« [Cette sonate] révèle le goût de Scarlatti (et peut-être aussi celui de Maria Barbara) pour l'exotisme et une expression hautement personnelle. Les traits descendants très rapides représentent l'un des maniérismes favoris de Scarlatti au clavier et sont aussi amusant à jouer que plaisants à entendre. Cette sonate serpente au long de passages chromatiques empreints de mysticisme qui doivent peut-être autant à l'Espagne qu'à Scarlatti. » (David Montgomery, livret du CD Leonhardt Sony-Séon)
Clavecin (8) : Ross [1/3], Still [1/3]. Laura Alvini, Frame. Laura Alvini, Nuova Era. Pierre Hantaï, Mirare. Gustav Leonhardt, Séon. Gustav Leonhardt, Teldec. Joseph Payne, Bis.
52 - ré mineur, Andante Moderato C (L. 267 / P. 41)
Cette sonate « rappelle tout à fait l'écriture polyphonique du Clavier Bien Tempéré de Jean Sébastien Bach (prélude et fugue en si bémol mineur du Livre I ou Fugue en mi majeur du livre II). David Montgomery, plaquette du CD Leonhardt Sony-Séon.
Clavecin (8) : Ross [4/4]. Laura Alvini, Frame. Bob van Asperen, Emi. Ottavio Dantone, Stradivarius. Gustav Leonhardt, DHM. Gustav Leonhardt, Séon. Gustav Leonhardt, Teldec. Christophe Rousset, Decca.
Clavecin (2) : Ross [12/3]. Gustav Leonhardt, Séon.
192 - Mi bémol majeur, Allegro ¢ (L. 216 / P. 322)
Clavecin (3) : Ross [12/4]. Emilia Fadini, Stradivarius. Gustav Leonhardt, Séon.
193 - Mi bémol majeur, Allegro 3/8 (L. 142 / P. 254)
Clavecin (4) : Ross [12/5]. Emilia Fadini, Stradivarius. Wanda Landowska, Pearl. Gustav Leonhardt, Séon.
Piano (9) : Agnès Gillieron, Calliope. Clara Haskil, Archipel. Clara Haskil, Philips. Clara Haskil, DG/Westminster. Anne Queffélec, Erato. Maria Tipo, Ricordi. Fou Ts'ong, Collins. Alexis Weissenberg, DG. Christian Zacharias, Emi.
208 - La majeur, Adagio e cantabile C (L. 238 / P. 315)
« Dans cette sonate cantabile, R. Kirkpatrick voit une influence de la musique de flamenco. De large arabesques vocales se déploient sur des accords de guitare dont la régularité rythmique est inflexible. Un thème domine, auquel viennent s'adjoindre quelques motifs secondaires. Toute la sonate repose sur une écriture syncopée. » (A. De Place)
Scott Ross affirme que c'est la sonate qu'il choisirait s'il fallait n'en retenir qu'une : « C'est la plus belle, même si c'est aussi la plus lente et la plus heureuse, la plus ensoleillée. »
Clavecin (14) : Ross [13/6]. Bob van Asperen, Emi. Colin Booth, Olympia. Kenneth Cooper, Vanguard. Emilia Fadini, Stradivarius. Pierre Hantai, Astrée. Pierre Hantaï, Mirare. Igor Kipnis, Chesky. Ton Koopman, Capriccio. Gustav Leonhardt, Philips. Gustav Leonhardt, Séon. Ross, sélection 1CD, Erato. Ross, sélection 3CD, Erato. Andreas Staier, Teldec.
Piano (4) : Agnès Gillieron, Calliope. András Schiff, Hungaroton. Fou Ts'ong, Collins. Christian Zacharias, Emi.
Transcription (2) : Leo Brouwer, Erato. Stephen Schmidt, Valois.
« Entre ces deux sonates d'une même paire (K 208 et 209) il y a une similitude de tonalité, mais contraste de mouvement. Celle-ci s'ouvre sur un thème de fanfare et sur sa réponse, qui décomposent l'accord parfait majeur déployé sur huit mesures. Ce thème ouvrira (à la dominante) la deuxième partie. L'ensemble évolu essentiellement sur une écriture à deux voix qui lui donne une apparence de simplicité. Des thèmes secondaires entrent aux mesures 33 et 62, et reviennent dans la seconde partie. En conclusion de ces deux parties, Scarlatti utilise une sorte de basse d'Alberti presque pianistique (mesure 78 à 87, et mesure 155 à 165). » (A. De Place)
Clavecin (8) : Ross [13/7]. Emilia Fadini, Stradivarius. Igor Kipnis, Chesky. Ton Koopman, Capriccio. Gustav Leonhardt, Philips. Gustav Leonhardt, Séon. Ross, sélection 3CD, Erato. Andreas Staier, Teldec.