Mise à jour : 14 octobre 2013
C
ø 2011 - WP
* CD : Virgin Classics 50999 60265 (p 2012 + Brahms)
Durées : I. 11'22 - II. 16'00
ø Chicago, Orchestra Hall, octobre 1983 - OS. de Chicago
* CD : Decca 460 005-2 / "Enterprise" 430 349-2 (p 1991 + Concerto de Chambre) / 411 804-2 (p 1984)
Durées : I. 10'55 (4'17 + 6'39) - II. 14'56 (6'52 + 8'08) = 25'51
Son : P. Meyers - J. Lock
7/6 Répertoire n° 37 / 2Y Diapason n° 300, 372 / 3d Compact n° 66
« [Voici] une honnête version du Concerto à la mémoire d'un ange. Solti n'est pas très convaincu, peut-être parce que le violoniste n'est carrément pas convaincant. Son ange a du plomb dans l'aile. [...] » (Jean Vermeil, Répertoire n° 37)
« Avec Kyung Wha Chung et Solti, beauté sonore et perfection plastique sont au rendez-vous. Il ne manque que l'engagement suprême, cette tension, ce calme réussi par Perlman, l'affirmation d'une réelle personnalité, pour que le testament de Berg atteigne sa réelle puissance émotive. Solti obtient de l'orchestre les couleurs qu'il veut, mais la jeune violoniste coréenne a quelques peine à suivre cette trame opératique où son jeu doit suggérer, le plus souvent imposer, les nuances que violons, harpe, altos, trombones prolongent et font irradier ; Chung a un jeu rayonnant, plus pastel que violemment coloré, et à l'écoute, nous restons passifs. » (Pierre-E. Barbier, Diapason n° 300 - décembre 1984)
« Solti reste à la périphérie de l'oeuvre, optant pour des partis extrêmes [...]. Kyang Wha Chang et Solti entretiennent surtout la dimension séraphique du Concerto à la mémoire d'un ange, la soliste par une figuration désincarnée réduisant au maximum le vibrato et maintenant un tempo plutôt rapide, et l'orchestre par une absence de pesanteur et une certaine uniformité de phrasé. Le Chicago Symphony sort de sa réserve pour la peinture des tourments. Il se libère dans les explosions parfois excessives mais réhausse ainsi le jeu de Chung. Leur conjonction atteint un sommet lors du placage d'une ritournelle atonale sur l'harmonie de Bach. Le malaise esthétique est parfait et l'on s'interroge sur la réalité de l'apaisement qui suit. » (Pierre Gervasoni, Diapason n° 372 p. 109 - juin 1991)
« Cette version du Concerto à la mémoire d'un ange de Berg, bien jouée et structurée, malgré certaines sécheresses de l'archet, apparaît toutefois trop distante et purement « musicale », faisant abstraction du drame qui inspira le compositeur. » (Bruno Serrou, Compact n° 66)
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