Mise à jour : 12 janvier 2004
ø février 1945 - RCA Victor Gold Seal GD 87841
Durée : 11'01
9 Rép. n° 12 & 117
ø février 1945 - RCA Victor Gold Seal GD 87841
ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, mars 1991 - Philips "Heritage"
(juin 2003) / Philips "The final sessions" 434 904-2
Durées : I. 21'18 - II. 23'41 - III. 20'56 - V. (2'29 + 5'42 + 2'00
+ 5'35 + 1'44 + 1'47 + 4'21) 23'38
7/9 Rép. n° 60 / 5Y Diap.
« Plus encore que dans les autres enregistrements de ces « Final sessions », Arrau choisit ici des voies extrèmes. [...] Et pourtant, ces deux CD renferment aussi des pages franchement sublimes. Dans les quatre Sarabande, en particulier, on retrouve le Claudio Arrau des grande profondeur, avec un son aux limites du silence. Le tempo est alors rigoureusement tenu, les ornements et la ligne mélodique d'une immence sobriété. On songe alors à l'art de Casals dans les Suites pour violoncelle, on atteint des sommets du même ordre que dans les derniers enregistrement Schubert. Reste que dans des Rondeaux, une Burlesca, un Scherzo, un Capriccio, la musique ne jubile guère. [...] Ces CD sont destinés au fervents d'Arrau et aux mélomanes méditatifs et austères. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 60 p. 23 - juillet 1993)
« C'est avec le Clavier bien tempéré qu'Arrau osa se présenter à Vienne à dix-neuf ans, faisant foin de son prix Liszt, ne voulant que se faire entendre comme musicien. C'est en jouant tout Bach à Berlin médusé qu'il s'est fait reconnaître, aux années 30 comme de la famille des Schnabel, pas des prestidigitateurs, Bach encore fut son premeir disque à New-York, quand il s'agit ensuite de conquérir l'Amérique : les Goldberg. Il laissa s'effacer son disque parce que Wanda Landowska, autre artiste RCA, autre immigrante, n'avait d'autre passeport pour la carrière que ces mêmes Goldberg - au clavecin. A Munich, en 1990, il se procura les Partitas et Suites anglaises, pour les feuilleter et voir lesquelles rejouer, le soir ainsi venu. A nouveau captivé, il décida de les enregister toutes. Ces quatre partitas représentent la somme, inachevée, de ce dernier labeur d'amour. Un très vieil homme blessé s'est remis à l'exercice, et l'exercice de musique de toute une vie, c'est Bach, cmmencement et fin. Avec les années, Arrau a développé, on le sait, un génie du son lourd et puissant, éminemment peu fait pour les clartés contrapuntiques, avec lesquelles pourtant il maintiendra des architectures d'une clarté fanatique: avec ces sons dont chacun est palbable il a su obtenir, aussi, une une vocalisation virtuose-sinon exatement légère; presque partout, une intsnsité famblante faisant vibrer ce son, avancer cette ligne héroïque. Même Schubert permet cela, dans les Impromptus. Pas ces partitas, textes purs et linéaires, où rien n'invite à l'intensité d'expression, et qu'il faut faire aller, lisibles, purs, égaux. Des moments miraculeux éclairent ces lectures humbles, comme les enchantements d'une grande Armide d'opéra, qui chanterait à ligne nue, sans embellisements aucuns. La Vertu est là, moins la grâce ; on ira à ces testaments pour enrichir le portait du plus musicien et métaphysicien des pianistes ; témoignage pour l'Eternité. » (André Tubeuf, Diapason, HS n° 20, Automne-Hiver 1993)
ø 1942 - RCA 7432 184593 / Victor Gold Seal GD 87841/2
Durée : 77'
Diap. d'or / 4d Compact n° 39 / 4f TRM
« Bach n'est pas le compositeur que l'on associe immédiatement à Arrau ; c'est pourtant avec ses oeuvres qu'il batît avant-guerre sa réputation américaine. Depuis 1950, hélas, le pianiste chilien n'en a que fort peu gravé. [...Ces Goldberg sont] inatendues, majestueuses, extraverties [...] et surprendront plus d'un « gouldien ». Arrau parvient peut être à la même originalité, à la même grandeur, aux mêmes chatoiements [que le Canadien ...]. Bien entendu ce Bach n'est pas très idiomatique mais avec toutes les reprises en un temps où l'on prennait bien des libertés avec la musique baroque, preuve que Arrau connaissait bien son texte et son histoire, ces Variations Goldberg [...] possèdent un impact, une dimension visionnaire que ne trahit pas un son pourtant venu des années de guerre. » (J-L. Macia, Compact n° 39)
ø 1954 Radio Espagnole - Inédit ?
ø 1928 - Marston
"The Early Years" / Dante HPC 001 (p 1990
) / Pearl GEMS 0070 / Brillant Classics BRIL 99228 / 99231 [Polydor 95113
- 78t - Matrix 953/4 bm]
Durée : 7'47
8 Rép. n° 30 & 117
« Pour moi, l'interprétation c'est un processus réciproque entre le monde du compositeur et celui de l'interprète. L'interprète donne son sang, pour ainsi dire, à l'oeuvre qui n'existerait pas sans lui. Il me semble que l'interprétation idéale serait constituée à part égales de la création de l'auteur et de la recréation de l'interprète, ce qui exisge de ce dernier une étude approfondie des manuscrits, des premières éditions, des repères biographiques, du milieu culturel et des circonstances où baignait l'auteur quand il composait. Si cette scrupuleuse étude des intentions du compositeur s'ajoute à l'intuition et la sensibilité de l'interprète, on assistera à ce moment magique : la naissance d'une grande interprétation. » Claudio Arrau, juillet 1961.
ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, octobre 84 - Philips 416 145-2
Durée : 11'44
ø 1947 - [Columbia MM 917 / 13090D - 78t]
Durée : 3'44
ø Amsterdam, Salle Bach, septembre 1963 - Philips 462 358-2 [AY 835 212 / A02335L - LP]
« Toute ma vie j'ai joué tout Beethoven, et je suis constamment
revenu, par exemple, à l'opus 10/3, avec son grand Largo e mesto, ou
aux Adieux. Deux Sonates sans grandes légendes. La première
est d'un Beethoven encore jeune, qui n'a même pas encore écrit
la Pathétique. Mais qu'importe ! Le Beethoven du début est peut-être
moins serré, moins raccourci, on n'y trouverai pas la densité
élusive des dernières Sonates, dont le mouvement est si fantasque,
et qui demandent un tel contrôle de sa propre liberté, de la
part de l'interprète (surtout s'il se souvient que, d'après
les témoignages des contemporains les plus sûrs, Beethoven jouei
ses propres Sonates avec la plus souveraine liberté : mais une liberté
évidemment tout empreinte de rigueur, comme est la liberté d'artiste).
Bien entendu, rien dans les Sonates de l'opus 2 ou de l'opus 10 n'appartient encore au monde raréfié des dernières Sonates. Mais Beethoven n'y est pas moins formidablement investi. Elles ne sont pas moins beethoveniennes. Le pianiste ne peut pas s'y permettre d'avantage de demi-mesure, et certainement aucune compromission. Les notations dynamiques, même suggérées, y sont d'une aussi primordiale importance, surtout dans le contraste, et la soudaineté... Cette dramatisation subito, pour laquelle, dans mon édition des Sonates [chez Peters], naturellement fondée sur l'Urtext, il m'a fallu rechercher un signe spécifique. Personne d'autre que lui n'aurait pu écrire son Largo e mesto, grondant, furieux et pourtant sublimement maîtrisé, sublimé, - et en contraste naturellement aux mouvement qui l'encadrent. Il n'était pas encore le Beethoven de l'opus 111, certes. Mais il était déja le Beethoven qui ne pouvait faire autrement que d'aller jusqu'à l'opus 111. » (Claudio Arrau)
ø 1962-66 - Philips 462 358-2 (+ Sonates, coffret 14 CD) / 432 301-2
(coffret 11 CD) [6747 001 (+ ctos) - LP]
9/7 Rép. n° 39
« Le poids sonore, l'intériorité de l'interprétation ne tombent jamais dans la langueur. Il est vrai qu'Arrau a de ces sonates une conception très architecturale. D'un bout à l'autre de l'intégrale et dans les trois suites de Variations, il privilégie la conception d'ensemble, la fermeté du plan. [...] En revanche, la lumière apollinienne de Beethoven, tout son héritage viennois, son humour également passent ici au second plan. Le sérieux de l'interprétation ne le permet guère. C'est parfois dommage dans les sonotes composées avant 1800, et même dans les opus 31/1 et 3. De même, les mouvements les plus ouvertement virtuoses (finales de la « Clair de Lune » et de l'« Appassionata ») se refusent à tout éclat. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 39 p. 28 - septembre 1991)
ø 1984-1990 - Philips "Heritage" 473 782-2 (+ Diabelli-1952,
Variations WoO 80 & Andante favori - NB : les Sonates 14 et 29 proviennent
de l'intégrale 62-66)
8 Rép. n° 167 / 5Y Diap. n° 502 / 5 Classica n° 51
détails intégrales et autres interprétations
[1] ø Amsterdam, Salle Bach, avril 1964
- Philips 462 358-2 [6747 001 / AY 835 268 - LP]
Durées : I. 5'21 - II. 5'39 - III. 2'59 - IV. 7'24 = 21'23
[2] ø Neumarkt, avril 1988 - Philips "Heritage"
473 782-2 / "The Final Sessions" 432 173-2
Durée : 22'32
Son : P. Laenger
9/8 Rép. n° 79 / Diap. d'or n° 415 / 2* Monde n° 188
[1] ø Amsterdam, Salle Bach, avril 1964
- Philips [6747 001 / AY 835 267 - LP]
Durées : I. 10'42 - II. 8'11 - III. 3'16 - IV. 6'48 = 28'57
[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, juin 1990
- Philips "Heritage" 473 782-2 / "The Final Sessions"
432 173-2
Durée : 25'47
Son : P. Laenger
9/8 Rép. n° 79 / Diap. d'or n° 415 / 2* Monde n° 188
[1] ø Concert
Stuttgart, 13 novembre 1938 - Music
& Arts CD-1060 [Origine : Deutsches Rundfunkarchiv]
Durée : 23'49
5 Classica n° 50
[2] ø Amsterdam, Salle Bach, mars 1964 -
Philips 462 358-2 [6747 001 - LP]
Durées : I. 10'45 - II. 10'13 - III. 3'15 - IV. 5'39 = 28'52
[3] ø Concert Bonn, Beethoven Festival, 1970 - [Vidéo (+ Waldstein)]
[4] ø Concert,
Prague, Printemps 1976 - APR 5632
Durée : 30'07
7 Rép. n° 158 / Recommandé Classica
Un article en anglais sur www.classicstoday.com.
[5] ø La Chaux de Fonds, Suisse, mars 1986
- Philips "Heritage" 473 782-2 / 420 153-2
Durée : 31'02
[1] ø Amsterdam, Salle Bach, avril 1964
- Philips 462 358-2 [6747 001 / AY 835 268 - LP]
Durées : I. 8'37 - II. 9'39 - III. 5'11 - IV. 7'45 = 31'12
[2] ø La Chaux de Fonds, Suisse, octobre
1985 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 416 820-2
Durée : 32'35
[1] ø Amsterdam, Salle Bach, septembre 1964
- Philips 462 358-2 [6747 001 / AY 235 298 - LP]
Durées : I. 5'44 - II. 8'32 - III. 4'28 = 18'44
[2] ø La Chaux de Fonds, Suisse, avril 1986
- Philips "Heritage" 473 782-2 / 420 154-2
Durée : 19'05
[1] ø Amsterdam, Salle Bach, septembre 1964
- Philips [6580 122 (+ 1e cto.) / AY 235 268 - LP]
Durées : I. 8'19 - II. 4'00 - III. 3'58 = 16'17
[2] ø Neumarkt Oberpfalz, avril 1988 - Philips
"Heritage" 473 782-2 / 420 148-2 (+ 3e Concerto/Davis)
Durée : 16'48
[1] ø Concert
Stuttgart, 31 mai 1939 - Music
& Arts CD-1060 [Origine : Deutsches Rundfunkarchiv]
Durée : 20'01
Rép. n° 159 / 5 Classica n° 50
[2] ø 1951 - Emi [Columbia LX 1039/41 -
78t]
Durée 23'41
[3] ø octobre 1958 - Emi [Columbia CX 1696 / SAX 2346 - LP]
[4] ø Amsterdam, Salle Bach, septembre 1964
- Philips 462 358-2 [ 6747 001 / AY 235 298 - LP]
Durées : I. 6'41 - II. 10'24 - III. 2'57 - IV. 4'09
[5] ø Concert,
Santiago, Chili, mai 1984 - Kultur
Vidéo 1193
Durée 23'45
[6] ø La Chaux de Fonds, Suisse, octobre
1985 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 416 820-2
Durée : 25'42
[1] ø Amsterdam, Salle Bach, 19/26 septembre
1963 - Philips 422 970-2 / "Concert Classics" 422 970-2 (+14 &
23) [AY 835 212 / 6500 588 - LP]
Durées : I. 9'01 - II. 6'18 - III. 4'28 = 17'49
9/6 Rép. n° 25 / Diap. d'or n° 360
[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, avril 1986
- Philips "Heritage" 473 782-2 / 420 153-2
Durée : 20'54
[1] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, avril
1966 - Philips 462 358-2 [6747 001 / SAL3611 - LP]
Durées : I. 6'39 - II. 3'31 - III. 3'22 = 13'32
[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, mars 1989
- Philips "Heritage" 473 782-2 / 426 314-2
Durée : 15'00
7/9 Rép. n° 54
[1] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, avril
1966 - Philips 462 358-2 [6747 001 / SAL3611 - LP]
Durées : I. 7'22 - II. 6'11 - III. 3'19 = 16'52
[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, mars 1989
- Philips "Heritage" 473 782-2 / 426 314-2
Durée : 17'43
7/9 Rép. n° 54
[1] ø Amsterdam, Salle Bach, juin 1962 -
Philips 462 358-2 [6747 001 - LP]
Durées : I. 7'29 - II. 10'44 - III. 3'16 - IV. 6'40 = 28'09
[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, octobre
1988 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 426 297-2
Durée : 28'12
[1] ø Amsterdam, Salle Bach, juin 1962 -
Philips [6747 001 / A 02 259 L / PHM 500028 - LP]
Durées : I. 8'48 - II. 2'33 - III. 6'15 - IV. 3'08 = 20'44
[2] ø New York, janvier 1989 - Philips "Heritage"
473 782-2 / 426 256-2
Durée : 22'38
8/8 Rép. n° 50
[1] ø Amsterdam, Salle Bach, juin 1962 -
Philips 462 358-2 [6747 001 / A 02 259 L / PHM 500028 - LP]
Durées : I. 6'00 - II. 2'15 - III. 3'29 - IV. 5'41 = 17'25
[2] ø Concert
1968 - Melodiya [M10 43967/8 - LP]
Durée : 17'33
[3] ø Concert
Ascona, 17 septembre 1971 - Aura AUR 182-2 / Ermitage CD 182-2 [Origine :
Radio Suisse Italienne, Rete 2]
Durées : I. 5'55 - II. 2'09 - III. 3'30 - IV. 5'58 = 17'14
[4] ø New York, décembre 1984 - Philips
"Heritage" 473 782-2 / 416 146-2 (+ 23 & 26)
Durée : 17'36
4Y Diap. n° 325
[1] ø Londres, Abbey Road Studios n°
3, 1er novembre 1950 - Emi 7 67379-2 [Columbia LX 8772/73 - 78t]
Durée : 16'36
7 Rép. n° 41
[2] ø Amsterdam, Salle Bach, 12-18 juin
1962 - Philips 422 970-2 "Concert Classics" 422 970-2 (+ 8 &
23) / 462 358 -2 [6747 001 / 6500 588 / PHM 500028 - LP]
Durées : I. 6'46 - II. 2'25 - III. 7'41 = 16'52
9/6 Rép. n° 25 / Diap. d'or n° 360
[1] ø Amsterdam, Salle Bach, juin 1962 -
Philips "Concert Classics" 426 068-2 (+ 21 & 26) [6747 001 /
A 02 259 L - LP]
Durées : I. 9'31 - II. 7'51 - III. 2'03 - IV. 4'57 = 24'22
9/6 Rép. n° 19
[2] ø New York, janvier 1989 - Philips "Heritage"
473 782-2 / 426 256-2
Durée : 26'39
8/8 Rép. n° 50
[1] ø Amsterdam, Salle Bach, mai 1965 -
Philips 462 358-2 [6747 001 / LY 802 706 - LP]
Durées : I. 6'31 - II. 12'16 - III. 6'17 = 25'04
[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, juin 1990
- Philips "Heritage" 473 782-2 / "The Final Sessions"
432 173-2
Durée : 24'39
Son : P. Laenger
9/8 Rép. n° 79 / Diap. d'or n° 415 / 2* Monde n° 188
[1] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, mai
1965 - Philips 462 358-2 [6747 001 / LY 802 706 - LP]
Durées : I. 8'38 - II. 10'19 - III. 7'31 = 26'28
[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, septembre
1987 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 422 067-2
Durée : 26'03
[1] ø Londres, Abbey Road Studios, 10 janvier
1947 - Emi CZS 7 67379-2 [Columbia LX 1039-41 - 78t]
Durée : 22'29
7 Rép. n° 41
[2] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, mai
1965 - Philips 462 358-2 [6747 001 / LY 802 730 - LP]
Durées : I. 8'40 - II. 5'32 - III. 5'16 - IV. 5'00 = 24'28
[3] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, octobre
1988 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 426 297-2
Durée : 23'51
[1] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, avril
1966 - Philips [ LY 802 729 / SAL3611 - LP]
Durée : Sonate n° 19 : I. 4'35 - II. 3'41 = 8'16
Durée : Sonate n° 20 : I. 4'56 - II. 3'55 = 8'51
[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, juin 1989
- Philips "Heritage" 473 782-2 /426 256-2
Durée : Sonate n° 19 = 8'28
Durée : Sonate n° 20 = 8'42
8/8 Rép. n° 50
« Beethoven rassemble toutes ses capacités de force et de volonté, toute son énergie vitale, toute sa vision spirituelle et mentale pour créer une oeuvre pleine d'affirmation et de renaissance. » Claudio Arrau.
[1] ø 1947 - Sony / Dante HPC 124 [Columbia
ML 2078 - 78t]
Durée : 24'40
[2] ø Londres, Abbey Road Studios, 1er mai
1957 - Emi CZS 7 67379-2 [Columbia CX 1513 - LP]
Durée : 27'07
7 Rép. n° 41
[3] ø Amsterdam, Salle Bach, septembre 1963
- Philips "Concert Classics" 426 068-2 (+ 15 & 26) / 462 358-2
[6747 001 - LP]
Durées : I. 11'46 - II. 15'02 = 26'48
9/6 Rép. n° 19
[4] ø Concert Bonn, Beethoven Festival, 1970 - [Vidéo (+ op. 2 n° 3)]
[5] ø Concert
Bonn, Beethoven Festival, 10 septembre 1977 - [Vidéo]
Durées : I. 11'30 - II. 3'35 - III. 9'55
[6] ø Concert
New York, Avery Fischer Hall, 6 février 1983 - Philips CDV 070 111-1/3
(VHS) [Vidéo réalisé par Kirk Browing + Appassionata...]
Durées : I. 11'46 - II. 3'35 - III. 10'12 = 25'10
4Y Diap. n° 357
Il s'agit du récital des 80 ans.
[7] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, octobre
1984 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 416 145-2
Durée : 27'36
[8] ø Concert
Hohenems, 26 juin 1986 - [Origine : Archive Radio] (+ Sonate Les Adieux)
Durée : 27'12
[1] ø Londres, Abbey Road Studio n°
3, 13-14 avril 1960 - Emi CZS 7 67379-2 [Columbia SAX 2390 - LP]
Durée : 12'14
7 Rép. n° 41
[2] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, octobre
1965 - Philips 462 358-2 [6747 001 - LP]
Durées : I. 6'13 - II. 5'51 - III. 0'30 = 12'04
[3] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, juin 1990
- Philips "Heritage" 473 782-2 / "The Final Sessions"
432 173-2
Durée : 12'45
Son : P. Laenger
9/8 Rép. n° 79 / Diap. d'or n° 415 / 2* Monde n° 188
[1] ø 1954 - Decca
[2] ø novembre 1957 - Emi CZS 7 67379-2
[Columbia CX 1742 / SAX 2390 - LP]
Durée : 25'43
7 Rép. n° 41
[3] ø Concert
Ascona, 9 septembre 1959 - Ermitage ERM 149 ou Aura 157-2 [Origine : Radio
Suisse Italienne, Rete 2]
Durées : I. 10'49 - II. 7'02 - III. 8'08 = 26'00
« Le problème est donc de savoir si Beethoven a indiqué le ritenendo et le rallentando uniquement là où il les voulait, ou s'il les a indiqués au contraire là où l'exécutant, bien qu'expert des conventions et des usages d'exécution, risquait de ne pas les faire. Or Carl Czerny, qui avait été justement élève de Beethoven à l'époque de la composition de l'Appassionata, indique dans le troisième chapitre de la troisième partie de la Méthode opus 500, publiée en 1839, onze cas où « suol ritardasi » sans que le ritardando ne soit écrit. Et l'analyse de l'exécution d'Arrau nous revèle que tous les ritardando introduit par l'interprèteentrent dans la liste de Czerny. » (Piero Rattalino, livret du disque Ermitage)
[4] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, septembre
1965 - Philips 422 970-2 "Concert Classics" 422 970-2 (+8 &
14) [6747 001 / 6500 588 / AY 835 382 - LP]
Durées : I. 11'13 - II. 7'18 - III. 8'14 = 26'45
9/6 Rép. n° 25 / Diap. d'or n° 360
[5] ø Concert
Nohant, 1979 - [Origine : Archive Radio]
Durée : 26'38
[6] ø Concert
Salzbourg 15 août 1982 - Fachmann FKM 1018
Durée : 26'28
[7] ø Concert
New York, Avery Fischer Hall, 6 février 1983 - Philips CDV 070 111-1/3
(VHS) [Vidéo réalisée par Kirk Browing + Waldstein...]
Durées : I. 11'05 - II. 6'44 - III. 8'20 = 25'50
4Y Diap. n° 357
Il s'agit du récital des 80 ans.
« Un microsillon enregistré à Munich le 29 mars 83 était paru chez Philips, météore, introuvable depuis longtemps, réservé aux collectionneurs. Voilà maintenant le concert de New York (Avery Fischer Hall) du 6 février de la même année, au programme presque identique, avec ce plus extraordinaire de la « Waldstein », de Debussy - et de l'image. Pour ceux qui ne l'on jamais vu en concert, quelle sera la surprise de découvrir ce petit homme rond, courbé, qui ne supporte certainement pas de se regarder - lui qui déjà ne s'écoute -, titubant, ivre, quand il salue à le fin d'une Waldstein victorieuse, dressée tout d'un bloc, aux octaves comme des herses, ou après cette « Appassionata » d'un bout à l'autre voulue de poids et de son. Quel contraste également entre cette économie de gestes et de regards fous, terrifiés, qui semblent appeler l'au-delà, ce visage pétri de souffrances inconnues se tournant vers la caméra comme vers une intruse, une indécence. Et quelle folie dans cette coagulation liquide du son (Reflets dans l'eau !) obtenue d'une main immobile et fermée se déplaçant avec une sécurité incroyable. Cette surprise, ces contrastes, cette folie font Claudio Arrau. » (Etienne Moreau, Diapason n° 357 p. 82 - février 1990)
[8] ø Concert
Munich, 29 mars 1983 - Philips [411 053-1 (+ Ballade n° 2, Liszt ; Scherzo
n° 1, Chopin) - LP]
Durées : I. 11'18 - II/III 15'44 = 27'02
3Y Diap. n° 287
[9] ø Concert
Santiago, Chili, mai 1984 - OEA LP 030
Durée : 24'56
[10] ø New York, décembre 1984 -
Philips "Heritage" 473 782-2 / 416 146-2 (+ 13 & 26)
Durée : 27'04
4Y Diap. n° 325
« Comment fait Arrau pour se rendre présent, et modeler avec cette plasticité souveraine, un poids aussi ahurissant de son ? Et comment a fait Philips pour le restituer avec cette suffocante évidence ? La matière sonore et dynamique, dont la présence est (est ou devrait être) la condition première (mais jamais réalisé) d'une interprétation beethovénienne, est là, vivante, pleine. Le pur impact de sonorité qui nous atteindra aux paroxismes de l'Appassionata est, au sens strict, inouï : on n'a jamais entendu ça. Le vrai prodige est que ce poids matériel de son, qui changgerait tout autre pianiste en un Sisyphe ahanant, n'est pour Arrau que plasticité modelable et transparence qui se prête tout naturellement à la forme. Le modelé, la ligne, la tenue des variations de l'Appassionata rejoignent le stupéfiant accomplissement que furent, il y a quelques moins celles de l'opus 109. » (André Tubeuf, Diapason n° 325 p. 129 - mars 1987)
[11] ø Concert Londres, Royal Festival Hall, juin 1985 - [Origine : Archive Radio]
[1] ø Londres, Abbey Road Studios, 8 avril
1958 - Emi [Columbia CX 1625 / RLS 7 712 - LP]
Durée : 10'03
7 Rép. n° 41 / 4Y Diap. n° 283
[2] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, novembre
1965 - Philips [AY 835 383 - LP]
Durées : I. 7'29 - II. 2'55 = 10'24
[3] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, juin 1990
- Philips "Heritage" 473 782-2 / "The Final Sessions"
432 173-2
Durée : 10'24
Son : P. Laenger
9/8 Rép. n° 79 / Diap. d'or n° 415 / 2* Monde n° 188
[1] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, avril
1966 - Philips 462 368-2 [6747 001 / SAL3611 - LP]
Durées : I. 4'54 - II. 3'04 - III. 2'06 = 10'04
[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, juin 1990
- Philips "Heritage" 473 782-2 / "The Final Sessions"
432 173-2
Durée : 10'09
Son : P. Laenger
9/8 Rép. n° 79 / Diap. d'or n° 415 / 2* Monde n° 188
[1] ø Londres, Studio 3, Abbey Road, 4 avril
1958 - Emi 7 67379-2 [Columbia CX 1616 (+ 3e cto) - LP]
Durée : 16'53
7 Rép. n° 41
[2] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, avril
1966 - Philips "Concert Classics" 426 068-2 (+ 15 & 21) [LY
802 730 - LP]
Durées : I. 6'58 - II. 3'47 - III. 6'17 = 17'06
9/6 Rép. n° 19
[3] ø Concert
1968 - Melodiya [M10 43967/8 - LP]
Durée : 17'04
[4] ø Concert
Bonn, 1970 - [Vidéo]
Durées : I. 6'40 - II. 3'40 - III. 6'05
[5] ø Concert
Toronto, 1982 - Music & Arts CD-282 (et non 1968 comme l'affirme l'éditeur)
Durée : 17'26
[6] ø Concert
Salzbourg, août 1982 - Fachmann FKM 1018
Durée : 17'11
[7] ø New York, décembre 1984 - Philips
"Heritage" 473 782-2 / 416 146-2 (+ 13 & 23)
Durée : 18'09
4Y Diap. n° 325
[8] ø Concert
Hohenems, 26 juin 1986 - [Origine : Archive Radio] (+ Sonate Waldstein)
Durée : 17'21
[1] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, avril
1966 - Philips 462 358-2 [6747 001 / LY 802 746 - LP]
Durées : I. 5'10 - II. 7'53 = 13'03
[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, 1989 -
Philips "Heritage" 473 782-2 / 426 314-2
Durée : 13'57
7/9 Rép. n° 54
[1] ø Londres, Abbey Road, Studio n°
3, 30 décembre 1956 - Emi CZS 7 67379-2 [Columbia CX 1513 - LP]
Durées : I. 4'46 - II. 6'04 - III. 3'54 - IV. 7'45 = 20'16
7 Rép. n° 41
[2] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, novembre
1965 - Philips 462 358-2 [6747 001 / AY 835 383 - LP]
Durées : I. 4'46 - II. 6'04 - III. 3'54 - IV. 7'45 = 22'29
[3] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, 1989 -
Philips "Heritage" 473 782-2 / 426 314-2
Durée : 21'33
7/9 Rép. n° 54
ø Amsterdam, Salle Bach, septembre 1963 - Philips 426 314-2 [AY 835
208 - LP]
Durées : I. 10'46 - II. 2'28 - III. 20'25 - IV. 11'40 = 45'19
[1] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, novembre
1965 - Philips 462 358-2 [6747 001 -LP]
Durées : I. 6'31 - II. 16'22 = 22'53
[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, octobre
1984 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 416 145-2
Durée : 23'21
[1] ø Londres, Abbey Road, Studio n°
3, 18 mai 1957 - Emi CZS 7 67379-2 [Columbia CX 1610 / RLS 7 712 (p 1982)
- LP]
Durée : 20'38
7 Rép. n° 41 / 4Y Diap. n° 283
[2] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, octobre
1965 - Philips 462 358-2 [6747 001 / AY 835 382 - LP]
Durées : I. 6'56 - II. 2'22 - III. 3'56 - IV. 7'09 = 20'23
[3] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, septembre
1987 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 422 067-2
Durée : 21'41
[1] ø Londres, Abbey Road, Studio n°
3, 21-23 mai 1957 - Emi CZS 7 67379-2 [Columbia 33CX 1610 - LP]
Durée : 28'54
7 Rép. n° 41
[2] ø Concert
Lugano, 20 mai 1963 - Aura 113-2 (ex. Ermitage ERM 128)
Durée : 27'14
8/7 Rép. n° 88 : un article très précis.
[3] ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, 23-28
octobre 1965 - Philips 462 358-2 [6747 001 (Intégrale) / 6701 007 (+
Sonates n° 8, 14, 21, 23) - LP]
Durées : I. 9'12 - II. 19'37 = 28'49
[4] ø Paris, 1970 - Emi "Classic Archive"
DVB 4928389 [DVD / Vidéo] (+ Concerto de Schumann & l'Appassionata
par Solomon en 1956).
Durées : I. 8'55 - II. 18'30 = 28'25
Document réalisé dans le cadre de l'année Beethoven, par Denise Billon et conservé par l'Ina (Paris).
Un article en anglais de Dave Billinge.
[5] ø Concert Bonn, 10 septembre 1977 - Vidéo Unitel (+ Eroïca)
[6] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, juin 1985
- Philips "Heritage" 473 782-2 / 420 154-2
Durée : 29'00
9 Rép. n° 2
« [A 82 ans], le poète nous livre à nouveau sa vision de « la » sonate : clé de voûte de toute l'oeuvre beethovenienne. Contrairement à trop de pianistes qui se sont laissés halluciner par les déploiements de cette oeuvres dans des univers quasi-mystiques, Arrau affirme, maîtrise et y impose un moule implacable. La compacité de son toucher, la sérennité de sa pulsation rythmique à la limite de l'extrème lenteur, renouvelle la perception que l'on peut avoir de la fameuse Ariette, décrite si souvent - et à juste titre - comme la dissolution d'un corps simple : la cadence parfaite qui en est le thème, dans les variations infinie. Leçon de rigueur, leçon de retenue, intelligence tout court, Arrau s'impose, tout simplement.» (Olivier Bernager, Répertoire n° 2)
Pour cette Sonate opus 111, voyez la discographie complète.
[1] ø Londres, Abbey Road, Studio n°
3, 13 avril 1960 - Emi CZS 7 67379-2 [Columbia CX 1742 - LP]
Durée : 12'23
[2] ø Berlin, Johannesstift, novembre 1968
- Philips [LY 839 743 / 6768 351 - LP]
Durée : 12'14
[3] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, octobre
1985 - Philips "Heritage" 473 782-2 / 432 301-2 / 416 144-2 (+ 4e
Concerto/Davis)
Durée : 12'17
[1] ø 1941 - Naxos "Historical"
8.110 603 / Dante HPC 018 [RCA 11-8130/31 - 78t]
Durée : 13'07
[2] ø Berlin, Johannesstift, 10-13 novembre
1968 - Philips 432 301-2 [LY 839 743 - LP]
Durée : 15'06
[1] ø 1941 - Naxos "Historical"
8.110 603 / Piano Library PL 275 / Dante HPC 018 / Cantus Classics CACD 5.00174
/ History 20.3165 [RCA 11-8130/31 - 78t]
Durée : 23'44
[2] ø 1952 - Decca
[Brunswick AXTL 1024/5 - LP]
Durée : 25'50
[3] ø Concert
Bonn, 10 septembre 1977 - Vidéo Unitel (+ opsu 111)
Durée : 25'18
[4] ø Berlin, Johannesstift, 10-13 novembre
1968 - Philips 432 301-2 [LY 839 743 - LP]
Durée : 26'11
[1] ø 1952 - Philips "Heritage"
473 782-2 (+ intégrale 1984-90) / Arlecchino ARL A00 [Decca DX 122
/ Brunswick AXTL 1024/5 - LP]
Durée : 54'49
5Y Diap. n° 502
« A la première écoute, on n'en croit pas ses oreilles tant le son est riche pour l'époque, et l'on ne reconnaît guère l'interprète à travers ce jeu sérré, rapide, brillant, à l'opposé bien sûr du mode alla brula d'un Richter ou du style elliptique de Serkin, mais surtout très différent de ce qu'Arrau refera lui-même trente ans après. [...] C'est l'illustration d'un cycle dans l'existence d'un interprète qui a connu plusieurs vies. » (Etienne Moreau, Diapason n° 502 p. 89 - avril 2003)
[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, avril 1984
- Philips 416 295-2
Durée : 55'44
Diap. d'or n° 325 / Référence Compact
« Arrau les a enregistrée vers 1950 pour Decca américain : une araba finece, un introuvable. D'autre (Serkin) jouent la valse anodine de Diabelli comme un prétexte qu'on oubliera, - en passant. Pas Arrau. Dès l'attaque le développement est gagé. Il ne reste plus (définition de l'interprétation dans les termes textuels d'Arrau) qu'à aller au bout. Une presque-heure, das la vérité d'attaques et de timbres la plus confondante, la simple exposition de l'inévitable. Pas un effet, pas une emphase. Mais la lecture la plus lucide, la plus claire, la plus nécessaire, qui rend seulement les moyens (et les moyens sont colossaux) d'exposer le détail, la littéralité du détail. La fabuleuse clarté des basses nourries d'un son opaque, pesant, vivant, détermine la lisibilité des registre médian et aidu, et induit un lyrisme, une éloquence, un chant souvent, oui, un génie mélodique que abstrus, dans cette moins cantabile des oeuvres de Beethoven. [...] La même respiration soutient et nourrit de bout en bout les trente-trois variations, avec une exactitude et un contrôle dynamiques qui sont, à ce niveau de poids sonore, insensés. Gigantesques ! » (André Tubeuf, Diapason n° 325 p. 128 - mars 1987)
Joseph Szigeti, violon
ø Concerts Washington, Library of Congress,
Coolidge Auditorium, jan.-fév. 1944 - Vanguard 302 441 / Strings QT
99.326 - QT 99.335 - QT 99.346 / Grammofono 78883 / Memories HR4570/2 [Vanguard
SRV 300-303 - LP]
7/3 Rép. n° 69 / 4* Monde n° 176
« En 1944, Joseph Szigeti n'était déjà plus l'instrumentiste qu'il avait été avant-guerre. Sa sonorité qui, de toutes les façons, ne fut jamais son point fort manquait de rayonnement, mais son jeu était encore d'une ferveur et d'une intelligence nettement au dessus de la moyenne des violonistes. Claudio Arrau, lui, en revanche était au sommet de ses moyens, mais la musique de chambre n'était pas sa préocupation majeure et, malgré la notoriété du violoniste, il n'abdique pas de son rôle de leader. Il y a dans leur intégrale [...] de grands moments de musique, où les deux interprètes marchent d'un même pas (mouvement lent admirable de la Sonate « Le Printemps » et bien d'autres) que la sonorité assez ingrate de la prise de son ne peut entamer. » (Alain Lompech, Répertoire n° 69 p. 28 - mai 1994)
« Si la prise de son ne peut cacher son âge, elle restitue fidèlement l'équilibre entre les instruments, et surtout l'intensité spirituelle de leur dialogue. Joseph Szigeti, alors au sommet de son art, possède un jeu à la fois poignant et ardent. La fraîcheur de son inspiration, l'élégance aristocratique de ses phrasés n'ont d'égal que la vivacité, le charme et la fluidité du toucher de Claudio Arrau. [...] C'est ici le langage du coeur, mais aussi de l'esprit dans ce qu'il a de plus noble, dans sa mission essentielle de réconfort en cette période si troublée. [...] Szigetti et Arrau, malgré quelques réserves techniques, combleront les poètes. » (J-M. Molkhou, Diapason n° 452 p. 51 & 53 - octobre 1998)
« La rencontre entre un Szigeti au jeu épris de liberté et dominateur et un Arrau à la ferme puissance d'autant plus évidente qu'elle n'est jamais trop sollicitée demeure d'une densité dramatique hors du commun et d'une poésie nostalgique très prenante (Quatrième, Septième, Huitième Sonates.). Malgré un amoindrissement certain de ses moyens techiques, un vibrato trop large et une justesse d'intonation quelquefois approximative, Szigeti met sa profonde musicalité au service d'une conception privilégiant la sobriété et la puissance expressive, au détriment parfois de la beauté même du timbre. [... Quant à Arrau,] sa conception est fondée sur une tension harmonique continue, sur une riche articulation, sur un équilibre hors norme entre la plénitude polyphonique la plus largement déployée et l'intensité des phrasés, des attaques et des transitions. [...] Pas plus que Szigeti, il ne s'arrête à l'aspect pourtant éminemment céréblra de la virtuosité. Ensemble, il offrent - même dans les oeuvres les plus pacifiées et lyrique (Sonate « le Printemps » - un climat de suspens inéluctable. [...] En dépit de certains phrasés bousculés et de l'âge de la prise de son, la diction et l'intelligibilité demeurent ici souveraines. » (Patrick Szersnovicz, Monde de la Musique n° 176 p. 78 - avril 1994)
Arthur Grumiaux, violon
ø Amsterdam, Concergebouw, mai 1975 (op. 12 n° 1, op. 24) /avril
1976 (op. 12 n° 2, op. 23) / mai 1976 (op. 30 n° 2 & 3) - Philips
442 651-2 [9500 055 / 9500 263 / 9500 220 - LP]
Manque les Sonates n° 6, 9 et 10. Les désacords artistiques entre Grumiaux et Arrau sont sans doute à l'origine de interruption de ce cycle d'enregistrements.
Visitez le joli site consacré à Arthur Grumiaux.
détails
Joseph Szigeti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress,
Coolidge Auditorium, 11 février 1944
Durée : 17'51
Arthur Grumiaux, violon
ø Amsterdam, Concergebouw, mars 1975
Durée : 21'15
Joseph Szigeti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress,
Coolidge Auditorium, 28 janvier 1944
Durée : 17'58
Arthur Grumiaux, violon
ø Amsterdam, Concergebouw, 13-17 avril 1976
Durée : 16'22
Joseph Szigetti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress,
Coolidge Auditorium, 4 février 1944
Durée : 17'58
Arthur Grumiaux, violon
ø Amsterdam, Concergebouw, 13-17 avril 1976
Durée : 16'22
Joseph Szigeti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress,
Coolidge Auditorium, 4 février 1944
Durée : 16'15
Arthur Grumiaux, violon
ø Amsterdam, Concergebouw, avril 1976
Durée : 20'43
Joseph Szigeti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress,
Coolidge Auditorium, 11 février 1944
Durée : 21'21
Arthur Grumiaux, violon
ø Amsterdam, Concergebouw, mars 1975
Durée : 22'36
Joseph Szigeti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress,
Coolidge Auditorium, 4 février 1944
Durée : 24'09
Joseph Szigeti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress,
Coolidge Auditorium, 28 janvier 1944
Durée : 26'04
Arthur Grumiaux, violon
ø Amsterdam, Concergebouw, 16-20 mai 1976
Durée : 24'31
Joseph Szigeti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress,
Coolidge Auditorium, 4 février 1944
Durée : 17'40
Arthur Grumiaux, violon
ø Amsterdam, Concergebouw, 16-20 mai 1976
Durée : 22'36
Joseph Szigeti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress,
Coolidge Auditorium, 4 février 1944
Durée : 35'50
Joseph Szigeti, violon
ø Concert Washington, Library of Congress,
Coolidge Auditorium, 28 janvier 1944
Durée : 28'23
Alceo Galliera / O. Philharmonia ø 1955/58
- Emi 7 67379-2 / Princeless
7 Rép. n° 41 / 3Y Diap. n° 376
« Dans les années 50, la lecture beethovenienne d'Arrau en est encore à un stade de maturation. Il y a de très beaux moments, notamment dans les mouvements lents (en particulier dans l'Empereur, mais dans l'ensemble, le ton reste académique et parfois ennuyeux (premiers mouvement des n° 3 et 4, Finales des n° 1 et 3). Il est vrai que l'accompagnement de Galliera, à la tête d'un superbe orchestre pourant, ne permet jamais d'envisager une interprétation personnelle et enthousiasmante. C'est du travail classique bien correct mais qui manque totalement de flamme. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 41 p. 23 - novembre 1991)
« On ne tirera aucun enseignement particulier des Concerts de Beethoven avec Galliera [...]. Surtout on ne leur accordera pas la carrure sonore de la version des années 60 avec Haitink, ni le poids de celle des années 80 avec Davis et le merveilleux orchestre de Dresde. » (Etienne Moreau, Diapason n° 376 p. 202 - novembre 1991)
Bernard Haitink / O. Concertgebouw ø 1964 - Philips
Colin Davis / Staaskapelle Dresde ø 1987 - Philips 422 066-2 / 422 149-2 (coffret 3 CD)
« Enregistré en 1987, en même temps que le 1er (et plus de deux ans après les 4 et 5ème), le 3ème concerto qui complète l'intégrale entreprise par Arrau et Sir Colin Davis avec la Staaskepelle de Dresde résume exactement une intégrale d'emblée classée historique, qui durera, mais dont aucun des moments, pour le discophile débutant ou non-averti, ne va de soi. En fin de Largo central de ce 3ème, Arrau et Davis construisent ensemble, et obtiennent de l'orchestre, quelque chose comme une sérénité tragique, un acquiescement au sens nietzschéen, que cette musique appelle certes, mais nul encore, qu'on sache, n'avait osé en réaliser la virtualité. Il faut du temps pour se faire à cette vision, évidemment extrême. Presque quatre minutes de plus, dans ce concerto, que Perahia avec le Concertgebow : il faut tenir cette tension-là, qu'elle ne devienne pas simple mollesse. » (Diapason HS 14)
Détail des intégrales et autres interprétations
[1] George Szell / P. New York
ø Concert New York, Carnegie Hall, 11 novembre
1945 - [Inédit]
Durée : 36'20
[2] Alceo Galliera
/ O. Philharmonia
ø Londres, Studio 1, Abbey Road, 1-3 mai / 1er octobre 1958 - Emi CZS
7 67379-2 [Columbia 33CX1625 - LP]
Durée : 36'44
7 Rép. n° 41
[3] Bernard Haitink / O. Concertgebouw
ø Amsterdam, juin 1964 - Philips 462 358-2 [6580 122 (+ Sonate op.
10 n° 2) / 6747 001 (+ Sonates) - LP]
Durée : 37'40
[4] Colin Davis / Staaskapelle Dresde
ø Dresde, Lukas Kirche, 1987 - Philips 422 066-2 / 422 149-2 (coffret
3 CD)
Durée : 38'27
8 Rép. n° 3 / Diap. d'or n° 339
« Ces deux concertos, si souvent laissés pour compte, ou joués en passant, trouvent ici leur juste poids de considération. En vérité le Largo de l'opus 15 est une des choses les plus accomplies, les plus mystérieuses et évidentes à la fois, qu'Arrau ait jamais faites au disque : et la simple confrontation entre les trilles de la cadence de l'Allegro con brio initial et ceux qui sous-tendent et soulèvent le Largo est une initiation à Beethoven ! » (André Tubeuf, Diapason n° 339 p. 114 - juin 1988)
[1] Alceo Galliera / O. Philharmonia
ø Londres, Studio 1, Abbey Road, 2-3 mai 1958 - Emi 7 67379-2 [Columbia
CX 1696 / SAX 2346 (+ Sonate op. 10 n° 3) - LP]
Durée : 29'39
7 Rép. n° 41
[2] Bernard Haitink / O. Concertgebouw
ø Amsterman, septembre 1964 - Philips 462 358-2 [6747 001 (+ Sonates)
- LP]
Durée : 30'24
[3] Colin Davis / Staaskapelle Dresde
ø Dresde, Lukas Kirche, 1987 - Philips 422 066-2 / 422 149-2
Durée : 31'45
8 Rép. n° 3 / Diap. d'or n° 339
[1] ? / National O. Association U.S
ø Concert New York, 26 novembre 1944 -
[Inédit]
Durée : 35'00
[2] Eugene Ormandy / O. Philadelphie
ø 24 décembre 1947 - Dante HPC 124 [Columbia MM 917 - 78t /
33CX1080 / CBS Y-34601 - LP]
[3] Otto Klemperer / O. Philharmonia
ø Concert Londres, Royal Festival Hall,
24 octobre 1957 - Philips [Origine : Archives BBC]
[4] Schmidt-Isserstedt / OS. NDR
ø Concert Hambourg, Musikhalle, 31 mars
1958 - Greenhill GH 0015/6 [Origine : NDR, U0-03526]
Durée 37'12
[5] Alceo Galliera / O. Philharmonia
ø Londres, Studio 1, Abbey Road, 19-22 juin 1958 - Emi 7 67379-2 [Columbia
CX1616 - LP]
Durée 37'15
7 Rép. n° 41 / Recommandé Rép. n° 125
[6] Carl Schuricht / ON. France
ø Concert 24 mars 1959 - Melodram "Connaisseur"
CD 27504
Durée 35'35
[7] Bernard Haitink / O. Concertgebouw
ø Amsterdam, septembre 1964 - Philips 462 358-2 [6580 078 / 6747 001
(+ Sonates) - LP]
Durée 37'54
[8] Zdenek Kosler / OS. Prague
ø Concert Prague, 20 mai 1967 - Panton
81 1372-2011
Durée : 38'10
[9] H. Soudant / Orchestre Philharmonique de Berlin
ø Concert Berlin, 11 avril 1981 - [Inédit
- Origine : Bande Radio]
Durée : 36'52
[9] G. Bertini / OS. Radio Stuttgart
ø Concert Ludwigsbourg, 9 juillet 1980
- [Inédit - Origine : Bande Radio]
Durée : 39'51
[10] Ricardo Muti / O. Philadelphie
ø Concert novembre 1985 - [Inédit
- Origine : Bande Radio]
Durée : 37'37
[11] Colin Davis / Staatskapelle Dresde
ø Dresde, Lukas Kirche, février 1987 - Philips 422 148-2
Durée : 40'05
[1] Alceo Galliera / O. Philharmonia
ø Londres, Studio 1, Abbey Road, 30-31 mai 1955 - Emi CZS 7 67379-2
[Columbia 33CX1333 - LP]
Durée : 34'58
7 Rép. n° 41
[2] Otto Klemperer / O. Philharmonia
ø Concert Londres, Royal Festival Hall,
3 novembre 1957 - [Inédit - Origine Archives BBC]
[3] Charles Munch / OS. Boston
ø Concert Boston, 18 août 1961 -
[Inédit - Origine Bande Radio]
Durée : 34'55
[4] Sir Alexander Gibson
/ O. National d'Ecosse
ø Concert Glasgow, 17 juin 1963 - [Inédit]
Incomplet : l'oeuvre commence à la cadence du premier mouvement.
[5] Bernard Haitink / O. Concertgebouw
ø Amsterdam, avril 1964 - Philips 468 113-2 / 462 358-2 [6747 001 (+
Sonates) - LP]
Durée : 35'19
[6] Jean Fournet / O. Radio Télévision
Hollandaise
ø Concert 1975 - [Vidéo inédite
- Diffusion TV]
[7] Leonard Bernstein / OS. Radio Bavaroise
ø Concert Munich, 17 octobre 1976 - DG / First Classics FCM 2002 [2721 153 - LP] [Vidéo Unitel/Philips]
Durée : 36'00
[8] Daniel Barenboim / O. Paris
ø Concert Paris, 24 mai 1978 - [Inédit
- Bande Radio]
Durée : 38'00
[10] G. Bertini / OS. Radio Stuttgart
ø Concert Ludwigsbourg, 9 juillet 1980
- [Inédit - Origine : Bande Radio]
Durée : 34'08
[11] Victor Tevah / OS. Université du Chili
ø Concert Santiago, Chili, Metropolitan
Cathedral, mai 1984 - Vidéo
"Claudio Arrau - The Maestro and the Masters"
Durée : 36'00
[12] Colin Davis / Staatskapelle Dresde
ø Dresde, Lukas Kirche, novembre 1984 - Philips 464 681-2 / 422 149-2
(int.) / 416 144-2
Durée : I. 20'50 - II. 6'10 - III. 10'34
Un article en anglais sur www.classicstoday.com.
[13] Ricardo Muti / O. Philadelphie
ø Concert Londres 1988 - Philips [Vidéo]
[1] Otto Klemperer / O. Philharmonia
ø Concert Londres, Royal Festival Hall,
3 novembre 1957 - [Inédit - Origine : Archives BBC
]
[2] Charles Munch / OS. Boston
ø Concert Boston, 29 novembre 1957 - [Inédit
- Origine Bande Radio]
Durée : 37'56
[3] Alceo Galliera / O. Philharmonia
ø Londres, Studio 1, Abbey Road, 21-22 juin 1958 - Emi 7 67379-2 [Columbia
CX 1653 / SAX 2297 - LP]
[4] Pierre Monteux / OS. Boston
ø Concert Tanglewood,
23 juillet 1960 - [Bande Radio inédite]
Durées : I. 20'20 - II. 8'15 - III. 10'10 = 40'01
[5] Bernard Haitink / O. Concertgebouw
ø Amsterdam, juin 1964 - Philips 468 113-2 [/ 6747 001 (+ Sonates)
- LP]
Durée : 39'20
[6] Zubin Mehta / O. National France
ø Concert Paris, Théâtre Champs-Elysées,
19 juin 1965 - [Inédit - Origine Bande Radio]
[7] Vaclav Neumann / OS. NDR
ø Concert Hambourg, 24 avril 1972 - [Inédit
- Origine : Archives NDR]
Durée : 39'30
[8] Victor Tevah / OS. Université du Chili
ø Concert Santiago, Chili, Téatro
Municipal, mai 1984 - Kultur (USA) DVD / VHS 1191 [Vidéo]
Durée : 38'00
[9] Lorin Maazel / Orchestre Philharmonique de Berlin
ø Concert Berlin, 4 avril 1984 - [Inédit
- Bande Radio]
Durée : 40'50
[10] Juan Pablo Izquierdo / OP. Santiago
ø Concert, Chili, mai 1984 - [Vidéo
: TV Chilienne]
[11] Colin Davis / Staaskapelle Dresde
ø Dresde, Lukas Kirche, novembre 1984 - Philips 464 681-2 / 422 066-2
/ 422 149-2 (intégrale) / 416 215-2
Durées : I. 20'58 - II. 8'27 - III. 11'08 = 40'33
Référence Compact n° 10, 47 & 66
« Ne lésinant ni sur les tempos ni sur les traits de virtuosité toujours dominés, Claudio Arrau a réalisé, à 81 ans, une version du Concerto n° 5 toute de fougue, d'enthousiasme juvénil, de vaillance et d'émotion. Nourrissant le lyrisme de la partition de son phrasé somptueux et pur, il traduit avec clairvoyance - mais sans effet gratuit - les combats psychologique de Beethoven. » (Compact n° 66 p. 10 - juillet 1991)
Un article en anglais sur www.classicstoday.com
[12] M.W. Chung / OS. Radio Sarrebrück
ø Concert Sarrebrück, 24 mars 1985
- [Inédit - Bande Radio]
Durée : 39'20
[13] Eugen Jochum / Orchestre Philharmonique de Berlin
ø Concert Berlin 17 avril 1986 - Fachmann
FKM CDR 76
Durée : 41'59
[14] M. Andrea / OS. Radio Television Suisse Italienne
ø Concert Locarno, 18 septembre 1987 -
[Inédit - Bande Radio]
Durée : 38'31
[15] Daniel Barenboim / O. Paris
ø Concert Paris, 30 septembre 1988 - [Inédit
- Bande Radio]
Durée : 40'30
[16] Colin Davis / LSO
ø Concert Londres, Barbican Center, 3 novembre
1988 - Philips CDV 070 122-1/3 (VHS) [Vidéo]
A quoi il faut ajouter 3e un mouvement enregistré en 1962 avec D. Voorhees et The Bell Telephone Orchestra, qu'a publié Vai en vidéo (VAI 69720).
Henryk Szering, violon - János
Starker, violoncelle - Eliahu Inbal /O. New
Philarmonia
ø Londres, Wembley Town Hall, 10-11 septembre 1970 - Philips 426 631-2
[6500 129 - LP]
Durée : 37'22
Philips 432 302-2 (coffret 3 CD)
10 Rép. n° 39
« Ici le plus fabuleusement grand Arrau. Brahms rétabli dans l'ambitus gigantesque de sa sonorité, Brahms procédant de ses propres profondeurs sonores, Brahms joué, exposé et sculpté, en pleine masse sonore, d'une pogne semblable à la sienne, qui ne fait pas la paganinienne ni l'italienne surtout, fuit la clarté au contraire, ou ne la tolére qu'au prix de l'intense et de l'épais, d'abord établis. Le critère suprême, ici, ce sont les Paganini : d'une densité de matière décourageante; d'une construction impitoyable, lente, progressive et même hypnotique, qui dément et discrédite d'avance tous jolis doigts, touts traits fulgurants, tout paganinisme de pianiste. Incontestables, sommets ahurissants dont la Sonate en fa mineur et le Scherzo opus 4 ; la construction comme la puissance et la continuité en sont inimitables. Mais c'est encore au dessus qu'il faut mettre la Sonate opus 2, dont au moins l'Andante con espressione et le Scherzo assui s'y enchaîne avec audace poétique inouïe sont d'un son, d'une ouverture de vision, d'une profondeur de sentiment qui ont fréquenté un autre monde. » (Diapason, HS n° 20, automne-hiver 1993)
ø Angleterre, avril 1978 - Philips 432 302-2 [9500 446 (+ Variations
Haendel op. 24) - LP]
Durées : I. 3'52 - II. 7'34 - III. 3'15 - IV. 9'11 = 23'52
ø Amsterdam, Salle Concertgebouw, novembre 1971 - Philips 432 302-2
[6500 377 (+ op. 5) - LP]
Durée : 9'17
ø Allemagne, juin 1973 - Philips 432 302-2 [9500 066 (+ op. 35) /
SAL3714 (+ 2e cto.) - LP]
Durées : I. 6'19 - II. 5'19 - III. 3'46 - IV. 12'02 = 26'55
ø Amsterdam, novembre 1971 - Philips 432 302-2 [6500 377 (+ op. 4)
- LP]
Durées : I. 10'33 - II. 13'40 - III. 4'51 - IV. 4'09 - V. 7'34 = 39'48
Diap. n° 172
« Les habituels reproches que l'on peut faire à C. Arrau - excessive pudeur, jeu trop intériorisé - s'ils sont fondés lorsqu'il joue Beethoven, devienne ici des qualités supplémentaires qui lui permettent de mettre en lumière, sous l'éloquence convaincue du discours, le profond classicisme d'une telle oeuvre. » (Didier Alluard, Diapason n° 172 p. 23 - décembre 1972)
ø Concert, New York, Fisher Hall, 5 février
1978 - APR 5632
Durée : 38'44
7 Rép. n° 158 / Recommandé Classica
« Ces témoignages ne traduises ni changement essentiel dans l'approche des oeuvres, ni altération majeur dans la puissance émotionnelle déjà immence dégagée par son jeu d'une rare densité, même en studio, si ce n'est peut-être dans la progression conclusive de l'Andante de la Sonate de Brahms. Putôt que des éclairages différents, ce programme apporte donc un éclatante confirmation de la puissance expressive d'Arrau jusque dans les aléas du direct, basée sur une respiration toujours ample et large, une articulation impresionnante dans sa diversité, un poids unique conféré aux ligne de basse, une richesse de timbres exceptionnelles, même si ici restituée avec une certaine précarité, liée aux conditions d'enregistrement en direct. » (Gérard Belvire, Répertoire n° 158 p. 93 - juin 2002)
Un article en anglais : www.classicstoday.com/review.asp?ReviewNum=4998
ø Concert, Théâtre Municipal
Santiago, mai 1984 - Kultur [Vidéo (+ 1er de Brahms)]
Durée : 36'54
ø Concert Lugano, 20 mars 1963 - Ermitage
ERM 104 ou Aura 118-2 [Origine : Radio Suisse Italienne, Rete 2]
Durée : 28'47
8/6 Rép. n° 32 / 4* Monde n° 167
ø Angleterre, août 1978 - Philips 432 302-2 [9500 446 (+ Ballades
op. 10) - LP]
Durée : 28'58
ø Amsterdam, Concertgebouw, mars 1974 - Philips 432 302-2
[9500 066 - LP]
Durées : I. 13'57 - II. 11'23 = 25'20
Benjamin Briten, piano & H. Harper, J. Baker,
Peter Pears, T. Hensley
ø Concert Aldeburg, 14 juin 1968 - BBC
"Legends" BBCB 8001
Durée : 23'23
[1] Basil Cameron
/ O. Philharmonia
ø janvier 1947 - Emi / Dante HPC 078 [HMV DB 9250/55 - 78t - Matrix
: 2EA 11596/11607]
Durée : 47'14
[2] Giulini / O. Philharmonia
ø Londres, Abbey Road studios, 21-22 avril 1960 - Emi "Rouge et
Noir" 7243 5 720013-2 / "Studio" CDM 7 69 177-2 [Columbia CX
1739 /SAX 2387 / SAXF 950 / CFP 40028 / C 069-00 519 - LP]
Durées : I. 23'28 - II. 15'06 - III. 12'54 = 51'00
8/7 Rép. n° 103 / Diap. d'or n° 259 / Recommandé Classica
n° 36
« La direction de Carlo-Maria Giulini sortant délibérément des sentiers battus se révèle un foudroyant modèle de rigueur, d'éloquence, de dosage d'inflexions, d'une beauté expressive et stylistique ç vous couper le souffle [...]. Tout serait à citer : les enchaînements bois-cors-piano du maestoso, l'équilibre exemplaire des bois, cors et cordes dans les phrases purement orchestrales de l'adagio, le tempo intelligemment modéré qui met aussi bien en valeur les déchaînements du maestoso que l'immence acalmie du finale. Cette direction pour le moin inspirée s'accorde fantastiquement de la première à l'ultime mesure avec le jeu de Claudio Arrau, lui aussi obsolu modèle d'autheticité brahmsienne. Arrau est le seul en vérité à n'abuser ni du legato de la main gauche ni de la pédale dans ses énoncés du troisième thème poco piu moderato (maestoso) et durant tout l'adagio. Sa main droite, d'un saisissant contrôle, ose des nuances soousterraines et parfois douloureuses, tout en demeurant d'une rigoureuse clarté. [...] » (P. Szersnovicz, Diapason n° 259 p. 55 - mars 1981)
« Dans ces gravures du début des années soixante, Brahms apparaît paradoxalement plus « nordique » qu'avec n'importe quel interprète germanique. Le ton du 1er Concerto est extrêmement grave, mystérieux et d'une superbe ligne mélodique. Comme toujours, Giulini s'accorde scrupuleusement au soliste ? Chacun des deux fera d'ailleurs un remake légèrement décevant : Giulini avec Weissenberg et Arrau accompagné par Haitink. En revanche, le 2ème Concerto manque un peu d'imagination, et certains préféreront la version Arrau-Haitink, plus naturellement monumentale. » (Diapason HS 14)
« [Arrau et Giulini vont] encore plus loin qu'avec Haitink. Ici, il ose garder à Brahms de la rudesse, le souffle est non pas apaisé ni contrôlé, mais dévorant, les enchaînements de trilles coupent le souffle, on assiste à quelque chose de simplement planétaire - et avec un fini d'exécution pianistique et l'orchestre qui va de soi. » (J-J Groleau, Classica n° 36 p. 89 - octobre 2001)
[3] Igor Markevitch / O. National de France
ø Concert 1961 - [Inédit - Bande
Radio]
Durée : 47'22
[4] Raphael Kubelik / OS. Radio Bavaroise
ø Concert Munich, 24 avril 1964 - Orfeo
C500 991
Durée : 50'21
[5] J. Horenstein / O. National de France
ø Concert Montreux, 17 septembre 1964 -
[Inédit - Bande Radio]
Durée : 49'43
[6] Hans Schmidt-Isserstedt / OS. NDR
ø Concert Hambourg, 3-4 avril 1966 - [Inédit
- Origine : Bande Radio Archives NDR]
Durée : 49'35
[7] Gennady Rojdestvensky / OS. Radio d'URSS
ø Concert Moscou, 31 mai 1968 - Melodiya
[C10 24009 003 - LP]
Durée : 48'58
[8] Gennady Rojdestvensky / LSO
ø Concert Londres, Royal Festival Hall,
20 juin 1968 - [Inédit : Bande Radio]
Durée : 48'58
[9] Bernard Haitink / O. Concertgebouw
ø Amsterdam, octobre 1969 - Philips "Duo" 438 563-2 / 438
320-2 / "GP" 456 706-2 / 420 702-2 [6700 018 - LP]
Durée : 52'35
8/7 Rép. n° 41 & 61 / 5Y Diap. n° 397
« Le pianiste chilien se disait satisfait du résultat, au moins pour l'Opus 15, et ce n'est pas nous qui oserions le contredire tant cette texture épaisse, ces sonorités opaques, cette lenteur systématique et cette gravité menaçante ont ouvert une véritable voie nouvelle dans l'interprétation brahmsienne. Peut-être pourra-t-on préférer les enregistrements de peu antérieurs du même pianiste avec Giulini, encore plus jusqu'auboutistes. » (Etienne Moreau, Diapason n° 397 p. 206 - octobre 1993)
[10] Gary Bertini / OS. Radio Suédoise
ø Concert Stockholm, Konserthaus, 1975
- [Inédit : Bande Radio]
Durées : I. 23'00 - II. 15'15 - III. 12'25 = 50'40
[11] W. Rowicki / O. National de France
ø Concert Lausane, 16 août 1978 -
[Inédit - Bande Radio]
Durée : 50'16
[12] Daniel Barenboim / O. Paris
ø Concert Paris, 18 mars 1983 - [Inédit
- Bande Radio]
Durée : 48'32
[12] Juan Pablo Izquierdo / OP. Santiago
ø Concert Santiago, Chili, mai 1984 - Kultur
(USA) VHS 1192 [Vidéo]
Durée : 49'12
[1] Victor Tevah / OS.
Chili
ø Concert Chili, mai 1948 - [Inédit
- Origine : Bande Radio (+ Schumann)]
[2] P. Kletzki / O.
Concertgebouw
ø Concert Montreux, 15 septembre 1959 -
[Origine : bande Radio Suisse Romande]
Durée : 47'56
[3] Sir Alexander Gibson
/ O. National d'Ecosse
ø Concert Glasgow, 17 juin 1963 - Philips
[Origine : Archives BBC]
Durée : 50'55
[4] Carlo Maria Giulini / O. Philharmonia
ø Londres, Abbey Road, 21-22 avril 1962 - Emi "Rouge et Noir"
7243 5 720013-2 / "Studio" CDM 7 69 178-2 [Columbia SAX 2466 / 33CX
1822 / CFP 40034 / 6866 004/6 / C 069-00 568 - LP]
Durées : I. 19'11 - II. 9'17 - III. 12'05 - IV. 9'57 = 50'20
8/7 Rép. n° 103 / 4Y Diap. n° 259 / Recommandé Classica
n° 36
[5] Jascha Horenstein / O. National de France
ø Concert Paris, 17 September 1964 - [Inédit]
[6] Gennady Rojdestvensky / OS. Radio d'URSS
ø Concert Moscou, 31 mai 1968 - Melodiya
[C10 24011 001 - LP]
Durée : 48'25
[7] Bernard Haitink / O. Concertgebouw
ø Amsterdam, octobre 1969 - Philips "Duo" 438 563-2 / 438
320-2 / 420 885-2 [6700 018 / SAL3714 (+ Sonate op. 2) - LP]
8/7 Rép. n° 61 / 5Y Diap. n° 397
[8] Igor Markevitch / O. National de France
ø Concert Lausane, 10 juin 1976 - Ina "Mémoire
Vive" IMV 262026
Durée : 48'42
Son : P. Rossel
8/8 Rép. n° 104 / 5Y Diap. n° 439
Ce disque contient un entretien avec Arrau d'une dixaine de minutes.
« [On] est présence d'une très grande interprétation associant deux immences artistes. On est d'abord surpris par l'ampleur de notre Orchestre national, son souffle et la beauté de ses cordes graves, puissantes et chaleureuses, qui enchâssent toute la construction dans une respiration admirable, même si la fin de « L'Andante piu adagio » est un peu laborieuse pour l'intonation du violoncelle solo, ce qui détruit un peu le charme. On notera aussi l'assurance du cor (ce n'est pas si fréquent dans les ensemble français...) qui donne le ton à un orchestre survolté, galvanisé par la direction passionnée, profonde, visionnaire de Markevitch. Arrau lui aussi est souverain dans un jeu d'une beauté plastique plastique unique et d'un relief dynamique enthousiasmant. C'est grand, magnifiquement coloré, avec une clarté d'énonciation qui ajoute à la limpidité de l'articulation et surtout totalement intégré dans la vision du chef, à laquelle il apporte le poids de son toucher sculptural qui possède une firce bouleversante, une densité psychologique rare. » (Jean-Marie Brohm, répertoire n° 104 p. 30 - juillet 1997)
NB : Il existerai un 2e Trio de Brahms enregistré à Porto Rico avec Stren et P. Casals, ainsi que le Quintette opus 34 avec le Quatuor Amadeus. Pour l'instant je n'ai trouvé aucun document...
ø 24 novembre 1927 - Dante HPC 001 (p 1990
) / Marston
"The Early Years" /Pearl [Polydor 90025 / HMV Electrola EH 162 -
78t - Matrix CwR 1374
]
Durée : 2'37
ø 27 février 1928 - RCA / Dante HPC 001 (p 1990
) / Marston
"The Early Years" /Magic Talent CD48044 / Pearl CD 9928 / Cantus
Classics CACD 5.00174 [RCA Victor 9340 / HMV EG 162 / HMV Electrola EH 162
- 78t - Matrix : CL 3915]
Durée : 7'03
Toutes suggestions, corrections ou informations
supplémentaires sont bienvenues !
http://patachonf.free.fr/musique