discographie (très) sélective
ø Haarlem, Hollande, septembre 1978 - Séon SBK 60099 [RCA/Séon GD 7 1955 - CD / REL 30334 - LP]
Clavecin : Martin Skrowroneck, Bremen 1962, d'après J.D. Dulken, Anvers 1745
Son : Dieter Thomsen
9/8 rép. n° 18 / 5Y Diap. n° 254, 362 & 448 / 4d Compact n° 51
« On reste aujourd'hui confondu par l'intelligence [que Léonhardt] a de ces textes. jamais brillant (mais souvent vertigineux, écoutez la Sonate en fa mineur [K. 184/185]) jamais tenté par l'extérieur dansé ou la rêverie d'entre elles, il préfère y tenter une gravité, voire une noirceur qu'on oublie trop souvent ici. Leonhardt n'a de cesse que d'articuler tout le texte, de rendre sonore le plus infime détail d'écriture, en évitant la tentation de l'analytique. [...] Le souci de Leonhardt va rarement à l'expression, guère plus à une diversité extérieure, il ne veut que la clarté sans pour autant sacrifier les ombres. Son Scarlatti est à la bougie, et si la lumière y reste souvent diffuse, elle n'y oublie aucun contour. Avec cela Leonhardt est si peu docte, si peu enclin à montrer son art, si peu théorique et professoral qu'on finit par trouver à un Scarlatti aussi pensé et pesé une agogique évidente. » (J.-Ch. Hoffelé, Répertoire n° 18)
« La Sonate K 3 est transmise discrètement, telle une intime confidence ; la Sonate K 227 y oppose sa verve délurée (un qualificatif qu'a priori on n'assotie guère Léonhardt. Et le maître est aussi éblouissant dans la solennité de théâtrale de la Sonate K 52 que dans les raffinements dans l'aigu de la Sonate K 208. C'est cette palette d'une variété infinie de couleurs qui séduit chez un interprète réputé austère. » (Jean-Luc Macia, Compact n° 51 p. 62 - mars 1990)
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