Mise à jour : 30 avril 2003

Discographie Beethoven
Sonate opus 111



M

Michelangeli [1], ø [mono] Concert Londres, Royal Festival hall 14 mai 1961 - AS Disc AS 330 / Memories HR 4369
9/3 Rép. n° 24 (+3e) / 3Y Diap. n° 376

« Quel sens du suspense et de l'autorité ! Une force qui nous mène vers l'avant et les répits sont intégrés dans le mouvement, jamais sentimentaux mais toujours dramatiquement pertinents et habités. Le fugato à 5''20 de I, héritier de Bach, est hallucinant de génie. Et l'Arietta, simple et profonde comme une prière, est fidèle à cet allant, cette matière de se propulser vers l'ailleurs. » (C. Huss, Répertoire n° 136, juin 2000)

Michelangeli [2], ø [studio] Londres, 4 mars 1965 - Decca "Ovation" 417 772-2 (p 1988) [591 297 (p 1984) - LP]]
Durées : I. 9'23 - II. 17'14 = 26'37
9 Rép. n° 10 / 3Y Diap. n° 284, 290, 317

« C'est la douceur dans la détermination, la force dans la douceur. Les contrastes du premier mouvement existent à l'intérieur des phrases, dans une trajectoire fascinante. Le calme et la fureur, le détachement de la gravité, la clarté et la profondeur, l'urgence et le temps ouvrent sur l'infini où naît l'Arietta. Son chant s'élève dans une spiritualité évidente dès les premières notes, le legato miraculeux renouvelle l'espérance, la sonorité illumine la charité. Dans le mystère de sa simplicité, cette interprétation rayonne d'amour. » (C. Huss, Répertoire n° 136, juin 2000)

« Là, osera-t-on dire, Michelangeli montre ses limites. Il lui arrivera de peser, d'appuyer, de chercher l'effet de son ou de vigueur, d'être laborieux même : et toujours Beethoven l'excédera en vigueur, en autorité, en liberté. [...] La lecture de Michelangeli est faite de somptueux et véridiques détails, qui ne construisent en rien le grand arc de la continuité, implacable, ou de l'énergie, intense. Ainsi les effets, si bien pesés pourtant, en artiste, retombent, et sont lourds. Même la virtuosité (musicale et digitale) des variations finales de l'ariette ne trouverons pas Michelangeli conduisant, mais conduit, laissant le temps (et le « temps mort ») s'intaller, et avoir raison contre Beethoven. » (André Tubeuf, Diapason n° 290 p. 83 - janvier 1984)

Michelangeli [3], ø Concert Bregenz, 15 janvier 1988 (+ Chopin & Liszt Concerto n° 1) - Aura (ex Ermitage)

Michelangeli [4], ø Concert Londres, 10 mai 1990 (+ Chopin) - Aura 223-2 (ex Ermitage)



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