Mise à jour : 10 juillet 2014
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ø Vienne, Musikverein, 1962 - Philharmonique de Vienne
* LP : Emi
Voyez la discographie complète en espagnol de Angel Riego Cue
aurore et voyage de siegfried sur le rhin
ø 1956 - Orchestre Philharmonique de Berlin
* CD : Testament SBT 1035 (p 1994)
Rép. n° 72 / Diap. d'or n° 406
extrait de l'intégrale
ø Vienne, Musiverein, février 1958 - Philharmonique de Vienne
* CD : Testament SBT 1274 / Emi "Lazer" CDZ 7 62856-2
10 Rép. n° 164, (8/6) 23/ 5 Classica n° 50
prélude acte I seul
ø Concert Dresde, 1er juillet 1950 - Staatskapelle Dresde
* CD : Tahra "Hommage à Rudolf Kempe" TAH 370- 71 (+ 9e Schubert, 3e Mendelssohn) / "Tribute to the Staatskapelle" TAH 324-327 (avec Fritz Busch, Karl Böhm, Karl Elmendorff, Joseph Keilberth, Franz Konwitschny)
Rép. n° 139
Il semble ce document (Tahra TAH 324-327) soit publié en dépis du bon sens avec une vitesse de déroulement de la bande qui abaisse d'un ton la tonalité !!! Je ne sais s'il est à l'identique sur le coffret hommage.
extraits de l'intégrale : préludes des actes I et III, danses des apprentis...
ø 1956 - Orchestre Philharmonique de Berlin
* CD : Testament SBT 1035 (p 1994 - extrait de l'intégrale Emi)
Rép. n° 72 / Diap. d'or n° 406
« C'est au Prélude du troisième acte de ces mêmes Maîtres que surgit la noblesse, déjà sous-jacente dans l'Ouverture ed Tannhänser. Rudolf Kempe avait le sens de l'architecture, du coloris, de la ferveur. Ce compact à lui seul résume assez bien les atouts d'un chef qui, il est vrai, trouve dans le Philharmonique de Berlin un interlocuteur de choix. » (Jean-Louis Dutronc, Diapason n° 406 p. 135 - juillet 1994)
extrait : prélude
ø ? - OP. Munich
* CD : Scribendum
Durée : 9'43
extrait : prélude et enchantement du vendredi saint
ø Vienne, Musiverein, février 1958 - Philharmonique de Vienne
* CD : Testament SBT 1274 / Emi "Lazer" CDZ 7 62856-2
10 Rép. 164, (8/6) 23 / 5 Classica n° 50
« Le plus grand bonheur distillé par ce disque est bien le Prélude de Parsifal, où une intense religiosité se mêle à la tension dramatique. C'est tout le propos de l'oeuvre entière qui se condense dans ce quart d'heure de musique, avec la montée du drame, la souffrance d'Amfortas et la métamorphose de Parsifal. Musique céleste et rédomptrice comme rarement entendue, c'est l'art absolue de Rudolf Kempe qui nous emporte à ces hauteurs. L'Enchantement du Vendredi Saint ne fait que prolonger cet état de grâce. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 23)
ø 1956 - Orchestre Philharmonique de Berlin
* CD : Testament SBT 1035 (p 1994)
Rép. n° 72 / Diap. d'or n° 406
[1] ø Concert Dresde, Staatstheater, 28 juin 1956 - Staatskapelle Dresde
* CD : Archipel ARPCD0328 (p 2007)
[2] ø Vienne, Musiverein, février 1958 - Philharmonique de Vienne
* CD : Testament SBT 1274 / Emi "Lazer" CDZ 7 62856-2
10 Rép. n° 164, (8/6) 23 / 5 Classica n° 50
ø 1956 - Orchestre Philharmonique de Berlin
* CD : Testament SBT 1035 (p 1994)
Rép. n° 72 / Diap. d'or n° 406
[1] Goerge Vincent (Lohengrin) ; Marianne Schech (Elsa) ; Margarete Klose (Ortrud) ; Andreas Boehm (Telramund) ; Kurt Böhme (Le Roi Henri) ; Willy Wolff (Le hérault) - Choeur Staatsoper Munich
ø Concert Munich, 1951 - O. Staatsoper Munich
* CD : Cantus / Urania 22.200 / Pilz/Arcanta 442 118-2 (coffret 9 CD + Tannhäuser-Heger/Vaisseau-Krauss)
4Y Diap. n° 395 / 3 Classica n° 45
« Mais c'est avant tout sur la direction de Rudolf Kempe qu'il convient de s'arrêter. Sa battue incisive et précise, braillante en tout cas, est peut-être encore supérieure à celle de sa version de 196[2] chez Emi. » (Jean-Louis Dutronc, Diapason n° 395 p. 130 - juillet 1993)
« Premier Lohengrin intégral du disque [...] ce live de 1951 revient au catalogue [...]. La distribution n'est hélas pas à la hauteur [du chef]. Elle sent un peu la province et l'après-guerre, avant la révolution bayreuthienne : question de vision et d'incarnation, comme de possibilités vocales. Ainsi George Vincent reste l'honnêteté même, au point d'être insignifiant, Marianne Schech (qui commence affreusement) est une Elsa Grtchen sans noblesse, insupportable, Boehm est noir et méchant, Böhme est lui ample mais plat. Reste qu'il y a là une des trois Ortrud de Magarete Klose, impériale malgré son déclin. [...] Pour les vrais amateurs de Kempe seulement. » (Pierre Flinois, Classica n° 45 p. 80 - septembre 2002)
[2] Jess Thomas, ténor (Lohengrin) ; Elisabeth Grümmer, soprano (Elsa) ; Christa Ludwig, mezzo (Ortrud) ; Dietrich Fischer-Dieskau, baryton (Telramund) ; Gottlob Frick, basse (le Roi Henri), Otto Wiener, baryton (le Héraut) - Choeur Opéra Vienne [Wiener Staatsoper].
ø 1962 - Philharmonique de Vienne
* CD : Emi "Great Recordings of the Century" 5 67415 2 / CDS 7 49017-8
* LP : C 161-00 017/21
10 Rép. n° 140 / Recommandé Classica n° 26
« L'orchestre, les choeur et la prise de son magnifient une conception géniale d'ampleur, d'intensité, d'élévation, d'imagination théâtrale, exaltant comme personne le merveilleux, le tragique, la tendresse, l'amertume, dans une exceptionnelle richesse de perspectives et d'émotions, émaillée de trouvailles superbe. » (Pascal Brissaud, Répertoire n° 94, 140 p. 86 - novembre 2000)
« Absolument exaltant, ce long périple wagnérien où nous entraîne Rodolph Kempe durant plus de trois heures et demie sans que l'intérêt jamais ne faiblisse. [...] Les paris de Kempe ? Obtenir du triste Otto Wiener un semblant de majesté vocale. Faire de Jess Thomas un Lohengrin quasi-idéal, alors que le ténor a tendance à chanter bas quand il fatigue (mais la voix claire, rayonnante, est bien celle qui convient au rôle, avec, aux ultimes mesures, des adieux à Elsa franchement sublimes. [...] A-t-on au studio réalisé un meilleur Lohengrin ? Assurément non. » (Jean-Louis Dutronc, Diapason n° 331 p. 166 - octobre 1987)
[3] Sándor Kónya, Heather Harper, Karl Ridderbusch, Donald McIntyre, Grace Hoffman, Thomas Tipton, Wilhelm Pitz, Hermin Esser, Dieter Slembeck.
ø 1967 - O. Festival Bayreuth
* CD : Melodram MEL 10035
[1] Ferdinand Franz, baryton-basse (Hans Sachs) ; Kurt Böhme (Veit Pogner) ; Johannes Kemter (Vogelgesang) ; Kurt Legner (Nachtigall) ; Heinrich Pflanzl (Sixtus Beckmesser) ; Karl Paul (Fritz Kothner) ; Karl-Heinz Thomann (Balthasar Zorn) ; Heinrich Tessmer (Ulrich Eisslinger) ; Gerhard Stolze (Augustin Moser) ; Theo Adam (Hermann Ortel) ; Haendel (Schwarz) ; Werner Faulhaber (Flotz, Veilleur de nuit) ; Berdn Aldenhoff (Walther) ; Gerhard Unger, ténor (David) ; Tania Leimnitz (Eva) ; E. Walther-Schenk (Magdalena) - Choeur Opéra Dresde
ø Concert Dresde, 1951 - Opéra d'Etat Dresde
* CD : Gebhardt 0043-4 / Myto 961-138.4 (+ extraits du Freischütz)
* LP : Urania-Vox OPBX 142
Durée : 4 h 09
10 Rép. n° 97
« Disons-le d'emblée : après lui, notre perception des Maîtres ressort à jamais modifiée. En effet, on n'imaginait pas, même après avoir entendu les trésors de poésie et de lyrisme qu'y insufla Karjan à deux reprise, une direction d'une telle grâce, alliant avec un tel naturel cursif et vif-argent poésie, émotion, humour, légèreté, fluidité, tranchant et gravité en un alliage féérique. La fièvre théâtrale, unique, s'appuie sur l'ensorcelante beauté des timbres de la Staatskapelle, en splendeur, pour porter les voix au triomphe, avec un fabuleuse souplesse, un prodigieux éventail de nuance aérienne, distribuées comme en apeusanteur au gré de la houle orchestrale. Le second Acte, divinement allégé, semble exhaler le parfum des tilleuls, rendu presque palpables, avec une subtilité d'atmosphère inouie. partout, la polyphonie orchestrale et chorale se pare d'irrésistibles transparences, et atteint à une prodigieuse précision (l'ensemble final du II, hallucinant), une ivresse jubilatoire (le second tableau du III : écoutez la liesse descorporations !), une profondeur abyssale tissée de tendresse (début du III, ou l'incomparable « Lenzes Gebot, die süsse Not » de Sachs au II), qui, mieux que personne, exalte l'esprit de la comédie : l'orchestre semble sourire tout le temps, dans une ambiance de jeu extraordinaire. » (Pascal Brissaud, Répertoire n° 97 p. 70 - décembre 1996)
« [Ce disque] nous fait entendre dans le rôle de Sachs, une voix qui, à défaut d'une grande subtilité, convient tout à fait au rôle, celle de Ferdinand Franz un Pogner également consistant, Kurt Böhme, Gérard Unge est excellent dans David comme il l'est dans plusieurs autres versions [...]. Un enregistrement qui vaut surtout par le style irréprochable de Tiana Lemnitz, donnant la réplique à un Walther non négligeable : Berdn Aldenhoff. » Diapason n° 212 p. 35 - décembre 1976)
[2] Ferdinand Franz, baryton-basse (Hans Sachs)
; Gottlob Frick, basse (Veit Pogner) ; Benno Kusche, baryton-bass
(Sixtus Beckmesser) ; Rudolf Schock, ténor (Walther) ; Gerhard
Unger, ténor (David) ; Elisabeth Grümmer, soprano (Eva) ; Marga
Höffgen, contralto (Magdalena) ; Wilhelm (Vogelgesang) ; Stoll
(Nachtigall) ; Gustav Neidlinger, basse (Fritz Kothner) ; Manfred
Schmidt (Balthasar Zorn) ; Leopold Clam (Ulrich Eisslinger)
; Herold Krauss (Moser) ; Robert Koffmane (Hermann Ortel) ;
Anton Metternich (Hans Schwarz) ; Hanns Pick (Hans Flotz) ;
Hermann Prey (Veilleur de nuit) - Choeur de la Cathédrale Sainte
Hedwige - Choeur de l'Opéra de Berlin
ø [mono] Berlin, avril 1956 - Orchestre Philharmonique de Berlin
* CD : Emi 7 64154-2 / "Eminence" 65400
* LP : RLS 696
10 Rép.
« Bonne version, surtout pour la cohésion de l'orchestre. Sachs est, de nouveau et avec bonheur, incarné par Ferdinand Franz (à l'époque il y a vait peu de titulaires du rôle, ce qui explique le choix de Kempe). Quant à Benno Kusche (au jeu un peu outré pour un mélomane d'aujourd'hui) n'en demeure pas moins un des meilleurs Beckmesser au disque. Si le Walther de Rudolf Schork (le Mario Lanza allemand) n'est pas sans intérêt, c'est encore une fois la gent féminine, en l'occurence une Elisabeth Grümmer transcendante, qui brille particulièrement dans le personnage si primesautier d'Eva Un veilleur de nuit avec un voix un peu insuffisante qui fera parler de lui : Hermann Prey. » Diapason n° 212 p. 35 - décembre 1976)
ø Concert Bayreuth, 1960 - O. Festival Bayreuth
* CD : Melodram GM 1.0027 (13 CD)
Rép. n° 119
« Après le tellurique « Kna », on a dit que Kempe avait fait un Ring « chambriste », terminologie réductrice tant elle sous-entend un manque d'énergie, ce dont on ne sent aucune trace. S'il est vrai que la direction accompagne le « retour vers l'humain », il est aussi vrai que le Wotan « divain » de Hotter (« Kna ») nous manque quand on entend Jerome Hines (Walkyrie ; ailleur le rôle est chanté par Uhde). » Répertoire n° 119 p. 15 - décembre 1998))
details et autres versions
Hermann Uhde (Wotan) ; Thomas Stewart (Donner) ; Georg Paskuda (Froh) ; Gerhard Stolze (Loge) ; P. Roth-Ehrang (Fasolt) ; Arnold van Mill (Fafner) ; Otakar Kraus (Alberich) ; Herold Kraus (Mime) ; Hertha Töpper (Fricka) ; Ingrid Bjoner (Freia) ; Marga Höffgen, contralto (Erda) ; Dorothea Siebert (Woglinde) ; Claudia Hellmann (Wellgunde) ; Sona Cervena (Flosshilde)
ø Concert Bayreuth, 1960 - O. Festival Bayreuth
* CD : Golden Melodram 1.0027
[1] Wolfgang Windgassen, ténor (Siegmund) ; Gottlob Frick, basse (Hunding) ; Jerome Hines, baryton-basse (Wotan) ; Aase Nordmo-Løvberg, soprano (Sieglinde) ; Astrid Varnay, soprano (Brünnhilde) ; Hertha Töpper, mezzo (Fricka) ; Ingrid Bjoner, soprano (Helmwige) ; Gertrud Hopf, soprano (Gerhilde) ; F. Martin, mezzo (Ortlinde) ; Claudia Hellmann, soprano (Waltraute) ; Grace Hoffman, soprano (Siegrune) ; M. Kobeck-Peters, contralto (Grimgerde) ; Ruth Siewert, mezzo (Schwertleite) ; D. Von Stein, contralto (Rossweisse)
ø Concert Bayreuth, 1960 - O. Festival Bayreuth
* CD : Golden Melodram 1.0027. 13
[2] Fritz Uhl (Siegmund) ; Astrid Varnay, soprano (Brünnhilde) ; Gottlob Frick, basse (Hunding) ; Jerome Hines, baryton-basse (Wotan) ; Regine Crespin (Sieglinde) ; Regina Resnik (Fricka)
ø Concert Bayreuth, 1961 - O. Festival Bayreuth
* CD : Myto MCD 974 164.3
Hans Hopf, ténor (Siegfried) ; Birgit Nilsson,
soprano (Brünnhilde) ; Thomas Stewart, baryton (Gunther) ; Gottlob
Frick, basse (Hagen) ; Otakar Kraus, baryton (Alberich) ; Ingrid
Bjoner, soprano (Gutrune) ; Ruth Siewert, mezzo (Norn erste)
; Grace Hoffman, soprano (Waltraute / Norn zweite) ; Aase Nordmo-Løvberg,
soprano (Norn dritte) ; Dorothea Siebert, soprano (Woglinde)
; Claudia Hellmann, soprano (Wellgunde) ; Sona Cervena, mezzo
(Flosshilde)
ø Concert Bayreuth, 1960 - O. Festival Bayreuth
* CD : Golden Melodram 1.0027. 13
Hans Hopf, ténor (Siegfried) ; Herold Kraus (Mime) ; Hermann Uhde (Wotan) ; Otakar Kraus (Alberich) ; P. Roth-Ehrang (Fafner) ; Marga Höffgen, contralto (Erda) ; Astrid Varnay, soprano (Brünnhilde) ; Dorothea Siebert, soprano (Vogel)
ø Concert Bayreuth, 1960 - O. Festival Bayreuth
* CD : Golden Melodram 1.0027. 13
Ramon Vinay, ténor (Tannhauser) ; George London
(Wolfram von Eschenbach) ; Astrid Varnay, soprano (Elisabeth)
; Blanche Thebom (Venus) ; Jerome Hines, baryton-basse (Landgraf
Hermann) ; Giulio Gari (Walther von der Vogelweide) ; Clifford
Harvuot (Biterolf) ; Paul Franke (Heinrich der Schreiber) ;
Norman Scott (Reinmar von Zweter) ; Heidi Krall (Ein junger
Hirt) - Choeur Metropolitan Opera.
ø Concert New York, 29 janvier 1955 - Orchestre Metropolitan Opera
* CD : Melodram MEL 038 / Raritas OPR 409
ø Concert Rome, 1955 - OS. RAI Turin
* CD : Archipel ARPCD0349 (p 2006)
ø Dresde, 7 juin 1951 - Staatskapelle Dresde
* CD : Tahra "Hommage à Rudolf Kempe" TAH 370-71 (+ 9e Schubert,
3e Mendelssohn) / Tahra "Tribute to the Staatskapelle" TAH 324-327
(avec Fritz Busch, Karl Böhm, Karl Elmendorff, Joseph Keilberth,
Franz Konwitschny)
ø 1963 - OS. Bamberg
* CD : RCA "In Memoriam R. Kempe" 74321 32771-2
Son : H. Lindner
9 Rép. n° 94 / 3Y Diap. n° 432
ø Dresde, 7 juin 1951 - Staatskapelle Dresde
* CD : Tahra "Hommage à Rudolf Kempe" TAH 370- 71 (+ 9e Schubert,
3e Mendelssohn) / Tahra "Tribute to the Staatskapelle" TAH 324-327
(avec Fritz Busch, Karl Böhm, Karl Elmendorff, Joseph Keilberth,
Franz Konwitschny)
ø Vienne, Musikverein, 1958 - Philharmonique de Vienne
* CD : Testament SBT 1276
* LP : Emi ASD 330
7 Rép. n° 164
[1] Elfriede Trötschell (Agathe), Irma Beilke (ännchen), Bernd Aldenhoff (Max), Kurt Böhme (Kaspar), Karl Paul (Ottokar)
ø Concert Dresde, octobre 1949 - Staatskapelle Dresde
* CD : Cantus / Arkadia / Lys 507-508
Recommandé Rép. n° 127
« [Cette interprétation] sera une révélation pour tous les admirateurs de ce chef-d'oeuvre. On évolue sur les plate-bandes bien éloignées des deux références tranditionnelles ; le somptueux et ciselé Keilberth (Emi, la référence) et le luxueux Kleiber, dont l'aura prend ici un sacré coup. Le parti pris de Kempe est lisible, évident, dès... la première note : un crescendo part des limbes pour exploser en un jaillissement d'une puissance extraordinaire. Partout ce Freischütz préfigure dans con concept sonore et la solennité de ses actes et de ses situations dramatiques le Wagner du Vaisseau fantôme (et au-delà...). [...] On sait que Wagner a écrit et réfléchi sur le Freischütz : c'est cette collusion d'univers que Kempe met en évidence. Cet esprit, entre sacerdoce et exutoire musical, est parfaitement incarné par une réalisation sonore très radiophonique (ce qu'atteste la mise en onde de la scène de la Gorge au loups, aboiements compris) et de réalistes dialogues, ressérés à l'essentiel. la direction de Kempe n'a aucun équilavent par la tension insoutenable qu'elle dégage. Ainsi la scène de la Gorge aux Moups est-elle prorement inouïe. [...] Bref voilà un Freischütz vicéralement historique. Très chaleureusement recommandé. » (Ch. Huss, Répertoire n° 127 p. 86 - septembre 1999)
[2] E. Lang, J. Sinclair, A. Sergi, M. Langdon, R. Savoie, D. Godfrey, F. Robinson - Covent Garden Opera Chorus
ø Concert Londres, Covent Garden, 31 octobre 1961 - O. Opéra Covent Garden - [Archive radio ]
extraits : 2 arias
Elfriede Trötschel
Dresde, 7 juin 1951 - Staatskapelle Dresde
* CD : Tahra "Tribute to the Staatskapelle" TAH 324-327 (avec Fritz
Busch, Karl Böhm, Karl Elmendorff, Joseph Keilberth, Franz Konwitschny)
ø Concert Dresde, Staatstheater, 28 juin 1956 - Staatskapelle Dresde
* CD : Archipel ARPCD0328 (p 2007) / En Larmes
polka et fugue
ø Londres, Abbey Road, studio n° 1, janvier 1961 - RPO
* Matrix : 2YEA 545
* LP : Emi/HMV ASD 449 (p 1962)
* CD : Testament SBT 1280
Son : Arthur Clarke
Durées : I. 2'25 - II. 6'53
9 Rép. n° 164 / 3Y Diap. n° 240 / 5 Classica n° 50
ø Concert Munich, Herkulessaal, 17 juin 1971 - OP. Munich
* CD : Emi / Melodram MEL 40049
Guila Bustabo (1917- ), violon
ø Concert Munich, Herkulessaal, 27 novembre 1971 - OP. Munich
* CD : A Classical Record
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