Mise à jour : 08 octobre 2017
C
« Quand je m'absente quelques semaines, je sais si un bon ou un mauvais chef a dirigé l'orchestre. Une fois, je me souviens avoir travaillé Daphnis et Cloé de Ravel. L'orchestre était méticuleux, incroyablement transparent, c'était presque trop beau et trop timoré. Et pourquoi cela ? Kondrachine avait travaillé avec eux durant quatre semaines... C'était un homme exact, avisé et sensible qui avait une préférence pour un son "en sourdine". » Bernard Haitink (Haagse Post, décembre 1983)
[1] ø [Stéréo] Moscou, 1961 - OP. de Moscou
* LP : Melodiya C-1017-18
* CD : Lys LYS 568-573 (p 1999)
Durées : I. 4'10 - II. 3'41 - III. 4'35 - IV. 4'30 = 16'07
Recommandé Rép. n° 133 / 5Y Diap. n° 468
[2] ø Concert Amsterdam, 17 novembre 1979 - O. Concertgebouw
* CD : Philips "Collector Limited Edition, vol. 13" 438 281-2 (p 1993 + Daphnis, Ravel) - [Origine : Archive Radio Néerlandaise NOS]
Durées : I. 3'57 - II. 3'33 - III. 4'27 - IV. 4'55
4Y Diap. n° 395 / Choc Monde n° 169
[1] David Oistrakh (1908-1974), violon
ø 15 mars 1948 - OS. État URSS
* LP : Melodiya D 03040/41 / HMV/Melodiya SXLP 30220 / Chant du Monde LDM 8173 / LDXS 8359 / LDXA 8359 / Westminster XWN 18177 / Westminster Gold WGM 8251
* CD : DG "David Oistrakh, Concertos et encores" 477 7479 [3CD] / Brilliant Classics 92609 "Historic Russian Archives, David Oistrakh, violin concertos" [10CD] / Yedang classics YCC-0109 (p 2002) / Melodiya SUCD 10 00219 / Lys LYS 355 / Russian Revelation RV 10015 (Concerto, Brahms) / Monitor MCD 72073 / Chant du Monde "Edition David Oistrakh vol. 8" LDC 278 908 - [Origine : Archive Gostelradiofund]
Durée : 15'37
« David Oïstrakh a enregistré le "Poème" plusieurs fois : avec Charles Munch et l'Orchestre de Boston ; avec Kondrachine dirigeant l'Orchestre de la Radio de l'URSS. Si ce n'était certaine froideur du soliste, nous aurions là, sans doute, la version la meilleure, la plus parfaite sur le plan de la technique violonistique. C'est impeccable, lyrique, mais quelle réserve cependant pour une oeuvre aussi passionnée ! » (Jean Gallois, Diapason n° 210 p. 37 - octobre 1976)
[2] Igor Bezrodny (1930-1997), violon
ø 1953 - OP. de Moscou
* CD : Sibelius Academy SACD-20 (p 2006 + Sibelius, Sérénades ; Taneiev, Suite de Concert)
Durée : 15'04
ø Moscou, 17 novembre 1963 - OP. de Moscou
* LP : Melodiya 33CM 02917-03676
* CD : Melodiya 74321 49125-2
ø 1960 ? - OP. de Moscou
* LP : Angel
Irina Arkhipova, mezzo-soprano
ø Moscou, 1964 - OP. de Moscou
* LP : Melodiya C10 24545 / A10 00389 / HMV-Melodiya ASD 3447
* CD : Melodiya 74321 49125-2
ouverture
ø Concert Festival Lucerne, 1979 - O. de Lucerne - [Origine : Archive Radio]
[1] Emil Guilels (1916-1985), piano
ø juin 1952 - OP. de Moscou
* CD : Brilliant Classics "Emil Gilels Edition" 92615 [10CD]
Durées : I. 5'05 - II. 8'54
[2] Sviatoslav Richter (1915-1997), piano
ø Concert Londres, Royal Albert Hall, 16 juillet 1961 - LSO
* LP : Fonit Cetra "Documents" DOC 27 (p 1982) / Longanesi GCL 69 / Rococo 2092 (p 1976)
* CD : BBC Legends BBCL 4031-2 / AS Disc 341 / Concerto 08 / Intaglio INCD 707-1 / Virtuoso 2697092
Durée : 15'16
[1] Emil Guilels (1916-1985), piano
ø Concert Moscou, Grande Salle Conservatoire, 12 octobre 1962 - OP. de Moscou
* LP : Melodiya SM 02209-10 / D 014725-26 / Eurodisc/Melodiya 302 611-435 (coffret 5 LP) / 27349 XHK / 88701 XAK
* CD : BMG/Melodiya "Emil Gilels Edition vol. 2" 74321-40118-2 / Eurodisc/Melodiya GD 69097 / BVCX 4081 (Japon)
Durées : I. Allegro maestoso (20'04) - II. Romance. Larghetto (9'58) - III. Rondo. Vivace (9'42)
[2] Krystian Zimerman (1956- ), piano
ø Concert Amsterdam, 3 novembre 1979 - O. Concertgebouw
* LP : DG 419 054-1
* CD : DG "Chopin Complete Edition" 463 047-2 (coffret) / 463 048-2 (concertos) / "100 Classiques" 439 069-2 / 431 580-2 / "Galeria" 419 054-2 (p 1988)
Durée : 39'13
ø 1960 ? - OS. État URSS
* LP : Aprelevsky Zavod D 01087
* CD : IOD (p 2007 + Scriabine, Concerto/Bashkirov)
« C'était une personnalité unique, la conscience morale de la musique en Russie. [...] Il appartient à un genre très rare de musicien dont la première oeuvre reflète immédiatement la nature. Son chemin de créateur répète celui des grands maîtres de ce siècle. » K. Kondrachine, 1976.
ø Concert Paris, Théâtre des Champs-Elysées, 13 mai 1980 - OP. de Moscou - [Origine : Archive Radio]
[1] Leonid Kogan (1924-1982), violon
ø concert Moscou, 24 avril 1959 - OP. de Moscou
* CD : ?
[2] Leonid Kogan (1924-1982), violon
ø studio Moscou, 1961 - OP. de Moscou
* LP : Melodiya/Mezydnarodnaya Kniga 33D 8451/52 [GOST 5289-68] / Victor VIC-5089
* CD : Venezia CDVE43218 (p 2004) / Arlecchino "Leonid Kogan Legacy vol. XVI" ARL 87 / Lys LYS 568-573 (p 1999) / Russian Disc RD CD 11 025
Durées : I. Nocturne.Moderato (10'59) - II. Scherzo. Allegro (6'10) - III. Passacaglia. Andante (11'30) - IV. Burlesque. Allegro con brio (4'40) = 32'35
Recommandé Rép. n° 133 / 5Y Diap. n° 468
[3] Leonid Kogan (1924-1982), violon
ø 1964 - OP. de Moscou
* CD : Supraphon "Giants of the Violin" SU 3005-2 001 (p 1995) (+ Concerto, Sibelius-Sitkovetsky/Anosov ; Romance n° 2 Beethoven-Oistrakh/Ancerl)
Durée : 34'04
[4] Leonid Kogan (1924-1982), violon
ø Concert 3 octobre 1966 - OP. de Moscou
* CD : Russian Revelation RV 10084
[5] David Oistrakh (1908-1974), violon
ø Concert Tokyo, Bunka Kaikan, 18 avril 1967 - OP. de Moscou
* CD : Altus ALT 046 (p 2002) (+ 6e Symphonie)
Durées : I. Nocturne (10'05) - II. Scherzo (6'18) - III. Passacaglia - attaca (11'41) - IV. Burlesque (4'59)
[1] David Oistrakh (1908-1974), violon
ø Moscou, 13 septembre 1967 - OP. de Moscou
* LP : Melodiya D 021405/6 / S 01627/8 / 33 C 10-06907-08 / MEL 410 (+ 6e Symphonie) / Angel/Melodiya 40064 (+ 6e Symphonie) / HMV ASD 2447 / Eurodisc 63951 (coffret) / Chant du Monde LDX A 78 415 / "In memoriam David Oïstrakh" LDX 78 605/08 (interview réalisé par G. Schneer d'Oistrakh avec Chostakovitch, mars 1974)
* CD : Yedang Classics "CD 43, David Oistrakh" (+ Prokofiev et Gliere) / Venezia CDVE43218 (p 2004) / RCA "The Essential David Oistrakh" 74321 72914-2 (p 2000) / Melodiya SUCD 10-002420 / Chant du Monde LDC 278882 / Lys LYS 568-573 (p 1999) / Russian Disc RD CD 11 025 / Eurodisc GD 69084 (+ 1er avec Mravinsky, 30 nov. 1956) / Icone ICN 9408-2
Son : Alexander Grossman
Durées : I. Moderato (12'34) - II Adagio (8'46) - III. Adagio. Allegro (8'06) = 29'34
Recommandé Rép. n° 133 / 5Y Diap. n° 468 / 5 Classica n° 23
Un article en anglais de Raymond Tuttle
[2] Gyorgy Pauk (1936- ), violon
ø Concert Coblence, 13 janvier 1981 - OS. Baden-Baden - [Origine : Archive Radio]
[1] Mstislav Rostropovitch (1927-2007), violoncelle
ø [mono] 29 mai 1960 - OP. Tchèque
* CD : Inta'glio INCD 7251 (p 1992 + 2e/Rojdestvenski-1967)
Durée : I: 6'08 - II/IV. 20'08
5Y Diap. n° 389
« Dans un article qui suivit la création du 1er Concerto, Kondrachine dénonçait les errements d'une fausse conception du réalisme socialiste, qui confondait accessibilité et trivialité. Cette observation prend toute sa pertinence quand on la rapporche de l'univers obsessionnel de ce Concerto écrit au coeur de la campagne contre Pasternak de Docteur Jivago. Entraîné dans une course folle et désespérée, l'instrument soliste anxieux et haletant semble nous en conter tout l'envers tragique. Confronté aux impulsion toujours insidieuses de l'orchestre, il se rebiffe, leur répond, récupère ces incitations et les réintroduit dans le cheminement angoisé de sa propre quête (premier mouvement). Après un tel sommet d'angoise, le pessimisme du Moderato paraît moins sombre ; la méditation acquiert une noblesse plus recueillie. Se fermant sur elle-même, elle humanise en profondeur son propos. Avec une tendresse inextinguible et une pudeur inquiète, Rostropovitch nous conte alors le drame de la solitude. Cette démarche introspective ne fait que renforcer la virulence démoniaque de la cadence qui enchaîne tout comme la verve caricaturale dominant tel un masque à la James Ensor le mouvement perpétuel du Rondo final. » (Serge Martin, Diapason n° 389 p. 110 - janvier 1993)
[2] Natalia Gutman, violoncelle
ø Moscou, Concersatoire Tchaikovski, 21 juin 1976 - OS. Radio Télévision URSS
* CD : Live Classics LCL 202 (p 2000)
Durées : I. 6'08 - II. 11'17 - III. 5'44 - IV. 4'39
ø Prague, 14 octobre 1964 - OP. de Moscou
* CD : Praga PR 250 040 (p 1993)
Durée : 9'12
10/6 Répertoire n° 58 / 3Y Diapason n° 393 / 4* Monde de la Musique n° 166
Vitali Gromadski, basse - Choeur République Russie, Alexandre Orloff, chef choeur
ø Moscou, 1966 - OP. de Moscou
* LP : HMV ASD 2409 / Chant du Monde LDXA 78 376 (+ 9e Symphonie)
* CD : Lys LYS 568-573 (p 1999)
Durée : 28'05
Recommandé Répertoire n° 133 / 5Y Diapason n° 468
Choeur Académie Russie - Choeur République Russie - Choeur enfants écoles Moscou
ø Moscou, 1965 - OP. de Moscou
* LP : HMV
* CD : Lys LYS 568-573 (p 1999)
Durée : 12'23
Recommandé Répertoire n° 133 / 5Y Diapason n° 468
ø ? - OP. de Moscou
* LP : MK
Victor VICC-40094/103 - LP | Chant du Monde 278001/10 | Melodiya 7432 119 952-2 | Melodiya 1001065
ø 1962/1973
* LP : Chant du Monde LDX 78 621/34 (p 1976) / Emi SLS 5025 / Victor VICC-40094/103
* CD : Chant du Monde LDC 278 1003 / BMG/Melodiya 7432 119 952-2 / Venezia CDVE 04241 [12CD] (p 2006 + Concertos) / Melodiya 10 01065 (p 2006)
Répertoire n° 11
« Kondrachine est le maître d'oeuvre inconstestable de cette grandiose intégrale qui apparaît d'ores et déjà comme la plus homogène et la plus satisfaisante du point de vue stylistique et même purement instrumental. Avec l'orchestre Philharmonique de Moscou, phalange qu'il a prise en main en 1960, il obtient des couleurs particulièrement âpres, caverneuses, violentes, rudes en accentuant les timbres acidulés des cordes, la précision rêche des bois, les aspérités rauques ou éclatantes des cuivres et la prodigieuse force de frappe des multiples instruments de percussion (dont le rôle est très important tout au long de ce parcours symphonique. L'Orchestre Philharmonique de Moscou se prête admirablement à ce traitemenent décapant qui ne fait aucune concession - comme cela arrive à Bychkov ou Karajan avec la Philharmonie de Berlin, ou même Haitink avec le Concertgebouw, sans compter tous les autres « spécialistes » de la sempiternelle 5e, - à la volupté sonore d'un bel orchestre hédoniste, et suit avec une grande virtuosité les folles courses à l'abîme que lui impose Kondrachine. Les temps sont dans l'ensemble très soutenus, ce qui avive encore le sentiment oppressant de l'urgence catastrophique ou de morbidezza fatale et l'orchestre est sous tension, chauffé à blanc par celui que Pierre-E. Barbier - dans la remarquable notice d'accompagnement - qualifie de « Munch soviétique, capable de soulever par sa générosité et sa formidable vitalité l'enthousiasme de ses musicien avant celui du public ». » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 11, Diapason n° 210 p. 51 - octobre 1976)
« Le 9e août 1975 disparaissait Dimitri Chostakovitch, l'un des plus grands compositeurs soviétiques, l'un des artistes les plus sincères de ce siècle, dont les détracteurs mêmes on reconnu l'humanisme, car il fut le prisme vivant de la transformation d'un peuple immence, de la Révolution de 1917 aux incertitudes d'aujourd'hui, en passant par la dernière guerre. [...] Ainsi Kyril Kondrachine, le chef le moins "métaphysique", le plus "musclé", le plus "rapide", le plus impulsif aussi d'URSS, nous donne, en première mondiale, l'intégrale de ces 15 Symphonies, proposant des alternatives aux diverses versions connues [...]. Nous avouons notre totale adhésion pour le style d'ensemble adopté par Kondrachine : brutalité consciente dans la 2e, modernisme "newskien" dans la 3e (première en France), pulsation fantastique de l'exceptionnelle 4e, triomphe spirituel de la 5e, dont la véritable conclusion est la 6e, menée à un train d'enfer, qui retrouve en son finale plus Glinka que Rossini, un sens de l'épique comme du monumental qui métamorphose la trop descriptive 7e, Léningrad, une puissance tragique, un sens du lyrisme russe profond qui donne sa dimension de chef-d'oeuvre à la 8e, un sens du frénétique qui bouscule à bon escient les chefs occidentaux qui voyaitent dans la 9e un divertissement néo-classique de détente, dépassant même Svetlanov dans la 10e, dont le moderato initial est certainement la page la plus élaborée de son auteur, qui rejoint à la fois Beethoven et Mahler (mais non Tchaikovski, comme on pourrait le croire avec Svetlanov : Glière était un admirateur du Mozart de la Symphonie Jupiter), sauvant encore les 11e et 12e Symphonies de la monotonie par son sens épique, tirant la magie de toutes les sources profonde de la 13e Symphonie, prêtant une puissance inconnue à cette cantate de chambre qu'est la 14e Symphonie, poème bouleversant sous la baguette de Rostropovitch, avertissement d'outre-tombe avec Kondrachine qui ne joue, comme d'ordinaire, d'aucun rubato occidental, mais mêne ce poème tragique au néant, à l'anéantissement. [...] Enfin, la curieuse 15e prend une dimension inespérée sous la baguette synthétique du grand chef russe. [...] Une intégrale d'une qualité peu ordinaire, par le truchement de Kondrachine, dont le tempérament s'identifie à celui du compositeur. Ce chef, si discuté pour ses tempi, sauve, mieux ressucité les quelques faiblesses de ces partitions monumentales, montrant en cela que l'artiste avait le sens de l'inifi, qu'il est inutile de comparer la tradition germanique à ces quinze poèmes dramatiques, épiques, directs, autobiographiques, qui sont aussi profondément ressentis par leur auteur que par le public, qui, par une étrange conversion, écoute avec le même enthousiasme Tchaikovski, Sibelius (public américain, anglais). » (Pierre-E. Barbier, Diapason n° 210 p. 51 - octobre 1976)
détail et autres interprétations
[1] ø c. 1951 - OS. État URSS
* CD : Omega OCD 1031 (+ 5e/Mravinski)
Durées : I. 9'20 - II. 4'27 - III. 8'23 - IV. 9'03 = 31'35
[2] ø Moscou, 1er juillet 1972 - OP. de Moscou
* LP : Melodiya 33CM 3625-6 / Melodiya (Aprelevskij Zavod) D0408/49 / Chant du Monde LDA 8044 (25cm) / Eurodisc
* CD : BMG/Melodiya 74321 198482 (+ 12e)
Durées : I. 8'45 - II. 4'40 - III/IV. 18'36
10 Répertoire n° 11, 73 / 4Y Diapason n° 73, 410 (intégrale) / 3* Monde
Choeur Academie Russie, Alexander Yurlov (1927-1973), chef choeur
ø Moscou, 29 novembre 1972 - OP. de Moscou
* LP : Melodiya 33CM 3625-6
* CD : RCA/Melodiya 74321198442 (+ 14e)
10 Répertoire n° 11, 73 / 4Y Diapason n° 73, 410 (intégrale) / 3* Monde
Durée : 16'44
Choeur Academie Russie, Alexander Yurlov (1927-1973), chef choeur
ø Moscou, 11 décembre 1972 - OP. de Moscou
* CD : RCA/Melodiya 74321 198452 (+ 5e)
Durée : 26'17
10 Rép. n° 11, 73 / 4Y Diap. n° 73, 410 (intégrale) / 3* Monde
La Symphonie n° 4 de Chostakovitch a été créé le 30 décembre 1961 par Kondrachine
[1] ø Moscou, 1962 - OP. de Moscou
* LP : Melodiya ASD 2741 / Chant du Monde LDXA 8327/28 / LDXA 78 413/14 (+ Hamlet/Rojdestvenski)
* CD : BMG/Melodiya 74321 198402
Durées : I. 25'34 - II. 8'20 - III. 25'56 = 60'02
10 Rép. n° 11, 73 / 4Y Diap. n° 73, 410 (intégrale) / 3* Monde
[2] ø [mono] Concert Dresde, 23 février 1963 - Staatskapelle Dresde
* CD : Hänssler Profil "Edition Staatskapelle de Dresde vol. 8" PH06023 (p 2006) - [Origine : Archive Radio]
Un article en anglais de David Hurwitz.
[3] ø Concert Amsterdam, 10 octobre 1971 - O. Concertgebouw
* CD : RCO Live "Anthologie Concertgebouw vol. IV, 1970-1980" RCO 060004 [14CD] (CD1 + Sibelius, Symphonie n° 7/Ormandy) - [Origine : Archive Radio Néerlandaise NOS]
Son : Rob Heerschop
Durées : I. Allegretto poco moderato (24'44) - II. Moderato con moto (8'18) - III. Largo. Allegro (25'08)
[4] ø Concert Paris, Théâtre des Champs-Elysées, 29 mars 1980 - O. de Paris - [Origine : Archive Radio]
« Le thème de ma Cinquième symphonie est le façonnement d'un homme. Je voyais l'homme au centre de la composition, qui est de forme lyrique du début à la fin. Dans le finale, les impulsions tragiques et tendues des mouvements antérieurs sont résolues dans l'oportunisme et la joie de vivre. » D. Chostakovitch
ø Moscou, 27 mars 1968 - OP. de Moscou
* LP : Melodiya C 0909-10 / 364 503 / R 40004 / Quintessence PMC-7156 Chant du Monde LDX 8371 / Eurodisc 73627 MK / HMV/Melodiya EX 2903873 (p 1985)
* CD : RCA/Melodiya 74321 198452 (p 1994 + 3e) / Chant du Monde 2781003/04 (p 1988 + 6e, 7e)
Durées : I. 13'36 - II. 5'13 - III. 12'06 - IV. 10'44
10 Rép. n° 11, 73 / 4Y Diap. n° 73, 410 (intégrale) / 3* Monde
[2] ø Concert Paris, 16 novembre 1972 - OP. de Moscou - [Origine : Archive Radio]
Il s'agit de la création française de l'oeuvre.
[1] ø Concert Tokyo, Bunka Kaikan, 18 avril 1967 - OP. de Moscou
* CD : Altus ALT 046 (p 2002) (+ Concerto pour violon n° 1/Oistrakh)
Durées : I. Largo (12'58) - II. Allegro (6'02) - III. Presto (6'43)
[2] ø Moscou, 15 septembre 1967 - OP. de Moscou
* LP : Chant du Monde LDX 78 595/96 (p 1976 + 7e) / Melodia MEL 410 (+ 2e Concerto violon/Oistrakh) / Angel/Melodiya SR 40064 / Victor VICC-40094/103
* CD : RCA/Melodiya 74321 198472 (+ 10e) / Chant du Monde 2781003/04 (p 1988 + 5e, 7e)
Durées : I. Largo (13'26) - II. Allegro (6'07) - III. Presto (6'49)
10 Rép. n° 11, 73 / Diap. d'or n° 207, 410 (intégrale) / 3* Monde
[3] ø Concert Amsterdam, 21 janvier 1968 - O. Concertgebouw
* LP : Philips 412 073-1 (+ 9e)
* CD : Philips "Collector Limited Edition, vol. 15" 438 282-2 (p 1993 + 5e Nielsen) - [Origine : Archive Radio Néerlandaise NOS]
9/8 Rép. n° 60 / 5Y Diap. n° 395
L'un des premiers concerts de Kondrachine dirigeant l'orchestre du Concertgebouw. Le chef à 54 ans.
[4] ø Concert Amsterdam, 20 décembre 1968 - O. Concertgebouw
* CD : RCO Live "Anthologie Concertgebouw Vol. III 1960-1970" RCO 060003 [14CD] - [Origine : Archive Radio Néerlandaise NOS]
Son : Rob Heerschop
Durées : I. Largo (12'57) - II. Allegro (6'02) - III. Presto (6'57)
[5] ø Concert Festival Lucerne, 1979 - O. de Lucerne - [Origine : Archive Radio]
ø Moscou, 1975 - OP. de Moscou
* LP : Chant du Monde LDX 78 595/96 (p 1976 + 6e) / HMV ASD 3441-2
* CD : BMG/Melodiya 74321 19839 2 / Chant du Monde LDC 27881003/04 (p 1988 + 5e, 6e) / Victor VICC-40094/103
Durées : I. 26'25 - II. 10'31 - III. 16'40 - IV. 17'25
10 Rép. n° 11, 73 / Diap. d'or n° 207, 410 (intégrale) / 3* Monde
« Les horreurs de la vie sont le fond de cette symphonie, la vie d'un intellectuel dans les conditions qui régnaient à cette époque. » Kurt Sanderling
[1] ø Moscou, 11 avril 1967 - OP. de Moscou
* LP : Melodiya 33CM 03583-4 / VSG/Melodiya 33D 011185 (2LP + Concerto pour piano n° 1 Grinberg/Rozhdestvensky) / HMV/Melodiya ASD 2474
* CD : RCA/Melodiya 74321 198412
Durées : I. 23'57 - II. 5'44 - III. 5'54 - IV. 8'28 - V. 12'13 = 56'36
10 Rép. n° 11, 73 / 4Y Diap. n° 73, 410 (intégrale) / 3* Monde
[2] ø Concert Tokyo, Bunka Kaikan, 20 avril 1967 - OP. de Moscou
* CD : Altus "Kondrashin in Japan vol. 7" ALT 067 (p 2003)
Durées : I. Adagio - Allegro non troppo - Allegro - Adagio 21:48) - II. Allegretto (5'32) - III. Allegro non troppo (5'36) - IV. Largo (6'31) - V. Allegretto - Adagio - Allegretto (12'41)
[3] ø Concert Prague, 29 septembre 1969 - OP. de Moscou
* CD : Praga PR 250 040 (p 1993)
Durées : I. 22'29 - II. 5'30 - III. 5'45 - IV. 7'22 - V. 12'30 = 53'36
10/6 Répertoire n° 58 / 3Y Diapason n° 393 / 4* Monde de la Musique n° 166
« L'interprétation de Kondrachine est bouleversante de bout en bout dans la Symphonie n° 8 et seul Mravinski avec la philahrmonie de Léningrad ou... Kondrachine dans son enregistrement officiel [....] (1961) avec ce même orchestre peuvent être comparés à ce qu'on entend là. Le climat est très sombre, d'une grande profondeur de champ (les bois colorent un espace lugubre), la tension constante sur les cordes qui tissent une continuité dramatique impitoyable, d'une grande intensité émotionnelle, la violence des attaques aux cuivres qui claquent dans de sinistres clameurs et surtout le terrifiant climax du premier mouvement obtenu par un formidable roulement aux percussions (14'35 à 15'25). » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 58)
« Kondrachine manifeste une retenue inacoutumée dans l'Adagio introductif de cette 8e Symphonie. La montée vers l'horreur est servie cette fois pas une tension soutenue mais jamais bousculée. la vision généralement puissamment combative du chef russe s'efface derrière un prodigieux sens de la continuité. L'entrée du thème de marche aux deux tiers du premier mouvement n'a pas la même urgence conquérente. Les tutti, dominés par une percussion envahissante, se font en revanche fracassaant, sans la détermination glaciale de Mravinski ni la grandeur tragique de Bychkov. Aidé sans doute par l'urgence du direct, Kondrachine épouse à merveille la carrure grotesque d'un Allegretto emmené par son insolente petite flûte, ses cordes faussement amusées, ses bois persifleurs et ses trompettes stridentes (ah ce timbre délicieusement crasseux des cuivres moscovites !). » (Serge Martin, Diapason n° 393)
« Kirill Kondrachine et une Philharmonie de Moscou chauffée à blanc nous plongent, dès le monumental « Adagio » initial, dans une vigoureuse polyphonie aux volutes immences, aux développements intenses, culminant en des accents d'une monstrueuses sauvagerie. [...] Il faut connaître cette impressionnante version, malgré les aléas de la prise de son en direct, d'autant que la Philharmonie de Moscou joue mieux qu'en studio [...]. » (Patrick Szersnovicz, Monde de la Musique n° 166)
[4] ø Concert Paris, Théâtre des Champs-Elysées, 29 janvier 1969 - O. National de l'ORTF - [Origine : Archive Radio]
[5] ø Concert Amsterdam, 1970 ? - O. Concertgebouw - [Origine : Archive Radio]
[1] ø Moscou, 20 mars 1965 - OP. de Moscou
* LP : Melodiya 01109-10 / Chant du Monde LDXA 78 376 (+ Mort de Stenka Razin) / Victor SMK-7507 / Eurodisc 85 314 MK
* CD : RCA/Melodiya 74321 198462 (+ 15e)
Durées : I. 4'56 - II. 6'43 - III. 2'45 - IV. 3'07 - V. 6'30
10 Rép. n° 11, 73 / 4Y Diap. n° 73, 410 (intégrale) / 3* Monde
[2] ø Concert Amsterdam, 6 mars 1980 - O. Concertgebouw
* LP : Philips 412 073-1 (+ 6e)
* CD : Philips "Collector Limited Edition, vol. 16" 438 284-2 (1993 + 3e Prokofiev) - [Origine : Archive Radio Néerlandaise NOS]
Durées : I. 5'02 - II. 6'51 - III. 2'54 - IV. 3'02 - V. 6'56 = 25'17
5Y Diap. n° 395
[3] ø Concert 1980 - Junge Deutsche Philharmonie
* CD : Berlin Classics 0021572BC
Durées : I. 5'12 - II. 6'51 - III. 2'56 - IV. 3'00 - V. 6'32 = 24'29
ø Moscou, Concert Hall Radio Moscou, 24 septembre 1973 - OP. de Moscou
* LP : Chant du Monde "Musiques de notre temps" LDX 78 629 (p 1976)
* CD : RCA/Melodiya 74321 19847 2 (+ 6e) / Icone ICN 9426-2 (p 1994)
Durées : I. 21'24 - II. 4'07 - III. 12'04 - IV. 11'24 = 49'08
10 Répertoire n° 11, 73 / 4Y Diapason n° 73, 410 (intégrale) / 3* Monde
ø Moscou, 7 septembre 1973 - OP. de Moscou
* LP : Melodiya 33CM 04273-4 / Chant du Monde LDX 78 577 / HMV ASD 3010
* CD : BMG/Melodiya 74321 198432
Durées : I. 12'30 - II. 17'28 - III. 10'28 - IV. 13'24 = 53'54
10 Répertoire n° 11, 73 / 4Y Diapason n° 193, 410 (intégrale) / 3* Monde
« On ne saurait trop louer la perfection de la direction de Kiril Kondrachine : à la fois discrète, profonde, ample et, surtout, d'une précision extraordinaire. Il fallait cette précision car la prise de son évite tout brillant, tout plan de présence qui pourrait revêtir un caractère trop incisif. Au contraire, la réverbération fort bien dosée contribue à donner cette impression de grandeur et de désolation qui fait de cet enregistrement une réalisation fascinante [...]. » (Michel P. Philippot, Diapason n° 193 p. 32 - janvier 1975)
ø Moscou, 13 décembre 1972 - OP. de Moscou
* LP : Melodiya S 04713/14 / HMV ASD 3520
* CD : RCA/Melodiya 74321 198392
Durées : I. 12'20 - II. 11'04 - III. 3'40 - IV. 9'41
10 Répertoire n° 11, 73 / 4Y Diapason n° 73, 410 (intégrale) / 3* Monde
La Symphonie n° 13 de Chostakovitch a été créé le 18 décembre 1962 par Kondrachine.
« La musique atteignait à des hauteurs liturgiques, sans perdre pour autant une dimension d'humour brillant... Or, après la première, prenant à son compte les réprimandes de Khroutchev, Evtouchenko, ajouta au texte de Babi Yar quarante lignes nouvelles, dans lesquelles, à côté des juifs fusillés, apparaissaient des Russes et des Ukréniens [...]. Cela ne satisfaisait guère Chostakovitch qui ne pouvait toucher à la forme du premier mouvement de sa Symphonie. » Isaak Glikmann.
[1] Vitaly Gromadski (1928- ), basse - Choeur Académie Etat, Choeur Yurlov Russie
ø Concert Moscou, Grande Salle Conservatoire, 20 décembre 1962 - OP. de Moscou
* CD : Venezia CDVE43218 (p 2004) / Russian Disc RDCD 11191
Durées : I. 14'59 - II. 7'48 - III. 11'06 - IV. 10'30 - V. 12'03
Durée : 56'35
[2] Vitaly Gromadsky, basse - Choeur d'hommes
ø Concert 1963 - OP. de Moscou
* CD : Moscow State Conservatory SMC CD 0018
Durées : I. 14'55 - II. 8'01 - III/IV/V. 33'14
[3] Vitaly Gromadsky, basse - Choeur d'hommes
ø Concert Festival de Gorki ?, 20 novembre 1965 ? - OP. de Moscou
* LP : Philips/Everest 3181
Des doutes subsistent sur la véracité de cette prise, qui ne serait autre que la [2]. A confirmer.
[4] Arthur Eisen, basse - Choeur Académie Russie - Alexander Yurlov (1927-1973), chef de choeur
ø Moscou, 23 août 1967 - OP. de Moscou
* LP : Melodiya 33CM 02905-6 / Chant du Monde LDX 78 500 (p 1973) / Eterna 8 26 456 (p 1974)
* CD : RCA/Melodiya 74321 19842 2
Durées : I. 13'38 - II. 8'05 - III. 10'50 - IV. 9'49 - V. 11'38 = 54'06
10 Répertoire n° 11, 73 / 4Y Diapason n° 73, 410 (intégrale) / 3* Monde de la Musique
« Lors de la publication de l'enregistrement d'Ormandy, je signalais qu'il existait une version soviétique de la 13e Symphonie et j'exprimais ardamment le souhait de la voir paraître en France. C'est chose faite, et, bien sûr, la version de Moscou est incomparablement supérieure. D'une part, elle est plus "idiomatique" (ainsi la voix d'Arthur Eisen est intrinsèquement moins belle que celle de Tom Krause, interprète de la réalisation américaine, mais il comprend et exprime tellement mieux tout ce qu'il chante !) ; d'autre part, les choeurs russes l'emportent sur les américains ; et enfin, la direction de Kondrachine, créateur de cette oeuvre met d'avantage en valeur toute les intentions de Chostakovitch. Chose suprenante enfin, la prise de son, elle aussi, est plus fine et fait mieux percevoir tous les détails d'une magistrale orchestration. - Une grande oeuvre et une oeuvre-jalon dans l'histoire de la musique soviétique. » (Michel-R. Hofmann, Diapason n° 179 p. 33 - septembre 1973)
« Chostakovitch lui demanda de créer la Symphonie n° 13, après un infructueux voyage à Oust-Narva (septembre 1962) auprès de Mravinski. Ce dernier se méfiait peut-être des retombées politiques de la mise en musique du poème d'Evtouchenko Babi Yar, soulevant sans aucune nécessité « la question juive », alors que les « fasciste » n'avaient pas tué que des juifs (dixit Khroutchev le 12 décembre 1962, six jour avant la création). Kondrachine passa outre et remporta un triomphe. [...] Kondrachine dut attendre 1967 pour que Melodiya accepte d'enregistrer cette 13e avec un texte amendé, compositeur et poète ayant fini par s'entendre. » (Pierre-E. Barbier, Diapason n° 410 p. 130 - décembre 1994)
[5] John Shirley-Quirk (1931- ), basse - Choeur d'hommes Radio Bavaroise
ø Concert Munich, Herkulessaal, 18-19 décembre 1980 - OS. Radio Bavaroise
* LP : Philips 27PC-54
Durées : I. 14'04 - II. 8'03 - III/IV/V. 31'34
Evgenya Tsolovalnik, soprano - Evgeny Nesterenko (1938- ), basse
ø Moscou, 24 novembre 1974 - OP. de Moscou
* LP : Eterna 826 775 (p 1976)
* CD : RCA/Melodiya 74321 198442
Durées : I. 4'52 - II. 2'36 - III. 8'40 - IV. 6'30 - V. 3'17 - VI. 2'00 - VII. 8'47 - VIII. 1'52 - IX. 4'12 - X. 4'37 - XI. 1'10
10 Rép. n° 11, 73 / 4Y Diap. n° 73, 410 (intégrale) / 3* Monde
« [Kondrachine prête] une puissance inconnue à cette cantate de chambre qu'est la 14e Symphonie, poème bouleversant sous la baguette de Rostropovitch, avertissement d'outre-tombe avec Kondrachine qui ne joue, comme d'ordinaire, d'aucun rubato occidental, mais mêne ce poème tragique au néant, à l'anéantissement. Ses solistes, moins directement prenants que Galina Vichnevskaïa, retrouve la veine sardonique, frénétique dans sa désespérance, de cette symphonie de mort. Par sa gravité, par sa construction, Kondrachine égale, dans une vision moins opératique, la récente gravure de Rostropovitch. » (Pierre-E. Barbier, Diapason n° 210 p. 51 - octobre 1976)
[1] ø Concert Munich, Kongresshalle, 14 septembre 1972 - OP. de Moscou - [Origine : Archive Radio]
[2] ø Concert Paris, 16 novembre 1972 - OP. de Moscou - [Origine : Archive Radio]
[3] ø Moscou, Concert Hall Radio, 27 mai 1974 - OP. de Moscou
* LP : Eterna 826 776 / Eurodisc/Melodiya 88793 MK
* CD : BMG/Melodiya 74321 198462 (+ 9e) / Icone ICN 9408-2 (p 1994)
Durées : I. Allegretto (7'05) - II. Adagio (13'47) - III. Allegretto (4'23) - IV. Adagio - Allegretto (15'12) = 40'25
10 Rép. n° 11, 73 / 4Y Diap. n° 73, 410 (intégrale) / 3* Monde
[4] ø Concert Dresde, Kulturpalast, 23 janvier 1974 - Staatskapelle Dresde
* CD : Hänssler Profil "Staatskapelle Dresde Edition vol. 15" PH06065 (p 2007 + Boris Tchaikovsky, Thème et 8 variations)
Durées : I. Allegretto (7'00) - II. Adagio (13'56) - III. Allegretto (4'20) - IV. Adagio - Allegretto (17'19)
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