Mise à jour : 30 septembre 2004

Domenico Scarlatti
catalogue des sonates


(javascript indispensable)
Kirkpatrick/Longo
(entrez un numéro dans la case adéquate et tabulez)

une sonate, un groupe, une forme


sans images
sans commentaire
sans version

Contenu du disque kipnis (chesky)

24 - La majeur, Presto C (L. 495 / P. 80)

Quelques véhémences heurtées et "préromantiques" à la Karl Philipp Emanuel Bach.

30 - sol mineur, Moderato 6/8 "Fugue du chat" (L. 499 / P. 86)

46 - Mi majeur, Presto ¢ (L. 25 / P. 179)

118 - Ré majeur, Non presto ¢ (L. 122 / P. 266)

119 - ré mineur, Allegro 3/8 (L. 415 / P. 217)

120 - ré mineur, Allegrissimo 12/8 (L. 215 / P. 146)

« Cette sonate est une oeuvre de virtuosité éblouissante, d'une richesse et d'une variété extraordinaire. Scarlatti se joue de toutes les prouesses acrobatiques, et base sa pièce sur des croisements de mains extravagants. Le tout se joue sur un rythme effréné. La main gauche se trouve ici dans l'extrème aigu du clavier, alors que la main droite impose là des basses profondes. Le résultat obtenu est saisissant sur le clavecin. » (A. De Place)

« Les prouesses acrobatiques de Scarlattti témoignent de son amour pour l'instrument, du plaisir qu'il prend à en jouer, mais en même temps d'un coût pour le scepataculaire. Il est tellement pris par le jeu que tout son corps y participe, avec des gestes qui ne sont pas vraiment indispensables, avec des risques qui, comme ceux que prend le sportif, donnent à l'intensité à chaque instant. La sonate 120 est une de ces pièces, avec des croisements de mains les plus sauvages qui soient. La main gauche passe continuellement dans l'aigu de l'instrument, et en plus la mains droite descend jusque dans le grave. Parfois les deux mains sont en route en même temps au péril de l'excutant, et non sans jeter le spectateur dans une certaine confusion. les passages les plus difficiles de cette sonate pourraient fort bien se jouer sans croisements, mais elle perdrait son intérêt. » (Kirkpatrick p. 187)

141 - ré mineur, Allegro 6/8 (L. 422 / P. 271)

D. Scarlatti : Sonate K. 141, incipit de la partition
Début de la Sonate K. 141

Alessandro Longo a ajouté l'intitulé « Toccata » à la pièce.

158 - ut mineur, Andante 3/8 (L. 4 / P. 123)

159 - Ut majeur, Allegro 6/8 (L. 104 / P. 418)

D. Scarlatti : Sonate K. 159, incipit de la partition
Début de la Sonate K. 159

208 - La majeur, Adagio e cantabile C (L. 238 / P. 315)

D. Scarlatti : Sonate K. 208, incipit de la partition
Début de la Sonate K. 208

« Dans cette sonate cantabile, R. Kirkpatrick voit une influence de la musique de flamenco. De large arabesques vocales se déploient sur des accords de guitare dont la régularité rythmique est inflexible. Un thème domine, auquel viennent s'adjoindre quelques motifs secondaires. Toute la sonate repose sur une écriture syncopée. » (A. De Place)

Scott Ross affirme que c'est la sonate qu'il choisirait s'il fallait n'en retenir qu'une : « C'est la plus belle, même si c'est aussi la plus lente et la plus heureuse, la plus ensoleillée. »

209 - La majeur, Allegro 3/8 (L. 428 / P. 209)

« Entre ces deux sonates d'une même paire (K 208 et 209) il y a une similitude de tonalité, mais contraste de mouvement. Celle-ci s'ouvre sur un thème de fanfare et sur sa réponse, qui décomposent l'accord parfait majeur déployé sur huit mesures. Ce thème ouvrira (à la dominante) la deuxième partie. L'ensemble évolu essentiellement sur une écriture à deux voix qui lui donne une apparence de simplicité. Des thèmes secondaires entrent aux mesures 33 et 62, et reviennent dans la seconde partie. En conclusion de ces deux parties, Scarlatti utilise une sorte de basse d'Alberti presque pianistique (mesure 78 à 87, et mesure 155 à 165). » (A. De Place)

380 - Mi majeur, Andante comodo 3/4 (L. 23 / P. 483)

D. Scarlatti : Sonate K. 380, incipit de la partition
Début de la Sonate K. 380

C'est l'une de sonates les plus enregistrées. En quelques notes Scarlatti campe une atmosphère agreste et suggère par l'entralacement de mélodie en écho, de charmeuses mélodies aux rythmes de sicilienne, des appels de cors lointain tout un monde de fantaisie. L'oeuvre forme la première partie du couple avec l'Allegro K 381.

381 - Mi majeur, Allegro 3/8 (L. 225 / P. 323)

426 - sol mineur, Andante 3/8 (L. 128 / P. 128)

D. Scarlatti : Sonate K. 426, incipit de la partition
Début de la Sonate K. 426

427 - Sol majeur, Presto quanto sia possibile C (L. 286 / P. 286)



http://patachonf.free.fr/musique

Valid XHTML 1.0!