Mise à jour : 30 avril 2003

Discographie Beethoven
Sonate opus 111



P

Pelletier, ø 1994 (+ Sonates n° 30 & 31) - Isba

Perl, Alfredo, ø 1995 - Arte Nova (intégrale + Diabelli - coffret 10 CD)

Petri [1], ø 1936 Appian (APR) 
9/4 Rép. n° 67

Egon Petri (1881-1962) fut élève de Teresa Carreño et surtout de Busoni, dont il fut le collaborateur et l'ami.

«La grande surprise, outre la sauvagerie de la version Backhaus, c'est Egon Petri. Son enregistrement de 1936, réédité par Appian nous présente un premier volet plein de suspens et concentré, bien mieux tenu que celui de Schnabel. L'abord de l'Arietta est magnifique, d'un toucher splendide, mais plus impatient que Schnabel. Petri possède moins le sens de la croissance organique du volume sonore que Schnabel et son jeu révèle moins de bouillonnements intérieurs que Kovacevich, plus tard. Mais cette version directe, attachante, est historiquement importante, statut qui ne lui est que rarement reconnu. Ceci posé, la gravure de Backhaus est évidement plus personnel.» (C. Huss, Répertoire n° 135, mai 2000)

 «Comme Schnabel, Petri fut un grand beethovenien et donna dès sa jeunesse des cycles complets des sonates. Son style est pourtant différent. Là où Schnabel ou Backhaus se montrent soucieux d'une sourcilleuse et frémissante objectivité, Petri sera plus sobre, concentré à l'extrême mais d'une très grande pureté. A l'époque, on put trouver ce style froid. Pour l'auditeur d'aujourd'hui, il apparaît au contraire très moderne, dépouillé de toute attitude post-romantique, [...] Son Opus 111 et ses Variation Haendel, merveilleuse par la souplesse et par l'art du contraste et de la transition, doivent être considérés comme des sommets absolus d'intelligence pianistique.» (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 67, mars 1994 p. 89)

Petri, 1954 (Pearl 0149)

Petri [2], ø Concert juillet 1954 - Pearl 0149 (+ 26, 30, 31e Sonates) / Music & Arts

Un article en anglais de Jed Distler.

Pletnev, ø Concert 2000 (+ Chopin, Bach/Busoni...) - DG

Pludermacher,[1], ø 1985 (+ Variations Diabelli) - Lyrinx

Pludermacher, [2], ø 1999 -

Pogorelich, 1982 (DG 2532 036 - LP)

Pogorelich, ø 1982 - DG [2532 036 - LP + Schumann]
Durée : 29'26
4Y Diap. n° 271

« [...] Nous tenons là, vraiment, une grande version, extrémiste dès l'attaque. La netteté casse les silences, détache les phrases. Force et inquiétude se conjuguent dans le premier mouvement, magnifiquement déterminé, étonnamment pulsé. L'Arietta commence tel un rêve, en apesanteur. Peu à peu, lentement la métrique s'en précise, envoûtante, l'engrenage évolue dans une douceur imperturbable. Les rythmes se resserrent sans hâte, et leur déchaînement soudain garde une certaine réserve, surprenante chez un interprète aussi audacieux. L'égalité de la mesure laisse place à une sonorité de plus en plus expressive, où les trilles renouvellent leurs reflets dans une clarté calme, triste et confiante. La sobriété de ce rayonnement relève d'une maturité étonnante quand on pense à la jeunesse de Pogorelich à l'époque...» (C. Huss, Répertoire n° 136 - juin 2000)

Il est dans sa 24ème année. Mais il faut noter que Barenboïn à le même âge lorsqu'il enregistre chez Emi et Brendel en a 26 en 1957...

« Quelques soient ses dons de virtuose et son instinct de musicien, on ne peut évidemment attendre d'Ivo Pogorelich la maturité d'un Schnabel ou d'un Pollini dans Beethoven. Il a pour lui l'élan de la jeunesse, qui lui est favorable dans le Mestoso, et la qualité poétique de la sonorité, qui émeut au début de l'Arietta et éclaire le paysage irréel des dernières variations, mais dans les moments où le virtuose devrait céder la place à l'architecte, l'intérêt faiblit. » (Jean Roy, Diapason n° 271 - avril 1982)

Pollini, ø 1975 - DG (+ Sonates 28 à 31)
Durées : I . 8'42 - II. 17'18
7/9 Rép. n° 101 / Référence de Compact n° 14

«[...] un décevant Pollini, à l'autorité étouffante : l'auditeur est agrippé et ligoté. Par rapport au Pollini actuel, au concert, qui a réussit la symbiose de tous les éléments, cette lecture de 197[5] apparaît assez univoque dans une certaine raideur (cf. 6'50-7'35 de I) : les répits (des parenthèses) sont glaciaux. Tout cela est implacable, parfait, millimétré, mais pas humain. Le fossé entre Pollini et des versions de type Michelangeli ou Solomon, la destinée humaine au bout des doigts, se creuse dès le début de II. Il manque une expérience humaine au titan et pas mal d'air autour des notes...» (C. Huss, Répertoire n° 136, juin 2000)

Pommier, ø 1997 - Erato 3984-23 422-2 (+ Sonates 28 à 31, intégrale vol. 4)
5Y Diap. n° 454

« Les Opus 109 et 110 relèvent du même travail bien fait, possédant ces même caractéristiques de découpe, d'allure, de ton juste qui permettraient à ceux qui ne le connaîtraient pas d'apprendre ici leur Beethoven. Mais comme le montre l'Opus 111, ce loyalisme qui présente la particularité de ne jamais chercher à en dire plus que ce qui est consigné sur la partition, suscite la méditation mais ne provoque pas vraiment de mirage. » (Etienne Moreau, Diapason n° 454 p. 46 - décembre 1998)

Pröll, ø ? - Palophone



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