Dominico Scarlatti


discographie (très) sélective


Christian Zacharias

Christian Zacharias (Emi CMS 7 63940 2)

ø Séon (Suisse), 1979, 1981 & 1984 - Emi CMS 7 63940 2 [C 063-45 711 - LP]
Son : J.N. Matthes & H. Paulsen
8/6 Rép. n° 35 / 4Y Diap. n° 369 (2Y Diap. n° 247) / 4d Compact n° 61

« [Avec Chritian Zacharias, Scarlatti devient] concentré de vie, de couleurs et prend un poids, une rudesse de ton qu'on ne trouvait pas chez les pianiste qui ne voyaient en lui qu'un pourvoyeur en « bis » élégants, et dont les tous de passe-passe sont goûtés de tous les publics. Les éclats, les humeurs, en un mot la monumentale « dimension » qu'il trouve ici sont de ceux qu'on pourait faire supporter à une sonate de Beethoven. Enfin, Scarlatti prend une carrure et une intelligence ; ce n'est pas trop tôt. » (Etienne Morea, Diapason n° 369 p. 156 - mars 1991)

« Zacharias nous propose cette anthologie excellemment structurée, variant avec brio les caractères gais ou emportés et les pages plus méditatives. Son jeu très classique et presque austère recrée avec un rare bonheur l'univers kaléidoscopique de Scarlatti. Chaque sonate est campée avec franchise et justesse de caractère. Le ton reste toujours élégant et d'une précision remarquable. » (Michel Laizé, Répertoire n° 35 p. 60 - avril 1991)

« [Christian Zacharias] joue avec distinction, certes, mais comme entre deux eaux : toujours entre le forte et le piano, comme tiraillé entre la volonté de jouer sobrement et la tentation de ne pas sous-employer son instrument, avec le risque que cela comporte de basculer dans un univers sonore résolument romantique. Cela dit, grâce a sa technique excellente et notamment sa belle indépendance des deux mains, il nous donne quelques sonates particulièrement réussies : La Sonate en sol majeur K 454 et surtout la Sonate K 455, elle aussi en sol majeur, d'une vélocité fulgurante. » (Jean-Marie Piel, Diapason n° 247 p. 65 - février 1980)

« Grace à une sonorité capiteuse, une « digitalité » souveraine (ses détachés, ses croisement de mains), [Christian Zacharias] peut aligner des trilles d'une surprenante beauté, arborer une volubilitéaccrocheuse (K 96), tisser une texture pianistique d'une rare densité (K 512 ou quatre mains semble parcourir le clavier). S'il n'est pas toujours captivant dans certaines sonates lentes (L 545 ou K 466 en raison de la (très) relative monotonie de sa palette sonore, on trouvera savoureuse la lenteur calculée, avec ses rubatos (effets de rythmes et de tempo) insensés, de la célèbre Sonate K 380. » (Jean-Luc Macia, Compact n° 61 p. 56 - février 1991)

NB : Zacharias a réalisé un film sur Scarlatti.


Toutes suggestions, corrections ou informations
supplémentaires sont bienvenues !

http://patachonf.free.fr/musique

Valid XHTML 1.0!