discographie (très) sélective
ø Exeter, Royal Albert Museum, août 1979 - Oiseau Lyre 443 179-2
Clavecin : Vincenzo Sodi, Florence 1782
Son : D. Smart
7/8 Rép. n° 73 / 4Y Diap. n° 412
« On connait Colin Tilney comme un claveciniste sensible, plus à l'aise dans le lyrisme intime que dans la dynamique rythmique (cf. son autre récital Scarlatti, Dorian). La méditative Sonate K 147 corrobore cette option. La pathétique K 466 également. Les sonates ici choisies ne comptent pas parmi les plus connues et c'est tant mieux ! [...] La sélection privilégie les sonates organisées par paire, marquées discrètement d'un hispanisme polissé avec des évocations de guitare (K 98) ou de canto jondo (K 8). Le toucher de Colin Tilney est fin, alerte et sa diction toujours claire. Dans les sonates vives, on pourrait parfois souhaiter articulation plus légère ou virtuosité plus affirmée qui rendraient meilleure justice à la veine rebondissante de Scarlatti (K 467). L'instrument utilisé est un splendide clavecin italien doté de graves troublants et d'aigus corsés. » (Michel Laizé, Répertoire n° 73 p. 64 - octobre 1994)
« Tilney tire le meilleur parti du mordant de de la sonorité généreuse de ce beau clavecin dont la basse profonde « gronde » de façon saisissante dans la Sonate K 466 et 467. Son jeu classique et sage aurait certainement gagné à être plus spontané, ou si l'on veut moins retenu, mais sa précision est remarquable. » (Adelaïde de Place, Diapason n° 412 p. 121 - février 1995)
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