Dominico Scarlatti

discographie (très) sélective

Marcelle Meyer

Marcelle Meyer (Emi CZS 5 68092-2)

• 32 sonates : K 9 — K 13 — K 17 — K 27 — K 29 — K 30 — K 32 — K 64 — K 69 — K 87 — K 96 — K 114 — K 119 — K 125 — K 159 — K 175 — K 202 — K 245 — K 279 — K 377 — K 380 — K 427 — K 430 — K 432 — K 446 — K 450 — K 474 — K 478 — K 492 — K 519 — K 529 — K 533.

ø 1954 / sept. 1955 - Emi CZS 5 68092-2 ("Introuvables" + Rameau, Couperin, Rossini) ["Références" 2905773 - LP]
Son : André Charlin
10 Rép. n° 68 / Diap. d'or n° 311 & 403

« Tout est bien qui commence bien car, dès l'écoute de la Sonate en ré majeur L. 12 [K 478], l'enchantement est créé. Le jeu de Marcelle Meyer est léger mais ferme, élégant sans afféterie, briant sans virtuosité intempestive. C'est le nutuel même : naturel du tempo, des accents, de la couleur, de l'expression. Trente ans après, ce jeu n'apparaît absolument pas démodé. On ne se pose pas de questions : on est en face de l'évidence. » (Jean Roy, Diapason n° 311 p. 56 - décembre 1985)

« Clavecin mis à part, on pourra se sentir plus proche de tel esprit analytique (Zacharias), de tel jeu plus moderne (Horowitz), on pourra scruter une Espagne dont les guitares et les acciaccature grondent plus fort (dans la sonate flamenco en ré majeur K 119 notamment, espagnole plutôt à la viñes qu'à la mauresque). Mais de cette souplesse dans la plus minucieuse rigueur, de ce raffinement au milieu des flammes, de cette profondeur dans le sourire, de cet art dans le sport, où en trouver davantage ? Le Scarlatti de Meyer ressemble aux ouvrages de ces dentellières italiennes qui jonglent plus vite que leur ombre et obtiennent à la fin une dentelle élégante et semée de cent détails imprévus. » (Ivan A. Alexandre, Diapason n° 403 p. 166 - avril 1994)

NB : Marcelle Meyer rejoue toute les sonates de 1947 sauf la 8 et ajoute les K. 492, 29, 446, 159 et 533

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