Mise à jour : 12 janvier 2004

Discographie Claudio Arrau



Schubert (1797-1828)

« L'idéal d'une interprétation serait de pouvoir réaliser une synthèse du monde des compositeurs et de leurs interprètes, une synthèse de toutes leurs personnalités. Utiliser la musique pour se mettre en évidence, c'est-à-dire s'adonner à la vanité, c'est toujours faux. » Claudio Arrau.

Allegro en ut mineur, D. 915

ø octobre 1959 - Emi [Columbia CX 1709 / SAX 2363 - LP]

ø Amsterdam, septembre 1978 - Philips 432 307-2 [9500 755 (+ D. 958) - LP]
Durée : 6'39
4Y Diap. n° 266

Fantaisie en ut majeur, D. 760 / op. 15 (1822) « Wanderer »

ø Londres, Abbey Road Studios, 22 octobre 1957 - Emi "Références" CDH 7 61019-2 [Columbia CX 1569 - LP]
Durées : I. 6'32 - II. 7'49 - III. 5'15 - IV. 3'22
9 Rép. n° 4 / Référence Compact n° 66

4 Impromptus D. 899 / op. 90 (1827)

ø septembre 1978 - Philips 432 307-2 [9500 641 - LP]
Durée totale : 29'56
Diap. d'or n° 263

« Sous les doigts de Claudio Arrau, les Impromptus op. 90 apparaissent comme ce qu'il sont, c'est-à-dire non seulement un des sommet de la musique de piano de Schubert mais un des sommets de la littérature pianistique. Et le grand art du piano, n'est-ce pas d'abord un art du chant ? Grâce soient rendues au Maître qu'est Arrau de nous le rappeler. » (Jean Roy, Diapason n° 263 p. 58 - juillet 1981)

Impromptus D. 935 / op. 142

4 Impromptus D. 935 (Intégrale)

Arrau : Schubert  (Philips "Final Session" 434 101-2 )

ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, janvier 1991 - Philips 434 101-2
Durées : I. 13'14 - II. 8'21 - III. 14'03 - IV. 7'52
9/8 Rép. n° 60 / Diap. d'or n° 394 / Choc Monde n° 167

« Donc le vieux maître prend son temps. Cependant, on n'a jamais l'impression d'ennui, mais plutôt d'une très grande sérénité, d'un rapport amical, nullement tendu avec les textes et le clavier. Même dans l'Impromptu n° 1. Dans le n° 2, la gravité du son transfigure le chant paisible, sans l'alourdir. Plus généralement, cette interprétation donne une impression de respiration et d'aise, plus que de profondeur « métaphysique ». [...] » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 60 p. 64 - juille 1993)

« Vous avez bien lu. Quatre vingt minutes pour seulement la second série des Impromptus et les Klavierstüke ! Arrau à l'évidence ne fera grâce d'aucune reprise, et donnera les textes plus que complets; mais il y ajoute cette lenteur étudiée, qui ménage des effets, dramatiques avec une sobriété sage, s'entend à changer une simple transition en substance vivante. Arrau orchestre; et les reprises et ressasements font leur effet amplificateur presue au delà de l'imaginable, sollicitant la tenue de la musique cà et là et au delà de ce qu'elle supporte. Comme pour la Suite Bergamasque, c'est la réalisation sonore qui ici nous sidère ; concerter à ce point ces effets, les prendre si riqués, tenir ses paris si souverainement, c'est incroyable. Ajoutons que comme toujours avec Arrau, la cinquième écoute convertit, quand la première laisse perplexe. Bientôt, ce seront des lectures plus badines, instantanément gratifiantes, qu'à cause de lui on ne supportera plus : l'idée d'un plaisir lié à l'écoute de Schubert, comme s'il était là seulement pour plaire ! Arrau est exigeant avec l'auditoire, mais Arrau fait de l'usage : et voici des textes majeurs ajoutés à sa discographie. » (André Tubeuf, Diapason, HS n° 20, Automne-Hiver 1993)

Impromptu D. 935 n° 1

ø 1922 - Aeolian Duo Art 010

Klavierstücke D. 946 (1828)

3 Klavierstücke (Impromptus) D. 946 (Intégrale)

Arrau : Schubert  (Philips "Final Session" 434 101-2 )

[1] ø Londres, Studio 3, Abbey Road, 2 septembre 1956 - Emi "Références" CDH 7-61019-2 [Columbia CX 1569 - LP]
Durées : I. 15'21 - II. 15'37 - III. 5'13
9 Rép. n° 4 / Référence Compact n° 66

[2] ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, novembre 1990 - Philips "Final Session" 434 101-2
Durées : I. 14'47 - II. 15'21 - III. 5'37
9/8 Rép. n° 60 / Diap. d'or n° 394 / Choc Monde n° 167

« Donc le vieux maître prend son temps. Cependant, on n'a jamais l'impression d'ennui, mais plutôt d'une très grande sérénité, d'un rapport amical, nullement tendu avec les textes et le clavier. [...] Dans les pièces de tempo vif, là où l'on pourrait avancer quelques objections (Impromptu n° 4, Klavierstüke n° 1 et 3), il se passe quelque chose d'étrange : l'énergie extérieure que déploient d'ordinaire les pianistes semble muée en force intérieur. Arrau n'a pas besoin de souligner les rythmes, ni de presser l'allure. La densité du son suffit. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 60 p. 64 - juille 1993)

Klavierstücke (Impromptus) D. 946 n° 1

ø Concert, Santiago, Chili, mai 1984 - Vidéo

Marche en mi majeur D. 606 (1818)

ø octobre 1959 - Emi [Columbia CX 1709 /SAX 2363 - LP]

Moments musicaux D. 780 / op. 94 (1827)

Moments musicaux (op. 94) D. 780 (Intégrale)

ø La Chaux-de-Fonds, novembre 1990 - Philips 432 987-2
Durées : I. 5'48 - II. 6'45 - III. 2'03 - IV. 5'57 - V. 2'43 - VI 7'47
Son : Evert Menting
10/8 Rép. n° 51

Moment musical en ut majeur (op. 94) D. 780 n° 1

ø [stéréo] Londres, Abbey Road Studios, 3 sept./19 juin 1956 - Emi "Référence" CDH 7 61019-2 [Columbia CX 1709 - LP]
Durée : 5'35
9 Rép. n° 4 / Référence Compact n° 66

Moment musical en la bémol majeur (op. 94) D. 780 n° 2

ø [stéréo] Londres, Abbey Road Studios, 3 sept./19 juin 1956 - Emi "Référence" CDH 7 61019-2 [Columbia CX 1709 - LP]
Durée : 7'11
9 Rép. n° 4 / Référence Compact n° 66

Moment musical en fa mineur (op. 94) D. 780 n° 3

[1] ø 1921 - Marston "The Early Years" [English Vocalion R-6010 - 78t - Matrix 02106]
Durée : 2'34

[2] ø [stéréo] Londres, Abbey Road Studios, 3 sept./19 juin 1956 - Emi "Référence" CDH 7 61019-2 [Columbia CX 1709 - LP]
Durée : 1'59
9 Rép. n° 4 / Référence Compact n° 66

Sonate n° 13 en la majeur, D. 664 / op. 120 (1819)

ø avril 1980 - Philips 432 307-2 [9500 641 / PHCP-20284 - LP]
Durée : 24'43
Diap. d'or n° 263

« Dès les premières mesures de l'allegro moderato de la Sonate en la majeur, on est frappé par la plénitude de la sonorité, par le modelé du chant, par la retenue du mouvement : Claudio Arrau, d'emblée, impose un style. Ce style dépouillé et ce ton d'une extraordinaire gravité nous conduisent au coeur de la musique de Schubert. [...] Comme on est loin de l'estrade de concert ! Une conversation intime s'établie, se poursuit, se prolonge, plus sombre dans l'andante, plus souriante dans l'allegro final, mais sans rupture aucune. [...] Ecouter Claudio Arrau, c'est être baigné dans la musique de Schubert. » (Jean Roy, Diapason n° 263 p. 58 - juillet 1981)

Sonates n° 18 en sol majeur, D. 894 / op. 78 « Fantaisie » (1826)

Arrau : Schubert, Sonate D. 894 (Philips 432 987-2)

ø La Chaux-de-Fonds, Suisse, novembre 1990 - Philips 432 987-2
Durées : I. 18'51 - II. 11'28 - III. 5'09 - IV. 9'37
Son : Evert Menting
10/8 Rép. n° 51 / Diap. d'or n° 387

Sonate en ut mineur, D. 958 (1828)

ø Amsterdam, septembre 1978 - Philips 432 307-2 [9500 755 (+ Allegretto D. 915) - LP]
Durées : I. 11'30 - II. 8'20 - III. 3'35 - IV. 9'45
4Y Diap. n° 266

« Revenant à Schubert après un quart de siècle (son incomparable [Fantaisie] Wanderer, ses prophétique Klaviertücke chez Columbia), Arrau a eu le courage de la prendre pour ce qu'elle est, sans le sauf conduit du sentimental (comme Richter), ou l'excuse du fantasque (comme Brendel). A cette moins gracieuse et avenante, à cette plus ingrate des sonates, il ne met pas de fards. Le caractère gauche est avoué, avec une droiture inflexible, et une sorte d'humilité fanatique. [...] Dans une oeuvre qui est au-delà de tout piano, un artiste qui est, lui, comme voulait Rilke, qui est au seuil du terrible. » (André Tubeuf, Diapason n° 257 p. 81 - janvier 1981)

Sonate en la majeur, D. 959 (1828)

ø août 1982 - Philips 432 307-2 [6514 368 (p 1983) - LP]
Durée : 39'42
3Y Diap. n° 286

« [Cette] réaudition s'est soldée hélas ! par une grande déception. Le son est glauque, l'éventail dynamique fort limité et, dans l'Andantino, les intentions trop sollicitées. Le Scherzo manque, lui, de ressort. » (Ch. Huss, Répertoire n° 166 p. 37 - mars 2003)

« Parvenu semble-t-il à l'épure de son jeu, [Claudio Arrau] délaisse les contrastes trop forts et, comme sur le ton d'une confidence humble, mais non discrète, laisse couler Schubert entre ses doigts sans le remodeler le moins du monde. [...] C'est là une conception de l'humanisme, de l'intimité fraternelle avec un compositeur, qui refuse avec raison de s'engager dans la voie de l'explication de texte expressionnisme. Comment nier, toutefois, l'insuffisante profondeur ressentie ? Sans doute, un enregistrement fait de trop près à mon goût nuit à l'impression d'espace que réclame le cri et le mumure [...] ; l'ambitus restraint du toucher et des dynamiques risque donc de faire accuser Arrau d'user d'un jeu trop uniformément délié pour la construction de plan sonores et de climats ici tellement imprévisibles et changeants. Trop de rondeur dans ce discours, pas assez d'impulsions hachées par les silences, des replis frissonnants ou, au contraire, violents ? [...] A écouter dans une perspective historique, celle de la carrière d'Arrau, piniste romantique touché par l'harmonie apollinienne. » (Philippe Godefroid, Diapason n° 286 p. 65 - septembre 1983)

Sonate en si bémol majeur, D. 960 (1828)

ø mai 1980 - Philips 432 307-2 [9500 928 (p 1981) - LP]
Durée : 43'50
4Y Diap. n° 266

« L'art d'Arrau est, comme tout art authentique, une décision. Quel autre pianiste aujourd'hui nous invite à nous rappeler que la première décision, chez un pianiste, c'est la sonorité ? Et on s'étonnera ici : la première cellule, un motif à peine, est gauchie, alourdie, elle mettra du temps à entrer en fusion. Mais alors, liquidité somptueuse, libérant le lyrisme, avec une clarté de textures et une gravité de ton presque insoutenable, elle sera la voix même de Schubert. [...] Dans les Préludes de Chopin, Arrau osait faire partir tout, furtwänglériennement, des basses. Ici encore, ce sont les profondeurs qui chantent. Tout le reste n'est que mélodie. De cette intransigeancte décision (la musique, c'est d'abord la sonorité), Arrau est récompensé par la majesté dépouillée, mais grandiose, et symphonique, de péroraisons apocalyptiques, dont l'intensité fait paraître tout orchestre bavard, ou simplement disert. » (André Tubeuf, Diapason n° 266 p. 75 - novembre 1981)

Standchen « Horch, horch ! » de Schubert-Liszt, S 558 n° 9

ø 27 février 1928 - Marston "The Early Years" / Dante HPC 001 (p 1990 ) [HMV-Electrola EG 833 - 78t - Matrix BL 3910]
Durée : 2'51

Quintette la majeur, op. 114 / D 667 « La Truite »


Membres du Quatuor de Budapest & Anton Torello, contrebasse
[1] ø Concert Washington, Coolidge Auditorium of the Library of Congress, 20-21 mai 1943 - [Inédit]
Durée : 32'30

Effectif du quatuor : Joseph Roismann, violon - Boris Kroyt, alto - Mischa Schneider, violoncelle.

Membres du Quatuor Juilliard & Julius Levine , contrebasse
[2] ø Concert Washington, Coolidge Auditorium of the Library of Congress, 18 décembre 1963 - [Inédit]
Durée : 42'50

Schumann (1810-1856)

Arrau : Schumann (Philips 432 308-2 )

« Longtemps (et pas seulement en France) il y a eu résistance au Schumann d'Arrau, résistance passive : on n'y entrait sans en nier le caractère marginal. Apparemment on aime Schumann plus artiste, plus rêveur, plus fantasque et même fantaisiste ; la souveraine liberté de Cortot, inimitable sûrement, a créer des modèles, dont Arrau, avec toute son admiration pour Cortot est a mille lieues. Cette récapitulation, cette somme Schumann finira par convaincre quelques irréductibles. On commence à savoir qu'une interprétation d'Arrau ne consiste pas à livrer le texte et l'auteur sous leur jour le plus aimable ou le plus flatteur, mais le plus nécessaire ; s'y fasse qui pourra ; on n'est pas là pour le plaisir mais pour la connaissance. [...] Et l'évidence peu à peu transparaît. Somme est le mot correct. Révérence gardée à Mme Reine Gianoli, à MM Krust, Engel et quelques autres, l'idée d'une intégrale du piano de Schumann ne va pas de soi : et tous les pianistes de premier rang qui ont gravé beaucoup de Schumann (Cortot, Kempff, Nat [...]), Arrau est celui qui ose le plus et ne fait pas l'impasse sur des tests majeurs ! L'air aérien, le ton ou le pas d'elfe que certains mettent à tel moment de Kreisleriana ou des Etudes Symphoniques (au risque souvent d'édulcorer le reste), on ne les trouvera pas ici. C'est si naturellement qu'Arrau est introverti ! Il n'a pas besoin d'affirmer un ton pour être Eusébius, c'est tout naturellement qu'il porte cette moitié de Schumann en lui. [...] Arrau n'est pas fantasque, il est méditatif, nourri de lectures, pensant et soucieux toujours (comme très certainement fut Schumann). Et pas davantage son Florestan n'est va-t-en guerre, mais emporté seulement, avec cette véhémence qu'il y a eu chez Liszt qui est naturelle à Arrau, et qui équilibre si bien les deux pôles de son Schumann. L'admirable est qu'avec cela on tient des Davidsbünblertänze d'une variété complète, enchaînant idéalement leur séquence libre (l'architecte chez Arrau n'est jamais entièrement invisible : un souffle puissant traverse tout) ; on tient des Etudes symphoniques où les variations posthumes, au lieu de sembler venir d'un autre monde (et d'être vraiment interpolées) dérivent de la substance, de la sonorité même du reste ; et avec quelle magie, presque d'autant plus saisissante ! Les deux Sonates, le Faschingsschwank [Carnaval] montrent la même maîtrise, intégrant le disparate et le contradictoire avec un sens supérieur de l'harmonie et des contraires. A côté, le simple charme d'Arabesque, les enchaînements déconcertés d'Humoresque, si différents l'un de l'autre, sont des réusites historiques. [...] Tout Schumann est là, facile ni à saisir ni à apprivoiser. [...] Mais même inhabituel, le Schumann essentiel est là, et exposé sans complaisance ni minauderies. C'est salubre, souvent poignant, à hauteur de génie tourmenté et héroïque qu'on nous cache trop souvent sous des fleurs. Disques à appronfondir, on mûrira avec, on s'y fera. N'est-ce pas la mission du disque ? » (André Tubeuf, Diapason n° 381 p. 152 - avril 1992 & HS n° 20)

Arabesque en ut majeur, op. 18

Arrau : Schumann (Andante - coffret 4CD)

ø New York, 15 août 1947 - Andante (Coffret 4 CD : Cortot, Haskil, Horowitz...) / Dante HPC 096 / Cantus Classics CACD 5.00174 / History 20.3165 [Columbia MM-716 / 72362D - LP - Matrix : XCO 39614-1]
Durée : 4'39
5 Rép. n° 116 / Diap. d'or n° 451

ø Amsterdam, octobre 1967 - Philips 432 308-2 [839 709 (+ op. 26) - LP]
Durée : 6'00

Blumenstück, op. 19

ø Amsterdam, juin 1976 - Philips 432 308-2 [6500 395 (+ op. 28) - LP]
Durée : 8'37

Carnaval, op. 9 - Scènes mignonnes sur quatre notes

Arrau : Schumann, Carnaval op. 9 version 1939  (Peal CD 9928)Arrau : Schumann, Carnaval op. 9 version 1939  (Piano Library PL 294)Arrau : Schumann, Carnaval op. 9 version 1939  (Marston)

[1] ø Londres, 3-4 avril 1939 - Emi "Références" CDH 764 025 2 / Marston "The Early Years" / Dante HPC 096 / Piano Library PL 294 / Pearl GEMS 0070 / Pearl CD 9928 (mauvais reports) / History 20.3165 [Parlophone R20448-50 - 78t - Matrix : XE 9725-30 / Emi RLS 7712 - LP]
Durées: I. Préambule, 2'04 - II. Pierrot, 0'59 - III. Arlequin, 0'35 - IV. Valse noble, 1'06 - V. Eusebius, 2'04 - VI. Florestan, 0'51 - VII. Coquette, 0'57 - VIII. Réplique, 0'52 - IX. Papillons, 0'40 - X. A.S.C.H. - S.C.H.A (Lettres dansantes), 0'46 - XI. Chiarina, 0'45 - XII. Chopin, 1'25 - XIII. Estrella, 0'32 - XIV. Reconnaissance, 1'49 - XV. Pantalon et Columbine, 0'52 - XVI. Valse allemande, 0'31 - XVII. Paganini, 1'03 - XVIII. Aveu, 1'00 - XIX. Promenade, 2'11 - XX. Pause, 0'18 - XXI. Marche des « Davidsbündler » contre les Philistins, 3'32 = 25'42
5 Rép. n° 116 / Diap. d'or n° 376, 283 & 451

« [Il faut remarquer, au long de ses enregistements] l'exemplaire cohérence interprétative d'Arrau, la simplicité royale de ses choix : la structure apparaît toujours, la polyphonie est d'une clarté fantastique, le travail des doigts n'a qu'a suivre, tout au plus quelque chose de hardis, comme voulant prouver quelque chose, marque les enregistrements du début, plus brillants et extravertis. A partir des années 40, il semble bien qu'Arrau n'ait plus rien eu à prouver qu'à lui-même, et sa vision, intérieure et immense, se dépouille de tout effet. Le pivot de cet album, à cet égard, c'est un Carnaval de 39, resté légendaire. Toutes les reprise n'y sont pas (78 tours obligent), mais la nervosité fantasque et virile, la briéveté du trait, la poésie littéraire, le passionato intense qui n'élève pas la voix, tout y est, buriné, et surtout [...], l'incroyable continuité agogique de ces scènes pourtant voulues disparates, et déconcertantées. Un grand architecte de l'esprit est ici à l'oeuvre, qui est aussi un grand poète du son, ou plutôt visionnaire du son. » (André Tubeuf, Diapason n° 283 p. 87 - mai 1983)

« Il suffit de comparer les deux Carnaval, celui de 1939 et ce lui de 1966 [...] pour comprendre à quel point le style a mûri, s'est densifié, creusé comme les traits d'un visage, bref, s'est singularisé. Car avouons-le, le second est plus incomparable que le premier qui pourtant, révèle fût-ce superficiellment, une fantaisie juvénile qu'on attendra en vain en 66 mais qui fait place à une tension autrement probante. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 41 p. 38 - novembre 1991)

[2] ø années 50 ? - Philips "Heritage" [Westminster - LP]

A paraître dans l'édition Philips "Heritage" en juin 2003, ce document resté inédit provient du fonds Westminster, dont on peut imaginer la date d'enregistrement - non précisée pour l'instant- dans les années 50.

Arrau : Schumann,  Carnaval, 1961 (Emi "Classics Archive" DVB 4928389 - Vidéo)

[3] ø Londres, studio BBC, 19 juin 1961 - Emi "Classic Archive" DVB 4928389 [DVD / Vidéo]
Durées: 30'39

Beaucoup de fausses notes dans cette prise de concert...

Arau : Schumann op. 9, 15 & 82 - 1966 (Philips "Silver Line"  420 871-2)

[4] ø Amsterdam, Concertgebouw, septembre 1966 - Philips "Heritage" (juin 2003) / 432 308-2 / "Silver Line" 420 871-2 [LY 802 746 - LP]
8 Rép. n° 3
Durées: I. Préambule, 2'21 - II. Pierrot, 1'43 - III. Arlequin, 1'04 - IV. Valse noble, 1'58 - V. Eusebius, 1'55 - VI. Florestan, 1'02 - VII. Coquette, 1'38 - VIII. Réplique, 0'48 - IX. Papillons, 0'46 - X. A.S.C.H. - S.C.H.A (Lettres dansantes), 1'07 - XI. Chiarina, 1'23 - XII. Chopin, 1'26 - XIII. Estrella, 0'43 - XIV. Reconnaissance, 2'02 - XV. Pantalon et Columbine, 0'59 - XVI. Valse allemande + XVII. Paganini, 2'12 - XVIII. Aveu, 1'12 - XIX. Promenade, 2'36 - XX. Pause, 0'21 - XXI. Marche des « Davidsbündler » contre les Philistins, 3'56 = 31'12
8 Rép. n° 3 & 45

« Dans le Carnaval d'Arrau procède d'une véritable « mise en scène » des différents épisodes. Ainsi les contrastes sont cultivés avec beaucoup d'à propos, à l'exemple d'Eusebius, rarement aussi rêveur et la Florestant à la fougue débridée... Et pourtant à l'audition de ce Carnaval on retrouve, bien plus qu'une suite de miniatures, une véritable cohésion entre les éléments de la vie du compositeur dépeints ici. » (Ch. Huss, Répertoire n° 3)

Carnaval de Vienne (Faschingsschwank aus Wien), op. 26 « Fantaise-Bilder »

ø Amsterdam, octobre 1967 - Philips 432 308-2 [LY 839 709 (+ op. 18) - LP]

Davidsbündlertänze, op. 6

ø Berlin, avril 1971 - Philips 432 308-2 [6500 178 - LP]

Etudes Symphoniques, op. 13 - Etudes en formes de variations

Arrau : Chopin, prélude opus 28  (APR 5631)

ø Berlin novembre 1970 - Philips 432 308-2 [6500 130 (+ op. 1) / 802 746 - LP]
Diap. d'or / Recommandé Classica

Avec les 5 variations posthumes.

ø Concert Prague, 1976 - APR 5632
Recommandé Rép. 151 / Diap. d'or n° 486 / Recommandé Classica

Avec les 5 variations posthumes.

« Les Etudes Symphoniques sont de six ans postérieures à la version de studio et pourtant... que l'interprète paraît plus jeune, plus libre surtout - car point de directeur artistique qui veille ! Un véritable organisme prend vie, croît ; chaque nouvelle parcelle du texte devient substance mélodique. Rarement un disque du maître chilien nous a happé de cette façon. » (Alain Cochard, Diapason n° 486 p. 137 - novembre 2001)

Fantaisie, op. 17

Arrau : Schumann, Fantaisie op. 17  (Ermitage ERM 149)

ø Concert Ascona, 9 septembre 1959 - Ermitage ERM 149 [Origine : Radio Suisse Italienne, Rete 2]
Durées : I. 14'45 - II. 7'16 - III. 11'41 = 33'42

ø Amsterdam, septembre 1966 - Philips 432 308-2 [LY 802 746 - LP]
Durée : I. 14'28 - II. 8'18 - III. 8'37

Fantasiestücke, op. 12

ø Amsterdam mars 1972 - Philips 432 308-2 [6500 423 - LP]

Fantasiestücke, op. 12 n° 2 à 5

ø Concert 1962 - ?

3 Fantasiestücke, op. 111

ø Amsterdam, avril 1968 - Philips 432 308-2 [LY 802 793- LP]

Humoresque en si bémol majeur, op. 20

ø Amsterdam, octobre 1967 - Philips 432 308-2 [LY 839 709 - LP]

Kreisleriana, op. 16

Arrau : Schumann (Andante - coffret 4CD)

[1] ø New York, 16 décembre 1946 - Andante / Dante HPC 096 [Columbia MM-716 / 723626 D / CBS 79 354 (p 1983) - LP - Matrix : XCO 3721-/37225]
I. Außerst bewegt 2'19 - II. Sehr innig und nicht zu rasch 2'13 Intermezzo 1, Sehr lebhaft 2'53 / Intermezzo 2, Etwas bewegter 4'34 - III. Sehr aufgeregt 4':28 - IV. Sehr langsam 3'25 - V. Sehr lebhaft 3'03 - VI. Sehr langsam 4'04 - VII. Sehr rasch 2'20 - VIII. Schnell und spielend 3'38 = 32'57
5 Rép. n° 116 / Diap. d'or n° 451 & 286

« L'interprétation est transcendante, renouvelant absolument pour l'époque la vision fantasque, déconcertée, et, au fond aimable des virtuoses-poètes d'autrefois. L'Arrau de 1946 y substitue sa conduite des textures, dans une sonorité pourtant consistante et épaisse, la tension maintenue de bout en bout dans ce qui semble un parcours de fantaisie, un lyrisme pudique, pour ne pas dire boutonné, qui donne aux developpements lents, fanatiquement ponctués selon la lettre même de la partition, et exfoliés dans uen sorete de prolifération à l'infini, un ton et une allure simplement bouleversants. [...] Que les réserves sérieuses concernant le son ne détournent aucun curieux de Schumann d'interroger cette lecture superbe, révolutionnaire. » (André Tubeuf, Diapason n° 286 p. 70 - septembre 1983)

[2] ø Berlin, mars 1972 - Philips 432 308-2 [6500 394 - LP]

4 Nachtstücke, op. 23

ø Berlin avril 1971 - Philips 432 308-2 [6500 178 - LP]
Durée : I. 5'01 - II. 4'51 - III. 3'42 - IV. 3'00

8 Novelettes, op. 21

ø Amsterdam, nov. 1972 & juin 1973 (n° 5-8) - Philips 432 308-2 [6500 396 - LP]
Diap. n° 192

Papillon, op. 2

ø Amsterdam, mars 1974 - Philips 432 308-2
Durée : 16'03

3 Romances (Romenzen), op. 28

ø Amsterdam, juin 1976 - Philips 432 308-2 [6500 395 - LP]
Durée : I. 3'30 - II. 4'03 - III. 7'16

Scène d'Enfants, op. 15

Arau : Schumann op. 9, 15 & 82 (Philips "Silver Line"  420 871-2)

ø Amsterdam, 18-21 mars 1974 - Philips 432 308-2 / "Silver Line" 420 871-2
8 Rép. n° 3

Scène de la forêt (Waldszenen), op. 82

ø Salzbourg, septembre 1972 - Philips 432 308-2 / "Silver Line" 420 871-2 [6500 423 - LP]
8 Rép. n° 3

Sonate pour piano n° 1 en fa dièse mineur, op. 11

ø Amsterdam, octobre 1967 - Philips 432 308-2 [LY 802 793 - LP]
Durées : I. 13'46 - II. 4'08 - III. 5'48 - IV. 12'30

Sonate pour piano n° 2 en sol mineur, op. 22

ø Berlin, mars 1972 - Philips 432 308-2 [6500 394 - LP]

Variations Abegg, op. 1

ø Berlin octobre 1970 - Philips 432 308-2 [6500 130 (+ op. 13) - LP]

Concerto pour piano, op. 54

Arrau : Schumann, Concerto pour piano (Piano Library PL 287)

Karl Krueger / OS. Detroit
[1] ø Detroit, 1944 -  Dante HPC 009 / Piano Library PL 287 [RCA Victor D4 RC 656/63 / 11-8852/55 - 78t]
Durée : 30'00
4 Rép. n° 78 - 5 Rép. n° 119 p. 99 (PL) / Diap. d'or n° 413

Victor Tevah / OS. Chili
[2] ø Concert Chili, mai 1948 - [Inédit - Origine : Bande Radio (+ 2e, Brahms)]

Victor De Sabata / P. New York
[3] ø Concert New York, Carnegie Hall, 18 mars 1951 - Aura 252-2 (+ Rhapsodie thème Paganini, Rahmaninov/Rubinstein) / Nuova Era 013 6338 / Archipel [I Grandi Interpreti (Discocorp, USA) 297 / Fonit Cetra DOC 33 - LP] [Origine : Archives Radio]
Durée : 32'58
Diap. d'or n° 343

« De Sabata, ce serait suffisant. Mais c'est la rencontre avec Arrau dans le Concerto de Schumann qui fait l'événement ! On trouvera un ou deux moments de détente, d'inertie presque, au troisième mouvement, et le rapport de sonorité clavier/orchestre n'est pas constament satisfaisant. Mais pour une fois deux amoureux sont face à face, deux musiciens pour qui la musique est d'abord son et forme, c'est-à-dire sensibilité, sensualité et même effervescence [...]. » (André Tubeuf, Diapason n° 343 p. 174 - novembre 1988)

Alceo Galliera / O. Philharmonia
[4] ø Londres, Walthamstow Town Hall, 24 mai 1957 - Testament SBT 1233 [Columbia CX 1531 (+ Grieg) / Trianon-Emi TRX 6124 - LP]
Durée : 33'53

Christoph von Dohnányi / O. Concertgebouw
[5] ø Concert Amsterdam, mai 1963 - Philips 426 079-2 [6833 020 - LP]
Durée : 33'42

« [Galliera et Dohnányi] Je passerai vite sur ses deux enregistrements et la qualité d'un toucher exceptionnel ne balançent guère à mes yeux leur froideur. L'attention s'y montre trop contrôlée et finit par brider l'allant tandis que le chef (soit Galliera dans la première version, soit Dohnányi edans la seconde [...]) retentn en retrait et s'appliquent à suivre les transition de l'oeuvre plutôt qu'a les vivre intérieurement. » (Jean Gallois, Diapason n° 201 p. 25 - novembre 1975)

Arrau : Schumann, Concerto pour piano (Emi "Classics Archive" DVB 4928389)

John Hurst / OP. Londres
[6] ø Concert Londres, studios BBC, 8 juin 1963 - Emi "Classic Archive" DVB 4928389 [DVD / Vidéo]
Durée : 33'48

Un article en anglais de Dave Billinge.

Rafael Kubelik / OS. Radio Bavaroise
[7] ø Concert Munich, 24/25/26 avril 1968 - 000 Classics CD TH 084 [Origine : Archive Radio]
Durée : 34'01

Arrau : Schumann, Concerto pour piano (Tahra TAH 241)

Eugen Jochum / O. Concertgebouw
[8] ø Concert radio, Amsterdam, 21 avril 1977 - Tahra TAH 241 (+ Grieg/Guilels)  [Archives Dutch Radio]
Durée : 33'40
7/7 Rép. n° 105

« Je n'ai personnellement que peu d'affinités avec le Schumann Arrau-Jochum (et Arrau en général [...] ). A l'image de son enregistrement postérieur (Davis, 1980 ) le pianiste met en exergue le Schumann poète, mais de manière si « liquide » (splendide toucher, évidemment !), si univoque, si attendue, que les tourments et les foucades (cf. Argerich-Harnoncourt) passent à la trappe. Il en résulte un Concerto aux élant calculés, parfois un peu énamouré, finalement déjà entendu de si nombreuse fois, mais avec, en plus les petits incidents inhérents au concert (ex. orchestre à 12'45 de I). » (Ch. Huss, Répertoire n° 105 p. 36)

Un article sur classicalcdreview.com.

Bernard Haitink / O. Concertgebouw
[9] ø 1980 ? - Philips [6768 353 LP]

Arrau : Schumann, Concerto pour piano, 1980  (Philips "Silver Line Classics" 420 874-2 )

Colin Davis / OS. Boston
[10] ø mars 1980 - Philips 420 874-2 [9500 891 (+ Grieg) - LP]
Durée : 32'17
4Y Diap. n° 377 / 4d Compact n° 30 et 55

Pour cette oeuvre de Schumann, voir la discographie complète.

Strauss, Richard (1864-1949)

Burleske

Desiré Defauw / O. Chicago
[1] ø 13 avril 1946 - RCA / Dante HPC 104 / Arlecchino ARL 54 [Victor 12-0279/80 - 78t]
Durée : 18'32

Tennstedt / OS. NDR
[2] ø Concert Hambourg, 9 mai 1977 - Tiento CD12003
Durée : 18'51

Witold Rowicki / OS. Tonhalle
[3] ø Concert Zürich 1980 - Radio Suisse [Inédit ?]

H. Stein / Orchestre Philharmonique de Berlin
[4] ø Concert Berlin, 19 mars 1982 - Fachmann Klassischer Musik CD FKM CDR 76 [Origine : Archive Radio]

Le concert contenait aussi le Konzertstück de Weber semble-t-il non publié.

Colin Davis / OS. Boston
[5] ø 1980 - Philips 420 874-2

Stravinski (1882-1971)

Trois mouvements de « Petrouchka », n° 1 : Danse russe

ø 1928 - Marston "The Early Years" / Dante HPC 001 (p 1990 ) [Polydor 90025 - 78t - Matrix 1455 bk]
Durée : Danse russe, 2'39



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