Dominico Scarlatti
discographie (très) sélective
Christophe Rousset
ø Goudhurst, Kent, 14-16 avril 1997 - Decca 458 165-2
Clavecins de la collection Finchcocks : Joachim José Antunes, Lisbonne, 1785 & Jacob Kirckman, Londres, 1756 (K 140, 141, 144 & 450).
8/9 Rép. n° 114 / 5Y Diap. n° 450 / 5 Classica n° 3 / 3* Goldberg n° 4
« La liberté d'invention et les audaces harmoniques de Scarlatti ne doivent cependant pas faire oublier sa grande délicatesse d'expression, et c'est sans doute ce dernier aspect qui a retenu d'avantage l'attention de Christophe Rousset. Attentive qu'elle est aux savoureux contraste rythmiques et expressifs de la musique du grand Dominico, son interprétation tout en finesse ne vise pas au spectacle, mais ce jeu nuancé s'oriente au contraire vers l'équilibre et le naturel où l'on croit parfois percevoir une certaine réserve. » (Adelaide de Place, Diapason n° 450 p. 96 - juillet 1998)
« Avec la sonate K 461 qui ouvre l'enregistrement, on est tout de suite projeté dans ce qu'est l'art de Christophe Rousset : une impresionnante virtuosité, qui trouve un écho affirmé dans la Sonate en ré mineur K 120, pour laquelle il exécute les terribles croisements de mains qu'elle exige avec une aisance déconcertante. » (Louis Laine, Classica n° 3 p. 71 juillet 1998)
« Nous voici en présence d'un véritables scarlattiste, pénétrant sans réserves dans l'arène des grands [...]. Facilité technique, douceur allusive du toucher, précision et transparence, lisibilité descontrastes, continuité inspirée du catabile. Mais le jeu du claveciniste éclaire aussi la bouillonnante fantaisie de l'auteur : l'inattendu voire l'excentricité dont la tension rythmique indique la présence constante de l'Espagne. » (Alexandre Pham, Goldberg n° 4 p. 96 - été 1998
Clavecin Jacob Kirckman, Londres 1756 joué par Ch. Rousset
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