Dominico Scarlatti


discographie (très) sélective


Mûza Rubackité

Mûza Rubackité (Lyrinx LYR 201)

ø Marseille, Salle Blachière, 20-23 mars 2000 - Lyrinx LYR 201
Son : René Gambini
8/9 Rép. n° 114 / 3Y Diap. n° 494 / 3* Monde n° 267 / 5 Classica n° 43

« La pianiste lithuanienne Mûza Rubackité interprète ces sonates de Scarlatti d'une manière plutôt originale : tout son récital baigne dans une atmosphère de douceur rêveuse, feutrée, élégiaque, vaporeuse presque. Elle s'oppose à l'usage d'en faire au piano des excercices de virtuosité, par un jeu crépitant aux traits acérés et aux contrastes dynamiques marqués [...]. Même dans des sonates plutôt agitées, comme la K 6, la pianiste parvient à conserver un jeu d'une parfaite douceur. On sera parfois surpris par des tempos inhabituellement modérés, comme celui de la Sonate K 159, qu'on a l'habitude d'entendre beaucoup plus nerveuse, mais son chant plaitif s'impose. [...] Dans l'ensemble, il s'agit là d'un disque très plaisant, aux interprétations originales et d'une musicalité charmeuse. » (P. van den Bosch, Répertoire n° 158 p. 91 - juin 2002)

« Mûza Rubackyté joue fort bien, se bat parfois un peu avec les notes répétées - elles ne rebondissent pas assez, ce n'est pas tant sa faute que celle de l'instrument qu'elle touche. Sonorité splendide, excellemment enregistrée, idées justes, allure décidée, tout cela ne suffit pas. Manquent l'état de grace, la fulgurance "alla" Horowitz dans les sonates vives, la nostalgie rêveuse de Clara Haskil dans les autres ou l'éloquence versatille de Marcelle Meyer. » (Alain Lompech, Diapason n° 494 p. 108 - juillet 2002)

« Le jeu de Mûza Ribackyté est tout en délicatesse, mais il reste pianistique, quand d'autres parviennent à nous faire oublier totalement l'instrument. » (Olivier Bellamy, Monde de la Musique n° 267 p. 84 - juillet 2002)

« Son jeu n'est pas irréprochable : la pianiste se montre parfois un peu trop nerveuse dans certaines pièces, abordées avec un rien de précipitation, voire un peu gênée par les redoutables ornements qui fleurissent la musique (K 6 par exemple). On regrette parfois que les plans sonores ne soient pas d'avantage différenciés, éclatés que le soleil nous soit trop caché par l'ombrelle de la pédale, ou, au contraire, que l'articulation soit un rien trop sèche. Mais on ne s'ennuie jamais. [...] Les pièces lentes ou mélancoliques sont jouées avec une totale simplicité. Et la musique demeure le plus souvent habitée de cette grâce, mélancolique ou joyeuse, qui irradie les Sonates de Scarlatti. » (S. Vincent-Lacrin, Classica n° 43 p. 60 - juin 2002)


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