octuor pour cordes, opus 7 (1900)
Opus 7
Composition : 5 décembre 1900
Dédicace : A André Geralge (1856-1926)
Editeur : Ed. Enoch et Cie, 1905 (Préface d'Enesco, 139 p.) / Editura de stat pentru literatura si arta, 1957
Création : Paris, 1909 par les Quatuors Geloso et Chailley - Pierre Monteux était l'altiste du Quatuor Geloso
Durée : 41 minutes
« Enescu espérait devenir « Le Berlioz de la musique de chambre ». Du compositeur français, l'Octuor de 1900 évoque l'inclination à se coltiner au défis musicaux : du haut de ses 19 ans, Enescu brasse en quatre mouvements enchaînés les neuf thèmes principaux de l'ouvrage, conduisant dans un langage aux savoureuses épices modales un discours polyphonique d'une complexité presque effrayante, tout en gérant une écriture rythmique encore plus subtilement variée que celle de Brahms ! Le plus étonnant, c'est qu'à l'instar du Schoenberg de La nuit transfigurée, l'anchevètrement général n'occulte jamais le jaillissementde ce chef d'oeuvre juvénile qu'Enescu, peut-être ne dépassa jamais. » (Gérard Belvire, Répertoire n° 84)
Academy of St Martin-in-the-fields Chamber Ensemble
ø The Maltings Snape, 1/3 mars 1992 - CD : Chandos CHAN 9131 (p 1993) (+ Strauss, Chostakovitch)
Durées : I. 12'42 - II. 7'48 - III. 9'57 - IV. 8'22 = 38'49
4Y Diap. n° 395
« [Les membres de l'Academy] tiennent la gagueure de ne jamais se laisser griser par le lyrisme naturel, l'ampleur d'un discours qui possède tous les charmes vénéneux d'un « modalisme » d'essence populaire et d'un pseudo-classicisme qui est davantage un garde-fou du compositeur. [...] Toute cette fastueuse draperie est déployée avec maîtrise et précision, sans en exagérer l'expression romantique ni les excès d'intensité lyrique. [...] Cette gravure récente prend le relais de l'interprétation historique de Silvestri (Electrecord, 1954) [...]. » (Pierre-E. Babier, Diapason n° 395 p. 131 - juillet 1993)
Quatuor Alkan et Quatuor Québec
ø 1992 - CD : CBC "Musica Viva" 1063 (p 1993) (+ Octuor op. 20, Mendelssohn)
Durée : 39'29
Horia Andreescu René Cristian Popescu, Liviu Morna, Mioara Moroianu, Adriana Winkler, violons - Gabriel Bala, Florin Matei, altos - Marin Cazacu, Dan Joitoiu, violoncelles
Bucarest, Studio Tomis, mars 1995 - CD : Olympia OCD 445 / Electrecord ECD 277 (+ Dixtuor opus 14)
Durées : I. 12'07 - II. 8'26 - III. 9'14 - IV. 8'56 = 38'43
8/7 Rép. n° 84 / 4* Monde 191
« La direction d'Horia Andreescu favorise la continuité et la cohérence des idées, ainsi que l'envergure symphonique. Le chef, mieux connu en Allemagne et dans les pays scandinaves qu'en France, relève, bien sûr, la complexité polyphonique du discours mais jamais celle-ci ne menace la continuité de l'évolution. Une version « classique » qui accentue parfois la prévisibilité de certains développements, pour une oeuvre qui supporte plusieurs grilles de déchiffrage (éventuellement superposées). Malgré leminence des interprètes, le son des cordes manque quelquefois de richesse, faute d'instruements de grande classe. » (Costin Cazaban, Monde de la Musique n° 191 p. 102 - septembre 1995)
Georges Enesco Ensemble instrumental Louis de Froment
ø [mono] 1951 - LP : Remington REM 199.52 (+ Rhapsodie Roumaine n° 2)
Kruger American Arts O.
ø [mono] ? - LP : New Records Inc. NRI 101
Cristian Mandeal Membres de l'OP. « George Enescu » de Bucarest : Anda Petrovici, Dan Enasescu, Vladimir Dimitrienko, Miora Moroianu, violons - Gabriel Bala, Rodica Gavrila, altos - Marin Cazacu, Liliana Pantea, violoncelles
Bucarest, Salle l'Athénée roumain, 24-28 février 1997 - CD : Arte Nova 74321 63634 2 (+ Dixtuor op. 14)
Durées : I. 11'52 - II. 8'52 - III. 8'15 - IV. 9'32 = 38'31
4Y Diap. n° 384
Constantin Silvestri Lucien Savin et Mircea Saulescu, violons I - Mendi Rodan, Henri Brendier, violons II - Wilhelm Georg Berger, George Popovici, altos - Alfons Capitanovici, Serafim Anthropov, violoncelles
ø 1954 - CD : Electrecord ELCD 122 (p 1991 + Dixtuor op. 14) - LP : ECE 01
Durée : 40'50
« La complexité polyphonique s'efface au profit d'une impression d'invention toujours renouvelée, tandis que le Mouvement de valse bien rythmée conclusif doit être considéré plus proche d'une réexposition thématique magistrale que d'un refrain populaire. Silvestri tente de restituer pleinement cette synthèse unique d'un folklore sublimé, de caractère modale, et de la tradition romantique brahmsienne. Mahleureusement, l'étroitesse de la palette sonore et du rendu des timbres prive l'auditeur d'une partie du plaisir et de la détente qu'il devrait ressentir à l'écoute d'une telle musique. » (Pierre-E. Barbier, Diapason n° 384 p. 118 - juillet 1992)
Micha Hamel Viotta Ensemble
1999 - CD : Ottavo 20179 (p 2001) (+ Dixtuor op. 14)
Durée : 35'26
Quatuor Voces, Quatuor Euterpe
ø c. 1970 - CD : Marco Polo 8.223 147 (+ Dixtuor op. 14/Baciu)
Durées : I. 13'20 - II. 8'49 - III. 19'26
4Y Diap. n° 347
version pour orchestre à cordes
Gidon Kremer - Kremerata BalticaSchwarzenberg, Autriche, Angelika-Kauffmann-Saal, juin 2000 - CD : Nonesuch - CD : 7559-79682-2 (p 2002 + Quintette op. 29)
Son : Philipp Nedel
Durées : I. 12'02 - II. 8'25 - III. 7'48 - IV. 9'13 = 37'33
10 Rép. n° 164 / 4Y Diap. n° 497 / Choc Monde
« Kremer mêne son ensemble balte avec l'ardeur et la sensualité qu'on lui connaît, même si l'on peut regretter qu'une prise de son trop réverbérée lui donne une dimension faussement orchestrale et ne rendre pas justice à la précision du détail. » (Jean-Michel Molkhou, Diapason n° 497 p. 93 - novembre 2001)
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