Discographie Bruckner
Septième symphonie

Frantz

ø 1997 - Philharmonie der Nationen - CD : Orchestra Vol. 19 / Allegria 221071-205 / Membran 222127-444
Durées : I. 18'31 - II. 20'07 - III. 8'35 - IV. 11'49 = 59'00

Fried

ø c. 1924 - O. Opéra d'Etat Berlin - 78t : Polydor 66318-24 / Polydor 69753-59 - LP : Bruno Walter Society BWS-719 / Music and Arts 719 - CD : Wing WCD 61
Durées : I. 17'11 - II. 20'55 - III. 8'38 - IV. 11'40 = 58'15

Furtwängler [1]

ø Berlin-Dahlem, Gemeindehaus, 18 octobre 1949 - BPO - LP : Emi 1C 147 29229-29230 / F666.700 / HQM 1169 / SMVP 8055/56 / Pathé FALP 852-853 / Electrola STE 91375-91378 / Toshiba WF 60024-5 (p 1980) - CD : Emi CDHC 5 66206 2 / Toshiba CE 28-5589 / Emi/Toshiba TOCE 3785 / Emi/Toshiba TOCE 8513 (Japon) / Lys CD-214 / Urania URN 22.104 / Urania RM 11911
Durées : I. 19'35 - II. 21'04 - III. 9'46 - IV. 11'58 = 62'23

Furtwängler [2]

ø Le Caire, 23 avril 1951 - BPO - LP : DG 2721 202 / DG 2740 260 (p 1982) / DG 2740 201 / DG 2535 161 - CD : DG "Double" 445 418-2 (+ 9e) / DG 3750 / DG POCG 2345 (Japon) / Music and Arts MACD-894 / Theorema 121209
Durées : I. 19'03 - II. 22'03 - III. 9'42 - IV. 11'38 = 62'26
10 Rép. n° 71

« Furtwängler, comme Jochum, est le chef idéal pour aborder Bruckner. En même temps, par les dimensions mystiques qu'il dévoie, il nous en donne infiniment plus que beaucoup d'autres. Dans les moments d'exception (9e ou 5e de guerre [...]), la flamme se tranforme en véritable furia, bourrasque musicale qui emporte tout sur son passage. Ce climat baigne (presque) la 7e Symphonie, dont les climax de l'« Adagio » et du « Finale » (oyez l'aplomb de la ponctuation) atteignent une tension extraordinaire, et dont la gradation du 4 « Scherzo » balaye toute la concurrence. [...] Le coffret couplant la 7e et la 9e est un must absolu de la discothèque furtwänglienne et de la discothèque tout court. Qu'importe quelque rare accrocs parmi les cuivre dans la 7e (2e et 4e mouvements) : la vie transcende ces naturels incidents de concert. » (Christophe Huss, Répertoire n° 71 p. 30 - juillet 1994)

Furtwängler [3]

ø Concert Rome, Auditorium del Foro Italico, 1er mai 1951 - BPO - LP : Fonit Cetra FE 42 (p 1984) / Rococo 2105 / Recital Records RR-416 - CD : Music and Arts MACD-698 (p 1992) / Arkadia CDWFE 362.1 / Seven Seas KICC 2351 / History 205649-303 / Archipel 0022
Durées : I. 19'56 - II. 21'33 - III. 9'39 - IV. 11'56 = 63'19 [version 1885]
5/2 Rép. n° 47

« Le grand Furt, un des interprètes historiques de Bruckner, est ici à peu près totalement défiguré par une prise de son « historique » que l'éditeur lui-même [Music and Arts] a l'honnêteté de présenter comme insuffisante : distorsions, compressions et chutes dynamiques, timbres délavés et agressifs, bruits de surface, sans compter (sur mon exemplaire seulement ?) dans le premier mouvement à 0'48 un bruit parasite de 2 ou 3 secondes. Il est difficile dans ces conditions d'apprécier le rubato des cordes, la respiration brucknérienne, la noblesse et la grandeur des graduations, les sens prophétique de Furt, ou de se laisser griser par la beauté hymnique de l'orchestre brucknérien avec sa plénitude sonore (Adagio). L'Orchestre de Berlin sonne ici de manière très quelconque avec une dominante hrmonique sur les violons et aussi quelques « pains » étonnants (par exemple en IV à 7'28), ce qui donne de cette magnifique symphonie une image à la fois dynamiquement rétrécie et harmoniquement déséquilibrée. L'originalité et le génie brucknériens de Furt ne peuvent ainsi qu'être irrémédiablement compromis par un tel appauvrissement du spectre [...]. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 47 p. 35 - mai 1992)

Furtwängler

ø 2-4 février 1941 - BPO - LP : Japanese AT 11-12 - CD : Music Bridge CD-4503
Durées : I. - II. 4'16 - III. 17'01 - IV. 8'18 [version 1885]

Furtwängler

ø 1 avril 1942 - BPO - Matrix : 026378/83 - 78t : Telefunken SK 3230-3232 / Ultraphon G22264-6 - LP : SWF 8801/2/3 / WFS/SWF 963 / WFS/SWF 7702 (p 1977) / Rococo 2014 / Discocorp RR-457 / Akira Tanaka 11/12 - CD : Tahra FURT 1004/7 (p 1994) / SWF 963 / Teldec "Historic" 9031 76435 2 (p 1993) / Music and Arts MACD-954 / IDIS 293/94 / LYS CD-106/7
Durée : 22'50
9/3 Rép. n° 59

« Les discophiles retrouvent donc aujourd'hui un pan réduit du legs de Furwängler, mais un pan important par la teneur de cet Adagio de [la] 7e de Bruckner. Tout comme dans la 9e du même auteur [...], le chef allemand se livre dans cet Adagio à une réflexion musicale d'une émotion presque insoutenable sur le destin, la vie, la mort, la souffrance. La couleur abussale des cuivres (écoutez la montée à partir de 16'40 ou celle à 19'10), les cordes qui empoignent gravement ou furieusement la musique sont les stigmates bouleversants des documents Furtwängler de guerre. [... Edition Teldec : ] On déplorera [...] la demi seconde de suspension artificielle dans la transition de l'Adagio de la 7e, correspondant au premier changement de face de 78 tours, le raccord le plus important, justement le seul mal géré au disque ! » (Christophe Huss, Répertoire n° 59 p. 36 - juin 1993)