Mise à jour : 30 septembre 2004

Domenico Scarlatti
catalogue des sonates


(javascript indispensable)
Kirkpatrick/Longo
(entrez un numéro dans la case adéquate et tabulez)

une sonate, un groupe, une forme


sans images
sans commentaire
sans version

Contenu du disque staier (dhm)

64 - ré mineur, Allegro 2/4 (L. 58 / P. 33)

D. Scarlatti : Sonate K. 64, incipit de la partition
Début de la Sonate K. 64

87 - si mineur, 3/4 (L. 33 / P. 43)

D. Scarlatti : Sonate K. 87, incipit de la partition
Début de la Sonate K. 87

96 - Ré majeur, Allegrissimo 3/8 (L. 465 / P. 210)

132 - Ut majeur, Cantabile 3/4 (L. 457 / P. 295)

133 - Ut majeur, Allegro 3/8 (L. 282 / P. 218)

175 - la mineur, Allegro 2/4 (L. 429 / P. 136)

D. Scarlatti : Sonate K. 175, incipit de la partition
Début de la Sonate K. 175

202 - Si bémol majeur, Allegro 3/8 - 6/8 - 3/8 (L. 498 / P. 173)

D. Scarlatti : Sonate K. 202, incipit de la partition
Début de la Sonate K. 202

Cette sonate de forme original est organisée en trois parties. La première commence sous forme d'un canon et se poursuit plus librement comme une invention de Bach. L'épisode central est une sicilienne à 6/8 sorte de pastorale chantante et très colorée par ses constantes modulations. Enfin, nettement aparenté au thème du début, la dernière partie, conclue rapidement l'oeuvre. Si les reprises sont effectuées toutes les parties sont entendues deux fois : AA/BC/BC.

213 - ré mineur, Andante ¢ (L. 108 / P. 288)

214 - Ré majeur, Allegro Vivo 12/8 (L. 165 / P. 430)

263 - mi mineur, Andante C (L. 321 / P. 283)

« Première sonate d'une paire. Presque ironiquement par sa gravité polyphonique, le début de la sonate en mi mineur K 263 rappelle ( ) la musique la plus ancienne. Le fugato [complexe du début] est suivit de tierces contrastantes en position aiguë et grave, simulent la pratique ancienne des choeurs, mais très vite il ne reste qu'un jeu libres des voix d'où ressortent des progressions chromatiques à côté de séries de sons parlants. La seconde partie, revirant de sol Majeur à Mi mineur, ne revient plus sur les réminiscences polyphoniques, les inspirations harmoniques antérieures conduisent par contre à une excusion de séries d'accords en séquences avant que les développements chromatiques étendues fassent une transition à la fin enjouée ayant cependant perdu l'aisance antérieure. »

264 - Mi majeur, Vivo 3/8 (L. 466 / P. 308)

« Composée au vivo courant d'une mesure à trois temps, cette sonate déploie tout le raffinement don Scarlatti était capable. Le bref motif du début commence par juxtaposer en séquence des jeux de gammes de trois tons qui sont avivées rapidement par des altérations. Des jeux de sixtes et tierces se conforment au rythme vif jusqu'à ce qu'une figure chromatique ascendante intensifie de façon extrême la tension harmonique par des effets audacieux de retard. Cette intensification conduit finalement à une section extrêmement virtuose menant, avec une stretta, aisément à la fin, sur la dominante de la première partie. Cette excursion harmonique se poursuit dans la seconde partie. Si majeur, Sol bémol mineur, la bémol majeur - ce dernier voire même interprété comme modulation régulière à cause d'une changement d'altération - sont des stations intermédiaires de ce voyage plein de passion et rythmiquement fortement souligné. Une brève section en mi mineur n'entraîne que le passage au si majeur, suivit par la stretta finale virtuose, reconduisant à la tonique de mi Majeur. Ce jeu habile tout en accord est caractéristique pour un grand nombre de sonates de Scarlatti. Les brisement des accord arpégés avec leur « acciaccatures » aiguisantes déjà employées par les maîtres plus anciens, sont réunis ici. en un accord joué simultanément dont l'effet harmonique semble souvent neutralisé de sorte que cela fait parfois songer au cluster moderne. Ce colorie du son confère aux sonates de Scarlatti un charme souvent exotique. »

277 - Ré majeur, Cantabile Andantino ¢ (L. 183 / P. 275)

278 - Ré majeur, Con Velocita 6/8 (L. S15 / P. 434)

420 - Ut majeur, Allegro ¢ (L. S2 / P. 352)

421 - Ut majeur, Allegro 3/8 (L. 252 / P. 459)

460 - Ut majeur, Allegro ¢ (L. 324 / P. 378)

D. Scarlatti : Sonate K. 460, incipit de la partition
Début de la Sonate K. 460

« Première du couple de sonates. C'est la première sonate qui est plus subtentielle. Chacune de ces sections couvre une vaste gamme de tonalités et a certains structures massives. »

461 - Ut majeur, Allegro 3/8 (L. 8 / P. 324)

Cet allegro qui vient ensuite fournit le contraste d'un discours essentiellement à deux voix commençant par des imitations d'appels de cors et comportant, après la barre de reprise centrale, l'une des rares exemples d'utilisation, par Scarlatti, de la basse d'Alberti à la main gauche.



http://patachonf.free.fr/musique

Valid XHTML 1.0!