Mise à jour : 12 mars 2018
en si mineur, S. 178
E
ø Munich, janvier 1980
* CD : Suoni e Colori "L'art de Nicolas Economu, vol. 1" SC 53011 (p 1998 + Gnomenreigen, Mephisto-Waltz n° 1 et Schuamnn op. 2 et 18)
Durée : 31'32
10 Répertoire n° 120 / 4Y Diapason n° 456 / Recommandé Classica n° 5
« Ce disque est prodigieux de bout en bout. La Sonate de Liszt, par sa noblesse douloureuse, sa grandeur blessée, sa hargne, sa rage, ses extases sensuelles, prend place d'emblée parmi les plus belles visions. Mieux, je me suis amusé, quoique doutant du sens de cet exercice, à comparer cette interprétation avec quelques-unes des nombreuses références : le grandiose Arrau (Philips), le démoniaque Horovitz (RCA), la frénétique Argerich (DG), le méditatif Richter (Philips), Oserais-je l'avouer ? Nicolas Economou me fait encore d'avantage vibrer. Mieux, il me procure un sentiment de naturel et d'évidence incomparable. Alors que les autres me paraissent des interprètes qui font un sort au texte, certes de manière très intéressante et touchante, Economou me semble l'incarnation de la Vérité. Chaque trait prend avec lui sa valeur expressive exacte. Cette impression m'est toute personnelle et n'engage que moi. » (Philippe van den Bosch, Répertoire n° 120)
« Malgré ses emportements et ses excès, cet Sonate de Liszt exubérante et violente [... est un des] meilleurs exemples de ce qu'une telle nature pouvait donner dans un de ses bons jours. [... L'] engagement personnel [...] font pardonner les excès d'un jeu entier tourné vers la démonstration de l'émotion. Car malgré une tendance à trop en faire et une volonté de surexposition qui confine à la superficialité, Nicolas Economou apparaît tout au long de ce disque comme un artiste sincère. » (Etienne Moreau, Diapason n° 456 p. 90)
« Véritable comète dans un univers de pianistes tous « plus techniciens » les uns que les autres, Economu possédait une technique transcendante tout en ayant un message... à faire passer. [...] Le très vaste répertoire d'Economou est aussi l'un de ses point commun avec celui dont il semble le plus proche dès les premières mesures de la Sonate en si mineur de Liszt : Vladimir Horowitz. les personnalités sont certes différentes, mais l'énergie « électrique » est comparable. L'immence palette dynamique, les vibrations du chant, le sens de l'épopée - presque de l'improvisation - sont étonnants, et cela avec un piano de concert fort ordinaire : quelle clarté dans le thème fugué du final, pris à un tempo miraculeusement tenu. » (Stéphane Friédérich, Classica n° 5)
« [Le piano de Nicolas Economu] pourra sonner bruyant et superficiel à certaines oreilles, et en convaincra d'autres par sa sonorité généreuse et ample. La lourdeur de la main gauche n'empêche pas d'apprécier l'une des fugues les mieux menées, à l'achitecture parfaitement cloisonnée [...]. » Classica n° 32)
ø Munich, 1983
* CD : Vidéo, Loft production
Durée : 29'20
ø 2009
* SACD : Triton EXCL 00038
Durée : 32'55
ø 1992
* CD : L'art 32
Durée : 28'30
ø 2000
* CD :
Durée : 34'13
ø Concert Paris, Radio-France, 14 novembre 1991
* CD : Gallo 719 (+ Sonate K. 457 et Fantaisie K. 475 de Mozart)
Durée : 31'11
Son : R. Wargnier
7/7 Rép. n° 60
« Le style d'ensemble est imposant et orchestral, le tempo général assez modéré (31 minutes), mais sans jamais donner l'impression de langueur grâce à une certaine liberté des tempos. Estrella n'effectue jamais un tour de force athlétique, mais domine gravement cette ample partition. Jusqu'à quel point, cependant, ne pousse-t-il pas sa conception trop loin ? Il y a dans la Sonate en si mineur un aspect sulfureux, méphistophélique indéniable, mais que peu de pianistes mettent en valeur. Ici, l'ampleur titanesque du propos, la largeur de vue de l'interprète occulte cette frénésie qui, pour n'être qu'épisodique doit être présente. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 60)
A noter qu'il existe deux bandes à Radio France de cette sonate par Miguel Angel Estrella : un concert (c'est l'enregistrement publié par Gallo) et une autre interprétation antérieure de quelques heures, lors d'une émission de présentation.
ø 1994
* CD : La Vergne Classics 110268
Durée : 30'04
ø Guebwiller, Dominicaines de Haute-Alsace, août 2002
* CD : Organum classics OGM 230063
Durée : 32'02
ø 1999
* CD : Datganiad
Durée : 32'02
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