Dominico Scarlatti
discographie (très) sélective
Joseph Payne
ø Boston, 1990 - Bis
CD-499
Instrument : Clavecin David Jacques 1980 d'après la tradition flamande.
Son : S. Kent
7/6 Rép. n° 35 / 3Y Diap. n° 369 4d Compact n° 63
« Curieusement Schumann [n'] aimait pas [les Sonates de Scarlatti], n'aynat cru y trouver qu'une forme « grossière », une mélodie « négligée » et des modulations « pauvres » ! La musique de Scarlatti est exactement tout le contraire de cela. [...] L'interprétation de J. Payne est trop sage pour nous en faire partager l'exubérence. Sa conception de l'art de Scarlatti vise à une uniformité qui débouche sur la monotonie. S'il y a de beaux mouvement (K 8, 15, 20, 29), l'ensemble reste finalement assez rigide (de cette rigidité qui apparaissait parfois dans la monumentale intégrale de Scott Ross). Même l'étincelante K 13 et la célèbre K 27, poétique et joyeuse, avec ses redoutable croisement de mains, semblent fades et manquent de brio. » (A. de Place, Diapason n° 369 p. 156 - mars 1991)
« Payne dédie cet enregistrement à son maître Valenti. Il présente ce recueil avec un souci didactique perceptible. Même si la musicalité est évidente, on aurait aimé plus de brio et de fantaisie, d'humour ou de sentiment dans ces pièces. Cette version reste très polie et retenue mais il s'agit quant même d'une très belle interprétation. [...] On fera quelque réserve sur le toucher un peu raide et brouillon parfois (29e). » (Michel Laizé, Répertoire n° 35 p. 60 - avril 1991)
« Le Clavecin de Joseph Payne [...] a des couleurs un peu moins vives et sintillantes que l'instrument utilisé par Scott Ros pour son enregistrement Erato [...]. Mais, de ses timbres « ronds » chaleureux, de ses sonorités généreuses, l'interptète sait tirer le meilleur parti. Pour loger cet imposant programme sur un seul disque, Payne a dû naturellement, négliger les reprises. » (Jean Dupart, Compact n° 63 p. 65 - avril 1991)
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