Mise à jour : 30 septembre 2004
Début de la Sonate K. 208
« Dans cette sonate cantabile, R. Kirkpatrick voit une influence de la musique de flamenco. De large arabesques vocales se déploient sur des accords de guitare dont la régularité rythmique est inflexible. Un thème domine, auquel viennent s'adjoindre quelques motifs secondaires. Toute la sonate repose sur une écriture syncopée. » (A. De Place)
Scott Ross affirme que c'est la sonate qu'il choisirait s'il fallait n'en retenir qu'une : « C'est la plus belle, même si c'est aussi la plus lente et la plus heureuse, la plus ensoleillée. »
« Entre ces deux sonates d'une même paire (K 208 et 209) il y a une similitude de tonalité, mais contraste de mouvement. Celle-ci s'ouvre sur un thème de fanfare et sur sa réponse, qui décomposent l'accord parfait majeur déployé sur huit mesures. Ce thème ouvrira (à la dominante) la deuxième partie. L'ensemble évolu essentiellement sur une écriture à deux voix qui lui donne une apparence de simplicité. Des thèmes secondaires entrent aux mesures 33 et 62, et reviennent dans la seconde partie. En conclusion de ces deux parties, Scarlatti utilise une sorte de basse d'Alberti presque pianistique (mesure 78 à 87, et mesure 155 à 165). » (A. De Place)