Mise à jour : 11 septembre 2013

Discographie Karel Ancerl

C

Frédéric Chopin (1810-1849) Logo Wikipedia

Concerto pour piano n° 2 en fa mineur · opus 21 (1829)

Kempff/Ancerl, 1954 (Praga PR 254 000/01)

Wilhelm Kempff, piano
ø Concert Prague, 1954 - OP. Tchèque
* CD : Praga "Edition Live Karel Ancerl vol. 1" PR 254 000/01 - [Origine : Archive radio]
Diap. d'or n° 383

« Mais c'est surtout la surprise d'un 2e de Chopin par Kempff (1954) qui attirera l'attention du discophile ; un Kempff d'ailleurs souvent « méconnaissable », presque virtuose (mais oui !) dans le Maestoso malgré ses traits sabotés, amer chanteur dans le Larghetto, et manifestement soulagé, dans le Fianle, de sentir que cette musique peut réellement inspirer un tel chef - a moins que, au contraire, seul un « vrai » chef puisse la comprendre. C'est en tout cas ce qu'on ressent à l'écoute de cette édition remarquable. » (Etienne Moreau, Diapson n° 383 p. 181 - juin 1992)

haut

Dmitri Chostakovitch (1906-1975) Logo Wikipedia

Concerto pour violoncelle n° 1 en mi bémol majeur · opus 107 (1959)

Sádlo/Ancerl, 1968 (Supraphon 0 10 0604)Sádlo/Ancerl, 1968 (Supraphon SU 1950-2)

Milos Sádlo, violoncelle
ø Prague, Hall Dvorák, 6-8 juin 1968 - OP. Tchèque
* LP : Supraphon 0 10 0604 (+ cto Honegger/Neumann)
* CD : Supraphon "Gold Edition" SU 3702-2 / SU 1950-2 / "Crystal" 11 0676-2
Durées : I. 6'06 - II. 11'07 - III. 6'38 - IV. 4'47 = 28'42
Son : Franticek Bruda
8/7 Rép. n° 90 / Choc Monde n° 165

haut

Ouverture festive · opus 96 (1947)

Ancerl, 1964 (Supraphon SUA 50576)Ancerl, 1964 (Emi "Great Conductors of the 20th Century" 7243 5 75091)Ancerl, 1964 (Supraphon "Gold Edition" SU 3689-2)

ø Prague, 10 avril 1964 - OP. Tchèque
* LP : Supraphon SUA 50576 / Artia ALP(S) 710 / Musicaphon BM30SL 1621
* CD : Supraphon "Gold Edition, vol. 29" SU 3689-2 / Emi "Great Conductors of the 20th Century" 7243 5 75091-2
Durée : 5'50

haut

Symphonie n° 1 en fa mineur · opus 10 (1926)

Ancerl, 1964 (Supraphon SUA 50576)Ancerl, 1964 (Supraphon "Crystal" 11 0607-2)Ancerl, 1964 (Supraphon 11 1951-2)

ø Prague, 7-10 avril 1964 - OP. Tchèque
* LP : Supraphon SUA 50576 / Musicaphon BM30SL 1621 / Artia ALP(S) 710
* CD : Supraphon "Gold Edition" SU 3699-2 / 11 1951-2 / "Crystal" 11 0607-2 (p 1988)
Durées : I. 7'41 - II. 4'50 - III. 9'01 - IV. 9'02 = 30'44
8/7 Rép. 73 / Référence Compact n° 42

« Que tous les éléments de l'évolution future du compositeur soient contenus en elle comme la plante dans la graine est une vérité que ne cesse d'affirmer Ancerl au cours d'une traduction, nerveuse s'il en fut, de ses états d'âme contrastés, au milieu d'un tourbillon d'impressions où le trait est souligné comme une eau forte ; nostalgie du violon solo, murmures angoissés des cordes, au sein d'un monde en effervescences, le conflit entre l'individu et la société, les événements ambiants, est affirmé d'une manière implacable. » (Pierre Vidal, Compact n° 42 p. 61 - mai 1989)

haut

Symphonie n° 5 en ré mineur · opus 47

Ancerl, 1961 (Praga PR 254 002/03)

[1] ø [mono] Concert Prague, 1961 - OP. Tchèque
* CD : Praga PR 254 002/03
Diap. d'or n° 385

« Karel Ancerl est assurément le plus méconu des interprètes de Chostakovitch, bien que le premier peut-être à avoir rélélé, dans une vision prométhéenne de la 5e Symphonie, la dimension beethovenienne du compositeur. [...] Dès l'attaque du Moderato de la 5e Symphonie s'impose un climat d'absence et d'intensité à la fois, où au-delà du frémissement ténu des cordes naît un espoir, voire un défi. Après un premier mouvement aussi tendu, l'Allegretto trouve naturellement son allure de Scherzo sautillant, plus espiègle que grotesque, plus persifleur que caricatural. Le climat d'attente s'affirme de nouveau avec force dans un Largo d'une intensité nue évoquant les territoires infinis chers à Sibelius. [...] » (Serge Martin, Diapason n° 385 p. 124 - septembre 1992)

Ancerl, 1961 (Supraphon SUA 50052)Ancerl, 1961 (Supraphon "Crystal" 11 0676)Ancerl, 1961 (Supraphon SU 1951-2)

[2] ø Prague, 10-14 novembre 1961 - OP. Tchèque
* CD : Supraphon "Gold Edition" SU 3699-2 / SU 1951-2 / "Crystal" 11 0676-2
* LP : Supraphon SUA 50052 / SUA 50423 / 913 160 / SUA 10423 / OQ-7024 / Emi MFP 2114 / Musicaphon BM30SL 1615 / Parliament PLP(S) 168 / Vanguard SU-1 / Turnabout TV 34268
Durée : 42'00
8 Rép. / 4Y Diap. n° 229 / Choc Monde n° 165

haut

Symphonie n° 7 en ut majeur « Leningrad » · opus 60

Ancerl, 1957 (Supraphon LPV 496 [LP])Ancerl, 1957 (Supraphon B30R 0058/59 [LP])Ancerl, 1957 (Supraphon 11 1952-2)Ancerl, 1957 (Supraphon "Gold Edition" SU 3683-2)

[1] ø [mono] Prague, Hall Dvorák, 2-4, 6, 17, 18, 20 septembre 1957 - OP. Tchèque
* LP : Supraphon LPV 496/7 / SUA 10359/60 / B30R 0058/59 (+ concerto op. 102) / Rediffusion HCN 8003 / Parliament PLP(S) 127-2 / Everest 3404
* CD : Supraphon "Gold Edition" SU 3683-2 / 11 1952-2
Durées : I. 25'24 - II. 10'24 - III. 18'01 - IV. 16'21 = 70'23
Son : Miloslav Kulhan
8/3 Rép. n° 57 / Diap. d'or n° 391 / Choc Monde n° 165

« On a suffisamment glosé sur l'intérêt de cette partition qui ne mérita ni la fascination qu'on lui porta, ni le mépris dans lequel on l'enterre depuis. La maîtrise de l'écriture, la leçon d'orchestration notamment de l'immence crescedo-boléro de l'Allegretto sont propres au génie de leur auteur. [...] Ancerl reste une des gravures les plus passionnantes. Il reste cohérent dans l'équilibre des deux mouvements centraux qui doivent supporter les déferlements sonores de l'Allegretto et de l'Allegro. La petite harmonie et surtout le quatuor de la Philharmonie Tchèque ont la transparence nécessaire, la violence sans agressivité et le son le moins aigre de toutes les formations de l'Est [...]. Une execellente réédition. » (Stéphane Friédérich, Répertoire n° 57 p. 43 - avril 1993)

Ancerl, 1967 (Praga PR 254 002/03)

[2] ø [mono] Concert Prague, 1967 - OP. Tchèque
* CD : Praga PR 254 002/03
Durées : I. 25'32 - II. 10'33 - III. 18'06 - IV. 16'35
Diap. d'or n° 385

haut

Symphonie n° 9 en mi bémol majeur · opus 70

Ancerl, 1966 (Praga PR 254 002/03)

ø [mono] Concert Prague, 1966 - OP. Tchèque
* CD : Praga PR 254 002/03
Diap. d'or n° 385

« Après de tels sommets [5e et 7e Symphonies], on pouvait s'interroger sur le sort réservé à l'insaisissable 9e, l'éternel pont au âne en forme de pied-de-nez de l'oeuvre de Chostakovitch. Ancerl la conçoit en fait dans la parfaite continuité de l'espièglerie persifleuse de l'Allegro de la 5e. [...] Au « Finale », cette 9e retrouve un humanisme aussi généreux que distancié, quintessence même du message de Chostakovitch. » (Serge Martin, Diapason n° 385 p. 124 - septembre 1992)

haut

Symphonie n° 10 en mi mineur · opus 93

Ancerl, 1955 (Heliodor 478 412)Ancerl, 1955 (Decca DL 9822 [LP])Ancerl, 1955 (Dg "Les Grandes Années, 1956" 457 080-2)Ancerl, 1955 (Dg "Originals" 463 666-2)

ø [mono] Munich, Herkulessaal, octobre 1955 - OP. Tchèque
* LP : DG 18300 / Heliodor 478 412 / Decca DL 9822
* CD : DG "Originals" 463 666-2 (+ Concerto Violon Stravinsky) / "Les Grandes Années, 1956" 457 080-2 (+ Boléro, Ravel ; Danses de Galanta, Kodaly)
Durées : I. 20'48 - II. 3'51 - III. 10'57 - IV. 11'54 = 47'30
Son : Werner Grimme
10 Rép. n° 105, 162

A peine trois ans après sa création et quatre mois après le fameux concert pragois de Mravinski avec la Philarmonie de Leningrad (3 juin 1955, édité par Praga), Ancerl donne une 10e Symphonie de Chostakovitch de référence. Il semble qu'il s'agisse de l'une des premières rencontre avec le maître russe - du moins au disque - mais c'est une splendide réussite. Cet enregistrement, récemment reparu, me fait placer un onzième disque dans ma sélection.

« La Symphonie n°10 de Chostakovitch a peut-être trouvé sous la direction de Karel Ancerl la suprême consécration. Ce chef immense, que DG aurait dû solliciter davantage à cette époque pour d'autres répertoires (voir son superbe Requiem de Dvorak [...]), réussit dans cette symphonie-manifeste humaniste la quadrature du cercle : conjuguer la violence éruptive des cuivres et la beauté sonore des chorals (les cors dans III...), l'exacerbation épileptique des climax et la profondeur abyssale des paysages intérieurs. [...] Avec une mise en place millimétrée, d'une densité phénoménale, qui rehausse la tension intense du relief orchestral, une force de pénétration inouïe dans l'espace sonore et une pulsation rythmique émaciée et charnue, Ancerl est celui qui donne la vision la plus ouverte de cette oeuvre : à la fois tragique, mais aussi intensément lyrique, métaphysique, profondément existentielle. Aidée par des bois fruités, incisifs et pétillants de vie, des cuivres burinés au paroxysme et des cordes hargneuses, profondes et claquantes d'une Philharnonie Tchèque au zénith, Ancerl tient d'une main de fer cette arche dramatique avec une rage désespérée, une tristesse ludique, un souffle épique peu communs, où altement les désolations éthérées et les élans irrésistibles du vouloir-vivre (transition Andante-Allegro dans IV). Les pulsations du terrible scherzo « anti-stalinien (Allegro) vous coupent également le souffle par leur urgence et leur tranchant. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 105 p. 31 - septembre 1997)

haut



Toutes suggestions, corrections ou informations
supplémentaires sont bienvenues !

http://patachonf.free.fr/musique

Valid XHTML 1.0!