Clavecin (9) : Ross [2/8], Still [2/13]. Laura Alvini, Nuova Era. Wanda Landowska, Pearl. Joseph Payne, Bis. Ross, sélection 1CD, Erato. Kenneth Weiss, Satirino Records. Glen Wilson, Teldec. Robert Woolley, Emi.
Piano (12) : Robert Casadesus, Emi. Robert Casadesus, Sony. Emil Guilels, BBC. Emil Guilels, Ermitage. Marcelle Meyer, Emi. Marcelle Meyer, Pearl. Murray Perahia, Sony. Mikhail Pletnev, Virgin. Anne Queffélec, Erato. András Schiff, Hungaroton. Maria Tipo, Vox. Zhu Xiao-Mei, Ina.
« Première sonate d'une paire. Presque ironiquement par sa gravité polyphonique, le début de la sonate en mi mineur K 263 rappelle ( ) la musique la plus ancienne. Le fugato [complexe du début] est suivit de tierces contrastantes en position aiguë et grave, simulent la pratique ancienne des choeurs, mais très vite il ne reste qu'un jeu libres des voix d'où ressortent des progressions chromatiques à côté de séries de sons parlants. La seconde partie, revirant de sol Majeur à Mi mineur, ne revient plus sur les réminiscences polyphoniques, les inspirations harmoniques antérieures conduisent par contre à une excusion de séries d'accords en séquences avant que les développements chromatiques étendues fassent une transition à la fin enjouée ayant cependant perdu l'aisance antérieure. »
Clavecin (5) : Ross [17/6]. Gustav Leonhardt, DHM. Andreas Staier, DHM. Sergio Vartolo, Bongiovanni. Sophie Yetes, Chandos.
« Composée au vivo courant d'une mesure à trois temps, cette sonate déploie tout le raffinement don Scarlatti était capable. Le bref motif du début commence par juxtaposer en séquence des jeux de gammes de trois tons qui sont avivées rapidement par des altérations. Des jeux de sixtes et tierces se conforment au rythme vif jusqu'à ce qu'une figure chromatique ascendante intensifie de façon extrême la tension harmonique par des effets audacieux de retard. Cette intensification conduit finalement à une section extrêmement virtuose menant, avec une stretta, aisément à la fin, sur la dominante de la première partie. Cette excursion harmonique se poursuit dans la seconde partie. Si majeur, Sol bémol mineur, la bémol majeur - ce dernier voire même interprété comme modulation régulière à cause d'une changement d'altération - sont des stations intermédiaires de ce voyage plein de passion et rythmiquement fortement souligné. Une brève section en mi mineur n'entraîne que le passage au si majeur, suivit par la stretta finale virtuose, reconduisant à la tonique de mi Majeur. Ce jeu habile tout en accord est caractéristique pour un grand nombre de sonates de Scarlatti. Les brisement des accord arpégés avec leur « acciaccatures » aiguisantes déjà employées par les maîtres plus anciens, sont réunis ici. en un accord joué simultanément dont l'effet harmonique semble souvent neutralisé de sorte que cela fait parfois songer au cluster moderne. Ce colorie du son confère aux sonates de Scarlatti un charme souvent exotique. »
Clavecin (3) : Ross [17/7]. Gustav Leonhardt, DHM. Andreas Staier, DHM.
C'est l'une de sonates les plus enregistrées. En quelques notes Scarlatti campe une atmosphère agreste et suggère par l'entralacement de mélodie en écho, de charmeuses mélodies aux rythmes de sicilienne, des appels de cors lointain tout un monde de fantaisie. L'oeuvre forme la première partie du couple avec l'Allegro K 381.
Clavecin (10) : Ross [24/9]. Bob van Asperen, Emi. Virginia Black, CRD. Colin Booth, Olympia. Kenneth Cooper, Vanguard. Igor Kipnis, Chesky. Ton Koopman, Capriccio. Wanda Landowska, Emi. Wanda Landowska, Pearl. Rafael Puyana, HM.
Piano (11) : Robert Casadesus, Sony. Aldo Ciccolini, Emi. Vladimir Horowitz, RCA. Dinu Lipatti, Emi. Marcelle Meyer, Emi. Marcelle Meyer, Pearl. Mikhail Pletnev, Virgin. Ivo Pogorelich, DG. Maria Tipo, Vox. Fou Ts'ong, Collins. Christian Zacharias, Emi.