30 - sol mineur, Moderato 6/8 "Fugue du chat" (L. 499 / P. 86)
Clavecin (9) : Ross [2/11], Still [2/16]. Laura Alvini, Nuova Era. Colin Booth, Olympia. Igor Kipnis, Chesky. Joseph Payne, Bis. Colin Tilney, Dorian. Glen Wilson, Teldec. Robert Woolley, Emi.
Piano (3) : Marcelle Meyer, Emi. Marcelle Meyer, Pearl. Anne Queffélec, Erato.
Clavecin (9) : Ross [7/7]. Virginia Black, CRD. Colin Booth, Olympia. Emilia Fadini, Stradivarius. Igor Kipnis, Chesky. Rafael Puyana, Oiseau Lyre. Andreas Staier, DHM. Glen Wilson, Teldec. Sophie Yetes, Chandos.
Piano (3) : Marcelle Meyer, Emi. Marcelle Meyer, Pearl. Ivo Pogorelich, DG.
« Cette sonate est une oeuvre de virtuosité éblouissante, d'une richesse et d'une variété extraordinaire. Scarlatti se joue de toutes les prouesses acrobatiques, et base sa pièce sur des croisements de mains extravagants. Le tout se joue sur un rythme effréné. La main gauche se trouve ici dans l'extrème aigu du clavier, alors que la main droite impose là des basses profondes. Le résultat obtenu est saisissant sur le clavecin. » (A. De Place)
« Les prouesses acrobatiques de Scarlattti témoignent de son amour pour l'instrument, du plaisir qu'il prend à en jouer, mais en même temps d'un coût pour le scepataculaire. Il est tellement pris par le jeu que tout son corps y participe, avec des gestes qui ne sont pas vraiment indispensables, avec des risques qui, comme ceux que prend le sportif, donnent à l'intensité à chaque instant. La sonate 120 est une de ces pièces, avec des croisements de mains les plus sauvages qui soient. La main gauche passe continuellement dans l'aigu de l'instrument, et en plus la mains droite descend jusque dans le grave. Parfois les deux mains sont en route en même temps au péril de l'excutant, et non sans jeter le spectateur dans une certaine confusion. les passages les plus difficiles de cette sonate pourraient fort bien se jouer sans croisements, mais elle perdrait son intérêt. » (Kirkpatrick p. 187)
Clavecin (7) : Ross [7/8]. Virginia Black, CRD. Igor Kipnis, Chesky. Rafael Puyana, Oiseau Lyre. Christophe Rousset, Decca. Sergio Vartolo, Bongiovanni. Glen Wilson, Teldec.
Clavecin (10) : Ross [10/4]. Bob van Asperen, Emi. Luc Beauséjour, Analekta. Igor Kipnis, Chesky. Ton Koopman, Capriccio. Wanda Landowska, Emi. Wanda Landowska, Pearl. Rafael Puyana, HM. Colin Tilney, Dorian. Sergio Vartolo, Stradivarius.
Piano (5) : Aldo Ciccolini, Emi. Marcelle Meyer, Emi. Ivo Pogorelich, DG. Anne Queffélec, Erato. Mûza Rubackité, Lyrinx.
« Dans cette sonate cantabile, R. Kirkpatrick voit une influence de la musique de flamenco. De large arabesques vocales se déploient sur des accords de guitare dont la régularité rythmique est inflexible. Un thème domine, auquel viennent s'adjoindre quelques motifs secondaires. Toute la sonate repose sur une écriture syncopée. » (A. De Place)
Scott Ross affirme que c'est la sonate qu'il choisirait s'il fallait n'en retenir qu'une : « C'est la plus belle, même si c'est aussi la plus lente et la plus heureuse, la plus ensoleillée. »
Clavecin (14) : Ross [13/6]. Bob van Asperen, Emi. Colin Booth, Olympia. Kenneth Cooper, Vanguard. Emilia Fadini, Stradivarius. Pierre Hantai, Astrée. Pierre Hantaï, Mirare. Igor Kipnis, Chesky. Ton Koopman, Capriccio. Gustav Leonhardt, Philips. Gustav Leonhardt, Séon. Ross, sélection 1CD, Erato. Ross, sélection 3CD, Erato. Andreas Staier, Teldec.
Piano (4) : Agnès Gillieron, Calliope. András Schiff, Hungaroton. Fou Ts'ong, Collins. Christian Zacharias, Emi.
Transcription (2) : Leo Brouwer, Erato. Stephen Schmidt, Valois.
« Entre ces deux sonates d'une même paire (K 208 et 209) il y a une similitude de tonalité, mais contraste de mouvement. Celle-ci s'ouvre sur un thème de fanfare et sur sa réponse, qui décomposent l'accord parfait majeur déployé sur huit mesures. Ce thème ouvrira (à la dominante) la deuxième partie. L'ensemble évolu essentiellement sur une écriture à deux voix qui lui donne une apparence de simplicité. Des thèmes secondaires entrent aux mesures 33 et 62, et reviennent dans la seconde partie. En conclusion de ces deux parties, Scarlatti utilise une sorte de basse d'Alberti presque pianistique (mesure 78 à 87, et mesure 155 à 165). » (A. De Place)
Clavecin (8) : Ross [13/7]. Emilia Fadini, Stradivarius. Igor Kipnis, Chesky. Ton Koopman, Capriccio. Gustav Leonhardt, Philips. Gustav Leonhardt, Séon. Ross, sélection 3CD, Erato. Andreas Staier, Teldec.
C'est l'une de sonates les plus enregistrées. En quelques notes Scarlatti campe une atmosphère agreste et suggère par l'entralacement de mélodie en écho, de charmeuses mélodies aux rythmes de sicilienne, des appels de cors lointain tout un monde de fantaisie. L'oeuvre forme la première partie du couple avec l'Allegro K 381.
Clavecin (10) : Ross [24/9]. Bob van Asperen, Emi. Virginia Black, CRD. Colin Booth, Olympia. Kenneth Cooper, Vanguard. Igor Kipnis, Chesky. Ton Koopman, Capriccio. Wanda Landowska, Emi. Wanda Landowska, Pearl. Rafael Puyana, HM.
Piano (11) : Robert Casadesus, Sony. Aldo Ciccolini, Emi. Vladimir Horowitz, RCA. Dinu Lipatti, Emi. Marcelle Meyer, Emi. Marcelle Meyer, Pearl. Mikhail Pletnev, Virgin. Ivo Pogorelich, DG. Maria Tipo, Vox. Fou Ts'ong, Collins. Christian Zacharias, Emi.
Clavecin (5) : Ross [26/17]. Igor Kipnis, Chesky. Ross, sélection 3CD, Erato. Christophe Rousset, Decca. Andreas Staier, Teldec.
Piano (2) : Agnès Gillieron, Calliope. Christian Zacharias, Emi.
427 - Sol majeur, Presto quanto sia possibile C (L. 286 / P. 286)
Clavecin (5) : Ross [26/18]. Igor Kipnis, Chesky. Ross, sélection 3CD, Erato. Christophe Rousset, Decca. Andreas Staier, Teldec.
Piano (7) : Agnès Gillieron, Calliope. Marcelle Meyer, Emi. Marcelle Meyer, Pearl. Anne Queffélec, Erato. András Schiff, Hungaroton. Maria Tipo, Vox. Christian Zacharias, Emi.