Mise à jour : 30 septembre 2004
« Première sonate d'une paire. Presque ironiquement par sa gravité polyphonique, le début de la sonate en mi mineur K 263 rappelle ( ) la musique la plus ancienne. Le fugato [complexe du début] est suivit de tierces contrastantes en position aiguë et grave, simulent la pratique ancienne des choeurs, mais très vite il ne reste qu'un jeu libres des voix d'où ressortent des progressions chromatiques à côté de séries de sons parlants. La seconde partie, revirant de sol Majeur à Mi mineur, ne revient plus sur les réminiscences polyphoniques, les inspirations harmoniques antérieures conduisent par contre à une excusion de séries d'accords en séquences avant que les développements chromatiques étendues fassent une transition à la fin enjouée ayant cependant perdu l'aisance antérieure. »