n° 1 à 100 | 101 à 200 | 201 à 300
H. 301 - Fantasia, theremin, pour hautbois, quatuor à cordes et piano (1945)
H. 302 - 7 Písnicky na dve stránký [Petites Chansons sur deux pages] pour voix et accompagnement d'orgue, sur des poèmes moraves (1944)
H. 303 - Sonate pour violon n° 3 (New York, fin 1944 - Editions Schirmer). Dédiée à Fritz Kreisler
C'est vers la fin de 1944 que B. Martinu, savourant déjà la nouvelle libération de Paris, écrivit sa 3e sonate pour violon. Il s'agit sans doute de son chef-d'oeuvre consacré à cette forme.
Pavel Sporcl & Michal Rezek, piano - Clarton CQ 0038-2 131 et Intégrale de l'oeuvre pour violon chez Supraphon par B. Matousek et P. Adamec (SU 3410-2 132) et bien sur l'enregistrement de J. Suk et J. Hala chez Supraphon aussi.
H. 304 - Concerto pour violoncelle n° 2 (New-York,
1944-45 - Editions Schirmer)
cf. Compact n° 13 p. 50
H. 305 - Symphonie n° 4 (1945)
« Ensoleillée, débordante d'invention, la Symphonie n° 4 de Martinu, écrite en 1945, est également l'une des plus fortes des six qu'il composa. Dans aucune autre, la générosité mélodique n'est aussi évidente, le détail ciselé avec autant de soin. Au puissant lever de rideau du premier mouvement [débutant sur un simple motif de tierces qui s'étant à tous les pupitres --Rep. n° 34], succède un scherzo d'une puissance rare dont le thème percutant est énoncé au basson, tandis que la sereine idylle villageoise du trio contient l'une des plus belle mélodie de l'auteur, typiquement tchèque. » Pierre Vidal, Compact n° 63.
B. Thomson + 3ème - Chandos (9/7 Rép. n° 36 : "Actuellement pour la Quatrième la meilleur version en compact")
H. 306 - Sonate pour flûte et piano n°
1 (Cape Cod, Nouvelle-Orléans, juillet 1945 - Editions Schirmer) Durée
moyenne : 19'
I - Allegro moderato II - Adagio III - Allegro poco moderato
« Charlotte Martinu, sa femme, dans ses souvenirs, à propos de la Sonate pour flûte et piano composée aux Etats-Unis en 1945, raconte comment elle fut inspirée au compositeur par un oiseau blessé. L'histoire est touchante : celui-ci, recueilli, soigné, Martinu l'aida à reprendre son vol. Et l'oiseau revenait chanter près de la fenêtre et le chant de l'oiseau se retrouva dans celui de la flûte. Bien entendu l'oeuvre ne se borne pas là. Les trois mouvements, écrits selon la coupe classique vif-lent-vif librement appliquée, sont un régal d'alacrité vagabonde pour [le] flûtiste qui volette littéralement dans l'Allegro initial avec une sorte de grâce voluptueuse et une verve séduisante en diable. Un bonheur délicat, frémissant habite l'air. Et de même l'Adagio respire la tendresse sereine et la poésie intime, de même avec le retour de l'oiseau dans le ciel, le final Allegro poco moderato, tout en liesse, prestesse et cabrioles rythmiques, s'ébroue-t-il dans le soleil. Le rôle du pianiste, avec qui s'affirme l'ossature rythmique du morceau, est tout à fait typique et nécessite mordant, élasticité, souplesse et dons de coloriste. » (Jean Hamon, Répertoire n° 33)
« L'oeuvre [est] d'une grande fraîcheur et d'un lumineux bonheur. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n°51)
MA Hamelin et A. Marion sur le disque Analekta FL 2 3031 [plages 9-11]. Le livret présente un numéro de catalogue erroné.
H. 307 - Ceská rapsódie [Rhapsodie tchèque] pour violon et piano (Cap Cod, 1945). Dédicace : à Fritz Kreisler. Durée moyenne : 11'
La composition est en quatre parties. Mouvement de danse en deuxième, troisième lent, le final est une polka.
Pavel Sporcl & Michal Rezek, piano - Clarton CQ 0038-2 131 [plage 5] (8
Rép. n° 128)
H. 308 - Etudes et polkas pour piano, 16 pièces en 3 livres (juillet-août 1945, ed. 1946 chez Boosey & Hawkes) dédié à Milunka Svoboda n° 2, Nora Stanley-Smith n° 5, Ann Gilmore n° 6, Jean Weir-Jablonka n° 8, Antonin Svoboda n° 10, Winifred Johnstone n° 15.
« A part deux piécettes de circonstance, Martinu n'avait plus rien donné au piano depuis la Fantaisie et Toccata de 1940, comme si ce chef d'oeuvre avait épuisé une veine où il trouvait autrefois, bon an mal an, de quoi remplir plusieurs pages, voire plusieurs cahiers. Il revient pourtant à l'instrument, sur l'instigation de son éditeur, et, en un mois, compose ces seize morceaux qui comptent souvent parmi les plus gais, les plus insouciant qu'il ait écrits. L'idée d'entremêler études et polkas est certes originale ; si les unes reflètent Chopin, les autres ont évidemment Smetana pour modèle, et après tant de doumkas, de dupaks et autres danses tchèques, constituent un dernier hommage, celui de la maturité à sa patrie. » (Guy Sacre, La musique de piano, R. Laffont p.1797)
« Les Etudes-Polkas de 1945, courtes esquisses alertes ou sentimentales, souvant sous-tendent par un rythme mordant, évoquent parfois Satie (Polka n° 13, 15) ou Prokofiev (n° 16). » (Jean Hamon, Répertoire n° 28)
« Parmi ses quelques deux cents opus pianistiques, les Polkas et Etudes représentent le cycle le plus divertissant et le plus accessible, sans qu'il soit pour autant le plus aisé à interpréter. Bien que fort éloignées de la Sonate de 1954, ou même des Danses tchèques, les Polakas et Etudes symbolisent l'exil et le mal du pays. Les rythmes, les mélodies et les couleurs changent en permanance. D'apparence simple le traitement polyphonique évolue dans ce déséquilibre sonore, dont bien peu d'interprètes ont su mettre à nu le pouvoir de séduction. Comment résister à la danse, aux syncopes si originales, à l'humour si fin et en somme si tchèque de ces pages [?]. » (Stéphane Friederich, Répertoire n ° 67)
Kvapil - Adda (indisponible)
R.
Firkusny - RCA
Antonin
Kabalek (1993) - Musica Viva MVCD 1059 (8/8 Rép. n° 67 + Buczynski)
H. 309 - Thunderbolt P-47, pour orchestre (1945)
H. 310 - Symphonie n° 5 (1946 - Editions Boosey & Hawkes) Durée moyenne : 27'
« C'est la plus claire et la plus dépouillée de toutes [les symphonies] et elle oppose un vif contraste à la précédente par sa simplicité, tandis que ses aspects populaires la rendent accessible à un plus vaste public. Son perpétuel clair-obscur, son étrangeté même, reflète un état de profond malaise, sur fond de rythmique obsédante. L'artiste se libère peu à peu de ses tourments ; ce n'est que par un effort constant de volonté qu'il retrouve son énergie naturelle dans un final qui emboîte le pas, dans un sentiment de joie libérée, à la Septième de Beethoven. » (Pierre Vidal, Compact n° 63)
H. 311 - Toccata e due canzoni, pour orchestre de chambre et piano obligé (1946 - Editions Boosey & Hawkes)
«Troisième des oeuvres commandée à Martinu par Paul Sacher en 1946, [elle] frappe par sa vitalité rythmique de la première partie et le lyrisme rêveur des deux Canzones. Ces derniers épisodes illustrent le plus profond de la pensée de l'auteur [...]» (Pierre Vidal, Compact n° 65)
Hogwood - Decca/Oiseau Lyre
Vasary
- Chandos cf. Répertoire n° 35
H. 312 - Quatuor à cordes n° 6 (1946)
H. 313 - [Duo n° 1] Trois Madrigaux pour violon et alto (1947) cf. 331
H. 314 - Quatuor à cordes n°
7 « Concerto da camera » (1947)
I - Poco allegro II - Andante III - Allegro vivo
Quatuor Vlach (1961) est disponible chez Panton. En prime vous aurez le Deuxième quatuor de J. Suk.
H. 315 - Quatuor pour Hautbois, violon, violoncelle et piano (1947)
« Composé, comme le septième quatuor, à New-York, en 1947, le Quatuor pour hautbois, violon, violoncelle et piano est un chef d'oeuvre où une lumière et une fraîcheur d'inspiration diaphanes dissimulent mal une mélancolie prégnante, tant dans le vent glacé qui balaye le «Moderato» initial, que dans les faux-semblants, les hésitations qui brisent le climat de divertissement presque mozartien de l'«adagio» central qui se révèle, en fait, comme un cri de douleur (les tridences du hautbois et du violon, cers la fin, ne laissent planer aucune ambiguïté). Le final, opposant le diatonisme limpide du piano à de violentes dissonances des autres protagonistes, de divines éclaircies au tourbillon quasi-hystérique du développement, vraie course à l'abîme, accuse les tensions d'un discours dont l'apparente séduction ne dissipe en rien le trouble fondamental. » (Pascal Brissaud, Répertoire n° 93)
H. 316 - Concerto pour piano et orchestre n°
3 (1947-mars 1948)
Dédié à R. Firkusny
Emil Leichner et J. Belohlavek chez Supraphon 3017 512 (intégrale : 8/7 Rép. n° 99 / 4Y Diap. n° 436)
Firkusny / Pesek, ø 1993 chez RCA 74321 886 822
H. 317 - The Strangler [L'étrangleur] (R.
Fitzgerald) (1948)
New London, CT, 15 août 1948 musique de film.
H. 318 - The Fifth Day of the Fifth Moon, pour piano, 1948
H. 319 - Les bouquinistes du quai Malaquais, pour piano, 1948 Durée : 1'30
Kvapil, Adda (indisponible)
H. 320 - Fanfáry, pour orchestre (1948)
H. 321 - 5 ceských madrigalc [Cinq Madrigaux tchèques], pour choeur mixte, sur des textes populaires moraves (1948)
L'enregistrement du Brno Madrigal Quintet, chez Panton (81 9010-2 931) avec l'intégralité des madrigaux. Sans la traduction française des textes, hélas (tchèque, anglais), mais musicalement de toute beauté !
H. 322 - Sinfonia concertante n° 2 pour hautbois,
basson, violon, violoncelle solo et petit orchestre (1949)
Conçue tel un hommage à Haydn
H. 323 - Morceau facile, pour piano (1949)
H. 324 - [Trois] Danses tchèques, pour deux pianos (1949)
H. 325 - Mazurka-Notturno pour hautbois, deux violons et violoncelle (1947-49 ?)
« Le Mazurca-Notturno apparaît comme une oeuvre désespérée, où le chant, émietté en récitatif erratiques, ne parvient pas à éclore dans un climat de nuit brûlante et hostile, d'une rare cruauté. » (Pascal Brissaud, Répertoire n° 93)
H. 326 - Barcarolle, pour piano (1949)
H. 327 - Trio avec piano n° 2 en ré majeur (New-York, février 1950)
« [Ce Trio fut écrit] à l'occasion de l'ouverture d'une bibliothèque Haydn au Massachusetts Institue of Technologie (Cambridge). Cet ouvrage plus qu'un subtil hommage aux Viennois, se veut une symphonie concertante miniature, un jeu de couleurs et de rythmes aux irisations perpétuellement changeantes, mais aux nervures peu marquées. » (Pierre-E Barbier, Diapason n° 441 p. 106)
H. 328 - Sinfonietta «la Jolla», pour piano et orchestre de chambre (1950-51 - Editions Boosey & Hawkes)
« Son titre vient du nom d'une ville californienne amalgamée à San Diego, dont la Société Musicale avait passé un commande au musicien en 1951. Son premier mouvement cite une gamme morave devenue un leitmotiv chez Martinu, les deux suivants s'élèvent à des nivaux dont les proportions ont été adaptées aux exigences d'une formation de chambre. Après un second mouvement largo, introspectif, l'Allegro clôturant le tout déborde d'enthousiasme. Une joie sans détour s'y fait jour. » (Pierre Vidal, Compact n° 65)
H. 329 - Concerto n° 2, pour deux violons et orchestre (1950)
H. 330 - Intermezzo, pour grand orchestre (1950)
H. 331 - Duo n° 2 pour violon et alto (1950) cf. 313
H. 332 - [Grand] Trio avec piano n° 3 en ut majeur (1951)
H. 333 - Improvisation, pour piano (1951)
H. 334 - Sérénade, pour deux clarinettes, violon, alto et violoncelle (1951)
H. 335 - Stowe Pastorals, 5 rec, clarinette, deux violons et violoncelle (1951)
H. 336 - What Men Live By, Opéra-TV en un
acte sur un texte de Martinú d'après Léon Tolstoï
( 1951-1952)
Première télévisée, New York, mai 1953.
H. 337 - Rhapsodie-concerto, pour alto et orchestre (1952 - Editions Faber Music)
L'enregistrement diponible chez Panton (81 1204-2) avec Lubomir Maly en soliste et V. Smetacek à la baguette. Superbe prestation du solite avec des timbres chauds qui participe au plaisir et à l'envie d'y revenir souvent.
H. 338 - Trojhlasé písnc (ou Tri zpevy) [3 chants], pour choeur de femmes, sur des textes populaires moraves (1952)
H. 339 - Trojhlasé písnc posvátné [Trois Chants sacrés] pour choeur de femmes et violon, textes du folklore morave (1952)
On peut trouver l'enregistrement du Brno Madrigal Quintet, chez Panton (81 9010-2 931) avec l'intégralité des madrigaux. Sans la traduction française des textes, hélas (tchèque, anglais), mais musicalement de toute beauté ! Je peux fournir les textes pour une éventuelle traduction d'un gentil contributeur....
H. 340 - Sonate pour violoncelle et piano n° 3 (1952)
H. 341 - The Marriage, Opéra-TV en deux actes
sur un texte de Martinú, d'après Nicolas Gogol (1952)
Première : NBC, New York, 7 février 1953.
H. 342 - Concerto pour violon, piano et orchestre (1953)
H. 343 - Symphonie n° 6 « Fantaisie Symphoniques
» (1953) Durée moyenne : 27'
Dédié à Charles Munch à l'occasion du 75e anniversaire
de l'orchestre symphonique de Boston.
Ancerl 10/5 Répertoire n° 46
Neumann
9 n° 43
H. 344 - Plainte contre inconnu, opéra en 3 actes sur un texte de Martinú d'après G. Neveux (1953)
H. 345 - Ouverture, pour orchestre (1953)
H. 346 - Mirandolina, opéra en 3 actes sur
un texte de Martinú d'après «La locandiera» de Carlo
Goldoni (1953-4)
Première à Prague le 17 mai 1959.
H. 346a - Saltarello, pour orchestre (1954)
D'après Mirandolina
H. 347 - Hymnus k Svatemu Jakubu [Hymne à Saint Jacques], cantate pour solistes, choeur, orgue et orchestre (clarinette, cor, cordes). Textes de Jaroslav Danek (1954)
H. 348 - Petrklíc [Primevère], Cinq duos pour choeur de femmes, violon et piano, sur des poésies moraves (1954)
« Les cinq duos moraves possèdent ce recueillement et ces contrastes abruptes avec les dialogues des choeurs et du violon et du piano. » Stéphane Friédérich, Répertoire n° 56
H. 349 - Mount of three lights, cantate pour récitant, solistes, choeur d'hommes et orgue textes de Martinu : H.V. Morton : «In the Steps of the Master» inspiré du folklore Morave et de l'Evangile de selon St-Matthieu. (1954)
H. 350 - Sonate pour piano n° 1 (Nice, novembre-décembre
1954, Edition Eschig, 1958) Durée moyenne moins de 20'. L'oeuvre est
dédiée à Rudolf Serkin.
I - Poco Allegro II - Moderato (Poco Andante) III - Adagio - Allegro.
« La Sonate en trois mouvements, de 1954, se meut comme une improvisation avec tantôt des élans d'une fantaisie preste née de l'instant, des replis brusques, des emballements soudains du coeur, tantôt comme dans le poco andante, une mélancolie aérienne, hors du temps, à la fois fantasque et tendre, tantôt es jaillissements multicolores d'artificier en délire. » (Jean Hamon, Répertoire n° 28)
Kvapil, Adda (indisponible)
H. 351 - Gilgamesh, oratorio en trois parties pour solistes, choeur mixte et orchestre sur un texte de Martinú d'après la traduction de l'Epopée de Gilgamesh de R. Campbell Thompson.
« Dédiée à Maja Sacher, épouse du chef Paul Sacher, l'oeuvre fut créée par ce dernier à Bâle en 1958. Gilgamesh illustre l'universalité d'inspiration atteinte par Martinu à la fin de sa vie, pénétrant l'âme des culture méditerranéennes (Fresque de Piero delle Francesca, La passion Grecque) ou remontant très loin dans la mémoire de l'humanité, comme ce fut le cas avec cette fresque grandiose illustrant la plus ancienne épopée parvenue jusqu'à nous, d'origine sumérienne. Son adaptation musicale s'étend de 1954 à 1955. A cette époque, Martinu se questionnait sur le monde moderne, pensant que le projet technique était dérisoire si les sentiments et les problèmes les plus profonds de l'humanité demeuraient inchangés : l'amintié, l'amour, la mort. C'est ainsi qu'il adapta les fragment de l'épopée ayant trait à Gilgamesh, puissant roi [Babylonien vers 2700 avant J.C.] de la ville d'Eresh, et à Enkidu, héros qui menait une vie primitive dans la nature. Afin de le subjuguer Gilgamesh lui délégua une belle jeune femme. A la suite de quelques péripéties, les deux personnages devinrent des amis, jusqu'à la mort d'Enkidu [victime de la colère des Dieux] qui plongea Gilgamesh dans le plus profond désarroi. Il supplia les dieux de lui permettre de revoir l'ami « que la terre a saisi », ceux-ci accédèrent à son désir et l'esprit d'Enkidu sortit de terre. Gilgamesh lui posa alors d'angoissantes questions, désirant savoir ce qu'il avait vu aux enfers. Plusieurs fois, la réponse d'Enkidu fut simplement « oui, j'ai vu... oui j'ai vu » et l'ouvrage se termine sur ces mots sans résolution véritable. Le traitement vocal, par son dépouillement annonce La passion grecque, les récitatifs sont graves, le ton âpre, les choeurs jouent un rôle considérable, de même que les cuivres et les percussions. » (Pierre Vidal, Compact n° 60)
« Cette oeuvre chorale puissante et dramatique est d'un inspiration étrange par ses atmosphères archaïques et dépouillées, son lyrisme austère, son flux continu, d'une pulsation souterraine subtile, qui nous permet d'identifier immédiatement le génie de Martinu. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 31)
H. 352 - Fresques de Piero Della Francesca, pour
grand orchestre (Nice, hiver 1954/55 - Universal Editions) 19'
Dédié à Raphaël Kubelik qui en dirigea la première
audition en 1956.
« Triptyque symphonique inspiré à Martinu à la fin de sa vie par la vision des célèbres fresques de l'église de San Francesco d'Arezzo [en Italie], les Fresque de Piero della Francesca [décrivant les légende de la croix], composées à Nice en 1955, sont largement imprégnées par la lumière méditerranéenne qui embellissait son écriture, à la fois impressionniste et lyrique.» (Pierre Vidal, Compact n° 65)
H. 353 - Concerto pour hautbois et petit orchestre (1955)
H. 354 - Otvírání studánek [L'éveil des sources], cantate de chambre pour récitant, solistes, voix de femmes et d'enfant, deux violons, alto et piano. Textes de Miloslav Bures(1955)
H. 355 - Sonate pour alto et piano (1955)
Vladimir Bukac et Jaromir Klepac - Calliope
H. 356 - Sonatine pour clarinette et piano (20 janvier 1956)
H. 357 - Sonatine pour trompette et piano (1956)
H. 358 - Concerto pour piano et orchestre n° 4 « Incantation » (1955-1956 - Editions Faber Music)
Emil Leichner et J. Belohlavek chez Supraphon 3017 512 (intégrale : 8/7 Rép. n° 99 / 4Y Diap. n° 436)
Firkusny / Pesek, ø 1993 chez RCA 74321 886 822
H. 359 - Impromptu pour deux pianos (1956)
H. 360 - Legenda z dýmu bramborové [La légende de la fumée des fanes de pommes de terre], Cantate de chambre pour solistes, choeur mixte, flûte, clarinette, hautbois, accordéon et piano. Textes de Miloslav Bures (1956)
H. 361 - 10 Zbojnické písnc [Chants de Brigands], pour choeur d'hommes sur des poètes traditionels Slovaques (1957-1958)
H. 362 - Adagio « In memoriam Václav Kaprál et Vítezslavek », pour piano (1957)
Kvapil, Adda (indisponible)
H. 363 - The Rock, pour orchestre (1957)
H. 364 - Romance z pampelisek [La Romance des pissenlits] cantate de chambre pour soprano et choeur mixte, sur des textes de Miloslav Bures (1957)
Raconte l'attente d'une jeune fille dont le fiancé est parti au service militaire.
H. 365 - Divertimento, 2 rec (1957)
H. 366 - Concerto pour piano n° 5 «Fantaisie concertante» (1958 - Universal Editions)
Emil Leichner et J. Belohlavek chez Supraphon 3017 512 (intégrale : 8/7 Rép. n° 99 / 4Y Diap. n° 436)
H. 367 - Les Paraboles, «pour Charles» [Munch], d'après A. de Saint-Exupéry [I,II] et Georges Neveux [III] (1957-58 - Editions Faber Music)
«Les Paraboles, dernière grande partition de Martinu, a subi l'influence du dernier Debussy.» (Stéphane Friédérich, Répertoire n° 34)
Enregistrement diponible chez Panton (81 1204-2) par V. Smetacek, outre le dédicataire.
H. 368 - Sonate pour clavecin (1958 - United Music Publishers)
H. 369 - Estampes, pour grand orchestre (1958)
H. 370 - Ariane, opéra en un acte sur un texte
de Martinú, d'après «Le voyage de Thésée»
de G. Neveux (1958) Durée moyenne : 45'
Première : Gelsenkirchen le 2 mars 1961.
« J'ai écris un nouveau petit opéra, un acte, entre autres pour me reposer un peu du grand opéra La Passion grècque, qui me demande beaucoup de travail. » dit Martinu dans une de ses lettres.
Neumann chez Supraphon 3017 502
H. 371 - Duo pour violon et violoncelle n°2 en ré majeur (1958)
H. 372 - La Passion grecque, opéra en 4 actes,
textes de Martinu d'après «Le Christ recrucifié» de
N. Kazantzakis (1954-1959)
Première à Bregenz le 20 juillet 1999.
cf. Rep. n° 24
H. 372b -La Passion grecque, révisée
(1957-9)
Première à Zürich le 9 June 1961.
H. 373 - [3] Písnicky pro dctský sbor [Chants pour choeur d'enfants] cantate sur un texte de F. Halas d'après des poèmes traditionnels tchèque (1959)
H. 374 - Nonetto, pour flûte, hautbois, clarinette,
basson, cor, alto, violoncelle et contrebasse (1959)
Poco Allegro / Andante / Allegretto
Kammerensemble de Paris et A. Jordan chez Gallo CD 729. Ce disque dédié à l'école de Paris contient aussi le Septuor de Tansman et le Nonette de Harsanyi.
H. 375 - Mikes z hor [Mikes des Montagnes], Cantate de chambre pour choeur mixte, deux violons, alto et piano. Textes de Miloslav Bures (1958-59)
H. 376 - Musique de chambre n° 1, pour clarinette, violon, alto, violoncelle, harpe et piano (1959, Ed. Max Eschig)
H. 377 - Pièce, pour deux violoncelles (1959, Ed. Barenreiter)
H. 378 - Variations sur un thème populaire slovaques pour violoncelle et piano (1959, Ed. Barenreiter)
H. 379 - Ptací hody [Fête (ou le festin) des oiseaux], cantate pour voix d'enfants et trompette (1959, Panton)
H. 380 - Quatre Madrigaux pour choeur mixte (2 sopranos, alto, ténor, base) textes populaires moraves d'après Erben et traduits de l'allemand par Kurt Honolka (1959)
On peut trouver l'enregistrement du Brno Madrigal Quintet, chez Panton (81 9010-2 931) avec l'intégralité des madrigaux. Sans la traduction française des textes, hélas (tchèque, anglais), mais musicalement de toute beauté !
H. 381- [Deux] Impromptus pour clavecin (1959 - Ed. Max Eschig)
H. 382 - Vigilie, pour orgue (1959) Durée :
7'
Cette pièce a été achevée par Bedrich Janácek.
On peut trouver l'enregistrement du Brno Madrigal Quintet, chez Panton (81 9010-2 931) avec en plus, l'intégrale des madrigaux.
H. 383 - Proroctvi Izaiasovo [La Prophétie d'Isaïe], cantate pour solistes, choeur d'homme et ensemble de chambre (trompette, alto, piano et tmp) sur des textes bibliques en anglais (1959, Israelo Music Pub.)
H. 383a - Proti moabu [The Burden of Moab / La mine de Moab], pour voix d'homme et piano (ébauche pour une troisième partie de la Prophétie d'Isaïe, 1959)
H. 384 - Znelka [Salut], cantate pour les enfants de Policka (1950)
H. 387 - Trio avec piano n° 2 (1950)
dernière oeuvre cataloguée
Sans H. - Znclka [Sonnet], cantate pour voix d'enfants (1959)
Sans H. - Zdravice [A Toast], cantate pour voix d'enfants (1959)
n° 1 à 100 | 101 à 200 | 201 à 300