'une extraordinaire complexité des humeurs de l'instant et de leur expression harmonique et rythmique, il s'agit d'un véritable piège à pianistes, par la virtuosité exigée dans l'exploration de la richesse du clavier et sa volupté de la syncope. C'est une oeuvre fiévreuse, tendue, éclatée d'une singulière intensité. » (Jean Hamon, Répertoire n° 28)
Kvapil, Adda (indisponible)
H. 282 - Sinfonietta giocosa, pour piano et petit orchestre (1940, révision 1941 - Editions Boosey & Hawkes)
« Surprenant de fertilité, Martinu poursuivait imperturbablement son labeur quotidien tel le boulanger faisant son pain, en dépit des circonstance extérieures. C'est au coeur de l'hivers 1940, où [pendant « l'exode »], réfugié à Aix-en-Provence, il attendait son visa pour les Etats-Unis, qu'il composa une oeuvre non angoissée, mais l'un de ses ouvrage les plus gais et détachés de sa production, la Sinfonietta [...]. Elle ne comporte aucun mouvement lent et le piano y joue un rôle unificateur par rapport au discours contrasté et fulgurant des bois et des cordes [aucun instrument n'est soliste]. Cela tourne même à la course folle, bouleversant la notion de temps en une époque instable ! A peine née, une idée est chassée par une autre. Un bref oasis de tranquillité traverse toutefois cette oeuvre haletante, le ravissant Andantino ouvrant le dernier mouvement. » (Pierre Vidal, Compact n°65)
H. 283 - Sonata da camera, pour violoncelle et orchestre de chambre (1940)
H. 284 - Mazurka, pour piano (1941)
H. 285 - Concerto da camera, pour violon et orchestre
de chambre avec piano et percussion (1941)
Commande de Paul Sacher, cette oeuvre vit le jour aux Etats-Unis. Les partie
des solistes sont difficiles et brillantes.
H. 285b - Dumka, pour piano (1941)
H. 286 - Sonate pour violoncelle et piano n° 2 (1941 - Schirmer)
H. 287 - Quatuor avec piano n° 1 (1942/43 - Editions Schirmer)
« C'est une oeuvre capitale dans la musique de chambre contemporaine, dont le «Poco Allegro» initial est une page éblouissante par la variété rythmique et la densité du dialogue percutant entre le piano et le Trio à cordes. Quant à l'Adagio, sa méditation tendre et déchirante contient toute la désolation pudiquement dite de l'exilé qui se chante la très douce berceuse nocturne du souvenir. » (Jean Hamon, Répertoire n° 33)
H. 288 - Nový Spalícek [Nouvelle année tchèque], 8 Mélodies sur des textes populaires moraves (1942)
H. 289 - Symphonie n° 1 (1942 - Editions Boosey
& Hawkes) Durée moyenne : 33'
Commandé et créée en 1942 par Koussevitsky pour l'orchestre
de Boston.
« Lorsque Martinu, répondant à une commande de Koussevitsky, composa sa Symphonie n° 1 en 1942 au cours de son exile aux Etats-Unis, son style se trouvait marqué par un ample lyrisme et une conception universelle capable de rassembler « des pensées et des événements d'une simplicité presque quotidienne », disait-il. Cette symphonie est toutefois dominée par un sentiment de grandeur épique, comme en témoigne un lever de rideau tourbillonnant et l'irruption de forces conquérantes. Les pensées quotidiennes alterne avec des méditations sur le temps, des épisodes tendres et mélancoliques et l'irruption d'éléments régénérateurs associés au rythmes de danses tchèques. » (Pierre Vidal, Compact n° 59)
Toujours recommandé, l'enregistrement de Karel Ancerl chez Multisonic (31 0023-2) qui continent aussi les symphonies 3 et 5.
H. 290 - Variation sur une thème de Rossini pour violoncelle et piano, dédiées à Piatigorsky (1942)
H. 291 - Madrigal-Sonata pour flûte,
violon et piano (1942) 10'
I - Poco allegro II - Moderato allegro
A. Dubeau, MA Hamelin et A. Marion sur le disque Analekta FL 2 3031 [plages 18-19].
H. 292 - Concerto pour 2 pianos et orchestre (New
York, 1943)
Ecrit pour les pianistes américains, Pierre Luboschutz et Genia Anemenoff.
Trois versions différentes de l'oeuvre par le Duo Reding et Piette accompagnés par Kubelik, Munch et Jochum en 1955, 1960 et 1956.
H. 293 - Concerto pour violon et orchestre n°2 (1943)
H. 294 - Písnicky na jednu stránku [Petites Chansons sur une page] pour voix et piano sur des textes de la traditions morave. (Etats-Unis, 1942/3)
H. 295 - Symphonie n° 2 (1943 - Editions Boosey
& Hawkes) Durée moyenne : 26'
Commande de la communauté tchèque de Cleveland.
« Eclipsé par des pages plus puissantes du maître comme les Symphonies n° 3, n° 4, n° 6, la Symphonie n° 2, venue en 1943, a beaucoup plus à dire que sa légèreté ne le laisse supposer. Une écoute attentive de cette composition, parfois considérée comme la « pastorale » du compositeur, révèle, à travers une carapace de mystère, d'insondables richesse impréssionnistes relevant de visions picturales et de perception sonores inédites. Mais cet forme de modernisme à explorer entièrement doit autant à l'observation de la vie qu'à la peinture. » (Pierre Vidal, Compact n° 59, Répertoire n° 38)
H. 296 - Památník Lidicím [Memorial to Lidice], pour orchestre (1943) Durée moyenne : 9'
H. 297 - Cinq Madrigal Stanzas pour violon et piano
(1943 - Editions Schirmer) Durée moyenne : 13'. Dédiée
à Albert Einstein
I - Moderato II - Poco allegretto III - Andante moderato IV - Scherzando V -
Poco allegro
H. 298 - Quintette avec piano n° 2 (1944)
H. 299 - Symphonie n°3 (1944)
« L'angoise de la guerre 1939-45 est fortement ressentie à l'écoute de la Symphonie n° 3, achevée le 14 juin 1944. Elle ne fut créée que le 12 décembre 1945 par le dédicataire, Serge Koussevitzki au pupitre du Boston Symphonie. Elle supporterait le qualificatif de « tragique » pour la différencier de ses cinq « soeurs ». Sa forme tripartite est a rapprocher de celle du concerto grosso. Sa progression dramatique est directement liée à son évolution tonale. Du mi bémol mineur au si bémol mineur, presque sibélien, l'Allegro poco moderato initiale laisse s'installer un discours sombre, insaisissable, n'utilisant qu'un cellule mélodico-rythmique de trois notes. Le basson tente de donner une cohérence à cette ligne mélodique dénudée, mais une brusque montée orchestrale balaie ce paysage lunaire sur lequel s'installait une lumière d'hivers. Cette agitation se poursuit jusqu'à la coda, allegro véhément puis allegro vivo proche du vertige. Le Largo, lui même tripartite, fut comparé, en sa beauté statique, à l'équilibre polyphonique des cordes dans un concerto grosso de Corelli. Sérénité et tension (timbales) alternent au cours de cette méditation qui s'illumine progressivement jusqu'à sa péroraison en un clair ut majeur. Le final, diptyque quelque peu antinomique, juxtapose un Allegro dense et mouvementé, à l'héroïsme parfois irrépressible, et un Andante qui constitue un épilogue hymnique à l'étonnante concentration spirituelle. Quelques interventions de piano viennent encore perturber l'espoir qu'apporte cette page ultime, partant d'un choral pour cordes seule suivit d'une grandiose coda, proche du trionfo, s'achevant pudiquement, sur un impalpable pianissimo. » (Pierre-Emile Barbier, Plaquette de l'oeuvre par Ancerl, chez Praga)
Ancerl + Kytice H. 260 - Praga 10/4 Répertoire n° 93
Neumann chez Supraphon (+ 6ème) 9 Répertoire n° 34
H. 300 - Trio pour flûte, violoncelle et piano (Connecticut, 1944)
H. 301 - Fantasia, theremin, pour hautbois, quatuor à cordes et piano (1945)
H. 302 - 7 Písnicky na dve stránký [Petites Chansons sur deux pages] pour voix et accompagnement d'orgue, sur des poèmes moraves (1944)
H. 303 - Sonate pour violon n° 3 (New York, fin 1944 - Editions Schirmer). Dédiée à Fritz Kreisler
C'est vers la fin de 1944 que B. Martinu, savourant déjà la nouvelle libération de Paris, écrivit sa 3e sonate pour violon. Il s'agit sans doute de son chef-d'oeuvre consacré à cette forme.
Pavel Sporcl & Michal Rezek, piano - Clarton CQ 0038-2 131 et Intégrale de l'oeuvre pour violon chez Supraphon par B. Matousek et P. Adamec (SU 3410-2 132) et bien sur l'enregistrement de J. Suk et J. Hala chez Supraphon aussi.
H. 304 - Concerto pour violoncelle n° 2 (New-York,
1944-45 - Editions Schirmer)
cf. Compact n° 13 p. 50
H. 305 - Symphonie n° 4 (1945)
« Ensoleillée, débordante d'invention, la Symphonie n° 4 de Martinu, écrite en 1945, est également l'une des plus fortes des six qu'il composa. Dans aucune autre, la générosité mélodique n'est aussi évidente, le détail ciselé avec autant de soin. Au puissant lever de rideau du premier mouvement [débutant sur un simple motif de tierces qui s'étant à tous les pupitres --Rep. n° 34], succède un scherzo d'une puissance rare dont le thème percutant est énoncé au basson, tandis que la sereine idylle villageoise du trio contient l'une des plus belle mélodie de l'auteur, typiquement tchèque. » Pierre Vidal, Compact n° 63.
B. Thomson + 3ème - Chandos (9/7 Rép. n° 36 : "Actuellement pour la Quatrième la meilleur version en compact")
H. 306 - Sonate pour flûte et piano n°
1 (Cape Cod, Nouvelle-Orléans, juillet 1945 - Editions Schirmer) Durée
moyenne : 19'
I - Allegro moderato II - Adagio III - Allegro poco moderato
« Charlotte Martinu, sa femme, dans ses souvenirs, à propos de la Sonate pour flûte et piano composée aux Etats-Unis en 1945, raconte comment elle fut inspirée au compositeur par un oiseau blessé. L'histoire est touchante : celui-ci, recueilli, soigné, Martinu l'aida à reprendre son vol. Et l'oiseau revenait chanter près de la fenêtre et le chant de l'oiseau se retrouva dans celui de la flûte. Bien entendu l'oeuvre ne se borne pas là. Les trois mouvements, écrits selon la coupe classique vif-lent-vif librement appliquée, sont un régal d'alacrité vagabonde pour [le] flûtiste qui volette littéralement dans l'Allegro initial avec une sorte de grâce voluptueuse et une verve séduisante en diable. Un bonheur délicat, frémissant habite l'air. Et de même l'Adagio respire la tendresse sereine et la poésie intime, de même avec le retour de l'oiseau dans le ciel, le final Allegro poco moderato, tout en liesse, prestesse et cabrioles rythmiques, s'ébroue-t-il dans le soleil. Le rôle du pianiste, avec qui s'affirme l'ossature rythmique du morceau, est tout à fait typique et nécessite mordant, élasticité, souplesse et dons de coloriste. » (Jean Hamon, Répertoire n° 33)
« L'oeuvre [est] d'une grande fraîcheur et d'un lumineux bonheur. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n°51)
MA Hamelin et A. Marion sur le disque Analekta FL 2 3031 [plages 9-11]. Le livret présente un numéro de catalogue erroné.
H. 307 - Ceská rapsódie [Rhapsodie tchèque] pour violon et piano (Cap Cod, 1945). Dédicace : à Fritz Kreisler. Durée moyenne : 11'
La composition est en quatre parties. Mouvement de danse en deuxième, troisième lent, le final est une polka.
Pavel Sporcl & Michal Rezek, piano - Clarton CQ 0038-2 131 [plage 5] (8
Rép. n° 128)
H. 308 - Etudes et polkas pour piano, 16 pièces en 3 livres (juillet-août 1945, ed. 1946 chez Boosey & Hawkes) dédié à Milunka Svoboda n° 2, Nora Stanley-Smith n° 5, Ann Gilmore n° 6, Jean Weir-Jablonka n° 8, Antonin Svoboda n° 10, Winifred Johnstone n° 15.
« A part deux piécettes de circonstance, Martinu n'avait plus rien donné au piano depuis la Fantaisie et Toccata de 1940, comme si ce chef d'oeuvre avait épuisé une veine où il trouvait autrefois, bon an mal an, de quoi remplir plusieurs pages, voire plusieurs cahiers. Il revient pourtant à l'instrument, sur l'instigation de son éditeur, et, en un mois, compose ces seize morceaux qui comptent souvent parmi les plus gais, les plus insouciant qu'il ait écrits. L'idée d'entremêler études et polkas est certes originale ; si les unes reflètent Chopin, les autres ont évidemment Smetana pour modèle, et après tant de doumkas, de dupaks et autres danses tchèques, constituent un dernier hommage, celui de la maturité à sa patrie. » (Guy Sacre, La musique de piano, R. Laffont p.1797)
« Les Etudes-Polkas de 1945, courtes esquisses alertes ou sentimentales, souvant sous-tendent par un rythme mordant, évoquent parfois Satie (Polka n° 13, 15) ou Prokofiev (n° 16). » (Jean Hamon, Répertoire n° 28)
« Parmi ses quelques deux cents opus pianistiques, les Polkas et Etudes représentent le cycle le plus divertissant et le plus accessible, sans qu'il soit pour autant le plus aisé à interpréter. Bien que fort éloignées de la Sonate de 1954, ou même des Danses tchèques, les Polakas et Etudes symbolisent l'exil et le mal du pays. Les rythmes, les mélodies et les couleurs changent en permanance. D'apparence simple le traitement polyphonique évolue dans ce déséquilibre sonore, dont bien peu d'interprètes ont su mettre à nu le pouvoir de séduction. Comment résister à la danse, aux syncopes si originales, à l'humour si fin et en somme si tchèque de ces pages [?]. » (Stéphane Friederich, Répertoire n ° 67)
Kvapil - Adda (indisponible)
R.
Firkusny - RCA
Antonin
Kabalek (1993) - Musica Viva MVCD 1059 (8/8 Rép. n° 67 + Buczynski)
H. 309 - Thunderbolt P-47, pour orchestre (1945)
H. 310 - Symphonie n° 5 (1946 - Editions Boosey & Hawkes) Durée moyenne : 27'
« C'est la plus claire et la plus dépouillée de toutes [les symphonies] et elle oppose un vif contraste à la précédente par sa simplicité, tandis que ses aspects populaires la rendent accessible à un plus vaste public. Son perpétuel clair-obscur, son étrangeté même, reflète un état de profond malaise, sur fond de rythmique obsédante. L'artiste se libère peu à peu de ses tourments ; ce n'est que par un effort constant de volonté qu'il retrouve son énergie naturelle dans un final qui emboîte le pas, dans un sentiment de joie libérée, à la Septième de Beethoven. » (Pierre Vidal, Compact n° 63)
H. 311 - Toccata e due canzoni, pour orchestre de chambre et piano obligé (1946 - Editions Boosey & Hawkes)
«Troisième des oeuvres commandée à Martinu par Paul Sacher en 1946, [elle] frappe par sa vitalité rythmique de la première partie et le lyrisme rêveur des deux Canzones. Ces derniers épisodes illustrent le plus profond de la pensée de l'auteur [...]» (Pierre Vidal, Compact n° 65)
Hogwood - Decca/Oiseau Lyre
Vasary
- Chandos cf. Répertoire n° 35
H. 312 - Quatuor à cordes n° 6 (1946)
H. 313 - [Duo n° 1] Trois Madrigaux pour violon et alto (1947) cf. 331
H. 314 - Quatuor à cordes n°
7 « Concerto da camera » (1947)
I - Poco allegro II - Andante III - Allegro vivo
Quatuor Vlach (1961) est disponible chez Panton. En prime vous aurez le Deuxième quatuor de J. Suk.
H. 315 - Quatuor pour Hautbois, violon, violoncelle et piano (1947)
« Composé, comme le septième quatuor, à New-York, en 1947, le Quatuor pour hautbois, violon, violoncelle et piano est un chef d'oeuvre où une lumière et une fraîcheur d'inspiration diaphanes dissimulent mal une mélancolie prégnante, tant dans le vent glacé qui balaye le «Moderato» initial, que dans les faux-semblants, les hésitations qui brisent le climat de divertissement presque mozartien de l'«adagio» central qui se révèle, en fait, comme un cri de douleur (les tridences du hautbois et du violon, cers la fin, ne laissent planer aucune ambiguïté). Le final, opposant le diatonisme limpide du piano à de violentes dissonances des autres protagonistes, de divines éclaircies au tourbillon quasi-hystérique du développement, vraie course à l'abîme, accuse les tensions d'un discours dont l'apparente séduction ne dissipe en rien le trouble fondamental. » (Pascal Brissaud, Répertoire n° 93)
H. 316 - Concerto pour piano et orchestre n°
3 (1947-mars 1948)
Dédié à R. Firkusny
Emil Leichner et J. Belohlavek chez Supraphon 3017 512 (intégrale : 8/7 Rép. n° 99 / 4Y Diap. n° 436)
Firkusny / Pesek, ø 1993 chez RCA 74321 886 822
H. 317 - The Strangler [L'étrangleur] (R.
Fitzgerald) (1948)
New London, CT, 15 août 1948 musique de film.
H. 318 - The Fifth Day of the Fifth Moon, pour piano, 1948
H. 319 - Les bouquinistes du quai Malaquais, pour piano, 1948 Durée : 1'30
Kvapil, Adda (indisponible)
H. 320 - Fanfáry, pour orchestre (1948)
H. 321 - 5 ceských madrigalc [Cinq Madrigaux tchèques], pour choeur mixte, sur des textes populaires moraves (1948)
L'enregistrement du Brno Madrigal Quintet, chez Panton (81 9010-2 931) avec l'intégralité des madrigaux. Sans la traduction française des textes, hélas (tchèque, anglais), mais musicalement de toute beauté !
H. 322 - Sinfonia concertante n° 2 pour hautbois,
basson, violon, violoncelle solo et petit orchestre (1949)
Conçue tel un hommage à Haydn
H. 323 - Morceau facile, pour piano (1949)
H. 324 - [Trois] Danses tchèques, pour deux pianos (1949)
H. 325 - Mazurka-Notturno pour hautbois, deux violons et violoncelle (1947-49 ?)
« Le Mazurca-Notturno apparaît comme une oeuvre désespérée, où le chant, émietté en récitatif erratiques, ne parvient pas à éclore dans un climat de nuit brûlante et hostile, d'une rare cruauté. » (Pascal Brissaud, Répertoire n° 93)
H. 326 - Barcarolle, pour piano (1949)
H. 327 - Trio avec piano n° 2 en ré majeur (New-York, février 1950)
« [Ce Trio fut écrit] à l'occasion de l'ouverture d'une bibliothèque Haydn au Massachusetts Institue of Technologie (Cambridge). Cet ouvrage plus qu'un subtil hommage aux Viennois, se veut une symphonie concertante miniature, un jeu de couleurs et de rythmes aux irisations perpétuellement changeantes, mais aux nervures peu marquées. » (Pierre-E Barbier, Diapason n° 441 p. 106)
H. 328 - Sinfonietta «la Jolla», pour piano et orchestre de chambre (1950-51 - Editions Boosey & Hawkes)
« Son titre vient du nom d'une ville californienne amalgamée à San Diego, dont la Société Musicale avait passé un commande au musicien en 1951. Son premier mouvement cite une gamme morave devenue un leitmotiv chez Martinu, les deux suivants s'élèvent à des nivaux dont les proportions ont été adaptées aux exigences d'une formation de chambre. Après un second mouvement largo, introspectif, l'Allegro clôturant le tout déborde d'enthousiasme. Une joie sans détour s'y fait jour. » (Pierre Vidal, Compact n° 65)
H. 329 - Concerto n° 2, pour deux violons et orchestre (1950)
H. 330 - Intermezzo, pour grand orchestre (1950)
H. 331 - Duo n° 2 pour violon et alto (1950) cf. 313
H. 332 - [Grand] Trio avec piano n° 3 en ut majeur (1951)
H. 333 - Improvisation, pour piano (1951)
H. 334 - Sérénade, pour deux clarinettes, violon, alto et violoncelle (1951)
H. 335 - Stowe Pastorals, 5 rec, clarinette, deux violons et violoncelle (1951)
H. 336 - What Men Live By, Opéra-TV en un
acte sur un texte de Martinú d'après Léon Tolstoï
( 1951-1952)
Première télévisée, New York, mai 1953.
H. 337 - Rhapsodie-concerto, pour alto et orchestre (1952 - Editions Faber Music)
L'enregistrement diponible chez Panton (81 1204-2) avec Lubomir Maly en soliste et V. Smetacek à la baguette. Superbe prestation du solite avec des timbres chauds qui participe au plaisir et à l'envie d'y revenir souvent.
H. 338 - Trojhlasé písnc (ou Tri zpevy) [3 chants], pour choeur de femmes, sur des textes populaires moraves (1952)
H. 339 - Trojhlasé písnc posvátné [Trois Chants sacrés] pour choeur de femmes et violon, textes du folklore morave (1952)
On peut trouver l'enregistrement du Brno Madrigal Quintet, chez Panton (81 9010-2 931) avec l'intégralité des madrigaux. Sans la traduction française des textes, hélas (tchèque, anglais), mais musicalement de toute beauté ! Je peux fournir les textes pour une éventuelle traduction d'un gentil contributeur....
H. 340 - Sonate pour violoncelle et piano n° 3 (1952)
H. 341 - The Marriage, Opéra-TV en deux actes
sur un texte de Martinú, d'après Nicolas Gogol (1952)
Première : NBC, New York, 7 février 1953.
H. 342 - Concerto pour violon, piano et orchestre (1953)
H. 343 - Symphonie n° 6 « Fantaisie Symphoniques
» (1953) Durée moyenne : 27'
Dédié à Charles Munch à l'occasion du 75e anniversaire
de l'orchestre symphonique de Boston.
Ancerl 10/5 Répertoire n° 46
Neumann
9 n° 43
H. 344 - Plainte contre inconnu, opéra en 3 actes sur un texte de Martinú d'après G. Neveux (1953)
H. 345 - Ouverture, pour orchestre (1953)
H. 346 - Mirandolina, opéra en 3 actes sur
un texte de Martinú d'après «La locandiera» de Carlo
Goldoni (1953-4)
Première à Prague le 17 mai 1959.
H. 346a - Saltarello, pour orchestre (1954)
D'après Mirandolina
H. 347 - Hymnus k Svatemu Jakubu [Hymne à Saint Jacques], cantate pour solistes, choeur, orgue et orchestre (clarinette, cor, cordes). Textes de Jaroslav Danek (1954)
H. 348 - Petrklíc [Primevère], Cinq duos pour choeur de femmes, violon et piano, sur des poésies moraves (1954)
« Les cinq duos moraves possèdent ce recueillement et ces contrastes abruptes avec les dialogues des choeurs et du violon et du piano. » Stéphane Friédérich, Répertoire n° 56
H. 349 - Mount of three lights, cantate pour récitant, solistes, choeur d'hommes et orgue textes de Martinu : H.V. Morton : «In the Steps of the Master» inspiré du folklore Morave et de l'Evangile de selon St-Matthieu. (1954)
H. 350 - Sonate pour piano n° 1 (Nice, novembre-décembre
1954, Edition Eschig, 1958) Durée moyenne moins de 20'. L'oeuvre est
dédiée à Rudolf Serkin.
I - Poco Allegro II - Moderato (Poco Andante) III - Adagio - Allegro.
« La Sonate en trois mouvements, de 1954, se meut comme une improvisation avec tantôt des élans d'une fantaisie preste née de l'instant, des replis brusques, des emballements soudains du coeur, tantôt comme dans le poco andante, une mélancolie aérienne, hors du temps, à la fois fantasque et tendre, tantôt es jaillissements multicolores d'artificier en délire. » (Jean Hamon, Répertoire n° 28)
Kvapil, Adda (indisponible)
H. 351 - Gilgamesh, oratorio en trois parties pour solistes, choeur mixte et orchestre sur un texte de Martinú d'après la traduction de l'Epopée de Gilgamesh de R. Campbell Thompson.
« Dédiée à Maja Sacher, épouse du chef Paul Sacher, l'oeuvre fut créée par ce dernier à Bâle en 1958. Gilgamesh illustre l'universalité d'inspiration atteinte par Martinu à la fin de sa vie, pénétrant l'âme des culture méditerranéennes (Fresque de Piero delle Francesca, La passion Grecque) ou remontant très loin dans la mémoire de l'humanité, comme ce fut le cas avec cette fresque grandiose illustrant la plus ancienne épopée parvenue jusqu'à nous, d'origine sumérienne. Son adaptation musicale s'étend de 1954 à 1955. A cette époque, Martinu se questionnait sur le monde moderne, pensant que le projet technique était dérisoire si les sentiments et les problèmes les plus profonds de l'humanité demeuraient inchangés : l'amintié, l'amour, la mort. C'est ainsi qu'il adapta les fragment de l'épopée ayant trait à Gilgamesh, puissant roi [Babylonien vers 2700 avant J.C.] de la ville d'Eresh, et à Enkidu, héros qui menait une vie primitive dans la nature. Afin de le subjuguer Gilgamesh lui délégua une belle jeune femme. A la suite de quelques péripéties, les deux personnages devinrent des amis, jusqu'à la mort d'Enkidu [victime de la colère des Dieux] qui plongea Gilgamesh dans le plus profond désarroi. Il supplia les dieux de lui permettre de revoir l'ami « que la terre a saisi », ceux-ci accédèrent à son désir et l'esprit d'Enkidu sortit de terre. Gilgamesh lui posa alors d'angoissantes questions, désirant savoir ce qu'il avait vu aux enfers. Plusieurs fois, la réponse d'Enkidu fut simplement « oui, j'ai vu... oui j'ai vu » et l'ouvrage se termine sur ces mots sans résolution véritable. Le traitement vocal, par son dépouillement annonce La passion grecque, les récitatifs sont graves, le ton âpre, les choeurs jouent un rôle considérable, de même que les cuivres et les percussions. » (Pierre Vidal, Compact n° 60)
« Cette oeuvre chorale puissante et dramatique est d'un inspiration étrange par ses atmosphères archaïques et dépouillées, son lyrisme austère, son flux continu, d'une pulsation souterraine subtile, qui nous permet d'identifier immédiatement le génie de Martinu. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 31)
H. 352 - Fresques de Piero Della Francesca, pour
grand orchestre (Nice, hiver 1954/55 - Universal Editions) 19'
Dédié à Raphaël Kubelik qui en dirigea la première
audition en 1956.
« Triptyque symphonique inspiré à Martinu à la fin de sa vie par la vision des célèbres fresques de l'église de San Francesco d'Arezzo [en Italie], les Fresque de Piero della Francesca [décrivant les légende de la croix], composées à Nice en 1955, sont largement imprégnées par la lumière méditerranéenne qui embellissait son écriture, à la fois impressionniste et lyrique.» (Pierre Vidal, Compact n° 65)
H. 353 - Concerto pour hautbois et petit orchestre (1955)
H. 354 - Otvírání studánek [L'éveil des sources], cantate de chambre pour récitant, solistes, voix de femmes et d'enfant, deux violons, alto et piano. Textes de Miloslav Bures(1955)
H. 355 - Sonate pour alto et piano (1955)
Vladimir Bukac et Jaromir Klepac - Calliope
H. 356 - Sonatine pour clarinette et piano (20 janvier 1956)
H. 357 - Sonatine pour trompette et piano (1956)
H. 358 - Concerto pour piano et orchestre n° 4 « Incantation » (1955-1956 - Editions Faber Music)
Emil Leichner et J. Belohlavek chez Supraphon 3017 512 (intégrale : 8/7 Rép. n° 99 / 4Y Diap. n° 436)
Firkusny / Pesek, ø 1993 chez RCA 74321 886 822
H. 359 - Impromptu pour deux pianos (1956)
H. 360 - Legenda z dýmu bramborové [La légende de la fumée des fanes de pommes de terre], Cantate de chambre pour solistes, choeur mixte, flûte, clarinette, hautbois, accordéon et piano. Textes de Miloslav Bures (1956)
H. 361 - 10 Zbojnické písnc [Chants de Brigands], pour choeur d'hommes sur des poètes traditionels Slovaques (1957-1958)
H. 362 - Adagio « In memoriam Václav Kaprál et Vítezslavek », pour piano (1957)
Kvapil, Adda (indisponible)
H. 363 - The Rock, pour orchestre (1957)
H. 364 - Romance z pampelisek [La Romance des pissenlits] cantate de chambre pour soprano et choeur mixte, sur des textes de Miloslav Bures (1957)
Raconte l'attente d'une jeune fille dont le fiancé est parti au service militaire.
H. 365 - Divertimento, 2 rec (1957)
H. 366 - Concerto pour piano n° 5 «Fantaisie concertante» (1958 - Universal Editions)
Emil Leichner et J. Belohlavek chez Supraphon 3017 512 (intégrale : 8/7 Rép. n° 99 / 4Y Diap. n° 436)
H. 367 - Les Paraboles, «pour Charles» [Munch], d'après A. de Saint-Exupéry [I,II] et Georges Neveux [III] (1957-58 - Editions Faber Music)
«Les Paraboles, dernière grande partition de Martinu, a subi l'influence du dernier Debussy.» (Stéphane Friédérich, Répertoire n° 34)
Enregistrement diponible chez Panton (81 1204-2) par V. Smetacek, outre le dédicataire.
H. 368 - Sonate pour clavecin (1958 - United Music Publishers)
H. 369 - Estampes, pour grand orchestre (1958)
H. 370 - Ariane, opéra en un acte sur un texte
de Martinú, d'après «Le voyage de Thésée»
de G. Neveux (1958) Durée moyenne : 45'
Première : Gelsenkirchen le 2 mars 1961.
« J'ai écris un nouveau petit opéra, un acte, entre autres pour me reposer un peu du grand opéra La Passion grècque, qui me demande beaucoup de travail. » dit Martinu dans une de ses lettres.
Neumann chez Supraphon 3017 502
H. 371 - Duo pour violon et violoncelle n°2 en ré majeur (1958)
H. 372 - La Passion grecque, opéra en 4 actes,
textes de Martinu d'après «Le Christ recrucifié» de
N. Kazantzakis (1954-1959)
Première à Bregenz le 20 juillet 1999.
cf. Rep. n° 24
H. 372b -La Passion grecque, révisée
(1957-9)
Première à Zürich le 9 June 1961.
H. 373 - [3] Písnicky pro dctský sbor [Chants pour choeur d'enfants] cantate sur un texte de F. Halas d'après des poèmes traditionnels tchèque (1959)
H. 374 - Nonetto, pour flûte, hautbois, clarinette,
basson, cor, alto, violoncelle et contrebasse (1959)
Poco Allegro / Andante / Allegretto
Kammerensemble de Paris et A. Jordan chez Gallo CD 729. Ce disque dédié à l'école de Paris contient aussi le Septuor de Tansman et le Nonette de Harsanyi.
H. 375 - Mikes z hor [Mikes des Montagnes], Cantate de chambre pour choeur mixte, deux violons, alto et piano. Textes de Miloslav Bures (1958-59)
H. 376 - Musique de chambre n° 1, pour clarinette, violon, alto, violoncelle, harpe et piano (1959, Ed. Max Eschig)
H. 377 - Pièce, pour deux violoncelles (1959, Ed. Barenreiter)
H. 378 - Variations sur un thème populaire slovaques pour violoncelle et piano (1959, Ed. Barenreiter)
H. 379 - Ptací hody [Fête (ou le festin) des oiseaux], cantate pour voix d'enfants et trompette (1959, Panton)
H. 380 - Quatre Madrigaux pour choeur mixte (2 sopranos, alto, ténor, base) textes populaires moraves d'après Erben et traduits de l'allemand par Kurt Honolka (1959)
On peut trouver l'enregistrement du Brno Madrigal Quintet, chez Panton (81 9010-2 931) avec l'intégralité des madrigaux. Sans la traduction française des textes, hélas (tchèque, anglais), mais musicalement de toute beauté !
H. 381- [Deux] Impromptus pour clavecin (1959 - Ed. Max Eschig)
H. 382 - Vigilie, pour orgue (1959) Durée :
7'
Cette pièce a été achevée par Bedrich Janácek.
On peut trouver l'enregistrement du Brno Madrigal Quintet, chez Panton (81 9010-2 931) avec en plus, l'intégrale des madrigaux.
H. 383 - Proroctvi Izaiasovo [La Prophétie d'Isaïe], cantate pour solistes, choeur d'homme et ensemble de chambre (trompette, alto, piano et tmp) sur des textes bibliques en anglais (1959, Israelo Music Pub.)
H. 383a - Proti moabu [The Burden of Moab / La mine de Moab], pour voix d'homme et piano (ébauche pour une troisième partie de la Prophétie d'Isaïe, 1959)
H. 384 - Znelka [Salut], cantate pour les enfants de Policka (1950)
H. 387 - Trio avec piano n° 2 (1950)
dernière oeuvre cataloguée
Sans H. - Znclka [Sonnet], cantate pour voix d'enfants (1959)
Sans H. - Zdravice [A Toast], cantate pour voix d'enfants (1959)