Mise à jour : 30 septembre 2004
« Cette sonate est une oeuvre de virtuosité éblouissante, d'une richesse et d'une variété extraordinaire. Scarlatti se joue de toutes les prouesses acrobatiques, et base sa pièce sur des croisements de mains extravagants. Le tout se joue sur un rythme effréné. La main gauche se trouve ici dans l'extrème aigu du clavier, alors que la main droite impose là des basses profondes. Le résultat obtenu est saisissant sur le clavecin. » (A. De Place)
« Les prouesses acrobatiques de Scarlattti témoignent de son amour pour l'instrument, du plaisir qu'il prend à en jouer, mais en même temps d'un coût pour le scepataculaire. Il est tellement pris par le jeu que tout son corps y participe, avec des gestes qui ne sont pas vraiment indispensables, avec des risques qui, comme ceux que prend le sportif, donnent à l'intensité à chaque instant. La sonate 120 est une de ces pièces, avec des croisements de mains les plus sauvages qui soient. La main gauche passe continuellement dans l'aigu de l'instrument, et en plus la mains droite descend jusque dans le grave. Parfois les deux mains sont en route en même temps au péril de l'excutant, et non sans jeter le spectateur dans une certaine confusion. les passages les plus difficiles de cette sonate pourraient fort bien se jouer sans croisements, mais elle perdrait son intérêt. » (Kirkpatrick p. 187)