Clavecin (12) : Ross [5/20]. Bob van Asperen, Emi. Luc Beauséjour, Analekta. Colin Booth, Olympia. Ottavio Dantone, Stradivarius. Luca Guglielmi, Stradivarius. Pierre Hantai, Astrée. Trevor Pinnock, CRD. Ross, sélection 3CD, Erato. Andreas Staier, DHM. Colin Tilney, Dorian. Glen Wilson, Teldec.
Piano (15) : Aldo Ciccolini, Emi. Clara Haskil, Archipel. Clara Haskil, Philips. Clara Haskil, DG/Westminster. Vladimir Horowitz, Emi. Vladimir Horowitz, RCA. Vladimir Horowitz, RCA. Marcelle Meyer, Emi. Marcelle Meyer, Pearl. Mikhail Pletnev, Virgin. Ivo Pogorelich, DG. Anne Queffélec, Erato. Alexis Weissenberg, DG. Zhu Xiao-Mei, Ina. Christian Zacharias, Emi.
Clavecin (5) : Ross [6/3]. Wanda Landowska, Pearl. Ross, sélection 3CD, Erato. Andreas Staier, DHM. Robert Woolley, Emi.
Piano (10) : Robert Casadesus, Emi. Vladimir Horowitz, Sony. Marcelle Meyer, Emi. Marcelle Meyer, Pearl. Mikhail Pletnev, Virgin. Anne Queffélec, Erato. Mûza Rubackité, Lyrinx. András Schiff, Hungaroton. Maria Tipo, Vox. Christian Zacharias, Emi.
Cette sonate de forme original est organisée en trois parties. La première commence sous forme d'un canon et se poursuit plus librement comme une invention de Bach. L'épisode central est une sicilienne à 6/8 sorte de pastorale chantante et très colorée par ses constantes modulations. Enfin, nettement aparenté au thème du début, la dernière partie, conclue rapidement l'oeuvre. Si les reprises sont effectuées toutes les parties sont entendues deux fois : AA/BC/BC.
Clavecin (3) : Ross [12/14]. Bob van Asperen, Emi. Andreas Staier, DHM.
Piano (3) : Marcelle Meyer, Emi. Marcelle Meyer, Pearl. Christian Zacharias, MDG.
Clavecin (6) : Ross [13/11]. Virginia Black, CRD. Colin Booth, Olympia. Ross, sélection 3CD, Erato. Andreas Staier, DHM. Kenneth Weiss, Satirino Records.
Piano (4) : Agnès Gillieron, Calliope. Mikhail Pletnev, Virgin. Fou Ts'ong, Collins. Christian Zacharias, Emi.
214 - Ré majeur, Allegro Vivo 12/8 (L. 165 / P. 430)
Clavecin (3) : Ross [13/12]. Ross, sélection 3CD, Erato. Andreas Staier, DHM.
« Première sonate d'une paire. Presque ironiquement par sa gravité polyphonique, le début de la sonate en mi mineur K 263 rappelle ( ) la musique la plus ancienne. Le fugato [complexe du début] est suivit de tierces contrastantes en position aiguë et grave, simulent la pratique ancienne des choeurs, mais très vite il ne reste qu'un jeu libres des voix d'où ressortent des progressions chromatiques à côté de séries de sons parlants. La seconde partie, revirant de sol Majeur à Mi mineur, ne revient plus sur les réminiscences polyphoniques, les inspirations harmoniques antérieures conduisent par contre à une excusion de séries d'accords en séquences avant que les développements chromatiques étendues fassent une transition à la fin enjouée ayant cependant perdu l'aisance antérieure. »
Clavecin (5) : Ross [17/6]. Gustav Leonhardt, DHM. Andreas Staier, DHM. Sergio Vartolo, Bongiovanni. Sophie Yetes, Chandos.
« Composée au vivo courant d'une mesure à trois temps, cette sonate déploie tout le raffinement don Scarlatti était capable. Le bref motif du début commence par juxtaposer en séquence des jeux de gammes de trois tons qui sont avivées rapidement par des altérations. Des jeux de sixtes et tierces se conforment au rythme vif jusqu'à ce qu'une figure chromatique ascendante intensifie de façon extrême la tension harmonique par des effets audacieux de retard. Cette intensification conduit finalement à une section extrêmement virtuose menant, avec une stretta, aisément à la fin, sur la dominante de la première partie. Cette excursion harmonique se poursuit dans la seconde partie. Si majeur, Sol bémol mineur, la bémol majeur - ce dernier voire même interprété comme modulation régulière à cause d'une changement d'altération - sont des stations intermédiaires de ce voyage plein de passion et rythmiquement fortement souligné. Une brève section en mi mineur n'entraîne que le passage au si majeur, suivit par la stretta finale virtuose, reconduisant à la tonique de mi Majeur. Ce jeu habile tout en accord est caractéristique pour un grand nombre de sonates de Scarlatti. Les brisement des accord arpégés avec leur « acciaccatures » aiguisantes déjà employées par les maîtres plus anciens, sont réunis ici. en un accord joué simultanément dont l'effet harmonique semble souvent neutralisé de sorte que cela fait parfois songer au cluster moderne. Ce colorie du son confère aux sonates de Scarlatti un charme souvent exotique. »
Clavecin (3) : Ross [17/7]. Gustav Leonhardt, DHM. Andreas Staier, DHM.
« Première du couple de sonates. C'est la première sonate qui est plus subtentielle. Chacune de ces sections couvre une vaste gamme de tonalités et a certains structures massives. »
Clavecin (7) : Ross [28/12]. Trevor Pinnock, DG-Archiv. Trevor Pinnock, DG-Archiv. Andreas Staier, DHM. Sergio Vartolo, Stradivarius. Blandine Verlet, Philips. Kenneth Weiss, Satirino Records.
Cet allegro qui vient ensuite fournit le contraste d'un discours essentiellement à deux voix commençant par des imitations d'appels de cors et comportant, après la barre de reprise centrale, l'une des rares exemples d'utilisation, par Scarlatti, de la basse d'Alberti à la main gauche.
Clavecin (10) : Ross [28/13]. Ton Koopman, Capriccio. Trevor Pinnock, DG-Archiv. Trevor Pinnock, DG-Archiv. Christophe Rousset, Decca. Andreas Staier, DHM. Sergio Vartolo, Stradivarius. Blandine Verlet, Philips. Glen Wilson, Teldec. Sophie Yetes, Chandos.