Mise à jour : 12 janvier 2004

Discographie Claudio Arrau


«Cela commence toujours de la façon suivante : l'oeuvre crée en moi une sorte d'état orgiaque. Je sais alors que je dois étudier l'oeuvre à fond. Il faut avant tout qu'existe la vision créatrice. » Claudio Arrau


Albeniz (1860-1909)

Iberia, cahiers 1 & 2

ø 1947 - Arleccino ARL 168 / Philips "Grands Pianistes XXe siècle" (Cahier 1 seul) 456 706-2 / Dante [Columbia 72583/87 D / 7464-35229-1 - 78t]
Durée : 16'55 & 18'31

JS. Bach (1685-1750)

Fantaisie chromatique et Fugue

ø février 1945 - RCA Victor Gold Seal GD 87841
Durée : 11'01
9 Rép. n° 12 & 117

Inventions à deux voix n° 2, 6 & 8, à trois voix n° 1, 15 & 16

ø février 1945 - RCA Victor Gold Seal GD 87841

Partitas n° 1, 2, 3 & 5, BWV 825-827 & 829

ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, mars 1991 - Philips "Heritage" (juin 2003) / Philips "The final sessions" 434 904-2
Durées : I. 21'18 - II. 23'41 - III. 20'56 - V. (2'29 + 5'42 + 2'00 + 5'35 + 1'44 + 1'47 + 4'21) 23'38
7/9 Rép. n° 60 / 5Y Diap.

« Plus encore que dans les autres enregistrements de ces « Final sessions », Arrau choisit ici des voies extrèmes. [...] Et pourtant, ces deux CD renferment aussi des pages franchement sublimes. Dans les quatre Sarabande, en particulier, on retrouve le Claudio Arrau des grande profondeur, avec un son aux limites du silence. Le tempo est alors rigoureusement tenu, les ornements et la ligne mélodique d'une immence sobriété. On songe alors à l'art de Casals dans les Suites pour violoncelle, on atteint des sommets du même ordre que dans les derniers enregistrement Schubert. Reste que dans des Rondeaux, une Burlesca, un Scherzo, un Capriccio, la musique ne jubile guère. [...] Ces CD sont destinés au fervents d'Arrau et aux mélomanes méditatifs et austères. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 60 p. 23 - juillet 1993)

« C'est avec le Clavier bien tempéré qu'Arrau osa se présenter à Vienne à dix-neuf ans, faisant foin de son prix Liszt, ne voulant que se faire entendre comme musicien. C'est en jouant tout Bach à Berlin médusé qu'il s'est fait reconnaître, aux années 30 comme de la famille des Schnabel, pas des prestidigitateurs, Bach encore fut son premeir disque à New-York, quand il s'agit ensuite de conquérir l'Amérique : les Goldberg. Il laissa s'effacer son disque parce que Wanda Landowska, autre artiste RCA, autre immigrante, n'avait d'autre passeport pour la carrière que ces mêmes Goldberg - au clavecin. A Munich, en 1990, il se procura les Partitas et Suites anglaises, pour les feuilleter et voir lesquelles rejouer, le soir ainsi venu. A nouveau captivé, il décida de les enregister toutes. Ces quatre partitas représentent la somme, inachevée, de ce dernier labeur d'amour. Un très vieil homme blessé s'est remis à l'exercice, et l'exercice de musique de toute une vie, c'est Bach, cmmencement et fin. Avec les années, Arrau a développé, on le sait, un génie du son lourd et puissant, éminemment peu fait pour les clartés contrapuntiques, avec lesquelles pourtant il maintiendra des architectures d'une clarté fanatique: avec ces sons dont chacun est palbable il a su obtenir, aussi, une une vocalisation virtuose-sinon exatement légère; presque partout, une intsnsité famblante faisant vibrer ce son, avancer cette ligne héroïque. Même Schubert permet cela, dans les Impromptus. Pas ces partitas, textes purs et linéaires, où rien n'invite à l'intensité d'expression, et qu'il faut faire aller, lisibles, purs, égaux. Des moments miraculeux éclairent ces lectures humbles, comme les enchantements d'une grande Armide d'opéra, qui chanterait à ligne nue, sans embellisements aucuns. La Vertu est là, moins la grâce ; on ira à ces testaments pour enrichir le portait du plus musicien et métaphysicien des pianistes ; témoignage pour l'Eternité. » (André Tubeuf, Diapason, HS n° 20, Automne-Hiver 1993)

Variations Goldberg

ø 1942 - RCA 7432 184593 / Victor Gold Seal GD 87841/2
Durée : 77'
Diap. d'or / 4d Compact n° 39 / 4f TRM

« Bach n'est pas le compositeur que l'on associe immédiatement à Arrau ; c'est pourtant avec ses oeuvres qu'il batît avant-guerre sa réputation américaine. Depuis 1950, hélas, le pianiste chilien n'en a que fort peu gravé. [...Ces Goldberg sont] inatendues, majestueuses, extraverties [...] et surprendront plus d'un « gouldien ». Arrau parvient peut être à la même originalité, à la même grandeur, aux mêmes chatoiements [que le Canadien ...]. Bien entendu ce Bach n'est pas très idiomatique mais avec toutes les reprises en un temps où l'on prennait bien des libertés avec la musique baroque, preuve que Arrau connaissait bien son texte et son histoire, ces Variations Goldberg [...] possèdent un impact, une dimension visionnaire que ne trahit pas un son pourtant venu des années de guerre. » (J-L. Macia, Compact n° 39)

ø 1954 Radio Espagnole - Inédit ?

Balakirev (1837-1910)

Islamey

ø 1928 - Marston "The Early Years" / Dante HPC 001 (p 1990 ) / Pearl GEMS 0070 / Brillant Classics BRIL 99228 / 99231 [Polydor 95113 - 78t - Matrix 953/4 bm]
Durée : 7'47
8 Rép. n° 30 & 117

Beethoven (1770-1827)

« Pour moi, l'interprétation c'est un processus réciproque entre le monde du compositeur et celui de l'interprète. L'interprète donne son sang, pour ainsi dire, à l'oeuvre qui n'existerait pas sans lui. Il me semble que l'interprétation idéale serait constituée à part égales de la création de l'auteur et de la recréation de l'interprète, ce qui exisge de ce dernier une étude approfondie des manuscrits, des premières éditions, des repères biographiques, du milieu culturel et des circonstances où baignait l'auteur quand il composait. Si cette scrupuleuse étude des intentions du compositeur s'ajoute à l'intuition et la sensibilité de l'interprète, on assistera à ce moment magique : la naissance d'une grande interprétation. » Claudio Arrau, juillet 1961.

Andante favori en Fa majeur, WoO 57 (1804-04)

ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, octobre 84 - Philips 416 145-2
Durée : 11'44

Pour Elise, Bagatelle en la majeur, WoO 59 (1810)

ø 1947 - [Columbia MM 917 / 13090D - 78t]
Durée : 3'44

Rondo en sol majeur, op. 51 n° 2 (1796-97)

ø Amsterdam, Salle Bach, septembre 1963 - Philips 462 358-2 [AY 835 212 / A02335L - LP]

Sonates pour piano

« Toute ma vie j'ai joué tout Beethoven, et je suis constamment revenu, par exemple, à l'opus 10/3, avec son grand Largo e mesto, ou aux Adieux. Deux Sonates sans grandes légendes. La première est d'un Beethoven encore jeune, qui n'a même pas encore écrit la Pathétique. Mais qu'importe ! Le Beethoven du début est peut-être moins serré, moins raccourci, on n'y trouverai pas la densité élusive des dernières Sonates, dont le mouvement est si fantasque, et qui demandent un tel contrôle de sa propre liberté, de la part de l'interprète (surtout s'il se souvient que, d'après les témoignages des contemporains les plus sûrs, Beethoven jouei ses propres Sonates avec la plus souveraine liberté : mais une liberté évidemment tout empreinte de rigueur, comme est la liberté d'artiste).

Bien entendu, rien dans les Sonates de l'opus 2 ou de l'opus 10 n'appartient encore au monde raréfié des dernières Sonates. Mais Beethoven n'y est pas moins formidablement investi. Elles ne sont pas moins beethoveniennes. Le pianiste ne peut pas s'y permettre d'avantage de demi-mesure, et certainement aucune compromission. Les notations dynamiques, même suggérées, y sont d'une aussi primordiale importance, surtout dans le contraste, et la soudaineté... Cette dramatisation subito, pour laquelle, dans mon édition des Sonates [chez Peters], naturellement fondée sur l'Urtext, il m'a fallu rechercher un signe spécifique. Personne d'autre que lui n'aurait pu écrire son Largo e mesto, grondant, furieux et pourtant sublimement maîtrisé, sublimé, - et en contraste naturellement aux mouvement qui l'encadrent. Il n'était pas encore le Beethoven de l'opus 111, certes. Mais il était déja le Beethoven qui ne pouvait faire autrement que d'aller jusqu'à l'opus 111. » (Claudio Arrau)

Intégrale des 32 sonates pour piano

ø 1962-66 - Philips 462 358-2 (+ Sonates, coffret 14 CD) / 432 301-2 (coffret 11 CD) [6747 001 (+ ctos) - LP]
9/7 Rép. n° 39

« Le poids sonore, l'intériorité de l'interprétation ne tombent jamais dans la langueur. Il est vrai qu'Arrau a de ces sonates une conception très architecturale. D'un bout à l'autre de l'intégrale et dans les trois suites de Variations, il privilégie la conception d'ensemble, la fermeté du plan. [...] En revanche, la lumière apollinienne de Beethoven, tout son héritage viennois, son humour également passent ici au second plan. Le sérieux de l'interprétation ne le permet guère. C'est parfois dommage dans les sonotes composées avant 1800, et même dans les opus 31/1 et 3. De même, les mouvements les plus ouvertement virtuoses (finales de la « Clair de Lune » et de l'« Appassionata ») se refusent à tout éclat. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 39 p. 28 - septembre 1991)

ø 1984-1990 - Philips "Heritage" 473 782-2 (+ Diabelli-1952, Variations WoO 80 & Andante favori - NB : les Sonates 14 et 29 proviennent de l'intégrale 62-66)
8 Rép. n° 167 / 5Y Diap. n° 502 / 5 Classica n° 51

détails intégrales et autres interprétations

Sonate pour piano n° 1 en fa mineur, op. 2 n° 1 (1795)

[1] ø Amsterdam, Salle Bach, avril 1964 - Philips 462 358-2 [6747 001 / AY 835 268 - LP]
Durées : I. 5'21 - II. 5'39 - III. 2'59 - IV. 7'24 = 21'23

[2] ø Neumarkt, avril 1988 - Philips "Heritage" 473 782-2 / "The Final Sessions" 432 173-2
Durée : 22'32
Son : P. Laenger
9/8 Rép. n° 79 / Diap. d'or n° 415 / 2* Monde n° 188

Sonate pour piano n° 2 en la majeur, op. 2 n° 2 (1795)

[1] ø Amsterdam, Salle Bach, avril 1964 - Philips [6747 001 / AY 835 267 - LP]
Durées : I. 10'42 - II. 8'11 - III. 3'16 - IV. 6'48 = 28'57

[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, juin 1990 - Philips "Heritage" 473 782-2 / "The Final Sessions" 432 173-2
Durée : 25'47
Son : P. Laenger
9/8 Rép. n° 79 / Diap. d'or n° 415 / 2* Monde n° 188

Sonate pour piano n° 3 en ut majeur, op. 2 n° 3 (1795)

[1] ø Concert Stuttgart, 13 novembre 1938 - Music & Arts CD-1060 [Origine : Deutsches Rundfunkarchiv]
Durée : 23'49
5 Classica n° 50

[2] ø Amsterdam, Salle Bach, mars 1964 - Philips 462 358-2 [6747 001 - LP]
Durées : I. 10'45 - II. 10'13 - III. 3'15 - IV. 5'39 = 28'52

[3] ø Concert Bonn, Beethoven Festival, 1970 - [Vidéo (+ Waldstein)]

[4] ø Concert, Prague, Printemps 1976 - APR 5632
Durée : 30'07
7 Rép. n° 158 / Recommandé Classica

Un article en anglais sur www.classicstoday.com.

[5] ø La Chaux de Fonds, Suisse, mars 1986 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 420 153-2
Durée : 31'02

Sonate pour piano n° 4 en mi bémol majeur, op. 7 (1796)

[1] ø Amsterdam, Salle Bach, avril 1964 - Philips 462 358-2 [6747 001 / AY 835 268 - LP]
Durées : I. 8'37 - II. 9'39 - III. 5'11 - IV. 7'45 = 31'12

[2] ø La Chaux de Fonds, Suisse, octobre 1985 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 416 820-2
Durée : 32'35

Sonate pour piano n° 5 en ut mineur, op. 10 n° 1 (1797)

[1] ø Amsterdam, Salle Bach, septembre 1964 - Philips 462 358-2 [6747 001 / AY 235 298 - LP]
Durées : I. 5'44 - II. 8'32 - III. 4'28 = 18'44

[2] ø La Chaux de Fonds, Suisse, avril 1986 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 420 154-2
Durée : 19'05

Sonate pour piano n° 6 en fa majeur, op. 10 n° 2 (1797)

[1] ø Amsterdam, Salle Bach, septembre 1964 - Philips [6580 122 (+ 1e cto.) / AY 235 268 - LP]
Durées : I. 8'19 - II. 4'00 - III. 3'58 = 16'17

[2] ø Neumarkt Oberpfalz, avril 1988 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 420 148-2 (+ 3e Concerto/Davis)
Durée : 16'48

Sonate pour piano n° 7 en ut majeur, op. 10 n° 3 (1797)

[1] ø Concert Stuttgart, 31 mai 1939 - Music & Arts CD-1060 [Origine : Deutsches Rundfunkarchiv]
Durée : 20'01
Rép. n° 159 / 5 Classica n° 50

[2] ø 1951 - Emi [Columbia LX 1039/41 - 78t]
Durée 23'41

[3] ø octobre 1958 - Emi [Columbia CX 1696 / SAX 2346 - LP]

[4] ø Amsterdam, Salle Bach, septembre 1964 - Philips 462 358-2 [ 6747 001 / AY 235 298 - LP]
Durées : I. 6'41 - II. 10'24 - III. 2'57 - IV. 4'09

[5] ø Concert, Santiago, Chili, mai 1984 - Kultur Vidéo 1193
Durée 23'45

[6] ø La Chaux de Fonds, Suisse, octobre 1985 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 416 820-2
Durée : 25'42

Sonate pour piano n° 8 en ut mineur, op. 13 « Pathétique » (1798)

[1] ø Amsterdam, Salle Bach, 19/26 septembre 1963 - Philips 422 970-2 / "Concert Classics" 422 970-2 (+14 & 23) [AY 835 212 / 6500 588 - LP]
Durées : I. 9'01 - II. 6'18 - III. 4'28 = 17'49
9/6 Rép. n° 25 / Diap. d'or n° 360

[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, avril 1986 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 420 153-2
Durée : 20'54

Sonate pour piano n° 9 en mi majeur op. 14 n° 1 (1797-1799)

[1] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, avril 1966 - Philips 462 358-2 [6747 001 / SAL3611 - LP]
Durées : I. 6'39 - II. 3'31 - III. 3'22 = 13'32

[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, mars 1989 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 426 314-2
Durée : 15'00
7/9 Rép. n° 54

Sonate pour piano n° 10 en sol majeur, op. 14 n° 2 (1797-1799)

[1] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, avril 1966 - Philips 462 358-2 [6747 001 / SAL3611 - LP]
Durées : I. 7'22 - II. 6'11 - III. 3'19 = 16'52

[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, mars 1989 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 426 314-2
Durée : 17'43
7/9 Rép. n° 54

Sonate pour piano n° 11 en si bémol majeur, op. 22 (1799-1800)

[1] ø Amsterdam, Salle Bach, juin 1962 - Philips 462 358-2 [6747 001 - LP]
Durées : I. 7'29 - II. 10'44 - III. 3'16 - IV. 6'40 = 28'09

[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, octobre 1988 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 426 297-2
Durée : 28'12

Sonate pour piano n° 12 en la bémol majeur, op. 26 (1801)

[1] ø Amsterdam, Salle Bach, juin 1962 - Philips [6747 001 / A 02 259 L / PHM 500028 - LP]
Durées : I. 8'48 - II. 2'33 - III. 6'15 - IV. 3'08 = 20'44

[2] ø New York, janvier 1989 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 426 256-2
Durée : 22'38
8/8 Rép. n° 50

Sonate pour piano n° 13 en mi bémol majeur, op. 27 n° 1 (1801-02)

[1] ø Amsterdam, Salle Bach, juin 1962 - Philips 462 358-2 [6747 001 / A 02 259 L / PHM 500028 - LP]
Durées : I. 6'00 - II. 2'15 - III. 3'29 - IV. 5'41 = 17'25

[2] ø Concert 1968 - Melodiya [M10 43967/8 - LP]
Durée : 17'33

[3] ø Concert Ascona, 17 septembre 1971 - Aura AUR 182-2 / Ermitage CD 182-2 [Origine : Radio Suisse Italienne, Rete 2]
Durées : I. 5'55 - II. 2'09 - III. 3'30 - IV. 5'58 = 17'14

[4] ø New York, décembre 1984 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 416 146-2 (+ 23 & 26)
Durée : 17'36
4Y Diap. n° 325

Sonate pour piano n° 14 en ut dièse mineur, op. 27 n° 2 « Clair de Lune» (1801-02)

[1] ø Londres, Abbey Road Studios n° 3, 1er novembre 1950 - Emi 7 67379-2 [Columbia LX 8772/73 - 78t]
Durée : 16'36
7 Rép. n° 41

[2] ø Amsterdam, Salle Bach, 12-18 juin 1962 - Philips 422 970-2 "Concert Classics" 422 970-2 (+ 8 & 23) / 462 358 -2 [6747 001 / 6500 588 / PHM 500028 - LP]
Durées : I. 6'46 - II. 2'25 - III. 7'41 = 16'52
9/6 Rép. n° 25 / Diap. d'or n° 360

Sonate pour piano n° 15 en ré majeur, op. 28 « Pastorale » (1801)

[1] ø Amsterdam, Salle Bach, juin 1962 - Philips "Concert Classics" 426 068-2 (+ 21 & 26) [6747 001 / A 02 259 L - LP]
Durées : I. 9'31 - II. 7'51 - III. 2'03 - IV. 4'57 = 24'22
9/6 Rép. n° 19

[2] ø New York, janvier 1989 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 426 256-2
Durée : 26'39
8/8 Rép. n° 50

Sonate pour piano n° 16 en sol majeur, op. 31 n° 1 (1801-02)

[1] ø Amsterdam, Salle Bach, mai 1965 - Philips 462 358-2 [6747 001 / LY 802 706 - LP]
Durées : I. 6'31 - II. 12'16 - III. 6'17 = 25'04

[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, juin 1990 - Philips "Heritage" 473 782-2 / "The Final Sessions" 432 173-2
Durée : 24'39
Son : P. Laenger
9/8 Rép. n° 79 / Diap. d'or n° 415 / 2* Monde n° 188

Sonate pour piano n° 17 en ré mineur, op. 31 n° 2 « La Tempête » (1802)

[1] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, mai 1965 - Philips 462 358-2 [6747 001 / LY 802 706 - LP]
Durées : I. 8'38 - II. 10'19 - III. 7'31 = 26'28

[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, septembre 1987 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 422 067-2
Durée : 26'03

Sonate pour piano n° 18 , op. 31 n° 3 (1803)

[1] ø Londres, Abbey Road Studios, 10 janvier 1947 - Emi CZS 7 67379-2 [Columbia LX 1039-41 - 78t]
Durée : 22'29
7 Rép. n° 41

[2] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, mai 1965 - Philips 462 358-2 [6747 001 / LY 802 730 - LP]
Durées : I. 8'40 - II. 5'32 - III. 5'16 - IV. 5'00 = 24'28

[3] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, octobre 1988 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 426 297-2
Durée : 23'51

Sonates pour piano n° 19 & 20 op. 49 n° 1 et 2 (1798 et 1796)

[1] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, avril 1966 - Philips [ LY 802 729 / SAL3611 - LP]
Durée : Sonate n° 19 : I. 4'35 - II. 3'41 = 8'16
Durée : Sonate n° 20 : I. 4'56 - II. 3'55 = 8'51

[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, juin 1989 - Philips "Heritage" 473 782-2 /426 256-2
Durée : Sonate n° 19 = 8'28
Durée : Sonate n° 20 = 8'42
8/8 Rép. n° 50

Sonate pour piano n° 21 en ut majeur, op. 53 « Waldstein » (1803-04)

« Beethoven rassemble toutes ses capacités de force et de volonté, toute son énergie vitale, toute sa vision spirituelle et mentale pour créer une oeuvre pleine d'affirmation et de renaissance. » Claudio Arrau.

[1] ø 1947 - Sony / Dante HPC 124 [Columbia ML 2078 - 78t]
Durée : 24'40

[2] ø Londres, Abbey Road Studios, 1er mai 1957 - Emi CZS 7 67379-2 [Columbia CX 1513 - LP]
Durée : 27'07
7 Rép. n° 41

[3] ø Amsterdam, Salle Bach, septembre 1963 - Philips "Concert Classics" 426 068-2 (+ 15 & 26) / 462 358-2 [6747 001 - LP]
Durées : I. 11'46 - II. 15'02 = 26'48
9/6 Rép. n° 19

[4] ø Concert Bonn, Beethoven Festival, 1970 - [Vidéo (+ op. 2 n° 3)]

[5] ø Concert Bonn, Beethoven Festival, 10 septembre 1977 - [Vidéo]
Durées : I. 11'30 - II. 3'35 - III. 9'55

[6] ø Concert New York, Avery Fischer Hall, 6 février 1983 - Philips CDV 070 111-1/3 (VHS) [Vidéo réalisé par Kirk Browing + Appassionata...]
Durées : I. 11'46 - II. 3'35 - III. 10'12 = 25'10
4Y Diap. n° 357

Il s'agit du récital des 80 ans.

[7] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, octobre 1984 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 416 145-2
Durée : 27'36

[8] ø Concert Hohenems, 26 juin 1986 - [Origine : Archive Radio] (+ Sonate Les Adieux)
Durée : 27'12

Sonate pour piano n° 22 en fa majeur, op. 54 (1804)

[1] ø Londres, Abbey Road Studio n° 3, 13-14 avril 1960 - Emi CZS 7 67379-2 [Columbia SAX 2390 - LP]
Durée : 12'14
7 Rép. n° 41

[2] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, octobre 1965 - Philips 462 358-2 [6747 001 - LP]
Durées : I. 6'13 - II. 5'51 - III. 0'30 = 12'04

[3] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, juin 1990 - Philips "Heritage" 473 782-2 / "The Final Sessions" 432 173-2
Durée : 12'45
Son : P. Laenger
9/8 Rép. n° 79 / Diap. d'or n° 415 / 2* Monde n° 188

Sonate pour piano n° 23 en fa mineur, op. 57 « Appassionata » (1804-06)

[1] ø 1954 - Decca

[2] ø novembre 1957 - Emi CZS 7 67379-2 [Columbia CX 1742 / SAX 2390 - LP]
Durée : 25'43
7 Rép. n° 41

[3] ø Concert Ascona, 9 septembre 1959 - Ermitage ERM 149 ou Aura 157-2 [Origine : Radio Suisse Italienne, Rete 2]
Durées : I. 10'49 - II. 7'02 - III. 8'08 = 26'00

« Le problème est donc de savoir si Beethoven a indiqué le ritenendo et le rallentando uniquement là où il les voulait, ou s'il les a indiqués au contraire là où l'exécutant, bien qu'expert des conventions et des usages d'exécution, risquait de ne pas les faire. Or Carl Czerny, qui avait été justement élève de Beethoven à l'époque de la composition de l'Appassionata, indique dans le troisième chapitre de la troisième partie de la Méthode opus 500, publiée en 1839, onze cas où « suol ritardasi » sans que le ritardando ne soit écrit. Et l'analyse de l'exécution d'Arrau nous revèle que tous les ritardando introduit par l'interprèteentrent dans la liste de Czerny. » (Piero Rattalino, livret du disque Ermitage)

[4] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, septembre 1965 - Philips 422 970-2 "Concert Classics" 422 970-2 (+8 & 14) [6747 001 / 6500 588 / AY 835 382 - LP]
Durées : I. 11'13 - II. 7'18 - III. 8'14 = 26'45
9/6 Rép. n° 25 / Diap. d'or n° 360

[5] ø Concert Nohant, 1979 - [Origine : Archive Radio]
Durée : 26'38

[6] ø Concert Salzbourg 15 août 1982 - Fachmann FKM 1018
Durée : 26'28

[7] ø Concert New York, Avery Fischer Hall, 6 février 1983 - Philips CDV 070 111-1/3 (VHS) [Vidéo réalisée par Kirk Browing + Waldstein...]
Durées : I. 11'05 - II. 6'44 - III. 8'20 = 25'50
4Y Diap. n° 357

Il s'agit du récital des 80 ans.

« Un microsillon enregistré à Munich le 29 mars 83 était paru chez Philips, météore, introuvable depuis longtemps, réservé aux collectionneurs. Voilà maintenant le concert de New York (Avery Fischer Hall) du 6 février de la même année, au programme presque identique, avec ce plus extraordinaire de la « Waldstein », de Debussy - et de l'image. Pour ceux qui ne l'on jamais vu en concert, quelle sera la surprise de découvrir ce petit homme rond, courbé, qui ne supporte certainement pas de se regarder - lui qui déjà ne s'écoute -, titubant, ivre, quand il salue à le fin d'une Waldstein victorieuse, dressée tout d'un bloc, aux octaves comme des herses, ou après cette « Appassionata » d'un bout à l'autre voulue de poids et de son. Quel contraste également entre cette économie de gestes et de regards fous, terrifiés, qui semblent appeler l'au-delà, ce visage pétri de souffrances inconnues se tournant vers la caméra comme vers une intruse, une indécence. Et quelle folie dans cette coagulation liquide du son (Reflets dans l'eau !) obtenue d'une main immobile et fermée se déplaçant avec une sécurité incroyable. Cette surprise, ces contrastes, cette folie font Claudio Arrau. » (Etienne Moreau, Diapason n° 357 p. 82 - février 1990)

[8] ø Concert Munich, 29 mars 1983 - Philips [411 053-1 (+ Ballade n° 2, Liszt ; Scherzo n° 1, Chopin) - LP]
Durées : I. 11'18 - II/III 15'44 = 27'02
3Y Diap. n° 287

[9] ø Concert Santiago, Chili, mai 1984 - OEA LP 030
Durée : 24'56

[10] ø New York, décembre 1984 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 416 146-2 (+ 13 & 26)
Durée : 27'04
4Y Diap. n° 325

« Comment fait Arrau pour se rendre présent, et modeler avec cette plasticité souveraine, un poids aussi ahurissant de son ? Et comment a fait Philips pour le restituer avec cette suffocante évidence ? La matière sonore et dynamique, dont la présence est (est ou devrait être) la condition première (mais jamais réalisé) d'une interprétation beethovénienne, est là, vivante, pleine. Le pur impact de sonorité qui nous atteindra aux paroxismes de l'Appassionata est, au sens strict, inouï : on n'a jamais entendu ça. Le vrai prodige est que ce poids matériel de son, qui changgerait tout autre pianiste en un Sisyphe ahanant, n'est pour Arrau que plasticité modelable et transparence qui se prête tout naturellement à la forme. Le modelé, la ligne, la tenue des variations de l'Appassionata rejoignent le stupéfiant accomplissement que furent, il y a quelques moins celles de l'opus 109. » (André Tubeuf, Diapason n° 325 p. 129 - mars 1987)

[11] ø Concert Londres, Royal Festival Hall, juin 1985 - [Origine : Archive Radio]

Sonate pour piano n° 24 en fa dièse majeur, op. 78 « A Thérèse » (1809)

[1] ø Londres, Abbey Road Studios, 8 avril 1958 - Emi [Columbia CX 1625 / RLS 7 712 - LP]
Durée : 10'03
7 Rép. n° 41 / 4Y Diap. n° 283

[2] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, novembre 1965 - Philips [AY 835 383 - LP]
Durées : I. 7'29 - II. 2'55 = 10'24

[3] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, juin 1990 - Philips "Heritage" 473 782-2 / "The Final Sessions" 432 173-2
Durée : 10'24
Son : P. Laenger
9/8 Rép. n° 79 / Diap. d'or n° 415 / 2* Monde n° 188

Sonate pour piano n° 25 en sol majeur op. 79 (1808-09)

[1] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, avril 1966 - Philips 462 368-2 [6747 001 / SAL3611 - LP]
Durées : I. 4'54 - II. 3'04 - III. 2'06 = 10'04

[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, juin 1990 - Philips "Heritage" 473 782-2 / "The Final Sessions" 432 173-2
Durée : 10'09
Son : P. Laenger
9/8 Rép. n° 79 / Diap. d'or n° 415 / 2* Monde n° 188

Sonate pour piano n° 26 en mi bémol majeur, op. 81a « Les Adieux » (1809)

[1] ø Londres, Studio 3, Abbey Road, 4 avril 1958 - Emi 7 67379-2 [Columbia CX 1616 (+ 3e cto) - LP]
Durée : 16'53
7 Rép. n° 41

[2] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, avril 1966 - Philips "Concert Classics" 426 068-2 (+ 15 & 21) [LY 802 730 - LP]
Durées : I. 6'58 - II. 3'47 - III. 6'17 = 17'06
9/6 Rép. n° 19

[3] ø Concert 1968 - Melodiya [M10 43967/8 - LP]
Durée : 17'04

[4] ø Concert Bonn, 1970 - [Vidéo]
Durées : I. 6'40 - II. 3'40 - III. 6'05

[5] ø Concert Toronto, 1982 - Music & Arts CD-282 (et non 1968 comme l'affirme l'éditeur)
Durée : 17'26

[6] ø Concert Salzbourg, août 1982 - Fachmann FKM 1018
Durée : 17'11

[7] ø New York, décembre 1984 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 416 146-2 (+ 13 & 23)
Durée : 18'09
4Y Diap. n° 325

[8] ø Concert Hohenems, 26 juin 1986 - [Origine : Archive Radio] (+ Sonate Waldstein)
Durée : 17'21

Sonate pour piano n° 27 en mi mineur, op. 90 (1814)

[1] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, avril 1966 - Philips 462 358-2 [6747 001 / LY 802 746 - LP]
Durées : I. 5'10 - II. 7'53 = 13'03

[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, 1989 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 426 314-2
Durée : 13'57
7/9 Rép. n° 54

Sonate pour piano n° 28 en la majeur, op. 101 (1816)

[1] ø Londres, Abbey Road, Studio n° 3, 30 décembre 1956 - Emi CZS 7 67379-2 [Columbia CX 1513 - LP]
Durées : I. 4'46 - II. 6'04 - III. 3'54 - IV. 7'45 = 20'16
7 Rép. n° 41

[2] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, novembre 1965 - Philips 462 358-2 [6747 001 / AY 835 383 - LP]
Durées : I. 4'46 - II. 6'04 - III. 3'54 - IV. 7'45 = 22'29

[3] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, 1989 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 426 314-2
Durée : 21'33
7/9 Rép. n° 54

Sonate pour piano n° 29 en mi majeur, op. 106 (1818)

ø Amsterdam, Salle Bach, septembre 1963 - Philips 426 314-2 [AY 835 208 - LP]
Durées : I. 10'46 - II. 2'28 - III. 20'25 - IV. 11'40 = 45'19

Sonate pour piano n° 30 en mi majeur, op. 109 (1820)

[1] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, novembre 1965 - Philips 462 358-2 [6747 001 -LP]
Durées : I. 6'31 - II. 16'22 = 22'53

[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, octobre 1984 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 416 145-2
Durée : 23'21

Sonate pour piano n° 31 en la bémol majeur, op. 110 (1821)

[1] ø Londres, Abbey Road, Studio n° 3, 18 mai 1957 - Emi CZS 7 67379-2 [Columbia CX 1610 / RLS 7 712 (p 1982) - LP]
Durée : 20'38
7 Rép. n° 41 / 4Y Diap. n° 283

[2] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, octobre 1965 - Philips 462 358-2 [6747 001 / AY 835 382 - LP]
Durées : I. 6'56 - II. 2'22 - III. 3'56 - IV. 7'09 = 20'23

[3] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, septembre 1987 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 422 067-2
Durée : 21'41

Sonate pour piano n° 32 en ut mineur, op. 111 (1822)

[1] ø Londres, Abbey Road, Studio n° 3, 21-23 mai 1957 - Emi CZS 7 67379-2 [Columbia 33CX 1610 - LP]
Durée : 28'54
7 Rép. n° 41

[2] ø Concert Lugano, 20 mai 1963 - Aura 113-2 (ex. Ermitage ERM 128)
Durée : 27'14
8/7 Rép. n° 88 : un article très précis.

[3] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, 23-28 octobre 1965 - Philips 462 358-2 [6747 001 (Intégrale) / 6701 007 (+ Sonates n° 8, 14, 21, 23) - LP]
Durées : I. 9'12 - II. 19'37 = 28'49

[4] ø Paris, 1970 - Emi "Classic Archive" DVB 4928389 [DVD / Vidéo] (+ Concerto de Schumann & l'Appassionata par Solomon en 1956).
Durées : I. 8'55 - II. 18'30 = 28'25

Document réalisé dans le cadre de l'année Beethoven, par Denise Billon et conservé par l'Ina (Paris).

Un article en anglais de Dave Billinge.

[5] ø Concert Bonn, 10 septembre 1977 - Vidéo Unitel (+ Eroïca)

[6] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, juin 1985 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 420 154-2
Durée : 29'00
9 Rép. n° 2

« [A 82 ans], le poète nous livre à nouveau sa vision de « la » sonate : clé de voûte de toute l'oeuvre beethovenienne. Contrairement à trop de pianistes qui se sont laissés halluciner par les déploiements de cette oeuvres dans des univers quasi-mystiques, Arrau affirme, maîtrise et y impose  un moule implacable. La compacité de son toucher, la sérennité de sa pulsation rythmique à la limite de l'extrème lenteur, renouvelle la perception que l'on peut avoir de la fameuse Ariette, décrite si souvent - et à juste titre -  comme la dissolution d'un corps simple : la cadence parfaite qui en est le thème, dans les variations infinie. Leçon de rigueur, leçon de retenue, intelligence tout court, Arrau s'impose, tout simplement.» (Olivier Bernager, Répertoire n° 2)

Pour cette Sonate opus 111, voyez la discographie complète.

32 Variations en ut mineur sur un thème original, WoO 80 (1806)

[1] ø Londres, Abbey Road, Studio n° 3, 13 avril 1960 - Emi CZS 7 67379-2 [Columbia CX 1742 - LP]
Durée : 12'23

[2] ø Berlin, Johannesstift, novembre 1968 - Philips [LY 839 743 / 6768 351 - LP]
Durée : 12'14

[3] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, octobre 1985 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 432 301-2 / 416 144-2 (+ 4e Concerto/Davis)
Durée : 12'17

Variations en fa majeur sur un thème original, op. 34 (1802)

[1] ø 1941 - Naxos "Historical" 8.110 603 / Dante HPC 018 [RCA 11-8130/31 - 78t]
Durée : 13'07

[2] ø Berlin, Johannesstift, 10-13 novembre 1968 - Philips 432 301-2 [LY 839 743 - LP]
Durée : 15'06

Variations en mi bémol majeur, op. 35 « Eroïca » (1802)

[1] ø 1941 - Naxos "Historical" 8.110 603 / Piano Library PL 275 / Dante HPC 018 / Cantus Classics CACD 5.00174 / History 20.3165 [RCA 11-8130/31 - 78t]
Durée : 23'44

[2] ø 1952 - Decca [Brunswick AXTL 1024/5 - LP]
Durée : 25'50

[3] ø Concert Bonn, 10 septembre 1977 - Vidéo Unitel (+ opsu 111)
Durée : 25'18

[4] ø Berlin, Johannesstift, 10-13 novembre 1968 - Philips 432 301-2 [LY 839 743 - LP]
Durée : 26'11

33 Variations sur une valse de Diabelli, op. 120 (1822-23)

[1] ø 1952 - Philips "Heritage" 473 782-2 (+ intégrale 1984-90) / Arlecchino ARL A00 [Decca DX 122 / Brunswick AXTL 1024/5 - LP]
Durée : 54'49
5Y Diap. n° 502

« A la première écoute, on n'en croit pas ses oreilles tant le son est riche pour l'époque, et l'on ne reconnaît guère l'interprète à travers ce jeu sérré, rapide, brillant, à l'opposé bien sûr du mode alla brula d'un Richter ou du style elliptique de Serkin, mais surtout très différent de ce qu'Arrau refera lui-même trente ans après. [...] C'est l'illustration d'un cycle dans l'existence d'un interprète qui a connu plusieurs vies. » (Etienne Moreau, Diapason n° 502 p. 89 - avril 2003)

[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, avril 1984 - Philips 416 295-2
Durée : 55'44
Diap. d'or n° 325 / Référence Compact

« Arrau les a enregistrée vers 1950 pour Decca américain : une araba finece, un introuvable. D'autre (Serkin) jouent la valse anodine de Diabelli comme un prétexte qu'on oubliera, - en passant. Pas Arrau. Dès l'attaque le développement est gagé. Il ne reste plus (définition de l'interprétation dans les termes textuels d'Arrau) qu'à aller au bout. Une presque-heure, das la vérité d'attaques et de timbres la plus confondante, la simple exposition de l'inévitable. Pas un effet, pas une emphase. Mais la lecture la plus lucide, la plus claire, la plus nécessaire, qui rend seulement les moyens (et les moyens sont colossaux) d'exposer le détail, la littéralité du détail. La fabuleuse clarté des basses nourries d'un son opaque, pesant, vivant, détermine la lisibilité des registre médian et aidu, et induit un lyrisme, une éloquence, un chant souvent, oui, un génie mélodique que abstrus, dans cette moins cantabile des oeuvres de Beethoven. [...] La même respiration soutient et nourrit de bout en bout les trente-trois variations, avec une exactitude et un contrôle dynamiques qui sont, à ce niveau de poids sonore, insensés. Gigantesques ! » (André Tubeuf, Diapason n° 325 p. 128 - mars 1987)

Sonates pour violon et piano (intégrale)

Joseph Szigeti, violon
ø Concerts Washington, Library of Congress, Coolidge Auditorium, jan.-fév. 1944 - Vanguard 302 441 / Strings QT 99.326 - QT 99.335 - QT 99.346 / Grammofono 78883 / Memories HR4570/2 [Vanguard SRV 300-303 - LP]
7/3 Rép. n° 69 / 4* Monde n° 176

« En 1944, Joseph Szigeti n'était déjà plus l'instrumentiste qu'il avait été avant-guerre. Sa sonorité qui, de toutes les façons, ne fut jamais son point fort manquait de rayonnement, mais son jeu était encore d'une ferveur et d'une intelligence nettement au dessus de la moyenne des violonistes. Claudio Arrau, lui, en revanche était au sommet de ses moyens, mais la musique de chambre n'était pas sa préocupation majeure et, malgré la notoriété du violoniste, il n'abdique pas de son rôle de leader. Il y a dans leur intégrale [...] de grands moments de musique, où les deux interprètes marchent d'un même pas (mouvement lent admirable de la Sonate « Le Printemps » et bien d'autres) que la sonorité assez ingrate de la prise de son ne peut entamer. » (Alain Lompech, Répertoire n° 69 p. 28 - mai 1994)

« Si la prise de son ne peut cacher son âge, elle restitue fidèlement l'équilibre entre les instruments, et surtout l'intensité spirituelle de leur dialogue. Joseph Szigeti, alors au sommet de son art, possède un jeu à la fois poignant et ardent. La fraîcheur de son inspiration, l'élégance aristocratique de ses phrasés n'ont d'égal que la vivacité, le charme et la fluidité du toucher de Claudio Arrau. [...] C'est ici le langage du coeur, mais aussi de l'esprit dans ce qu'il a de plus noble, dans sa mission essentielle de réconfort en cette période si troublée. [...] Szigetti et Arrau, malgré quelques réserves techniques, combleront les poètes. » (J-M. Molkhou, Diapason n° 452 p. 51 & 53 - octobre 1998)

« La rencontre entre un Szigeti au jeu épris de liberté et dominateur et un Arrau à la ferme puissance d'autant plus évidente qu'elle n'est jamais trop sollicitée demeure d'une densité dramatique hors du commun et d'une poésie nostalgique très prenante (Quatrième, Septième, Huitième Sonates.). Malgré un amoindrissement certain de ses moyens techiques, un vibrato trop large et une justesse d'intonation quelquefois approximative, Szigeti met sa profonde musicalité au service d'une conception privilégiant la sobriété et la puissance expressive, au détriment parfois de la beauté même du timbre. [... Quant à Arrau,] sa conception est fondée sur une tension harmonique continue, sur une riche articulation, sur un équilibre hors norme entre la plénitude polyphonique la plus largement déployée et l'intensité des phrasés, des attaques et des transitions. [...] Pas plus que Szigeti, il ne s'arrête à l'aspect pourtant éminemment céréblra de la virtuosité. Ensemble, il offrent - même dans les oeuvres les plus pacifiées et lyrique (Sonate « le Printemps » - un climat de suspens inéluctable. [...] En dépit de certains phrasés bousculés et de l'âge de la prise de son, la diction et l'intelligibilité demeurent ici souveraines. » (Patrick Szersnovicz, Monde de la Musique n° 176 p. 78 - avril 1994)

Arthur Grumiaux, violon
ø Amsterdam, Concergebouw, mai 1975 (op. 12 n° 1, op. 24) /avril 1976 (op. 12 n° 2, op. 23) / mai 1976 (op. 30 n° 2 & 3) - Philips 442 651-2 [9500 055 / 9500 263 / 9500 220 - LP]

Manque les Sonates n° 6, 9 et 10. Les désacords artistiques entre Grumiaux et Arrau sont sans doute à l'origine de interruption de ce cycle d'enregistrements.

Visitez le joli site consacré à Arthur Grumiaux.

détails

Sonate pour violon et piano n° 1 op. 12 n°1

Joseph Szigeti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress, Coolidge Auditorium, 11 février 1944
Durée : 17'51

Arthur Grumiaux, violon
ø Amsterdam, Concergebouw, mars 1975
Durée : 21'15

Sonate pour violon et piano n° 2 op. 12 n°2

Joseph Szigeti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress, Coolidge Auditorium, 28 janvier 1944
Durée : 17'58

Arthur Grumiaux, violon
ø Amsterdam, Concergebouw, 13-17 avril 1976
Durée : 16'22

Sonate pour violon et piano n° 3 op. 12 n°3

Joseph Szigetti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress, Coolidge Auditorium, 4 février 1944
Durée : 17'58

Arthur Grumiaux, violon
ø Amsterdam, Concergebouw, 13-17 avril 1976
Durée : 16'22

Sonate pour violon et piano n° 4 op. 23

Joseph Szigeti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress, Coolidge Auditorium, 4 février 1944
Durée : 16'15

Arthur Grumiaux, violon
ø Amsterdam, Concergebouw, avril 1976
Durée : 20'43

Sonate pour violon et piano n° 5 op. 24 «Le Printemps»

Joseph Szigeti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress, Coolidge Auditorium, 11 février 1944
Durée : 21'21

Arthur Grumiaux, violon
ø Amsterdam, Concergebouw, mars 1975
Durée : 22'36

Sonate pour violon et piano n° 6 op. 30 n° 1

Joseph Szigeti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress, Coolidge Auditorium, 4 février 1944
Durée : 24'09

Sonate pour violon et piano n° 7 op. 30 n° 2

Joseph Szigeti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress, Coolidge Auditorium, 28 janvier 1944
Durée : 26'04

Arthur Grumiaux, violon
ø Amsterdam, Concergebouw, 16-20 mai 1976
Durée : 24'31

Sonate pour violon et piano n° 8 op. 30 n° 3

Joseph Szigeti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress, Coolidge Auditorium, 4 février 1944
Durée : 17'40

Arthur Grumiaux, violon
ø Amsterdam, Concergebouw, 16-20 mai 1976
Durée : 22'36

Sonate pour violon et piano n° 9 op. 47 « A Kreutzer »

Joseph Szigeti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress, Coolidge Auditorium, 4 février 1944
Durée : 35'50

Sonate pour violon et piano n° 10 op. 96

Joseph Szigeti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress, Coolidge Auditorium, 28 janvier 1944
Durée : 28'23

Concertos pour piano

Concerto (intégrale)

Alceo Galliera / O. Philharmonia ø 1955/58 - Emi 7 67379-2 / Princeless
7 Rép. n° 41 / 3Y Diap. n° 376

« Dans les années 50, la lecture beethovenienne d'Arrau en est encore à un stade de maturation. Il y a de très beaux moments, notamment dans les mouvements lents (en particulier dans l'Empereur, mais dans l'ensemble, le ton reste académique et parfois ennuyeux (premiers mouvement des n° 3 et 4, Finales des n° 1 et 3). Il est vrai que l'accompagnement de Galliera, à la tête d'un superbe orchestre pourant, ne permet jamais d'envisager une interprétation personnelle et enthousiasmante. C'est du travail classique bien correct mais qui manque totalement de flamme. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 41 p. 23 - novembre 1991)

« On ne tirera aucun enseignement particulier des Concerts de Beethoven avec Galliera [...]. Surtout on ne leur accordera pas la carrure sonore de la version des années 60 avec Haitink, ni le poids de celle des années 80 avec Davis et le merveilleux orchestre de Dresde. » (Etienne Moreau, Diapason n° 376 p. 202 - novembre 1991)

Bernard Haitink / O. Concertgebouw ø 1964 - Philips

Colin Davis / Staaskapelle Dresde ø 1987 - Philips 422 066-2 / 422 149-2 (coffret 3 CD)

« Enregistré en 1987, en même temps que le 1er (et plus de deux ans après les 4 et 5ème), le 3ème concerto qui complète l'intégrale entreprise par Arrau et Sir Colin Davis avec la Staaskepelle de Dresde résume exactement une intégrale d'emblée classée historique, qui durera, mais dont aucun des moments, pour le discophile débutant ou non-averti, ne va de soi. En fin de Largo central de ce 3ème, Arrau et Davis construisent ensemble, et obtiennent de l'orchestre, quelque chose comme une sérénité tragique, un acquiescement au sens nietzschéen, que cette musique appelle certes, mais nul encore, qu'on sache, n'avait osé en réaliser la virtualité. Il faut du temps pour se faire à cette vision, évidemment extrême. Presque quatre minutes de plus, dans ce concerto, que Perahia avec le Concertgebow : il faut tenir cette tension-là, qu'elle ne devienne pas simple mollesse. » (Diapason HS 14)

Détail des intégrales et autres interprétations

Concerto pour piano et orchestre n° 1 en ut majeur, op. 15 (1796-98)

[1] George Szell / P. New York
ø Concert New York, Carnegie Hall, 11 novembre 1945 - [Inédit]
Durée : 36'20

[2] Alceo Galliera / O. Philharmonia
ø Londres, Studio 1, Abbey Road, 1-3 mai / 1er octobre 1958 - Emi CZS 7 67379-2 [Columbia 33CX1625 - LP]
Durée : 36'44
7 Rép. n° 41

[3] Bernard Haitink / O. Concertgebouw
ø Amsterdam, juin 1964 - Philips 462 358-2 [6580 122 (+ Sonate op. 10 n° 2) / 6747 001 (+ Sonates) - LP]
Durée : 37'40

[4] Colin Davis / Staaskapelle Dresde
ø Dresde, Lukas Kirche, 1987 - Philips 422 066-2 / 422 149-2 (coffret 3 CD)
Durée : 38'27
8 Rép. n° 3 / Diap. d'or n° 339

« Ces deux concertos, si souvent laissés pour compte, ou joués en passant, trouvent ici leur juste poids de considération. En vérité le Largo de l'opus 15 est une des choses les plus accomplies, les plus mystérieuses et évidentes à la fois, qu'Arrau ait jamais faites au disque : et la simple confrontation entre les trilles de la cadence de l'Allegro con brio initial et ceux qui sous-tendent et soulèvent le Largo est une initiation à Beethoven ! » (André Tubeuf, Diapason n° 339 p. 114 - juin 1988)

Concerto pour piano et orchestre n° 2 en si bémol majeur, op. 19 (1799)

[1] Alceo Galliera / O. Philharmonia
ø Londres, Studio 1, Abbey Road, 2-3 mai 1958 - Emi 7 67379-2 [Columbia CX 1696 / SAX 2346 (+ Sonate op. 10 n° 3) - LP]
Durée : 29'39
7 Rép. n° 41

[2] Bernard Haitink / O. Concertgebouw
ø Amsterman, septembre 1964 - Philips 462 358-2 [6747 001 (+ Sonates) - LP]
Durée : 30'24

[3] Colin Davis / Staaskapelle Dresde
ø Dresde, Lukas Kirche, 1987 - Philips 422 066-2 / 422 149-2
Durée : 31'45
8 Rép. n° 3 / Diap. d'or n° 339

Concerto pour piano et orchestre n° 3 en ut mineur, op. 37 (1800-02)

[1] ? / National O. Association U.S
ø Concert New York, 26 novembre 1944 - [Inédit]
Durée : 35'00

[2] Eugene Ormandy / O. Philadelphie
ø 24 décembre 1947 - Dante HPC 124 [Columbia MM 917 - 78t / 33CX1080 / CBS Y-34601 - LP]

[3] Otto Klemperer / O. Philharmonia
ø Concert Londres, Royal Festival Hall, 24 octobre 1957 - Philips [Origine : Archives BBC]

[4] Schmidt-Isserstedt / OS. NDR
ø Concert Hambourg, Musikhalle, 31 mars 1958 - Greenhill GH 0015/6 [Origine : NDR, U0-03526]
Durée 37'12

[5] Alceo Galliera / O. Philharmonia
ø Londres, Studio 1, Abbey Road, 19-22 juin 1958 - Emi 7 67379-2 [Columbia CX1616 - LP]
Durée 37'15
7 Rép. n° 41 / Recommandé Rép. n° 125

[6] Carl Schuricht / ON. France
ø Concert 24 mars 1959 - Melodram "Connaisseur" CD 27504
Durée 35'35

[7] Bernard Haitink / O. Concertgebouw
ø Amsterdam, septembre 1964 - Philips 462 358-2 [6580 078 / 6747 001 (+ Sonates) - LP]
Durée 37'54

[8] Zdenek Kosler / OS. Prague
ø Concert Prague, 20 mai 1967 - Panton 81 1372-2011
Durée : 38'10

[9] H. Soudant / Orchestre Philharmonique de Berlin
ø Concert Berlin, 11 avril 1981 - [Inédit - Origine : Bande Radio]
Durée : 36'52

[9] G. Bertini / OS. Radio Stuttgart
ø Concert Ludwigsbourg, 9 juillet 1980 - [Inédit - Origine : Bande Radio]
Durée : 39'51

[10] Ricardo Muti / O. Philadelphie
ø Concert novembre 1985 - [Inédit - Origine : Bande Radio]
Durée : 37'37

[11] Colin Davis / Staatskapelle Dresde
ø Dresde, Lukas Kirche, février 1987 - Philips 422 148-2
Durée : 40'05

Concerto pour piano et orchestre n° 4 en sol majeur, op. 58 (1802-07)

[1] Alceo Galliera / O. Philharmonia
ø Londres, Studio 1, Abbey Road, 30-31 mai 1955 - Emi CZS 7 67379-2 [Columbia 33CX1333 - LP]
Durée : 34'58
7 Rép. n° 41

[2] Otto Klemperer / O. Philharmonia
ø Concert Londres, Royal Festival Hall, 3 novembre 1957 - [Inédit - Origine Archives BBC]

[3] Charles Munch / OS. Boston
ø Concert Boston, 18 août 1961 - [Inédit - Origine Bande Radio]
Durée : 34'55

[4] Sir Alexander Gibson / O. National d'Ecosse
ø Concert Glasgow, 17 juin 1963 - [Inédit]

Incomplet : l'oeuvre commence à la cadence du premier mouvement.

[5] Bernard Haitink / O. Concertgebouw
ø Amsterdam, avril 1964 - Philips 468 113-2 / 462 358-2 [6747 001 (+ Sonates) - LP]
Durée : 35'19

[6] Jean Fournet / O. Radio Télévision Hollandaise
ø Concert 1975 - [Vidéo inédite - Diffusion TV]

[7] Leonard Bernstein / OS. Radio Bavaroise
ø Concert Munich, 17 octobre 1976 - DG / First Classics FCM 2002 [2721 153 - LP] [Vidéo Unitel/Philips]
Durée : 36'00

[8] Daniel Barenboim / O. Paris
ø Concert Paris, 24 mai 1978 - [Inédit - Bande Radio]
Durée : 38'00

[10] G. Bertini / OS. Radio Stuttgart
ø Concert Ludwigsbourg, 9 juillet 1980 - [Inédit - Origine : Bande Radio]
Durée : 34'08

[11] Victor Tevah / OS. Université du Chili
ø Concert Santiago, Chili, Metropolitan Cathedral, mai 1984 - Vidéo "Claudio Arrau - The Maestro and the Masters"
Durée : 36'00

[12] Colin Davis / Staatskapelle Dresde
ø Dresde, Lukas Kirche, novembre 1984 - Philips 464 681-2 / 422 149-2 (int.) / 416 144-2
Durée : I. 20'50 - II. 6'10 - III. 10'34

Un article en anglais sur www.classicstoday.com.

[13] Ricardo Muti / O. Philadelphie
ø Concert Londres 1988 - Philips [Vidéo]

Concerto pour piano et orchestre n° 5 en mi bémol majeur, op. 73 « Empereur » (1809)

[1] Otto Klemperer / O. Philharmonia
ø Concert Londres, Royal Festival Hall, 3 novembre 1957 - [Inédit - Origine : Archives BBC ]

[2] Charles Munch / OS. Boston
ø Concert Boston, 29 novembre 1957 - [Inédit - Origine Bande Radio]
Durée : 37'56

[3] Alceo Galliera / O. Philharmonia
ø Londres, Studio 1, Abbey Road, 21-22 juin 1958 - Emi 7 67379-2 [Columbia CX 1653 / SAX 2297 - LP]

[4] Pierre Monteux / OS. Boston
ø Concert Tanglewood, 23 juillet 1960 - [Bande Radio inédite]
Durées : I. 20'20 - II. 8'15 - III. 10'10 = 40'01

[5] Bernard Haitink / O. Concertgebouw
ø Amsterdam, juin 1964 - Philips 468 113-2 [/ 6747 001 (+ Sonates) - LP]
Durée : 39'20

[6] Zubin Mehta / O. National France
ø Concert Paris, Théâtre Champs-Elysées, 19 juin 1965 - [Inédit - Origine Bande Radio]

[7] Vaclav Neumann / OS. NDR
ø Concert Hambourg, 24 avril 1972 - [Inédit - Origine : Archives NDR]
Durée : 39'30

[8] Victor Tevah / OS. Université du Chili
ø Concert Santiago, Chili, Téatro Municipal, mai 1984 - Kultur (USA) DVD / VHS 1191 [Vidéo]
Durée : 38'00

[9] Lorin Maazel / Orchestre Philharmonique de Berlin
ø Concert Berlin, 4 avril 1984 - [Inédit - Bande Radio]
Durée : 40'50

[10] Juan Pablo Izquierdo / OP. Santiago
ø Concert, Chili, mai 1984 - [Vidéo : TV Chilienne]

[11] Colin Davis / Staaskapelle Dresde
ø Dresde, Lukas Kirche, novembre 1984 - Philips 464 681-2 / 422 066-2 / 422 149-2 (intégrale) / 416 215-2
Durées : I. 20'58 - II. 8'27 - III. 11'08 = 40'33
Référence Compact n° 10, 47 & 66

« Ne lésinant ni sur les tempos ni sur les traits de virtuosité toujours dominés, Claudio Arrau a réalisé, à 81 ans, une version du Concerto n° 5 toute de fougue, d'enthousiasme juvénil, de vaillance et d'émotion. Nourrissant le lyrisme de la partition de son phrasé somptueux et pur, il traduit avec clairvoyance - mais sans effet gratuit - les combats psychologique de Beethoven. » (Compact n° 66 p. 10 - juillet 1991)

Un article en anglais sur www.classicstoday.com

[12] M.W. Chung / OS. Radio Sarrebrück
ø Concert Sarrebrück, 24 mars 1985 - [Inédit - Bande Radio]
Durée : 39'20

[13] Eugen Jochum / Orchestre Philharmonique de Berlin
ø Concert Berlin 17 avril 1986 - Fachmann FKM CDR 76
Durée : 41'59

[14] M. Andrea / OS. Radio Television Suisse Italienne
ø Concert Locarno, 18 septembre 1987 - [Inédit - Bande Radio]
Durée : 38'31

[15] Daniel Barenboim / O. Paris
ø Concert Paris, 30 septembre 1988 - [Inédit - Bande Radio]
Durée : 40'30

[16] Colin Davis / LSO
ø Concert Londres, Barbican Center, 3 novembre 1988 - Philips CDV 070 122-1/3 (VHS) [Vidéo]

A quoi il faut ajouter 3e un mouvement enregistré en 1962 avec D. Voorhees et The Bell Telephone Orchestra, qu'a publié Vai en vidéo (VAI 69720).

Triple Concerto pour piano, violon et violoncelle en ut majeur, op. 56 (1803-04)

Henryk Szering, violon - János Starker, violoncelle - Eliahu Inbal /O. New Philarmonia
ø Londres, Wembley Town Hall, 10-11 septembre 1970 - Philips 426 631-2 [6500 129 - LP]
Durée : 37'22

Brahms (1833-1897)

Philips 432 302-2 (coffret 3 CD)
10 Rép. n° 39

« Ici le plus fabuleusement grand Arrau. Brahms rétabli dans l'ambitus gigantesque de sa sonorité, Brahms procédant de ses propres profondeurs sonores, Brahms joué, exposé et sculpté, en pleine masse sonore, d'une pogne semblable à la sienne, qui ne fait pas la paganinienne ni l'italienne surtout, fuit la clarté au contraire, ou ne la tolére qu'au prix de l'intense et de l'épais, d'abord établis. Le critère suprême, ici, ce sont les Paganini : d'une densité de matière décourageante; d'une construction impitoyable, lente, progressive et même hypnotique, qui dément et discrédite d'avance tous jolis doigts, touts traits fulgurants, tout paganinisme de pianiste. Incontestables, sommets ahurissants dont la Sonate en fa mineur et le Scherzo opus 4 ; la construction comme la puissance et la continuité en sont inimitables. Mais c'est encore au dessus qu'il faut mettre la Sonate opus 2, dont au moins l'Andante con espressione et le Scherzo assui s'y enchaîne avec audace poétique inouïe sont d'un son, d'une ouverture de vision, d'une profondeur de sentiment qui ont fréquenté un autre monde. » (Diapason, HS n° 20, automne-hiver 1993)

4 Ballades, op. 10 (1854)

ø Angleterre, avril 1978 - Philips 432 302-2 [9500 446 (+ Variations Haendel op. 24) - LP]
Durées : I. 3'52 - II. 7'34 - III. 3'15 - IV. 9'11 = 23'52

Scherzo en mi bémol mineur, op. 4 (1851)

ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, novembre 1971 - Philips 432 302-2 [6500 377 (+ op. 5) - LP]
Durée : 9'17

Sonate pour piano n° 2 en fa dièse mineur, op. 2 (1852)

ø Allemagne, juin 1973 - Philips 432 302-2 [9500 066 (+ op. 35) / SAL3714 (+ 2e cto.) - LP]
Durées : I. 6'19 - II. 5'19 - III. 3'46 - IV. 12'02 = 26'55

Sonate pour piano n° 3, op. 5 (1853)

ø Amsterdam, novembre 1971 - Philips 432 302-2 [6500 377 (+ op. 4) - LP]
Durées : I. 10'33 - II. 13'40 - III. 4'51 - IV. 4'09 - V. 7'34 = 39'48
Diap. n° 172

« Les habituels reproches que l'on peut faire à C. Arrau - excessive pudeur, jeu trop intériorisé - s'ils sont fondés lorsqu'il joue Beethoven, devienne ici des qualités supplémentaires qui lui permettent de mettre en lumière, sous l'éloquence convaincue du discours, le profond classicisme d'une telle oeuvre. » (Didier Alluard, Diapason n° 172 p. 23 - décembre 1972)

ø Concert, New York, Fisher Hall, 5 février 1978 - APR 5632
Durée : 38'44
7 Rép. n° 158 / Recommandé Classica

« Ces témoignages ne traduises ni changement essentiel dans l'approche des oeuvres, ni altération majeur dans la puissance émotionnelle déjà immence dégagée par son jeu d'une rare densité, même en studio, si ce n'est peut-être dans la progression conclusive de l'Andante de la Sonate de Brahms. Putôt que des éclairages différents, ce programme apporte donc un éclatante confirmation de la puissance expressive d'Arrau jusque dans les aléas du direct, basée sur une respiration toujours ample et large, une articulation impresionnante dans sa diversité, un poids unique conféré aux ligne de basse, une richesse de timbres exceptionnelles, même si ici restituée avec une certaine précarité, liée aux conditions d'enregistrement en direct. » (Gérard Belvire, Répertoire n° 158 p. 93 - juin 2002)

Un article en anglais : www.classicstoday.com/review.asp?ReviewNum=4998

ø Concert, Théâtre Municipal Santiago, mai 1984 - Kultur [Vidéo (+ 1er de Brahms)]
Durée : 36'54

Variations et Fugue sur un thème de Haendel, op. 24 (1861)

ø Concert Lugano, 20 mars 1963 - Ermitage ERM 104 ou Aura 118-2 [Origine : Radio Suisse Italienne, Rete 2]
Durée : 28'47
8/6 Rép. n° 32 / 4* Monde n° 167

ø Angleterre, août 1978 - Philips 432 302-2 [9500 446 (+ Ballades op. 10) - LP]
Durée : 28'58

Variations sur un thème de Paganini, op. 35 (1863)

ø Amsterdam, Concertgebouw, mars 1974 - Philips 432 302-2 [9500 066 - LP]
Durées : I. 13'57 - II. 11'23 = 25'20

Liebesliederwalzer pour piano à quatre mains et quatuor vocal, op. 52

Benjamin Briten, piano & H. Harper, J. Baker, Peter Pears, T. Hensley
ø Concert Aldeburg, 14 juin 1968 - BBC "Legends" BBCB 8001
Durée : 23'23

Concerto pour piano et orchestre n° 1 en ré mineur, op. 15 (1858-59)

[1] Basil Cameron / O. Philharmonia
ø janvier 1947 - Emi / Dante HPC 078 [HMV DB 9250/55 - 78t - Matrix : 2EA 11596/11607]
Durée : 47'14

[2] Giulini / O. Philharmonia
ø Londres, Abbey Road studios, 21-22 avril 1960 - Emi "Rouge et Noir" 7243 5 720013-2 / "Studio" CDM 7 69 177-2 [Columbia CX 1739 /SAX 2387 / SAXF 950 / CFP 40028 / C 069-00 519 - LP]
Durées : I. 23'28 - II. 15'06 - III. 12'54 = 51'00
8/7 Rép. n° 103 / Diap. d'or n° 259 / Recommandé Classica n° 36

« La direction de Carlo-Maria Giulini sortant délibérément des sentiers battus se révèle un foudroyant modèle de rigueur, d'éloquence, de dosage d'inflexions, d'une beauté expressive et stylistique ç vous couper le souffle [...]. Tout serait à citer : les enchaînements bois-cors-piano du maestoso, l'équilibre exemplaire des bois, cors et cordes dans les phrases purement orchestrales de l'adagio, le tempo intelligemment modéré qui met aussi bien en valeur les déchaînements du maestoso que l'immence acalmie du finale. Cette direction pour le moin inspirée s'accorde fantastiquement de la première à l'ultime mesure avec le jeu de Claudio Arrau, lui aussi obsolu modèle d'autheticité brahmsienne. Arrau est le seul en vérité à n'abuser ni du legato de la main gauche ni de la pédale dans ses énoncés du troisième thème poco piu moderato (maestoso) et durant tout l'adagio. Sa main droite, d'un saisissant contrôle, ose des nuances soousterraines et parfois douloureuses, tout en demeurant d'une rigoureuse clarté. [...] » (P. Szersnovicz, Diapason n° 259 p. 55 - mars 1981)

« Dans ces gravures du début des années soixante, Brahms apparaît paradoxalement plus « nordique » qu'avec n'importe quel interprète germanique. Le ton du 1er Concerto est extrêmement grave, mystérieux et d'une superbe ligne mélodique. Comme toujours, Giulini s'accorde scrupuleusement au soliste ? Chacun des deux fera d'ailleurs un remake légèrement décevant : Giulini avec Weissenberg et Arrau accompagné par Haitink. En revanche, le 2ème Concerto manque un peu d'imagination, et certains préféreront la version Arrau-Haitink, plus naturellement monumentale. » (Diapason HS 14)

« [Arrau et Giulini vont] encore plus loin qu'avec Haitink. Ici, il ose garder à Brahms de la rudesse, le souffle est non pas apaisé ni contrôlé, mais dévorant, les enchaînements de trilles coupent le souffle, on assiste à quelque chose de simplement planétaire - et avec un fini d'exécution pianistique et l'orchestre qui va de soi. » (J-J Groleau, Classica n° 36 p. 89 - octobre 2001)

[3] Igor Markevitch / O. National de France
ø Concert 1961 - [Inédit - Bande Radio]
Durée : 47'22

[4] Raphael Kubelik / OS. Radio Bavaroise
ø Concert Munich, 24 avril 1964 - Orfeo C500 991
Durée : 50'21

[5] J. Horenstein / O. National de France
ø Concert Montreux, 17 septembre 1964 - [Inédit - Bande Radio]
Durée : 49'43

[6] Hans Schmidt-Isserstedt / OS. NDR
ø Concert Hambourg, 3-4 avril 1966 - [Inédit - Origine : Bande Radio Archives NDR]
Durée : 49'35

[7] Gennady Rojdestvensky / OS. Radio d'URSS
ø Concert Moscou, 31 mai 1968 - Melodiya [C10 24009 003 - LP]
Durée : 48'58

[8] Gennady Rojdestvensky / LSO
ø Concert Londres, Royal Festival Hall, 20 juin 1968 - [Inédit : Bande Radio]
Durée : 48'58

[9] Bernard Haitink / O. Concertgebouw
ø Amsterdam, octobre 1969 - Philips "Duo" 438 563-2 / 438 320-2 / "GP" 456 706-2 / 420 702-2 [6700 018 - LP]
Durée : 52'35
8/7 Rép. n° 41 & 61 / 5Y Diap. n° 397

« Le pianiste chilien se disait satisfait du résultat, au moins pour l'Opus 15, et ce n'est pas nous qui oserions le contredire tant cette texture épaisse, ces sonorités opaques, cette lenteur systématique et cette gravité menaçante ont ouvert une véritable voie nouvelle dans l'interprétation brahmsienne. Peut-être pourra-t-on préférer les enregistrements de peu antérieurs du même pianiste avec Giulini, encore plus jusqu'auboutistes. » (Etienne Moreau, Diapason n° 397 p. 206 - octobre 1993)

[10] Gary Bertini / OS. Radio Suédoise
ø Concert Stockholm, Konserthaus, 1975 - [Inédit : Bande Radio]
Durées : I. 23'00 - II. 15'15 - III. 12'25 = 50'40

[11] W. Rowicki / O. National de France
ø Concert Lausane, 16 août 1978 - [Inédit - Bande Radio]
Durée : 50'16

[12] Daniel Barenboim / O. Paris
ø Concert Paris, 18 mars 1983 - [Inédit - Bande Radio]
Durée : 48'32

[12] Juan Pablo Izquierdo / OP. Santiago
ø Concert Santiago, Chili, mai 1984 - Kultur (USA) VHS 1192 [Vidéo]
Durée : 49'12

Concerto pour piano et orchestre n° 2 en si bémol majeur, op. 83 (1881)

[1] Victor Tevah / OS. Chili
ø Concert Chili, mai 1948 - [Inédit - Origine : Bande Radio (+ Schumann)]

[2] P. Kletzki / O. Concertgebouw
ø Concert Montreux, 15 septembre 1959 - [Origine : bande Radio Suisse Romande]
Durée : 47'56

[3] Sir Alexander Gibson / O. National d'Ecosse
ø Concert Glasgow, 17 juin 1963 - Philips [Origine : Archives BBC]
Durée : 50'55

[4] Carlo Maria Giulini / O. Philharmonia
ø Londres, Abbey Road, 21-22 avril 1962 - Emi "Rouge et Noir" 7243 5 720013-2 / "Studio" CDM 7 69 178-2 [Columbia SAX 2466 / 33CX 1822 / CFP 40034 / 6866 004/6 / C 069-00 568 - LP]
Durées : I. 19'11 - II. 9'17 - III. 12'05 - IV. 9'57 = 50'20
8/7 Rép. n° 103 / 4Y Diap. n° 259 / Recommandé Classica n° 36

[5] Jascha Horenstein / O. National de France
ø Concert Paris, 17 September 1964 - [Inédit]

[6] Gennady Rojdestvensky / OS. Radio d'URSS
ø Concert Moscou, 31 mai 1968 - Melodiya [C10 24011 001 - LP]
Durée : 48'25

[7] Bernard Haitink / O. Concertgebouw
ø Amsterdam, octobre 1969 - Philips "Duo" 438 563-2 / 438 320-2 / 420 885-2 [6700 018 / SAL3714 (+ Sonate op. 2) - LP]
8/7 Rép. n° 61 / 5Y Diap. n° 397

[8] Igor Markevitch / O. National de France
ø Concert Lausane, 10 juin 1976 - Ina "Mémoire Vive" IMV 262026
Durée : 48'42
Son : P. Rossel
8/8 Rép. n° 104 / 5Y Diap. n° 439

Ce disque contient un entretien avec Arrau d'une dixaine de minutes.

« [On] est présence d'une très grande interprétation associant deux immences artistes. On est d'abord surpris par l'ampleur de notre Orchestre national, son souffle et la beauté de ses cordes graves, puissantes et chaleureuses, qui enchâssent toute la construction dans une respiration admirable, même si la fin de « L'Andante piu adagio » est un peu laborieuse pour l'intonation du violoncelle solo, ce qui détruit un peu le charme. On notera aussi l'assurance du cor (ce n'est pas si fréquent dans les ensemble français...) qui donne le ton à un orchestre survolté, galvanisé par la direction passionnée, profonde, visionnaire de Markevitch. Arrau lui aussi est souverain dans un jeu d'une beauté plastique plastique unique et d'un relief dynamique enthousiasmant. C'est grand, magnifiquement coloré, avec une clarté d'énonciation qui ajoute à la limpidité de l'articulation et surtout totalement intégré dans la vision du chef, à laquelle il apporte le poids de son toucher sculptural qui possède une firce bouleversante, une densité psychologique rare. » (Jean-Marie Brohm, répertoire n° 104 p. 30 - juillet 1997)

NB : Il existerai un 2e Trio de Brahms enregistré à Porto Rico avec Stren et P. Casals, ainsi que le Quintette opus 34 avec le Quatuor Amadeus. Pour l'instant je n'ai trouvé aucun document...

Busoni (1866-1924)

Elégie n° 5 « Die Nachtlichen Walzer » Bv 249 n° 5 (1908)

ø 24 novembre 1927 - Dante HPC 001 (p 1990 ) / Marston "The Early Years" /Pearl [Polydor 90025 / HMV Electrola EH 162 - 78t - Matrix CwR 1374 ]
Durée : 2'37

Sonatine n° 6 « Fantaisie de chambre sur l'opéra Carmen de Bizet » Bv 284 (1920)

ø 27 février 1928 - RCA / Dante HPC 001 (p 1990 ) / Marston "The Early Years" /Magic Talent CD48044 / Pearl CD 9928 / Cantus Classics CACD 5.00174 [RCA Victor 9340 / HMV EG 162 / HMV Electrola EH 162 - 78t - Matrix : CL 3915]
Durée : 7'03

Chopin (1810-1849)

« On se souvient du choc produit par les Nocturnes, Diapason, d'Or absolu de l'année 1979 : Arrau y révolutionnait notre idée de Chopin par le modelé, la forme. On oubliait le choc, autrement profond et révolutionnaire, mais moins signalé à l'époque, d'abord produit par les préludes qui bouleversaient nos habitudes de sonorité, notre idée de la texture. Un chopin qui n'est pas une main droite qui va et brode, avec son illustre (et légitime) rubato, un Chopin qui procède de ses propres basses, un Chopin architecturé, concerté, sévère, implacable même parfois. La leçon d'Arrau peu à peu s'est fait entendre. Avec le temps c'est à son aune qu'on mesure les autres. Le Chopin d'Arrau n'est pas pour l'écoute facile. Il provoque, attire l'attention sur la structure, il oblige à écouter. Le son que Philips a su donner à arrau est de bout en bout, sur ces dix ans et plus d'exploration de Chopin, exemplaire. » (Diapason HS 14)

Allegro de Concert, op. 46 (1841)

ø Londres, Abbey Road, studio n° 3, 20 juin 1956 - Testament SBT 1233 / Arlecchino ARL 136 [Columbia CX 1443 (+ op. 10) / PTC 2012 - LP]
Durée : 12'28

Ballades op. 23, 38, 47 & 52

4 Ballades (intégrale) op. 23, 38, 47 & 52

ø New York, 1953 - Arlecchino ARL 100 (p 1995) [Decca DX 130 (+ Scherzo & Ballades...) - LP]
Durées : I. 9'19 - II. 8'46 - III. 8'01 - IV. 12'29
8/4 Rép. n° 81

« Il est intéressant de comparer le récital Chopin d'Arrau enregistré en 1953 au [Etats-Unis] et peu connu en France, avec les versions Philips des même oeuvres. Contrairement à une idée reçue, Arrau ne s'est pas ralenti avec l'âge : les Ballades de 1953 sont un peu plus lentes que celles de 1977. La conception d'ensemble a évolué. Le son est toujours posé, mais avec l'âge il est devenu plus sculpural et grandiose. Ce mûrissement est déjà en germe dans le premier enregistrement avec un son plus léger. Quant à la lenteur de certains passages (début de la Deuxième Ballade) elle est, quoique réelle, tellement habité que l'on ne songe pas à s'en plaindre. Dans les années cinquante, le style d'Arrau était assez inouït. A l'époque, les critères dominants de l'interprétation chopinienne étaient encore la virtuosité sentimentale venu d'Europe centrale. En France, on n'avait pas oublié l'expressionnisme de Cortot, mais qui d'autre pouvait conférer à Chopin une telle concentration (progression en crescendo de la Troisème Ballade) et une telle unité de conception ? Une conception évidemment personnelle que l'on peut trouver parfois trop sérieuse. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 81 p. 34 - juin 1995)

ø Amsterdam, avril 1977 - Philips 468 391-2 / 432 303-2 [9500 393 (+ Fantaisie op. 49) - LP]
Durées : I. 9'02 - II. 7'56 - III. 7'30 - IV. 11'50
10 Rép. n° 8 & 152

Versions isolées

Ballade n° 1 en sol mineur, op. 23 (1835)

ø Concert Stuttgart, 31 mai 1939 - Music & Arts CD-1060 / Piano Library PL 287 [Origine : Deutsches Rundfunkarchiv]
Durée : 8'24
Rép. n° 159 / 5 Classica n° 50

Ballade n° 3 en la bémol majeur, op 47 (1840-41)

ø Londres, 4 avril 1939 - Dante HPC 001 (p 1990)/ Cantus Classics CACD 5.00174 / History 20.3165 [Parlophone R 20443 / Odeon O 9114 - 78t - matrix : XE9737-8]
Durée : 6'45
7/2 Rép. n° 47 (Pearl)

ø Concert, Santiago, Chili, mai 1984 - Vidéo
Durée : 7'00

Ballade n° 4 en fa mineur, op. 52 (1842)

ø Concert Ascona, 17 septembre 1971 - Aura AUR 182-2 [Origine : Radio Suisse Italienne, Rete 2]
Durée : 12'20

Barcarolle, op. 60

ø New York, 1953 - Arlecchino ARL 100 / PTC 2012 [Decca DX 130 - LP]
Durée : 9'19
8/4 Rép. n° 81

ø Londres, septembre 1979 - Philips 468 391-2 / 432 303-2 [9500 963 - LP]
10 Rép. n° 8 & 152

Etudes op. 10 & 25

Etudes op. 10 & 25 (intégrale)

ø Londres, juin 1956 - Emi "Références" CDH 7 61016-2 [Columbia CX1443/44 (+ op. 46) - LP]

Versions isolées

Etude en mi majeur, op. 10 n° 3 (1832)

ø 23 janvier 1929 - [Parlophone / HMV-Electrola EH386 / Desmar - 78t - Matrix : CLR4942]
Durée : 4'18

Etude en do dièse mineur, op. 10 n° 4 (1832)

ø 27 février 1928 - Marston "The Early Years" / Piano Library PL 287 /Dante HPC 001 (p 1990 ) / Pearl / History 20.3165 [HMV-Electrola EH 386 / EG 1500 - 78t - Matrix : CL 3912]
Durée : 1'51

ø Concert Ascona, 9 juillet 1959 - Ermitage ERM 149 [Origine : Radio Suisse Italienne, Rete 2]
Durée : 1'59

Etude en fa majeur, op. 10 n° 8 (1829)

ø 1938 - Pearl [Parlophone R 2588 / Odeon 0-11855 / Desmar - 78t - Matrix : BE 7627]
Durée : 2'18

Etude en fa mineur, op. 10 n° 9 (1829)

ø 27 février 1928 - [Parlophone R2588 / HMV-Electrola EH386 - 78t- Matrix : CL3912]
Durée : 2'07

Etude en la bémol majeur, op. 25 n° 1 (1836)

ø 23 janvier 1929 - Marston "The Early Years" / Dante HPC 001 (p 1990 ) [Parlophone / HMV-Electrola EG 1500 - 78t - Matrix BLR 4939]
Durée : 2'26

Etude en fa mineur, op. 25 n° 2 (1833)

ø 23 janvier 1929 - Marston "The Early Years" / Dante HPC 001 (p 1990 ) [Parlophone / HMV-Electrola EG 1500 - 78t - Matrix BLR 4938]
Durée : 1'28

Etude en fa mjeur, op. 25 n° 3

ø 23 janvier 1929 - History 20.3165 [Parlophone / HMV-Electrola]

Etude en la bémol majeur, op. 25 n° 4

ø 23 janvier 1929 - History 20.3165 [Parlophone / HMV-Electrola]

Trois Nouvelles Etudes (1839)

ø Londres, 19-21 juin 1956 - Emi "Références" CDH 7 61016 [Columbia 33CX1443-44 - LP / PTC 2012 - 78t]
Durées : I. 2'01 - II. 2'23 - III. 2'00 = 6'24

4 Impromptus (Intégrale) op. 29, 36, 51 & 66

ø New York, 1953 - Arlecchino ARL 100 [Decca DX 130 (+ Ballades & Scherzos) / Brunswick / PTC 2012 - LP]
Durées : I. 4'35 - II. 6'24 - III. 6'14 - IV. 5'45
8/4 Rép. n° 81

ø Londres, septembre 1979 - Philips 432 303-2 [9500 963 - LP]
Durée : I. 4'41 - II. 6'03 - III. 6'19 - IV.

Fantaisie en fa mineur, op. 49 (1841)

ø Londres, Studio 3, Abbey Road, 21 juin 1960 - Emi [Columbia SAX 2401 / SAFX 977 - LP]
Durée : 13'13
3Y Diap. n° 376

ø Amsterdam, Concertgebouw, avril 1977 - Philips 468 391-2 / 432 303-2 [9500 393 (+ Ballades) -LP]
10 Rép. n° 8 & 152

Nocturnes

Nocturnes (intégrale) : op. 9, 15, 27, 32, 37, 48, 55, 62, 72 et posthumes

ø Amsterdam, Concertgebouw, sept. 1977-mars 78 - Philips 468 391-2 / 464 694-2 (op. 9, 15, 27, 32) / "Duo" 456 336-2 / 432 303-2 / 416 440-2 [6747 485 / 412 102-1 - LP]
10 Rép. n° 8 & 152 / Référence Compact n° 10 & 66

« Obtenant de son piano des sonorités remarquables de profondeur et de chaleur, Claudio Arrau a réalisé de ces Nocturnes aussi célèbres que, paradoxalement, peu aisés d'accès, une interprétation qui atteint au sublime. Retenant son souffle, se refusant à briller, jouant comme pour lui-même, il semble s'adresser à son âme, en un dialogue imprégné de tendresse et d'amour qui fait oublier le côté « musique de salon » parfois donné à ces oeuvres. » (Compact n° 66 p. 10 - juillet 1991)

Nocturne en si bémol majeur, op. 62 n° 1 (1846)

ø Concert Ascona, 17 septembre 1971 - Aura AUR 182-2 [Origine : Radio Suisse Italienne, Rete 2]
Durée : 7'34

Polonaise-Fantaisie en la bémol majeur, op. 61 (1845-46)

ø avril 1984 - Philips 468 391-2 / 432 303-2 [412 610-1 - LP]
10 Rép. n° 8 & 152

24 Préludes, op. 28 (1836-39)

[1] ø 1950 - [Columbia ML 4420 / LPC 35047 (chili) - LP]

[2] ø Concert Prague, 1960 - APR 5632
Recommandé Rép. 151 / Diapason d'or n° 486 / Recommandé Classica

« Le même éditeur publie simultanément deux versions des Préludes de Chopin. La première par Benno Moiseiwitsch en 1948 [...]. La seconde nous présente Claudio Arrau en concert à Prague en 1960 [...]. Si l'on voulait schématiser à l'extrême, on pourrait dire que les Préludes (et Ballades) de Moiseiwitsch sont ceux d'un admirable pianiste, alors que ceux d'Arrau sont les fascinants frémissements d'une âme - comme l'étaient ceux de Cortot. [...] Après l'écoute de cinq Préludes par Arrau, il ne reste plus grand-chose du souvenir de Moisewitsch, tant on est (comme avec Perlemuter et Cortot) entraîné dans une spirale de la destinée humaine. » (Ch. Huss, Répertoire n° 151 p. 92 - novembre 2001)

« La publication de ces bandes de concert inédites remet en cause ce bilan [discographique] car Arrau est supplanté par... Arrau lui-même ! Entre l'enregistrement de studio de 1973 et ce live capté treize ans plus tôt au Printemps de Prague, comment hésiter en effet. On tient ici l'une des plus grandes versions des Préludes qui soient ! Le miracle tient au contexte du concert et aux enchaînements entre les différents épisodes qu'Aurrau maîtrise avec un sens dramatique inouï - cela, hélas ! le studio ne le lui avait pas permi ; car l'Opus 28 est un cycle, non un alignement de miniatures. » (Alain Cochard, Diapason n° 486 p. 137 - novembre 2001)

[3] ø Amsterdam, avril 1973 - Philips 468 391-2 / "Silver Line" 426 634-2 / 432 303-2 [6500 622 / GBL 5503 - LP]
10 Rép. n° 8 & 152

« De tels disques doivent être maniés avec précaution, tant ce Chopin peut être différent de tout ce qui avait été entendu avant - sans compter ce qu'on a pu entendre après. Et ce ne sont pas ces Préludes si lourds (de conséquence, d'organisation, de poids) ni les eaux profondes de ces Impromptus, où tout vient des basses qui rallieront les réfractaires au Chopin d'Arrau. » (Diapason HS n° 15)

« Interprétation ? Méditation sur le sens d'une partition plutôt, comme toujours dans les disques tardifs de ce pianiste. On ne saurait demeurer tiède face à ces Préludes surprenants par leur lenteur et l'ampleur de la sonorité surtimbrée qui s'y déploie. [...] Avec Cortot, François et Argerich nul mieux qu'Arrau n'a sondé les abîmes des Préludes, nul n'a mieux saisi la valeur expressive de chaque parcelle d'un ouvrage quintessencié s'il en est et n'a mieux compris sa modernité. » (Alain Cochard, Diapason n° 463 p. 54 - octobre 1999)

Prélude en fa majeur op. 28 n° 23 (1836)

ø 23 janvier 1929 - Marston "The Early Years" / Pearl / Dante HPC 001 (p 1990 ) / History 20.3165 (date 1934) [Electrola EG 1500 / Desmar - 78t - Matrix BLR 4939]
Durée : 0'52

Prélude en ut dièse mineur, op. 45 (1841)

ø avril 1973 - Philips 432 303-2 [6500 622 - LP]

Prélude en la bémol majeur (1834)

ø avril 1973 - Philips 432 303-2 [6500 622 - LP]

Scherzos

Scherzos (Intégrale) op. 20, 31, 39, & 54

[1] ø New York, 1953 - Arlecchino "vol. 4" ARL 160 / [Decca DX 130 (+ Ballades & impromptus) / Brunswick AXTL1044 - LP]
Durées : I. 10'46 - II. 10'29 - III. 8'06 - IV. 12'47

[2] ø Munich, avril 1984 - Philips 468 391-2 / 462 303-2 / 442 407-2 / 412 610-2 [412 610-1 - LP]
Durées : I. 11'19 - II. 10'29 - III. 7'59 - IV. 12'05
10 Rép. n° 8 & 152

interprétations partielles

Scherzo n° 1 en si mineur, op. 20 (1831-32)

[1] ø Concert Ascona, 17 septembre 1971 - Aura AUR 182-2 [Origine : Radio Suisse Italienne, Rete 2]
Durée : 10'23

[2] ø Concert New York, Avery Fisher Hall, 6 février 1983 - Kultur   1194 [Vidéo]
Durée : 10'45

[3] ø Concert Munich, 29 mars 1983 - Philips [411 053-1 (+ Appassionata, Beethoven ; Ballade n° 2, Liszt) - LP]
Durée : 10'58
3Y Diap. n° 287

« L'artiste retrouve, dans le Premier Scherzo, la personnalité d'exception qui est la sienne, et qui nous vaut ici un ton fantastique, haletant, que l'on aurait plutôt attendu dans Gaspard de la Nuit, mais qui renouvelle néanmoins l'interprétation classique de ce Scherzo si peu dans la manière traditionnele de Chopin. » (M. de Saint-Pulgent, Diapason n° 287 p. 78 - octobre 1983)

Scherzo n° 3 en do dièse mineur, op. 39 (1839)

ø Londres, 4 avril 1939 - Pearl GEMM 9928 [Parlophone R 20469 - 78t - Matrix : XE 9739-40]
Durée : 7'28

Scherzo n° 4 en mi majeur, op. 54

ø novembre 1950 - Emi [Columbia LX 8792/93 - 78t]
Durée : 11'48

Sonate pour piano n° 3 en si mineur, op. 58 (1844)

ø Londres, Studio 3, Abbey Road, 14 juin 1960 - Emi "Gret Recordings of the Century" / Références" CDH 7 64025 2 (+ Fantaisie, Tarentelle, Chopin et Carnaval, Schumann) (p 1991) [Columbia SAX 2401 / SAFX 977 - LP]
Durées : I. 14'44 - II. 2'41 - III. 10'36 - IV. 5'49
8/5 Rép. n° 41 / 3Y Diap. n° 376 / Monde n° 151

« Dans la Sonate en si mineur et la Fantaisie en fa mineur de Chopin (1960), l'Arrau marmoréen, l'éternel, se met en place. Le son s'appesantit, le tempo ralentit, les effets son supprimés (dans le Presto non tanto final de la Sonate, il insiste plutôt sur le « non tanto »). Les cinq premières notes de l'Allegro maestoso initial sonnent avec majesté. Voici un Chopin qui par une rude ascèse, conjure toute tentation de romantisme extérieur pour atteindre à un classicisme intemporel. Ce Chopin, c'est le plus authetique. Et cette seule sonate vaut que l'on écoute ce disque puisque l'oeuvre ne figurait pas dans la grande anthologie Philips. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 41 p. 38 - novembre 1991)

« Le constat le plus terrible sera dû à la réédition de cette 3e Sonate de Chopin, un « introuvable » d'Arrau certes, mais dont la bande aurait très bien pu rester au placard... Un maestro où le pianiste paraît aussi embarrassé de lui-même qu'encombré par le texte, un mouvement lent compliqué, tortillé dans tous les sens, un Scherzo et un finale plus vivant mais tournant un peu à vide, dans une sonorité cartonneuse, ne sont pas les meilleurs avocats d'une oeuvre où les échecs sont déja légion. » (Etienne Moreau, Diapason n° 376 p. 202 - novembre 1991)

« Presque vingt ans plus tôt Arrau enregistrait pour Emi, pour Walter Legge en fait, qui le tenait en haute estime. Il est surprenant de constater qu'hier comme avant-hier, la « manière » d'Arrau ait aussi peu changé. Pianisme impeccable, souci de la sonorité juste et belle nous valent une Troisième Sonate et une Fantaisie admirable. » (Gregory Thomas, Monde de la Musique n°151 p. 110)

Tarentelle op. 43 (1841)

ø 1938 ? - Emi "Références" CDH 7 64025 2 / RLS 7712 / Piano Library PL 287 / Dante HPC 001 (p 1990 ) / History 20.3165 [Parlophone R 2588 / Decca (USA) / Odeon / Demar - 78t - Matrix : BE 7626]
Durée : 2' 46
3Y Diap. n° 376

Valses

Valses (intégrale)

ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, mars 1979 - Philips 468 391-2 / 432 303-2 [9500 739 (1-14) / 9500 936 (15-19) - LP]
10 Rép. n° 8 & 152

Valse en mi bémol majeur, op. 18 (1831)

ø 1947 - [Capitol-Columbia LX 1267/68 / Columbia MX 307 - 78t]
Durée : 4'33

Valse en la mineur, op. 34 n° 2 (1831)

ø 1928 - Desmar GHP 4001/2

Valse en fa majeur, op. 34 n° 3 (1838)

ø 27 février 1928 - Marston "The Early Years" / Pearl GEMM 9928 [English Vocalion R-6010 / HMV-Electrola EG 833 - 78t - Matrix : BL3909]
Durée : 2'14

Concerto pour piano n° 1 en mi mineur, op. 11

Klemperer / OS. Radio Cologne [parfois O. WDR Hambourg]
[1] ø Concert Cologne, 25 octobre 1954 - Music & Arts CD-625 / Arkadia/Hunt HP 511.1 (+ 2e, Chopin/Jochum) [Cetra LO 507 - LP]
Durée : 40'19

« Arrau lui-même a raconté cette rencontre avec son vieux complice Klemperer à qui il dut « apprendre Chopin » : résultat merveilleux. Rarement partenaire ont si librement respiré ensemble, à hauteur aussi magistrale, dans le dédain absolu (on s'en doute) des effusions habituelles. La beauté du timbre d'Arrau, la noblesse de sa phrase sont ici incomparables. » (André Tubeuf, Diapason n° 327 p. 118 - mai 1987)

Eliahu Inbal / O. Philharmonic Londres
[2] ø Londres, Brent Town Hall, octobre 1970 - Philips "Duo" 468 569-2 / 468 391-2 / 438 338-2 [6747 003 - LP]
Durées : I. 20'39 - II. 11'16 - III. 10'13 = 42' 28
Rép. n° 152 / 4Y Diap. n° 397

Un article en anglais sur www.classicstoday.com.

Concerto pour piano n° 2 en fa mineur, op. 21

Fritz Busch / P. New York
ø Concert New York, Metropolitan Opera, 10 décembre 1950 - Urania URN 22145 (+ 1er Liszt 1935) [I Grandi Interpreti (Discocorp, USA) 371 / Educational Records - LP]
Durées : I. 13'26 - II. 9'05 - III. 8'08 = 29'51

Un article en anglais sur www.classicstoday.com.

George Szell / O. ?
ø Concert 1954 - ?
Diap. d'or n° 327

Eugen Juchum / O. RIAS Berlin
ø Concert Berlin, 1954 - Arkadia/Hunt 511.1 (+ 1er, Chopin/Klemperer)
Durée : 36'06

L'attribution à E. Jochum de ce concert est suspecte ainsi que la date, Arkadia n'ayant rien de fiable...

Eliahu Inbal / O. Philharmonic Londres
ø Londres, Wembley Town Hall, 17/18 & 20/22 octobre 1970 - Philips "Duo" 468 569-2 / 468 391-2 / 438 338-2 [6500 309 (+ Krakowiak) / 6747 003 - LP]
Durées : I. 14'36 - II. 10'02 - III. 9'07 = 33'06
Rép. n° 152 /4Y Diap. n° 397

Un article en anglais sur www.classicstoday.com.

Andante spianato et Grande polonaise, op. 22

Thomas Scherman / Little Orchestra Society New York
ø Concert New York, Town Hall, 8 novembre 1947 - Dante HPC 078 [Capitol-Columbia LX 1267/68 - 78t / CBS 79354 - LP]
Durée : 13'00

Eliahu Inbal / O. Philharmonic Londres
ø Londres, juin 1972 - Philips 438 338-2 [6500 422 / 6747 003 - LP]
Durée : 15'09

Fantaisie sur des airs nationaux polonais pour piano et orchestre, op. 13

Eliahu Inbal / O. Philharmonic Londres
ø Londres, juin 1972 - Philips 438 338-2 [6500 422 / 6747 003 - LP]
Durée : 13'50

Krakowiak, rondo pour piano et orchestre en fa majeur, op. 14

Eliahu Inbal / O. Philharmonic Londres
ø Londres, juin 1971 - Philips 438 338-2 [6500 309 (+ 2e Cto.) - LP]
Durée : 14'30

Variations pour piano et orchestre sur La Ci Darem la Mano, op. 2

Eliahu Inbal / O. Philharmonic Londres
ø Londres, juin 1972 - Philips 438 338-2 / 434 145-2 [6500 422 / 6747 003 - LP]
Durée : 19'18

Claude Debussy (1862-1918)

Danse (Tarantelle styrienne) L 69

ø Londres, 4 avril 1939 - Emi / Pearl / Arleccino "vol. 5" ARL 168 [Parlophone R 20476 / Odeon - 78t - Matrix : XE 9735 / RLS 7712 (p 1982) - LP]
Durée : 4'54
4Y Diap. n° 283

Estampes, L 100

Estampes (intégrale)

[1] ø New York, 3-5/29-30 mars 1949 - Dante HPC 141 / Arleccino "vol. 5" ARL 168 [Columbia 72886-88D - 78t - MM 872 / CBS 79 354 (p 1983) - LP]
Durée : 12'19
4Y Diap. n° 286

« [Les Estampes], trentes ans à l'avance, égalent les lectures tardives d'Arrau et doivent être placées dans leur contexte de 1949, moment de la vogue Gieseking, où leur sévérité et leur puissance sonore, leur délicatesse de clair-obscur aussi, ont quelque chose de prophétique ! » (André Tubeuf, Diapason n° 286 p. 70 - septembre 1983)

[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, avril 1980 - Philips 432 304-2 / 420 393-2 [9500 965 - LP]
Durées : Pagodes : 5'04 - Soirée dans Grenade : 5'41 - Jardin sous la pluie : 4'06 = 14'51
9 Rép. n° 1 & 40 / Diap. d'or n° 334

extrait Estampes n° 3 : « Jardin sous la pluie »

ø Londres, 4 avril 1939 - Emi / Pearl GEMM 9928 / Arleccino "vol. 5" ARL 168 [Parlophone R 20476 - 78t - Matrix : XE 9736 / RLS 7712 (p 1982) - LP]
Durée : 3'35
4Y Diap. n° 283

Images, L 110 & 111

Images (intégrale)

[1] ø New York, 16 août 1949 - Dante HPC141 [Columbia MM 971 / ML 4786 - LP]
Durée : 14'53

[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, mars 1979 - Philips 432 330 -2 (+ Préludes, Estampes) [9500 965 (p 1981) - LP]
Durées : Livre I. - Reflets dans l'eau : 5'23 - Hommage à Rameau : 7'31 - Mouvement : 3'24 - Livre II. - Cloches... : 5'23 - Et la lune descend... : 6'10 - Poissons d'or : 4'31 = 16'18
9 Rép. n° 1 & 40 / Diap. d'or n° 266 & 334

« Au sens absolu du terme, le Debussy de Claudio Arrau est incomparable. On avait déja pu le constater à propos des Préludes : cette gravité, cette lenteur qui, au-delà des images fugitives semblent rechercher une communication avec ce qu'il y a de plus profond, de plus obscur dans l'univers debussyste, tout cela désoriente les admirateurs de Gieseking et de Michelangeli mais leur impose un nouvel angle d'écoute. » (Jean Roy, Diapason n° 266 p. 54 - décembre 1981)

extrait Images livre I : « Reflets dans l'eau »

ø Concert New York, Avery Fischer Hall, 6 février 1983 - Philips [Vidéo + Appassionata, Waldstein...]
Durée : 4'40

Il s'agit du récital des 80 ans.

L'Isle Joyeuse

ø Concert, Santiago, Chili, mai 1984 - Vidéo

La plus que lente

ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, mlars 1991 - Philips "Final Sessions" 434 626-2
Durée : 6'21

Pour le Piano, L 95

[1] ø New York, 29 mars 1949 - Dante HPC 141 / Arleccino ARL 168 [Columbia MM 872 / CBS 79354 - LP]
Rép. n° 125 / Diap. d'or n° 458

[2] ø Concert Ascona, 9 septembre 1959 - Ermitage ERM 149 ou Aura 157-2 [Origine : Radio Suisse Italienne, Rete 2]
Durées : Prélude, 4'01 - Sarabande, 4'56 - Toccata, 3'47 = 12'44

[3] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, janvier 1991 - Philips

extrait Pour le Piano, n° 2 « Sarabande »

ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, janvier 1991 - Philips "Final Sessions" 434 626-2

Préludes (intégrale), L 117 & 123

ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, mars 1979 / sept. 1979 - Philips 432 304-2 (+ Images, Estampes) / 420 393-2 (livre I) [9500 676 (Livre I) / 9500 747 (Livre II) - LP]
Diap. d'or n° 374 (& 4Y 334)

« On mettra du temps à s'habituer. Nos oreilles françaises voient [sic] leur Debussy clair : et personne ne le joue avec une liquidité aussi sombre, pâteuse même, qu'Arrau, lui déniant tous les effets d'irisation et de transparence auxquels la tradition depuis Gieseking, et la légende semble l'obliger. Et indéniablement le début même des Préludes, des Danseuses de Delphes, dépaysera. Laissez-vous dépayser ! Battant parfois des records de lenteur, et osons le mot, de lourdeur (une comparaison avec Gieseking en secondes, et, si c'était possible en grammes laisserait pantois), Arrau ne nous lâche plus, et c'est finalement toute autre version, si brillante et aboutie qu'elle soit, qui passera pour flirter avec le futile, le pittoresque ou le simplement gracieux. Un voyage initiatique, assurément, et seulement pur ceux qui ne prennent pas plus au sérieux que Debussy les indications pittoresques faussement suggérées par ces titres, - ces leurres. Mais ceux-là seront réconpensés au centuple, par une vérité de la conduite sonore sans exemple [...].» (André Tubeuf, Diapason n° 334 p. 112 - janvier 1988)

« Parus dix ans plus tôt, ces Debussy aurait suscité, en France au moins, une levée de boucliers - austères, de sonorité opaque, de texture sombres, ennemis jurés de toute pittoresque et de toute fantaisie, obstinés et même monotones, le contraire même du Debussy fluide, translucide et giesekingien que M. Gavoty prônait [...]. Eh bien ! le Debussy d'Arrau n'est pas, mais pas du tout, nôtre ; son imaginaire ostensible, où nous croyons nous retrouver, est volatilisé ; aucun repère ; un rythme sourcilleux et exact ; rien qui encourage à rêver, même quand il est question de fées, ou denseuses, ou clair de lune ; mais une perpétuelle leçon d'ascèse sonore, de ligne tenue, de conduite, et d'harmonie en acte. Ce qui était paradoxe et rebrousse poil est devenu modèle. Chapeau ! » (André Tubeuf, Diapason n° 374 p. 148 - septembre 1991)

extrait : Préludes, livre II n° 3 « La puerta del vino »

ø 30 juin 1951 - Emi RLS 7712 / Arleccino "vol. 5" ARL 168 [Columbia LX 1550 / Desmar - 78t]
Durée : 3'14

Suite Bergamasque

ø La Chaux-De-Fonds, Suisse, janvier 1991 - Philips 434 626-2

Valse romantique

ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, mars 1991 - Philips 434 626-2
Durée : 4'56

Granados (1867-1916)

Goyescas n° 4 : Quejas, ó la Maja y el Ruiseñor [Plaintes, ou la Maja et le Rossignol] (1909-11)

ø juin 1951 - Emi / Philips "GP" vol. III 456 712-2 / Arleccino ARL 168 [Columbia LX 1550 - 78t / RLS 7 712 (p 1982) - LP]

Grieg (1843-1907)

Concerto pour piano, op. 16

Alceo Galliera / O. Philharmonia
ø Londres, Abbey Road studios, juin 1956 - Testament SBT 1233 [Columbia CX1531 - LP]

Christoph von Dohnányi / O. Concertgebouw
ø Concert Amsterdam, mai 1963 - Philips [AY 835 189 / 6833 020 - LP]

Colin Davis / OS. Boston
ø Concert mars 1980 - Philips 420 874-2 [9500 891 - LP]

Joseph Haydn (1732-1809)

Andante con Variazioni en fa majeur, op. 83

ø Concert Stuttgart, 13 novembre 1938 - Music & Arts CD-1060 [Origine : Deutsches Rundfunkarchiv]
Durée : 8'53
Rép. n° 159 / 5 Classica n° 50

« L'Andante con Variazioni de Haydn constitue [...], une primeur de premier ordre : le seul Haydn, qu'on sache, qu'on ait trouvé d'Arrau (qui ne le pratiquait guère et ne l'inscrira dans aucun de ses marathons). Un magistral sens de l'organisation et de la prolifération (contrôlée), avec le zeste de bizarrerie ou inquiétude qu'il faut faire sentir sous l'ostensible perruque : ces 8'53, pour l'arravien convaincu, justifieraient à elles seules l'existance de l'album. » (André Tubeuf, Classica n° 50 p. 77 - mars 2003)

Franz Liszt (1811-1886)

ø 1969-1989 - Philips Heritage 473 775-2 / 432 305-2
Recommandé Rép. n° 166 / Choc Monde n° 275 / Recommandé Classica n° 51

Le nouveau coffret Philips de la collection "Heritage", remplace le précédant disque (432 305-2) et contient en plus les Concertos pour piano (Davis) et les deux versions officielles de la Sonate (1970 et 1985).

Années de Pélerinage I, S. 160

Années de Pélerinage I, « Chapelle de Guillaume Tell » S. 160 n° 1

ø 1989 - Philips 422 060-2

Années de Pélerinage I, « Au bord d'une source » S. 160 n° 4

ø 1928 - Marston "The Early Years" /Dante HPC 001 (p 1990 ) / Pearl [Polydor 95112 - 78t - Matrix 952 bm]
Durée : 4'03

Années de Pélerinage I, « Vallée d'Oberman» S. 160 n° 6

ø Detmold, Allemagne, mars 1969 - Philips 432 305-2 [LY 802 906 - LP]
Durée : 14'59

Années de Pélerinage II, S. 161

Années de Pélerinage II « Sonnet 104 de Petrarque » S. 161 n° 5

ø Stuttgart, 19 juillet 1937 - Music & Arts CD-1060 [Origine : Deutsches Rundfunkarchiv]
Durée : 6'25
5 Classica n° 50

Son de mauvaise qualité.

ø Berlin, Johannesstift, mars 1969 - Philips 432 305-2 [LY 802 906 - LP]
Durée : 7'06

ø Concert, Santiago, Chili, mai 1984 - Vidéo

Années de Pélerinage II, « Sonnet 123 de Petrarque » S. 161 n° 6

ø mars 1969 - Philips 432 305-2 [LY 802 906 - LP]
Durée : 8'48

Années de Pélerinage II, « Après une lecture de Dante » (Fantasia quasi Sonata) S. 161 n° 7

ø Concert Toronto, 1982 - Music & Arts CD-282 (et non 1968 comme l'affirme l'éditeur)

ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, avril 1982 - Philips 432 305-2
Durée : 18'17

Années de Pélerinage III, S. 163

Années de Pélerinage III, « Les jeux d'eaux à la villa d'Este» S. 163 n° 4

ø 15 novembre 1928 - Marston "The Early Years" / Music & Arts CD-1060 / Pearl GEMM 0070 / Pearl CD 9928 / Emi RLS 7712 [Odeon / Parlophone E 10871 - 78t - Matrix : XXB 8225/6]
Durée : 6'55
5 Classica n° 50

ø Detmold, Allemagne, mars 1969 - Philips 432 305-2 [LY 802 906 - LP]
Durée : 8'43

ø Concert New York, Avery Fischer Hall, 6 février 1983 - Philips CDV 070 111-1/3 (VHS) [Vidéo + Appassionata, Waldstein...]
Durée : 8'32

Il s'agit du récital des 80 ans.

Ballade n° 2 en si mineur S. 171 (1853)

« Léandre traverse l'Hellespont à la nage tous les soirs pour aller voir son amante Héro et revient chaque matin. La musique nous fait percevoir combien chaque traversée est plus difficile. La quatrième nuit, il se noie. Les dernières pages de la musique sont une transfiguration. » Claudio Arrau.

[1] ø Concert Munich, 29 mars 1983 - Philips 432 305-2 [LY 802 906 / 411 053-1 (+ Appassionata, Beethoven ; Scherzo n° 1, Chopin) - LP]
Durée : 13'58
3Y Diap. n° 287

[2] ø mars 1983 - Philips 432 305-2 [5802 906 - LP]
Durée : 13'33

[3] ø Concert New York, Avery Fischer Hall, 6 février 1983 - Philips CDV 070 111-1/3 (VHS) [Vidéo + Appassionata, Waldstein...]
Durée : 12'36

Il s'agit du récital des 80 ans.

6 Chants polonais de Chopin (Transcription)

ø Hambourg, avril 1982 - Philips 432 305-2
Durées : I. 4'22 - II. 2'56 - III. 3'24 - IV. 1'56 - V. 4'03 - V. 1'47 = 18'28

Chants polonais (canto Polacco op. 74 n° 5) de Chopin « Mes Joies »

ø novembre 1950 - Dante [Columbia LX 8792 - 78t]
Durée : 3'46

ø Concert Lugano, 20 mars 1963 - Ermitage ERM 104
Durée : 3'54

3 Etudes de Concert : Il Lamento / La Leggirezza / Un Sospiro, S. 144 (1848)

ø Rotterdam, mai 1974 (2e/3e) / nov. 1976 (1e) - Philips 432 305-2 / "Duo" 456 339-2 / 416 458-2 [6747 412 / 412 099-1 - LP]
Durée : I. 10'41 - II. 5'26 - III. 6'00

Etudes de Concert « La Leggirezza » S. 144 n° 2

ø 1928 - Marston "The Early Years" / Dante HPC 001 (p 1990 ) [Polydor 95112 - 78t - Matrix 955 bm]
Durée : 4'07

« Un test intéressant : comparer ses deux « Leggirezza » de Liszt. [...] Le charme mercurien [de 1928] s'est mué en une réflexion philosophque sur l'idée de légèreté... » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 47, p. 71 - novermbre 1990)

2 Etudes de Concert : Waldesrauchen / Gnomenreigen, S. 145 (1862-63)

ø Berlin, Johannesstift, mars 1970 - Philips "Duo" 456 339-2 [6500 043 (+ Sonate) / Orbis (Philips) 62974 -LP]
Durées : I. Waldesrauschen : 04'28 - II. Gnomenreigen : 03'13

Etude de Concert : « Gnomenreigen» S. 145 n° 2

ø Concert Lugano, 20 mars 1963 - Ermitage ERM 104 ou Aura 118-2 [Origine : Radio Suisse Italienne, Rete 2]
Durée : 3'11

12 Etudes d'Exécution transcendante, S. 139 (1826/37)

ø De Doelen, Hollande, mars (n° 1-3/9-11) / nov. 1974 (n° 4-6, 12) / novembre 1976 (n° 7 & 8) - Philips 416 458-2 / "Duo" 456 339-2 / 416 458-2 [6570 980 / 6725 013 (p 1982 coffret) / 6747 412 / 412 099-1 - LP]
Durées : I. Prélude : 1'01 - II. Molto vivace 2'13 - III. Paysage : 4'12 - IV. Mazeppa : 7'32 - V. Feux follets : 4'17 - VI. Vision : 5'58 - VII. Eroica : 4'47 - VIII. 5'01 - IX. Ricordanza : 10'53 - X. Allegro agitato molto : 4'41 - XI. Harmonies du soir : 8'45 - XII. Chasse neige : 5'57
4Y Diap. n° 316 / Référence Compact n° 9

« Avec C. Arrau, nous nous trouvons à l'opposé de Lazar Berman : si les pages épiques, emportées, violentes, ont chez lui moins d'accent et de vigueur que chez son rival, en revanche celles d'une poésie plus sereine, (Ricordanza), ou d'une aérienne délicatesse (Feux Follets), trouvent sous ses doigts une expression extrêmement harmonieuse. » (Diapason HS 14)

« Alors encore en pleine possession de sa force et de sa puissance, Claudio Arrau réussissait l'un de ses enregistrement les plus accomplie de Liszt avec le quel il entretenait de secrêtes affinités. De ces pages techniquement difficiles (d'où leur titre) et parfaitement maîtrisées ici, il révèle la poésie, créant l'émotion avec noblesse, ampleur, et une belle générosité du timbre. » (Compact n° 66 p. 10 - juillet 1991)

Etudes d'exécution transcendante « Harmonies du soir »

ø Concert Stuttgart, 19 juillet 1937 - Music & Arts CD-1060 [Origine : Deutsches Rundfunkarchiv]
Durée : 7'53

Son de mauvaise qualité.

Etudes Paganini n° 1, 2, 5 & 6 : Tremolo / Octave / La Chasse /Thema con Variazioni, S. 141 (1838)

ø 1928 - Marston "The Early Years" / Dante HPC 001 (p 1990 ) / Pearl GEMM 0070 [Polydor 95110/95111/95112 - 78t - Matrix 946/47/49/51 bm]
Durées : I. 4'13 - II. 4:22 - V. 2'35 - VI. 4'22

Harmonies poétiques et religieuses, S. 173

n° 3 : Bénédiction de Dieu dans la solitude (1845-52)

ø Berlin, Johannesstift, mars 1970 - Philips 432 305-2 [6500 043 (+ Sonate) -LP]

ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, mars 1982 - Philips

n° 7 : Funérailles (1849)

ø 1969 - Philips 432 305-2

ø avril 1982 - Philips 422 060-2
Durée : 13'08

Mephisto Valse n° 1 (1859)

ø Concert Lugano 20 mars 1963 - Ermitage ERM 104 ou Aura 118-2 [Origine : Radio Suisse Italienne, Rete 2]
Durée : 11'33

ø 1989 - Philips 422 060-2

Paraphrases d'après Verdi

Paraphrases sur Aïda de Verdi « Danza sacra e duetto final » S. 436

ø De Doelen, Hollande, octobre 1971 - Philips 432 305-2 / "GP" vol 3. 456 712-2 [6500 368 / 6725 013 (coffret) - LP]
Durée : 11'36

Paraphrases sur Don Carlos de Verdi

ø De Doelen, Hollande, octobre 1971 - Philips 432 305-2 [6500 368 / 6725 013 (coffret) - LP]
Durée : 7'40

Paraphrases sur Ernani de Verdi S. 432

ø De Doelen, Hollande, octobre 1971 - Philips 432 305-2 [6500 368 / 6725 013 (coffret) - LP]
Durée : 8'40

Paraphrases sur Il Trovatore de Verdi : Miserere S. 433

ø De Doelen, Hollande, octobre 1971 - Philips 432 305-2 [6500 368 / 6725 013 (coffret) - LP]
Durée : 8'08

Paraphrases sur I Lombardi de Verdi S. 431 /

ø De Doelen, Hollande, octobre 1971 - Philips 432 305-2 [6500 368 / 6725 013 (coffret) - LP]
Durée : 5'57

Paraphrase de Concert de Rigoletto de Verdi « Bella figlia dell' amore » act. IV (1859) S. 434

ø De Doelen, Hollande, novembre 1971 - Philips 432 305-2 [6500 368 / 6725 013 (coffret) - LP]
Durée : 7'17

Réminiscences sur Simon Boccanegra de Verdi S. 438

ø De Doelen, Hollande, octobre 1971 - Philips 432 305-2 [6500 368 / 6725 013 (coffret) - LP]
Durée : 10'53

Rapsodies Hongroises, S. 244 n° 8, 9, 10, 11 & 13

ø New York, 30th Street Studios, 18 oct. 1951 / 22 fév. 1952 (10, 13) - Sony "Grand Répertoire" 5081872 (p 2002) / "Masterworks Heritage" MHK 62 338 (p 1996) [CBS 79354 - LP]
Durées : n° 8 : 6'18 - n° 9 : 10'55 - n° 10 : 5'33 - n° 11 : 6'38 - n° 13 : 9'02
9 Rép. n° 97 & 162 / Recommandé Classica n° 47

« L'Arrau de la maturité est assez peu connu et diffère considérablement de ce qu'il deviendra plus tard. Dans le répertoire d'abord, puisqu'il délaissera sur ses vieux jours des pièces de virtuosité comme les Rhapsodies Hongroises, mais aussi dans la sonorité et le rapport au piano. Ce que l'on entend ici est extraordinairement brillant et élégant. La technicité est assez fabuleuse mais surtout s'accompagne d'une délicatesse de toucher et d'un cantabile qui en font un interprète à part (il conservera cette qualité jusqu'à la fin). » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 97 p. 46 - décembre 1996)

Rapsodie Espagnole, S. 254 (1863) - Version abrégée

ø 4 septembre 1933 - Marston "The Early Years" / Dante HPC 001 (p 1990 ) / Pearl GEMM 0070 [Telefunken E 1629 - 78t - Matrix 019250-1/019251]
Durée : 9'27

Rêve d'amour - Liebestraum n° 3, S. 541 (1850)

ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, janvier 1989 - Philips 422 060-2

Sonate en si mineur, S. 178

[1] ø Berlin, Johannesstift, mars 1970 - Philips "50 Great Recordings" 464 713-2 /456 709-2 / 432 305-2 [6500 043 / 6725 013 (coffret) / Orbis (Philips) 62974 -LP]
Durée : 32'13
9 Rép. n° 150 / Diap. d'or n° 487 & 186 / 5 Classica n° 40

« la sonorité magique d'Arrau imprègne son discours d'une gravité et d'un sérieux beethovéniens. Mais la sensibilité des nuances, la fantaisie poétique, parcourent les méandres de la Sonate comme autant de moments changeants reliés par une unité organique supérieure que, seul peut-être, il sait rendre à ce degré inévitable. » (Remy Louis, Diapason n° 487 p. 116 - décembre 2001)

[2] ø Concert Ascona, 17 septembre 1971 - Aura AUR 182-2 ou Ermitage ERM 182-2 [Origine : Radio Suisse Italienne, Rete 2]
Durée : 29'25

[3] ø Concert Toronto, 1982 - Music & Arts CD-282 (et non 1968 comme l'affirme l'éditeur)
Durée : 31'49

[4] ø Concert Salzbourg, 15 août 1982 - [Inédit - Origine : Archive Radio]
Durée : 30'39

[5] ø La chaux-de-Fonds, Suisse, juin 1985 - Philips 422 060-2
Durée : 32'03
9/9 Rép. n° 28 / Diap. d'or / 4 Compact n° 32 / 4d Compact n° 61

« Il y a beaucoup de disques qui représentent plus, beaucoup plus, que la petite heure de musique (même exaltante, enthousiasmante) qu'ils nous font vivre. C'est le cas de celui-ci, à la fois miroir et somme de tout un destin de musicien ; et si c'est un testament, alors l'homme de quatre-vingt-cinq ans qui nous l'adresse est un vivant plus energique, plus plein d'âme et d'énergie que nous tous qui l'écoutons. Dans sa beauté de son miraculeuse (peut-être la plus miraculeuse depuis ses Jeux d'eau à la Villa d'Este d'il y a un quart de siècle), sensiblement différente dans la Sonate, plus voilée, plus mystérieuse, initiatique, dont l'opacité ne s'ouvre que peu à peu, enregistrée en 1985, et l'insensée Méphisto de 1989, de tous les disques d'Arrau voici peut-être le plus essentiel et quintessencié, où brûle avec quelque chose d'angélique et de méphitique à la fois cet héritage lisztien que lui seul porte avec cet aplomb légitime, et qu'il publie ici avec l'orgueil serein du mythe que, trois quarts de siècle après, il a su rester ! » (Diapason HS 15)

Un article ici : www.musicweb.uk.net/classrev/2002/Aug02/arrau.htm

Pour cette Sonate de Liszt, voyez la discographie complète.

Ständchen « Horch, horch ! die lersche... » de Schubert-Liszt, S. 558 n° 9

ø 27 février 1928 - Marston "The Early Years" / Dante HPC 001 (p 1990 ) [HMV-Electrola EG 833 - 78t - Matrix BL 3910]
Durée : 2'51

Valse Mélancolique

ø 27 février 1928 - Marston "The Early Years" [HMV-Electrola EG 836 / RCA Victor 4102 - 78t - Matrix BL 3913/14]
Durée : 5'32

Valse oubliée n° 1 (1881)

ø mars 1969 - Philips 432 305-2 [LY 802 906 - LP]
Durée : 3'58

Tanz in der Dorfschenke

ø La Chaux-De-Fonds, Suisse, mars 1989 - Philips

Concertos pour piano

Concerto pour piano et orchestre n° 1 en mi bémol majeur

[1] Hans Rosbaud / O. Radio Franckfort
ø Concert Franckfort, 15 mars 1935 - Music & Arts CD-1060 / Dante HPC 104 / Urania URN 22145 (+ 2e Chopin 1950) / History 20.3165 [Origine : Deutsches Rundfunkarchiv]
Durée : 18'17

Cet enregistrement a longtemps été daté de 1942, sans raison : Arrau étant aux Etats-Unis. La date exacte étant bien de 1935. Hélas le « son du piano est inaudible et vrillé ».

[2] Antal Dorati / OS. Dallas
ø février 1947 - ?
Durées : I. 5'05 - II. 7'31 - III. 3'52

[3] Eugen Ormandy / O. Philadelphie
ø [mono] Philadelphie, Academy of Music, 17 février 1952 - Sony "Grand Répertoire" 5081872 (+ Fantaisie Hongroise & les 5 Rhapsodies Hongroises - p 2002) / "Masterworks Heritage" MHK 62 338 (+ idem p 1996) [Columbia ML 4665 / CBS 79 354 - LP]
Durées : I. 5'40 - II. 5'23 - III. 4'13 - IV. 4'04
9 Rép. n° 97 & 162 / 4Y Diap. n° 286 / Recommandé Classica n° 47

« Claudio Arrau arriva à Philadelphie par un sombre dimanche après-midi de 1952. Il salua l'Orchestre de Philadelphie et son chef, Eugene Ormandy, s'assit au piano et enregistra le premier Concerto pour piano en mi bémol majeur de Liszt en une seule session ininterrompue. « Que dire ? », s'interrogea Ormandy après que le dernier accord se fut tu et que la bande eut cessé de tourner. « Le travail est terminé. On ne pouvait faire mieux. » » (Livret du disque Sony)

« Ce que l'on entend ici est extraordinairement brillant et élégant. La technicité est assez fabuleuse mais surtout s'accompagne d'une délicatesse de toucher et d'un cantabile qui en font un interprète à part [...]. Le Concerto en mi bémol acquiert ici une tenue, une sorte de classicisme aristocratique, encore que l'Orchestre de Philadelphie soit plus brillant et nerveux que franchement rafiné. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 97 p. 46 - décembre 1996)

« Ces gravures de 1951 et 1952 ont des sonorités nasillardes dans l'orchestre, mais on reste subjugué par la fougue du toucher d'Arrau, la précision de ses attaques, une noblesse au tranchant impérial. Il n'enjolive pas son Liszt qui n'en a nul besoin ; la poésie naît de la merveilleuse délicatesse de son inspiration. L'histoire dit qu'il suffit d'une seule prise de son pour enregistrer ce disque... On le croit aisément car les quelques notes à côté revèlent un emballement irrésistible entre le chef et le soliste. » (Stéphane Friédérich, Classica n° 47 p. 86 - novembre 2002)

[4] Miltiades Karadis / OS. Radio Danoise
ø Concert septembre 1967 - Opus Records MLG 79

[5] Colin Davis / LSO
ø Londres, décembre 1979 - Philips 416 461-2 [9500 780 / 6725 013 (coffret) / 6768 355 - LP]
4Y Diap. n° 265 / Référence Compact n° 10 & 66

« Au-delà de l'exubérance de ses concertos, Arrau nous désigne leur éloquence, et leur continuité serrée. C'est lui qui conduit le jeu. La splendeur hautaine, sculpturale, d'une telle sonorité, et l'ascendant d'une telle diction sont simplement irrésistibles. Colin Davis [...] le suivant et le prévenant à la fois, et lui concertant d'inéffables rentrées : mais c'est les voix solistes d'un rochestre pourtnat royal, les cordes et des bois (à l'exception du violoncelle dans le la majeur) qui chaque fois vont sembler hésitantes et frêles, ou importunes, à côté d'une si grande voix ! » (André Tubeuf, Diapason n° 265 p. 62 - octobre 1981)

Concerto pour piano et orchestre n° 2 en la majeur

[1] Guido Cantelli / P. New York
ø Concert mars 1953 - Music & Arts CD-625 [I Grandi Interpreti (Discocorp, USA) 371 - LP]

[2] Bernard Haitink / O. Philharmonic Londres
ø Concert New York, avril 1970 - Opus Records MLG 79

[3] Klaus Tennstedt / OS. NDR
ø Concert Hambourg, Music Hall, 9 mai 1977 - Tiento CD12003
Durée : 20'27

[4] Colin Davis / LSO
ø Londres, décembre 1979 - Philips 416 461-2 [6768 355 / 6725 013 (coffret) / 9500 780 - LP]
Durées : I. 7'51 - II. 5'32 - III. 7'08
4Y Diap. n° 265 / Référence Compact n° 10 & 66

Fantaisie Hongroise S. 123

Eugen Ormandy / O. Philadelphie
ø [mono] Philadelphie, Academy of Music, 17 février 1952 - Sony "Grand Répertoire" 5081872 (p 2002) / "Masterworks Heritage" MHK 62 338 (p 1996) [Columbia ML 4665 / CBS 79354 - LP]
Durées : I. 3'33 - II. 2'48 - III. 5'51 - IV. 3'33
9 Rép. n° 97 & 162 / Recommandé Classica n° 47

Il existe une bande concert d'une Totentanz en janvier 1954, restée inédite.

Mendelssohn (1809-1847)

Rondo caprioccioso, op. 14

ø 30 juin 1951 - Emi [Columbia LX 1515 - 78t / RLS 7 712 (p 1982) - LP]

Mentner, Sophie (1880-1951)

Valse

ø c. 1922 - Rullo Aeolian Duo Art 019

Mozart (1756-1791)

Adagio en si mineur, Kv 540

ø Amsterdam, avril 1983 - Philips 432 306-2
Durée : 16'38

Fantaisie en ré mineur, Kv 397 / 385g (Vienne, 1782)

ø Berlin, juillet 1973 - Philips 432 306-2 [6500 782 - LP]
Durée : 6'04

Fantaisie en ut mineur, Kv 475 (Vienne, 20 mai 1785)

ø Concert Salzbourg, 1956 - Orfeo C 459 971 B (+ Kv 332, 457, 576)

ø Berlin, juillet 1973 - Philips 432 306-2 [6500 782 - LP]
Durée : 12'59

Rondo en ré majeur, Kv 485 (Vienne, 10 janvier 1786)

ø Allemagne, septembre 1984 - Philips 432 306-2 / 422 056-2
Durée : 7'49
8/7 Rép. n° 18

Rondo en la mineur, Kv 511 (Vienne, 10 mars 1787)

ø Berlin, juillet 1973 - Philips 432 306-2 [6500 782 - LP]
Durée : 10'09

Sonates pour piano

Sonates pour piano (intégrale)

ø 1984-88 - Philips 432 306-2
9/8 Rép. n° 40

La Sonate à la marche turque ? Parfaitement. Mais vous ne la reconnaîtrez pas entièrement telle que vos habitudes vous l'ont faite ? déjà l'exposition dont Arrau fait apparaître, fait chanter le doublage harmonique avec une évidence et un sentiment miraculeux ! Quant au poids des variations qui peu à peu s'exfolient avec une saturation progressive de la sonorité, qu'on n'y cherche pas le Mozart galant. Jusqu'à l'ivresse de la « Marche turque », impalpablement retenue et ponctuée par un délicieux (un tout petit moment !) petit doigt en l'air, qui ne fait que couronner dans la jubilation l'une des performances mozartiennes les plus achevées, les plus incontestables d'Arrau. La K. 309 est dérangeante, d'un poids tendu magnifique, mais qui en fait chanceler çà et là la structure plus frêle, les proportions plus porcelaine. Disque enthousiasmant, mais pour discophile averti.

Avec sa paradoxale et phénoménale La mineur K. 311, Arrau révolutionne notre sensibilité à Mozart. Révision déchirante, pas toujours aisé à accepter du premier coup. Il continue, mais sur des sonates de pure forme, à la sensibilité moins voyante. Aussi n'est-ce pas à une exaltation lyrique intense et décantée qu'il nous invite (nous contraint) cette fois-ci, mais à la lecture souveraine, parfois glaçante, de musique pure. » (Diapason HS 11)

détails et autres versions

Sonate pour piano n° 1 en ut majeur, Kv 279 (Salzbourg, automne 1774)

ø La Chaud-de-Fonds, Suisse, juin 1988 - Philips 422 405-2 (+ 3e) /432 306-2
Durées : I. 7'17 - II. 8'18 - III. 5'25
Son : V. Strauss
9/9 Rép. n° 28

Sonate pour piano n° 2 en fa majeur, Kv 280 (Salzbourg, automne 1774)

ø La Chaud-de-Fonds, Suisse, juin 1988 - Philips 422 056-2 / 432 306-2
Durées : I. 8'11 - II. 9'18 - III. 4'56
8 Rép. n° 18

Sonate pour piano n° 3 en si bémol majeur, Kv 281 (Salzbourdg, automne 1774)

ø La Chaud-de-Fonds, Suisse, juin 1988 - Philips 422 405-2 (+ 1e) / 432 306-2
Durées : I. 7'02 - II. 8'53 - III. 4'58
Son : V. Strauss
9/9 Rép. n° 28

« On ne s'étonnera pas que l'interprète demeure fidèle aux options qui prévalaient dans les volumes précédents : extraordinaire velouté du touché, modération des mouvements, et surtout une impression de sereine gravité automnale qui peut surprendre dans des partitions presqu'adolescentes comme les K. 279 et K 281 , mais qui a au moins le mérite de nous défaire de l'image bébète d'un petit Chérubin poudré jouant pour de frivole marquises. [...] Il est vrai que ces deux sonates se prêtent plutôt mal à une interprétation superficielle. L'Andante amoroso et le Finale de la 3e sont des pages qu'un grand pianiste peut illuminer. La Sonate en ut (n° 1) n'est pas moins « profonde » en dépit de son évidence. On se rapelle le mot de Gide à propos de La Bruyère « si claire est l'eau de ses bassins qu'il faut se pencher longtemps au-dessus pour en apercevoir la profondeur ». C'est exactement la même chose ici. Et l'on s'aperçoit que le secret d'Arrau est aveuglant de simplicité : il respecte scrupuleusement le texte, maintient un équilibre absolu entre les deux mains, les traits volubiles sont précis, élégants et souples. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 28 p. 58 - septembre 1990)

Sonate pour piano n° 4 en mi bémol majeur, Kv 282 (Salzbourg, automne 1774)

ø La Chaud-de-Fonds, Suisse, septembre 1985 - Philips 432 306-2 / 416 830-2
Durées : I. 10'20 - II. 5'34 - III. 3'36

Sonate pour piano n° 5 en sol majeur, Kv 283 (Salzbourg, automne 1774)

[1] ø 25-27 février 1941 - Naxos "Historical" 8.110 603 / Dante HPC 018

[2] ø La Chaud-de-Fonds, Suisse, septembre 1985 - Philips 432 306-2
Durées : I. 6'44 - II. 8'47 - III. 6'33

Sonates pour piano n° 6 en ré majeur, Kv 284 (205b) « Dürnitz » (Munich, janvier 1775)

ø La Chaud-de-Fonds, Suisse, octobre 1987 - Philips 422 147-2 / 432 306-2
Durées : I. 7'53 - II. 4'18 - III. 17'59
Son : W. van Leewen
8 Rép. n° 10 / 3Y Diap. n° 345

Sonates pour piano n° 7 en ut majeur, Kv 309 (Manheim, novmebre 1777)

ø La Chaud-de-Fonds, Suisse, mars 1986 - Philips 420 170-2 / 432 306-2
Durées : I. 9'13 - II. 8'00 - III. 6'24
Son : Endo Groot
4 Rép. n° 3

Sonates pour piano n° 8 en la mineur, Kv 310 (Paris, début 1778)

[1] ø Concert Londres, 16 novembre 1962 - [Inédit - Origine : Archive Radio]

[2] ø Allemagne, septembre 1984 - Philips 432 306-2
Durées : I. 8'48 - II. 10'11 - III. 3'08

Sonates pour piano n° 9 en ré majeur, Kv 311 (Manheim, novembre 1777)

ø La Chaud-de-Fonds, Suisse, mars 1986 - Philips 422 056-2 / 432 306-2
Durées : I. 7'16 - II. 6'30 - III. 7'09
8/7 Rép. n° 18

Sonates pour piano n° 10 en ut majeur, Kv 330 (Paris, printemps 1778)

ø Allemagne, septembre 1984 - Philips 432 306-2
Durées : I. 9'50 - II. 7'30 - III. 8'29

« Le compact consacré aux 8e et 10e Sonates est sans doute le plus important disque d'Arrau depuis ses Préludes de Chopin, qui eux aussi nous invitait à une autre écoute. Il nous met au-delà de nos habitudes, peut-être au-delà de nos possibilités. Mais, selon Pascal l'homme passe infiniment l'homme, et tout grand Mozart se situe au-delà de ce que nous croyions savoir de Mozart. Dans les sonates de jeunesse comme dans les plus graves, Arrau apporte le même sérieux de plomb, la même sonorité pleine et maîtrisée, les mêmes reprises (religieusement), la même articulation scrupuleuse des traits, le même littéralisme sans sentimentalité et sans concession. Une telle vision peut sembler austère, en raison de la distance qu'elle prend avec tout ce qui pourrait paraître facilité d'expression. Le sourire n'est cependant pas absent de ces gravures intensément réfléchies. » (Diapason HS 14)

Sonates pour piano n° 11 en la majeur, Kv 331 / 300i (Paris, printemps 1778)

ø La Chaud-de-Fonds, Suisse, mars 1986 - Philips 420 170-2 / 432 306-2
Durées : I. 16'19 - II. 7'10 - III. 3'33
Son : Endo Groot
4 Rép. n° 3

Sonate pour piano n° 12 en fa majeur, KV 332 (Paris, printemps 1778)

[1] ø Concert Salzbourg, 1956 - Orfeo C 459 971 B (+ Kv 457, 576 et Fantaisie Kv 475)

[2] ø La Chaud-de-Fonds, Suisse, septembre 1985 - Philips 432 306-2 / 416 829-2 (p 1987)
Durées : I. 10'44 - II. 5'39 - III. 11'52
4Y Diap. n° 330

« [Arrau ne nous invite pas] à une exaltation lyrique intense et décanté [...], mais à la lecture souveraine, parfois glaçante, de « musique pure ». Rien de sentimental ni en ces sonates, ni en Arrau. Presque rien que de convenu, au sens légitime, qui fait les classiques. » (André Tubeuf, Diapason n° 330 p. 150 - septembre 1987)

Sonate pour piano n° 13 en si bémol majeur, Kv 333 (Paris, septembre 1778)

ø La Chaud-de-Fonds, Suisse, septembre 1985 - Philips 432 306-2 / 416 829-2 (p 1987)
Durées : I. 11'20 - II. 12'19 - III. 7'01
4Y Diap. n° 330

Sonate pour piano en ut mineur , Kv 457 (14 octobre 1784)

[1] ø Concert Salzbourg, 1956 - Orfeo C 459 971 B (+ Kv 332, 576 et Fantaisie Kv 475)

[2] ø Amsterdam, septembre 1973 - Philips 432 306-2 (précédée de la Fantaisie en ut mineur, Kv 475 comme dans l'édition originale voulue par Mozart) [6500 782 - LP]
Durées : I. 7'24 - II. 8'39 - III. 4'48

Sonates pour piano en fa majeur, Kv 533 & 494 (III, 10 juin 1786 & I/II, 3 janv. 1788)

ø La Chaud-de-Fonds, Suisse, octobre 1987 - Philips 432 306-2 / 422 147-2
Durées : I. Allegro (Kv 533) : 11'15 - II. Andante (Kv 533) : 16'54 - III. Rondo (Kv 494) : 8'41
Son : W. van Leewen
8 Rép. n° 10 / 3Y Diap. n° 345

Sonate pour piano en ut majeur, Kv 545 « Pour débutants » (Vienne, 26 juin 1788)

ø La Chaud-de-Fonds, Suisse, septembre 1985 - Philips 432 306-2
Durées : I. 4'53 - II. 8'15 - III. 2'04

Sonate pour piano en si bémol majeur, Kv 570 (Vienne, février 1789)

[1] ø juillet 1951 - Emi [Columbia LX 1551/53 - LP]

[2] ø Amsterdam, avril 1983 - Philips 432 306-2
Durées : I. 8'46 - II. 10'22 - III. 3'42

Sonate pour piano en ré majeur, Kv 576 (Vienne, juillet 1789)

[1] ø Concert Stuttgart, 31 mai 1939 - Music & Arts CD-1060 [Origine : Deutsches Rundfunkarchiv]
Durée : 14'05
Rép. n° 159

[2] ø 25-27 février 1941 - Naxos "Historical" 8.110 603 / Piano Library PL 275 / Dante HPC 018

[3] ø Concert Salzbourg, 1956 - Orfeo C 459 971 B (+ Kv 332, 457 et Fantaisie Kv 475)

[4] ø Amsterdam, septembre 1973 - Philips 432 306-2
Durées : I. 5'24 - II. 7'01 - III. 4'20

Quatuor avec piano, Kv 485

Quatuor de Budabest
ø 1944 - Music & Arts CD 643-2

Membres du Quatuor Juilliard
ø Concert Washington, Coolidge Auditorium of the Library of Congress, 18 décembre 1964 - [Inédit]
Durée : 42'50

Claudio Arrau a enregistré en 1984, pour Philips, les Concertos n° 20 et 24 avec Colin Davis et l'Orchestre de la Radio Bavaroise, mais ils restent inédits pour cause problèmes acoustiques.

Ravel (1875-1937)

Gaspard de la Nuit

ø Concert Lugano, 20 mars1963 - Ermitage ERM 104 ou Aura 118-2 [Origine : Radio Suisse Italienne, Rete 2]
Durées : I. Ondine : 6'54 - II. Le Gibet : 6'46 - III. Scarbo : 8'47 = 22'27

extraits Gaspard de la Nuit : Ondine & Le Gibet

ø New York, 18 août 1949 - Dante HPC 141 [CBS 79 354 (p 1983) - LP]
Durée : 12'52
Rép. n° 125 / Diap. d'or n° 458 & 286

« Ravel, seulement Ondine et le Gibet hélas, sont des impubliés absolus, des inconnus - les seuls Ravel d'une discographie si compréhensive par ailleurs ! Ils ne seront pas, surtout le Gibet surtout, du goût de tous, et détangent toutes nos habitudes. Ondine a un son de la terre, et n'est pas pure réplique de Jeux d'eaux : et le Gibet, lunaire, dérangé, maniaque, névrotique, contraté et étiré, est à l'opposé de toutes les interprétations qu'on en connaît, hallucinées ou virtuoses. » (André Tubeuf, Diapason n° 286 p. 70 - septembre 1983)

Schubert (1797-1828)

« L'idéal d'une interprétation serait de pouvoir réaliser une synthèse du monde des compositeurs et de leurs interprètes, une synthèse de toutes leurs personnalités. Utiliser la musique pour se mettre en évidence, c'est-à-dire s'adonner à la vanité, c'est toujours faux. » Claudio Arrau.

Allegro en ut mineur, D. 915

ø octobre 1959 - Emi [Columbia CX 1709 / SAX 2363 - LP]

ø Amsterdam, septembre 1978 - Philips 432 307-2 [9500 755 (+ D. 958) - LP]
Durée : 6'39
4Y Diap. n° 266

Fantaisie en ut majeur, D. 760 / op. 15 (1822) « Wanderer »

ø Londres, Abbey Road Studios, 22 octobre 1957 - Emi "Références" CDH 7 61019-2 [Columbia CX 1569 - LP]
Durées : I. 6'32 - II. 7'49 - III. 5'15 - IV. 3'22
9 Rép. n° 4 / Référence Compact n° 66

4 Impromptus D. 899 / op. 90 (1827)

ø septembre 1978 - Philips 432 307-2 [9500 641 - LP]
Durée totale : 29'56
Diap. d'or n° 263

« Sous les doigts de Claudio Arrau, les Impromptus op. 90 apparaissent comme ce qu'il sont, c'est-à-dire non seulement un des sommet de la musique de piano de Schubert mais un des sommets de la littérature pianistique. Et le grand art du piano, n'est-ce pas d'abord un art du chant ? Grâce soient rendues au Maître qu'est Arrau de nous le rappeler. » (Jean Roy, Diapason n° 263 p. 58 - juillet 1981)

Impromptus D. 935 / op. 142

4 Impromptus D. 935 (Intégrale)

ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, janvier 1991 - Philips 434 101-2
Durées : I. 13'14 - II. 8'21 - III. 14'03 - IV. 7'52
9/8 Rép. n° 60 / Diap. d'or n° 394 / Choc Monde n° 167

« Donc le vieux maître prend son temps. Cependant, on n'a jamais l'impression d'ennui, mais plutôt d'une très grande sérénité, d'un rapport amical, nullement tendu avec les textes et le clavier. Même dans l'Impromptu n° 1. Dans le n° 2, la gravité du son transfigure le chant paisible, sans l'alourdir. Plus généralement, cette interprétation donne une impression de respiration et d'aise, plus que de profondeur « métaphysique ». [...] » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 60 p. 64 - juille 1993)

« Vous avez bien lu. Quatre vingt minutes pour seulement la second série des Impromptus et les Klavierstüke ! Arrau à l'évidence ne fera grâce d'aucune reprise, et donnera les textes plus que complets; mais il y ajoute cette lenteur étudiée, qui ménage des effets, dramatiques avec une sobriété sage, s'entend à changer une simple transition en substance vivante. Arrau orchestre; et les reprises et ressasements font leur effet amplificateur presue au delà de l'imaginable, sollicitant la tenue de la musique cà et là et au delà de ce qu'elle supporte. Comme pour la Suite Bergamasque, c'est la réalisation sonore qui ici nous sidère ; concerter à ce point ces effets, les prendre si riqués, tenir ses paris si souverainement, c'est incroyable. Ajoutons que comme toujours avec Arrau, la cinquième écoute convertit, quand la première laisse perplexe. Bientôt, ce seront des lectures plus badines, instantanément gratifiantes, qu'à cause de lui on ne supportera plus : l'idée d'un plaisir lié à l'écoute de Schubert, comme s'il était là seulement pour plaire ! Arrau est exigeant avec l'auditoire, mais Arrau fait de l'usage : et voici des textes majeurs ajoutés à sa discographie. » (André Tubeuf, Diapason, HS n° 20, Automne-Hiver 1993)

Impromptu D. 935 n° 1

ø 1922 - Aeolian Duo Art 010

Klavierstücke D. 946 (1828)

3 Klavierstücke (Impromptus) D. 946 (Intégrale)

[1] ø Londres, Studio 3, Abbey Road, 2 septembre 1956 - Emi "Références" CDH 7-61019-2 [Columbia CX 1569 - LP]
Durées : I. 15'21 - II. 15'37 - III. 5'13
9 Rép. n° 4 / Référence Compact n° 66

[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, novembre 1990 - Philips "Final Session" 434 101-2
Durées : I. 14'47 - II. 15'21 - III. 5'37
9/8 Rép. n° 60 / Diap. d'or n° 394 / Choc Monde n° 167

« Donc le vieux maître prend son temps. Cependant, on n'a jamais l'impression d'ennui, mais plutôt d'une très grande sérénité, d'un rapport amical, nullement tendu avec les textes et le clavier. [...] Dans les pièces de tempo vif, là où l'on pourrait avancer quelques objections (Impromptu n° 4, Klavierstüke n° 1 et 3), il se passe quelque chose d'étrange : l'énergie extérieure que déploient d'ordinaire les pianistes semble muée en force intérieur. Arrau n'a pas besoin de souligner les rythmes, ni de presser l'allure. La densité du son suffit. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 60 p. 64 - juille 1993)

Klavierstücke (Impromptus) D. 946 n° 1

ø Concert, Santiago, Chili, mai 1984 - Vidéo

Marche en mi majeur D. 606 (1818)

ø octobre 1959 - Emi [Columbia CX 1709 /SAX 2363 - LP]

Moments musicaux D. 780 / op. 94 (1827)

Moments musicaux (op. 94) D. 780 (Intégrale)

ø La Chaux-de-Fonds, novembre 1990 - Philips 432 987-2
Durées : I. 5'48 - II. 6'45 - III. 2'03 - IV. 5'57 - V. 2'43 - VI 7'47
Son : Evert Menting
10/8 Rép. n° 51

Moment musical en ut majeur (op. 94) D. 780 n° 1

ø [stéréo] Londres, Abbey Road Studios, 3 sept./19 juin 1956 - Emi "Référence" CDH 7 61019-2 [Columbia CX 1709 - LP]
Durée : 5'35
9 Rép. n° 4 / Référence Compact n° 66

Moment musical en la bémol majeur (op. 94) D. 780 n° 2

ø [stéréo] Londres, Abbey Road Studios, 3 sept./19 juin 1956 - Emi "Référence" CDH 7 61019-2 [Columbia CX 1709 - LP]
Durée : 7'11
9 Rép. n° 4 / Référence Compact n° 66

Moment musical en fa mineur (op. 94) D. 780 n° 3

[1] ø 1921 - Marston "The Early Years" [English Vocalion R-6010 - 78t - Matrix 02106]
Durée : 2'34

[2] ø [stéréo] Londres, Abbey Road Studios, 3 sept./19 juin 1956 - Emi "Référence" CDH 7 61019-2 [Columbia CX 1709 - LP]
Durée : 1'59
9 Rép. n° 4 / Référence Compact n° 66

Sonate n° 13 en la majeur, D. 664 / op. 120 (1819)

ø avril 1980 - Philips 432 307-2 [9500 641 / PHCP-20284 - LP]
Durée : 24'43
Diap. d'or n° 263

« Dès les premières mesures de l'allegro moderato de la Sonate en la majeur, on est frappé par la plénitude de la sonorité, par le modelé du chant, par la retenue du mouvement : Claudio Arrau, d'emblée, impose un style. Ce style dépouillé et ce ton d'une extraordinaire gravité nous conduisent au coeur de la musique de Schubert. [...] Comme on est loin de l'estrade de concert ! Une conversation intime s'établie, se poursuit, se prolonge, plus sombre dans l'andante, plus souriante dans l'allegro final, mais sans rupture aucune. [...] Ecouter Claudio Arrau, c'est être baigné dans la musique de Schubert. » (Jean Roy, Diapason n° 263 p. 58 - juillet 1981)

Sonates n° 18 en sol majeur, D. 894 / op. 78 « Fantaisie » (1826)

ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, novembre 1990 - Philips 432 987-2
Durées : I. 18'51 - II. 11'28 - III. 5'09 - IV. 9'37
Son : Evert Menting
10/8 Rép. n° 51 / Diap. d'or n° 387

Sonate en ut mineur, D. 958 (1828)

ø Amsterdam, septembre 1978 - Philips 432 307-2 [9500 755 (+ Allegretto D. 915) - LP]
Durées : I. 11'30 - II. 8'20 - III. 3'35 - IV. 9'45
4Y Diap. n° 266

« Revenant à Schubert après un quart de siècle (son incomparable [Fantaisie] Wanderer, ses prophétique Klaviertücke chez Columbia), Arrau a eu le courage de la prendre pour ce qu'elle est, sans le sauf conduit du sentimental (comme Richter), ou l'excuse du fantasque (comme Brendel). A cette moins gracieuse et avenante, à cette plus ingrate des sonates, il ne met pas de fards. Le caractère gauche est avoué, avec une droiture inflexible, et une sorte d'humilité fanatique. [...] Dans une oeuvre qui est au-delà de tout piano, un artiste qui est, lui, comme voulait Rilke, qui est au seuil du terrible. » (André Tubeuf, Diapason n° 257 p. 81 - janvier 1981)

Sonate en la majeur, D. 959 (1828)

ø août 1982 - Philips 432 307-2 [6514 368 (p 1983) - LP]
Durée : 39'42
3Y Diap. n° 286

« [Cette] réaudition s'est soldée hélas ! par une grande déception. Le son est glauque, l'éventail dynamique fort limité et, dans l'Andantino, les intentions trop sollicitées. Le Scherzo manque, lui, de ressort. » (Ch. Huss, Répertoire n° 166 p. 37 - mars 2003)

« Parvenu semble-t-il à l'épure de son jeu, [Claudio Arrau] délaisse les contrastes trop forts et, comme sur le ton d'une confidence humble, mais non discrète, laisse couler Schubert entre ses doigts sans le remodeler le moins du monde. [...] C'est là une conception de l'humanisme, de l'intimité fraternelle avec un compositeur, qui refuse avec raison de s'engager dans la voie de l'explication de texte expressionnisme. Comment nier, toutefois, l'insuffisante profondeur ressentie ? Sans doute, un enregistrement fait de trop près à mon goût nuit à l'impression d'espace que réclame le cri et le mumure [...] ; l'ambitus restraint du toucher et des dynamiques risque donc de faire accuser Arrau d'user d'un jeu trop uniformément délié pour la construction de plan sonores et de climats ici tellement imprévisibles et changeants. Trop de rondeur dans ce discours, pas assez d'impulsions hachées par les silences, des replis frissonnants ou, au contraire, violents ? [...] A écouter dans une perspective historique, celle de la carrière d'Arrau, piniste romantique touché par l'harmonie apollinienne. » (Philippe Godefroid, Diapason n° 286 p. 65 - septembre 1983)

Sonate en si bémol majeur, D. 960 (1828)

ø mai 1980 - Philips 432 307-2 [9500 928 (p 1981) - LP]
Durée : 43'50
4Y Diap. n° 266

« L'art d'Arrau est, comme tout art authentique, une décision. Quel autre pianiste aujourd'hui nous invite à nous rappeler que la première décision, chez un pianiste, c'est la sonorité ? Et on s'étonnera ici : la première cellule, un motif à peine, est gauchie, alourdie, elle mettra du temps à entrer en fusion. Mais alors, liquidité somptueuse, libérant le lyrisme, avec une clarté de textures et une gravité de ton presque insoutenable, elle sera la voix même de Schubert. [...] Dans les Préludes de Chopin, Arrau osait faire partir tout, furtwänglériennement, des basses. Ici encore, ce sont les profondeurs qui chantent. Tout le reste n'est que mélodie. De cette intransigeancte décision (la musique, c'est d'abord la sonorité), Arrau est récompensé par la majesté dépouillée, mais grandiose, et symphonique, de péroraisons apocalyptiques, dont l'intensité fait paraître tout orchestre bavard, ou simplement disert. » (André Tubeuf, Diapason n° 266 p. 75 - novembre 1981)

Standchen « Horch, horch ! » de Schubert-Liszt, S 558 n° 9

ø 27 février 1928 - Marston "The Early Years" / Dante HPC 001 (p 1990 ) [HMV-Electrola EG 833 - 78t - Matrix BL 3910]
Durée : 2'51

Quintette la majeur, op. 114 / D 667 « La Truite »


Membres du Quatuor de Budapest & Anton Torello, contrebasse
[1] ø Concert Washington, Coolidge Auditorium of the Library of Congress, 20-21 mai 1943 - [Inédit]
Durée : 32'30

Effectif du quatuor : Joseph Roismann, violon - Boris Kroyt, alto - Mischa Schneider, violoncelle.

Membres du Quatuor Juilliard & Julius Levine , contrebasse
[2] ø Concert Washington, Coolidge Auditorium of the Library of Congress, 18 décembre 1963 - [Inédit]
Durée : 42'50

Schumann (1810-1856)

« Longtemps (et pas seulement en France) il y a eu résistance au Schumann d'Arrau, résistance passive : on n'y entrait sans en nier le caractère marginal. Apparemment on aime Schumann plus artiste, plus rêveur, plus fantasque et même fantaisiste ; la souveraine liberté de Cortot, inimitable sûrement, a créer des modèles, dont Arrau, avec toute son admiration pour Cortot est a mille lieues. Cette récapitulation, cette somme Schumann finira par convaincre quelques irréductibles. On commence à savoir qu'une interprétation d'Arrau ne consiste pas à livrer le texte et l'auteur sous leur jour le plus aimable ou le plus flatteur, mais le plus nécessaire ; s'y fasse qui pourra ; on n'est pas là pour le plaisir mais pour la connaissance. [...] Et l'évidence peu à peu transparaît. Somme est le mot correct. Révérence gardée à Mme Reine Gianoli, à MM Krust, Engel et quelques autres, l'idée d'une intégrale du piano de Schumann ne va pas de soi : et tous les pianistes de premier rang qui ont gravé beaucoup de Schumann (Cortot, Kempff, Nat [...]), Arrau est celui qui ose le plus et ne fait pas l'impasse sur des tests majeurs ! L'air aérien, le ton ou le pas d'elfe que certains mettent à tel moment de Kreisleriana ou des Etudes Symphoniques (au risque souvent d'édulcorer le reste), on ne les trouvera pas ici. C'est si naturellement qu'Arrau est introverti ! Il n'a pas besoin d'affirmer un ton pour être Eusébius, c'est tout naturellement qu'il porte cette moitié de Schumann en lui. [...] Arrau n'est pas fantasque, il est méditatif, nourri de lectures, pensant et soucieux toujours (comme très certainement fut Schumann). Et pas davantage son Florestan n'est va-t-en guerre, mais emporté seulement, avec cette véhémence qu'il y a eu chez Liszt qui est naturelle à Arrau, et qui équilibre si bien les deux pôles de son Schumann. L'admirable est qu'avec cela on tient des Davidsbünblertänze d'une variété complète, enchaînant idéalement leur séquence libre (l'architecte chez Arrau n'est jamais entièrement invisible : un souffle puissant traverse tout) ; on tient des Etudes symphoniques où les variations posthumes, au lieu de sembler venir d'un autre monde (et d'être vraiment interpolées) dérivent de la substance, de la sonorité même du reste ; et avec quelle magie, presque d'autant plus saisissante ! Les deux Sonates, le Faschingsschwank [Carnaval] montrent la même maîtrise, intégrant le disparate et le contradictoire avec un sens supérieur de l'harmonie et des contraires. A côté, le simple charme d'Arabesque, les enchaînements déconcertés d'Humoresque, si différents l'un de l'autre, sont des réusites historiques. [...] Tout Schumann est là, facile ni à saisir ni à apprivoiser. [...] Mais même inhabituel, le Schumann essentiel est là, et exposé sans complaisance ni minauderies. C'est salubre, souvent poignant, à hauteur de génie tourmenté et héroïque qu'on nous cache trop souvent sous des fleurs. Disques à appronfondir, on mûrira avec, on s'y fera. N'est-ce pas la mission du disque ? » (André Tubeuf, Diapason n° 381 p. 152 - avril 1992 & HS n° 20)

Arabesque en ut majeur, op. 18

ø New York, 15 août 1947 - Andante (Coffret 4 CD : Cortot, Haskil, Horowitz...) / Dante HPC 096 / Cantus Classics CACD 5.00174 / History 20.3165 [Columbia MM-716 / 72362D - LP - Matrix : XCO 39614-1]
Durée : 4'39
5 Rép. n° 116 / Diap. d'or n° 451

ø Amsterdam, octobre 1967 - Philips 432 308-2 [839 709 (+ op. 26) - LP]
Durée : 6'00

Blumenstück, op. 19

ø Amsterdam, juin 1976 - Philips 432 308-2 [6500 395 (+ op. 28) - LP]
Durée : 8'37

Carnaval, op. 9 - Scènes mignonnes sur quatre notes

[1] ø Londres, 3-4 avril 1939 - Emi "Références" CDH 764 025 2 / Marston "The Early Years" / Dante HPC 096 / Piano Library PL 294 / Pearl GEMS 0070 / Pearl CD 9928 (mauvais reports) / History 20.3165 [Parlophone R20448-50 - 78t - Matrix : XE 9725-30 / Emi RLS 7712 - LP]
Durées: I. Préambule, 2'04 - II. Pierrot, 0'59 - III. Arlequin, 0'35 - IV. Valse noble, 1'06 - V. Eusebius, 2'04 - VI. Florestan, 0'51 - VII. Coquette, 0'57 - VIII. Réplique, 0'52 - IX. Papillons, 0'40 - X. A.S.C.H. - S.C.H.A (Lettres dansantes), 0'46 - XI. Chiarina, 0'45 - XII. Chopin, 1'25 - XIII. Estrella, 0'32 - XIV. Reconnaissance, 1'49 - XV. Pantalon et Columbine, 0'52 - XVI. Valse allemande, 0'31 - XVII. Paganini, 1'03 - XVIII. Aveu, 1'00 - XIX. Promenade, 2'11 - XX. Pause, 0'18 - XXI. Marche des « Davidsbündler » contre les Philistins, 3'32 = 25'42
5 Rép. n° 116 / Diap. d'or n° 376, 283 & 451

« [Il faut remarquer, au long de ses enregistements] l'exemplaire cohérence interprétative d'Arrau, la simplicité royale de ses choix : la structure apparaît toujours, la polyphonie est d'une clarté fantastique, le travail des doigts n'a qu'a suivre, tout au plus quelque chose de hardis, comme voulant prouver quelque chose, marque les enregistrements du début, plus brillants et extravertis. A partir des années 40, il semble bien qu'Arrau n'ait plus rien eu à prouver qu'à lui-même, et sa vision, intérieure et immense, se dépouille de tout effet. Le pivot de cet album, à cet égard, c'est un Carnaval de 39, resté légendaire. Toutes les reprise n'y sont pas (78 tours obligent), mais la nervosité fantasque et virile, la briéveté du trait, la poésie littéraire, le passionato intense qui n'élève pas la voix, tout y est, buriné, et surtout [...], l'incroyable continuité agogique de ces scènes pourtant voulues disparates, et déconcertantées. Un grand architecte de l'esprit est ici à l'oeuvre, qui est aussi un grand poète du son, ou plutôt visionnaire du son. » (André Tubeuf, Diapason n° 283 p. 87 - mai 1983)

« Il suffit de comparer les deux Carnaval, celui de 1939 et ce lui de 1966 [...] pour comprendre à quel point le style a mûri, s'est densifié, creusé comme les traits d'un visage, bref, s'est singularisé. Car avouons-le, le second est plus incomparable que le premier qui pourtant, révèle fût-ce superficiellment, une fantaisie juvénile qu'on attendra en vain en 66 mais qui fait place à une tension autrement probante. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 41 p. 38 - novembre 1991)

[2] ø années 50 ? - Philips "Heritage" [Westminster - LP]

A paraître dans l'édition Philips "Heritage" en juin 2003, ce document resté inédit provient du fonds Westminster, dont on peut imaginer la date d'enregistrement - non précisée pour l'instant- dans les années 50.

[3] ø Londres, studio BBC, 19 juin 1961 - Emi "Classic Archive" DVB 4928389 [DVD / Vidéo]
Durées: 30'39

Beaucoup de fausses notes dans cette prise de concert...

[4] ø Amsterdam, Concertgebouw, septembre 1966 - Philips "Heritage" (juin 2003) / 432 308-2 / "Silver Line" 420 871-2 [LY 802 746 - LP]
8 Rép. n° 3
Durées: I. Préambule, 2'21 - II. Pierrot, 1'43 - III. Arlequin, 1'04 - IV. Valse noble, 1'58 - V. Eusebius, 1'55 - VI. Florestan, 1'02 - VII. Coquette, 1'38 - VIII. Réplique, 0'48 - IX. Papillons, 0'46 - X. A.S.C.H. - S.C.H.A (Lettres dansantes), 1'07 - XI. Chiarina, 1'23 - XII. Chopin, 1'26 - XIII. Estrella, 0'43 - XIV. Reconnaissance, 2'02 - XV. Pantalon et Columbine, 0'59 - XVI. Valse allemande + XVII. Paganini, 2'12 - XVIII. Aveu, 1'12 - XIX. Promenade, 2'36 - XX. Pause, 0'21 - XXI. Marche des « Davidsbündler » contre les Philistins, 3'56 = 31'12
8 Rép. n° 3 & 45

« Dans le Carnaval d'Arrau procède d'une véritable « mise en scène » des différents épisodes. Ainsi les contrastes sont cultivés avec beaucoup d'à propos, à l'exemple d'Eusebius, rarement aussi rêveur et la Florestant à la fougue débridée... Et pourtant à l'audition de ce Carnaval on retrouve, bien plus qu'une suite de miniatures, une véritable cohésion entre les éléments de la vie du compositeur dépeints ici. » (Ch. Huss, Répertoire n° 3)

Carnaval de Vienne (Faschingsschwank aus Wien), op. 26 « Fantaise-Bilder »

ø Amsterdam, octobre 1967 - Philips 432 308-2 [LY 839 709 (+ op. 18) - LP]

Davidsbündlertänze, op. 6

ø Berlin, avril 1971 - Philips 432 308-2 [6500 178 - LP]

Etudes Symphoniques, op. 13 - Etudes en formes de variations

ø Berlin novembre 1970 - Philips 432 308-2 [6500 130 (+ op. 1) / 802 746 - LP]
Diap. d'or / Recommandé Classica

Avec les 5 variations posthumes.

ø Concert Prague, 1976 - APR 5632
Recommandé Rép. 151 / Diap. d'or n° 486 / Recommandé Classica

Avec les 5 variations posthumes.

« Les Etudes Symphoniques sont de six ans postérieures à la version de studio et pourtant... que l'interprète paraît plus jeune, plus libre surtout - car point de directeur artistique qui veille ! Un véritable organisme prend vie, croît ; chaque nouvelle parcelle du texte devient substance mélodique. Rarement un disque du maître chilien nous a happé de cette façon. » (Alain Cochard, Diapason n° 486 p. 137 - novembre 2001)

Fantaisie, op. 17

ø Concert Ascona, 9 septembre 1959 - Ermitage ERM 149 [Origine : Radio Suisse Italienne, Rete 2]
Durées : I. 14'45 - II. 7'16 - III. 11'41 = 33'42

ø Amsterdam, septembre 1966 - Philips 432 308-2 [LY 802 746 - LP]
Durée : I. 14'28 - II. 8'18 - III. 8'37

Fantasiestücke, op. 12

ø Amsterdam mars 1972 - Philips 432 308-2 [6500 423 - LP]

Fantasiestücke, op. 12 n° 2 à 5

ø Concert 1962 - ?

3 Fantasiestücke, op. 111

ø Amsterdam, avril 1968 - Philips 432 308-2 [LY 802 793- LP]

Humoresque en si bémol majeur, op. 20

ø Amsterdam, octobre 1967 - Philips 432 308-2 [LY 839 709 - LP]

Kreisleriana, op. 16

[1] ø New York, 16 décembre 1946 - Andante / Dante HPC 096 [Columbia MM-716 / 723626 D / CBS 79 354 (p 1983) - LP - Matrix : XCO 3721-/37225]
I. Außerst bewegt 2'19 - II. Sehr innig und nicht zu rasch 2'13 Intermezzo 1, Sehr lebhaft 2'53 / Intermezzo 2, Etwas bewegter 4'34 - III. Sehr aufgeregt 4':28 - IV. Sehr langsam 3'25 - V. Sehr lebhaft 3'03 - VI. Sehr langsam 4'04 - VII. Sehr rasch 2'20 - VIII. Schnell und spielend 3'38 = 32'57
5 Rép. n° 116 / Diap. d'or n° 451 & 286

« L'interprétation est transcendante, renouvelant absolument pour l'époque la vision fantasque, déconcertée, et, au fond aimable des virtuoses-poètes d'autrefois. L'Arrau de 1946 y substitue sa conduite des textures, dans une sonorité pourtant consistante et épaisse, la tension maintenue de bout en bout dans ce qui semble un parcours de fantaisie, un lyrisme pudique, pour ne pas dire boutonné, qui donne aux developpements lents, fanatiquement ponctués selon la lettre même de la partition, et exfoliés dans uen sorete de prolifération à l'infini, un ton et une allure simplement bouleversants. [...] Que les réserves sérieuses concernant le son ne détournent aucun curieux de Schumann d'interroger cette lecture superbe, révolutionnaire. » (André Tubeuf, Diapason n° 286 p. 70 - septembre 1983)

[2] ø Berlin, mars 1972 - Philips 432 308-2 [6500 394 - LP]

4 Nachtstücke, op. 23

ø Berlin avril 1971 - Philips 432 308-2 [6500 178 - LP]
Durée : I. 5'01 - II. 4'51 - III. 3'42 - IV. 3'00

8 Novelettes, op. 21

ø Amsterdam, nov. 1972 & juin 1973 (n° 5-8) - Philips 432 308-2 [6500 396 - LP]
Diap. n° 192

Papillon, op. 2

ø Amsterdam, mars 1974 - Philips 432 308-2
Durée : 16'03

3 Romances (Romenzen), op. 28

ø Amsterdam, juin 1976 - Philips 432 308-2 [6500 395 - LP]
Durée : I. 3'30 - II. 4'03 - III. 7'16

Scène d'Enfants, op. 15

ø Amsterdam, 18-21 mars 1974 - Philips 432 308-2 / "Silver Line" 420 871-2
8 Rép. n° 3

Scène de la forêt (Waldszenen), op. 82

ø Salzbourg, septembre 1972 - Philips 432 308-2 / "Silver Line" 420 871-2 [6500 423 - LP]
8 Rép. n° 3

Sonate pour piano n° 1 en fa dièse mineur, op. 11

ø Amsterdam, octobre 1967 - Philips 432 308-2 [LY 802 793 - LP]
Durées : I. 13'46 - II. 4'08 - III. 5'48 - IV. 12'30

Sonate pour piano n° 2 en sol mineur, op. 22

ø Berlin, mars 1972 - Philips 432 308-2 [6500 394 - LP]

Variations Abegg, op. 1

ø Berlin octobre 1970 - Philips 432 308-2 [6500 130 (+ op. 13) - LP]

Concerto pour piano, op. 54

Karl Krueger / OS. Detroit
[1] ø Detroit, 1944 -  Dante HPC 009 / Piano Library PL 287 [RCA Victor D4 RC 656/63 / 11-8852/55 - 78t]
Durée : 30'00
4 Rép. n° 78 - 5 Rép. n° 119 p. 99 (PL) / Diap. d'or n° 413

Victor Tevah / OS. Chili
[2] ø Concert Chili, mai 1948 - [Inédit - Origine : Bande Radio (+ 2e, Brahms)]

Victor De Sabata / P. New York
[3] ø Concert New York, Carnegie Hall, 18 mars 1951 - Aura 252-2 (+ Rhapsodie thème Paganini, Rahmaninov/Rubinstein) / Nuova Era 013 6338 / Archipel [I Grandi Interpreti (Discocorp, USA) 297 / Fonit Cetra DOC 33 - LP] [Origine : Archives Radio]
Durée : 32'58
Diap. d'or n° 343

« De Sabata, ce serait suffisant. Mais c'est la rencontre avec Arrau dans le Concerto de Schumann qui fait l'événement ! On trouvera un ou deux moments de détente, d'inertie presque, au troisième mouvement, et le rapport de sonorité clavier/orchestre n'est pas constament satisfaisant. Mais pour une fois deux amoureux sont face à face, deux musiciens pour qui la musique est d'abord son et forme, c'est-à-dire sensibilité, sensualité et même effervescence [...]. » (André Tubeuf, Diapason n° 343 p. 174 - novembre 1988)

Alceo Galliera / O. Philharmonia
[4] ø Londres, Walthamstow Town Hall, 24 mai 1957 - Testament SBT 1233 [Columbia CX 1531 (+ Grieg) / Trianon-Emi TRX 6124 - LP]
Durée : 33'53

Christoph von Dohnányi / O. Concertgebouw
[5] ø Concert Amsterdam, mai 1963 - Philips 426 079-2 [6833 020 - LP]
Durée : 33'42

« [Galliera et Dohnányi] Je passerai vite sur ses deux enregistrements et la qualité d'un toucher exceptionnel ne balançent guère à mes yeux leur froideur. L'attention s'y montre trop contrôlée et finit par brider l'allant tandis que le chef (soit Galliera dans la première version, soit Dohnányi edans la seconde [...]) retentn en retrait et s'appliquent à suivre les transition de l'oeuvre plutôt qu'a les vivre intérieurement. » (Jean Gallois, Diapason n° 201 p. 25 - novembre 1975)

John Hurst / OP. Londres
[6] ø Concert Londres, studios BBC, 8 juin 1963 - Emi "Classic Archive" DVB 4928389 [DVD / Vidéo]
Durée : 33'48

Un article en anglais de Dave Billinge.

Rafael Kubelik / OS. Radio Bavaroise
[7] ø Concert Munich, 24/25/26 avril 1968 - 000 Classics CD TH 084 [Origine : Archive Radio]
Durée : 34'01

Eugen Jochum / O. Concertgebouw
[8] ø Concert radio, Amsterdam, 21 avril 1977 - Tahra TAH 241 (+ Grieg/Guilels)  [Archives Dutch Radio]
Durée : 33'40
7/7 Rép. n° 105

« Je n'ai personnellement que peu d'affinités avec le Schumann Arrau-Jochum (et Arrau en général [...] ). A l'image de son enregistrement postérieur (Davis, 1980 ) le pianiste met en exergue le Schumann poète, mais de manière si « liquide » (splendide toucher, évidemment !), si univoque, si attendue, que les tourments et les foucades (cf. Argerich-Harnoncourt) passent à la trappe. Il en résulte un Concerto aux élant calculés, parfois un peu énamouré, finalement déjà entendu de si nombreuse fois, mais avec, en plus les petits incidents inhérents au concert (ex. orchestre à 12'45 de I). » (Ch. Huss, Répertoire n° 105 p. 36)

Un article sur classicalcdreview.com.

Bernard Haitink / O. Concertgebouw
[9] ø 1980 ? - Philips [6768 353 LP]

Colin Davis / OS. Boston
[10] ø mars 1980 - Philips 420 874-2 [9500 891 (+ Grieg) - LP]
Durée : 32'17
4Y Diap. n° 377 / 4d Compact n° 30 et 55

Pour cette oeuvre de Schumann, voir la discographie complète.

Strauss, Richard (1864-1949)

Burleske

Desiré Defauw / O. Chicago
[1] ø 13 avril 1946 - RCA / Dante HPC 104 / Arlecchino ARL 54 [Victor 12-0279/80 - 78t]
Durée : 18'32

Tennstedt / OS. NDR
[2] ø Concert Hambourg, 9 mai 1977 - Tiento CD12003
Durée : 18'51

Witold Rowicki / OS. Tonhalle
[3] ø Concert Zürich 1980 - Radio Suisse [Inédit ?]

H. Stein / Orchestre Philharmonique de Berlin
[4] ø Concert Berlin, 19 mars 1982 - Fachmann Klassischer Musik CD FKM CDR 76 [Origine : Archive Radio]

Le concert contenait aussi le Konzertstück de Weber semble-t-il non publié.

Colin Davis / OS. Boston
[5] ø 1980 - Philips 420 874-2

Stravinski (1882-1971)

Trois mouvements de « Petrouchka », n° 1 : Danse russe

ø 1928 - Marston "The Early Years" / Dante HPC 001 (p 1990 ) [Polydor 90025 - 78t - Matrix 1455 bk]
Durée : Danse russe, 2'39

Tchaikovski (1840-1893)

Concerto pour piano n° 1 en si bémol mineur, op. 23

Alceo Galliera / O. Philharmonia
[1] ø Londres, 18-19 avril 1960 - Emi RLS 7712 [Columbia CX 1731 / SAX 2380 (+ Weber) - LP]
Durée : 36'10

Colin Davis / OS. Boston
[2] ø Boston, avril 1979 - Philips 420 717-2 [9500 695 / 410 481-1 - LP (+ Ouverture Roméo et Juliette)]
Durée : 35'45

Weber (1786-1826)

Sonate pour piano n° 1, op. 24

ø 20 février 1941 - Pearl GEMS 0070 / Piano Library PL 275 / Cantus Classics CACD 5.00174 / History 20.3165 [RCA Victor 18521/23 - 78t]
Durée : 20'50

Konzerstücke en fa mineur, op. 79

Desiré Defauw / OS. Chicago
[1] ø avril 1946 - RCA / Dante HPC 104 / Camden CAL-191 / Arlecchino [Victor 12-0281/82 - 78t]
Durée : 15'57

Erich Kleiber / OS. NBC
[2] ø Concert New York, studio 8H, 20 décembre 1947 - Music & Arts CD 1112 (coffret 4 CD) / Urania 22.116 (+ 4e Tchaikovski) [Origine : V-discs]
Durée : 16'29
Rép. n° 129

Un article en anglais de Raymond Tuttle sur le coffret Music & Arts (nettement préférable au disque Urania).

Alceo Galliera / O. Philharmonia
[3] ø 19 avril 1960 - Emi [Columbia CX 1731 / SAX 2380 / RLS 7 712 (p 1982) - LP]
Durée : 17'50

H. Stein / Orchestre Philharmonique de Berlin
[3] ø Concert Berlin, 19 mars 1982 - [Inédit - Origine : Archive Radio]
Durée : 18'16

Ce concert contenait aussi la Burleske de Strauss publiée par Fachmann.


Edition "Grands Pianistes du XXe siècle" chez Philips

Ces trois albums représenterons un bon compromis, pour qui ne veut pas se lancer dans une quête plus générale, entre les époques discographiques et les oeuvres. Les autres préfèrerons musarder de disques en disques et surtout oser quelques intégrales chez Philips. Mais pour une introduction à l'art d'Arrau, ces sélections valent le coup d'oreille.

Vol . 1 (référence 456 706-2)

Albeniz : Iberia, Livre I (Evocacion, El Puerto, El Corpus en Sevilla)
Bach : Fantaisie Chromatique et Fugue in ré minor, BWV 903
Balakirev : Islamey
Brahms : Paganini Variations, op. 35 - Piano Concerto n° 1 en ré minor, op. 15
Liszt : Rhapsodie Espagnole - Benediction de Dieu dans la solitude - Les jeux d'eau a la villa d'Este (Années de pelerinage - premiere année : Suisse) - Etude d'execution transcendente n° 12 « Chasse-neige »

Répertoire n° 117 / Diap n° / 4 de Classica n° 5

Vol . 2 (référence 456 709-2)

Beethoven : Sonata n° 21 en ut majeur, op. 53 « Waldstein » (1963) - Andante favori (1984) - Concerto n° 5, op. 73 (1984 - Colin Davis/Staatskapelle Dresde)
Chopin : Fantasie en fa minor, op. 49 (1977)
Liszt : Sonate en si mineur (1970)
Schumann : Fantasie en ut major, op. 17 (1966)

Répertoire n° 122 / Diap d'or n° 457

« Extrait de sa toujours imposante et parfois austère anthologie consacrée à Schumann, la fantaisie opus 17 n'est certes pas la référence à conseiller en premier choix : directement inscrite dans la lignée des œuvres beethoveniennes, comme Schumann l'avait lui-même souhaité, cette lecture accentue la grandeur de cette sonate déguisée, sans en restituer les frémissements qu'y ont fait naître V. Horowitz, M. Argerich ou N. Freire. Jouée avec une conviction et une intensité dramatique rares, la Fantaisie opus 49 de Chopin semble bien peu mériter son titre, tant elle évoque une sombre procession, magnifiée par la splendeur et la profondeur de sonorité uniques du pianiste chilien. De la sonate en si de Liszt, dont on a judicieusement retenu l'enregistrement réalisé en 1970, on sait les atouts mais aussi les limites : rien de commun avec la tentation diabolique qu'y suscita par deux fois Horowitz, ni l'étonnant équilibre de mesure etde virtuosité avec laquelle Richter l'affrontait, mais plutôt la grandeur d'un poème symphonique à l'ample rhétorique et au souffle titanesque. [...] Enfin, le Concerto n° 5 "L'Empereur", avec une somptueuse Staatskapelle de Dresde bien inspirée sous la baguette de C. Davis et un mouvement lent d'anthologie, rappelle la profondeur de respiration d'Arrau (évidemment à cent lieues de la légèreté diaphane du jeu de C. Zacharias, des interprétations lumineuses de W. Kempff ou de la perfection classique du jeu de W. Backhaus) qui laisse la musique si bien se déployer quand elle parvient à s'inscrire dans une pulsation toujours plutôt retenue. » (G. Honoré, Répertoire)

Vol. 3 (référence 456 712-2)

Chopin : 24 Preludes, op. 28 - Prélude n° 25 en ut dièse mineur, op. 45 - Prélude n° 26 en la mineur, op. posth. - 2 Nocturnes, op. 48 n° 1 & 2
Debussy : Images, Livre 2.
Granados : Plaintes, ou la Maja et le Rossignol (Goyescas n° 4)
Liszt : Vallée d'Obermann (Années de pélerinage : première année - Suisse)
Mozart : Fantasie en ut mineur, K. 475
Schubert : 6 Moments Musicaux, D. 780
Verdi-Liszt : Paraphrase sur Aïda.
Recommandé Classica n° 16

les essentiels (disques ou coffrets)

Beethoven, Sonates pour piano. C'est un monument. Cette intégrale des années 60 a fait parti depuis longtemps de ma formation de mélomane. On ne se lasse pas de ses bourasques dans les grandes sonates. Si le coffret fait peur, il doit se trouver des sélections. Dans tous les cas, il faut connaitre au moins l'Appassionata, la Waldstein et l'opus 111.

Philips a décidé de republier en coffret "Heritage" les enregistrements de 1984-1990, en ajoutant la version de 1952 des Diabelli. Il n'empèche que c'est bien les monuments des années 60 que je recommande en premier.

Brahms. Le Brahms d'arrau est incontournable aussi. Qu'il s'agisse des Concertos avec Giulini ou des oeuvres pour piano seul, il s'agit d'interprétations majeures du catalogue. A quoi l'on peut ajouter certains concerts.

Chopin. Il a enregistré Chopin tout au long de sa carrière. Ainsi donc on peut se laissé tenter par ses enregistrements de la fin des années 50 pour Emi et ceux des années 70 pour Philips. Dans tous les cas on extraira l'intégrale des Nocturnes...

Liszt. L'édition en six disques chez Philips "Heritage" devrait combler d'un coup tout le monde d'un des plus grands interprètes de Liszt du siècle. A compléter par les Concertos avec Ormandy.

Debussy : Préludes, Images... Disque essentiel sans doute. Peut-être aussi difficile d'accès, car le Debussy de Arrau ne plaît pas à tout le monde. Pour moi, c'est celui vers lequel je reviens le plus souvent.

Schubert. Encore un album "Heritage" Philips qui sera bien venu (juillet 2003), puisqu'il regroupera en cinq CD tous les derniers enregistrements.

Schumann. L'album Schumann est l'un des trésors donné aux amoureux du piano romantique. Certes, il faudra amadouer ce style personnel, mais en tant que somme, c'est incontournable.

Le Faux

Beethoven, 3e Concerto pour piano

Hans Knappertsbusch / NDR Hambourg
ø Concert Hambourg, 15 janvier 1962 - I Grandi Concerti [GCL 64 - LP]
En fait c'est Andor Foldès qui est piano.


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