Mise à jour : 12 mars 2018
en si mineur, S. 178
D
ø 1916
* LP : KBI 4A 0705
Eugen d'Albert, un élève de Liszt, joue sur un piano mécanique Hupfeld [piano roll]. Welte-Mignon n° 2989-88.
ø 1964
* LP : Vanguard SVC-110
* CD : Vanguard 1529 (p 2005) / 0865973 / 08616871 (p 1999)
Durées : I. Lento assai (13'30) - II. Andante sostenuto (8'19) - III. Fugato (11'58) = 33'47
ø 2008
* CD : Crystonyx Productions
Durée : 31'35
ø Heidelberg, 12 novembre 1995
* CD : Gutingi GUT 215
Durée : 30'53
ø Raiding, Centre Franz Liszt, 4/6-7 novembre 2008
* CD : Gramola Vienna GRAM 98853
Durée : 30'06
ø 2009
* CD : Van Cliburn Foundation
Durée : 28'11
ø septembre 1993
* CD : Koch Discover DICD 920 316
Durée : 31'00
ø Aldeburgh (Snape Maltings), 5-6 Février 1992
* CD : Hyperion "Helios" CDH 55184 / CDA 66616
Son : Tony Faulkner
Durée : 32'46
5Y Diap. n° 391
« On peut s'interroger sur les quelques infidélités harmoniques, rythmiques ou dynamiques qui transparaissent çà et là, conférant à cet enregistrement une expression inhabituelle. Ceci étant, ces idiosyncrasies, dont on n'arrive pas à savoir si elles viennent d'une volonté de l'interprète ou bien du texte utilisé, ne doivent pas être l'arbre qui cache la forêt, parce qu'à travers elles pointent un véritable tempérament d'artiste et une puissante nature pianistique. Car nonobstant l'aspect un peu outré qu'elle présente de prime abord, cette Sonate rageuse est d'une volonté stylistique peu commune chez un artiste de trente-cinq ans : la violence de la phrase, l'arrogance des caractères, la netteté des enchaînements ne viennent jamais briser l'élan de la construction ou la logique de l'ensemble, mais débouchent au contraire sur un tout puissamment charpenté en même temps que contrasté, plus proche des mystère d'un Barère, d'une Argerich ou d'un Pogorelich que de l'épure d'un Pollini, d'un Brendel ou d'une Zimerman. » (Etienne Moreau, Diapason n° 391 p. 123 - mars 1993)
ø février 1981
* LP : Erato STU 71433 / EPR 15536
Durée : 28'57
ø 2004
* CD : Parnassie PAR36 (p 2005)
ø 2005
* CD :
Durée : 28'47
ø 2007
* CD :
Durée : 31'28
ø Londres, Abbey Road Studio n° 1, février/mai 1989
* CD : Emi 9 18723 2 / CDC 7 49916 2
Durée : 31'06
ø Watford Town Hall, 17-19 juin 1991
* CD : RCA Victor 09026 61221 2 (+ Sonate Berg et Webern)
Durée : 30'40
8/9 Répertoire n° 52
ø 2011
* CD : Ayre Classics
Durée : 31'22
ø Paris, Salle Adyar, mai 1984
* LP : Erato NUM 75 177
* CD : Erato/Apex 4509-97412-2 / Erato 5046 68286 2 [4CD] (p 2003) / ECD 88 091 (+ Légendes, Bénédiction)
Durée : 27'52
6/8 Répertoire n° 76 / 4Y Diapason n° 417, 304 / 4* Monde de la Musique n° 183
« [François-René] Duchâble se situerait près du style d'un Joge Bolet. C'est intéressant, parfois très réussi, surtout dans les passages expressifs mais assez fruste quant à l'engagement dramatique. Le style, la classe, mais pas le drame métaphysique, ni les puissants contrastes d'un drame faustien. [C'est] un piano léger, transparent (cantando espressivo). Le tempo d'ensemble est allant, mais sans précipitation. Le fugato n'est guère méphistophélique et plus généralement, l'esprit du Mal n'apparaît guère dans cete version techniquement parfaite et très stylée. C'est là sa limite. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 30 et 76)
« Ni pathos, ni frénésie, mais de la grandeur et de la poésie : ainsi pourrait se résumer le parti pris par Duchâble dans cette Sonate en si mineur dont il renouvelle notablement l'interprétation. [...] Duchâble se situe ailleurs, dans un romantisme transcendé, visionnaire, mais apaisé, presque contemplatif, qui fait de la Sonate l'oeuvre charnière de la littérature lisztienne [...]. » (M. de Saint-Pulgent, Diapason n° 304 - avril 1985)
« Jamais sous [les doigts de François-René Duchâble] la musique la musique d'un Liszt ou d'un Chopin n'est prétexte à l'excès ou à l'afféterie. En entendant la Sonate en si ou les Légendes on pourrait être tenté d'évoquer une dimension « classique ». La probité textuelle constitue un impératif majeur chez l'artiste et se traduit par une grande pureté de ligne et par la recherche d'une lisibilité maximale. Soumise à ce traitement, la Sonate perd sans nul doute un part de drame et de magnétisme - et nous semble moins utile pour le discophile aujourd'hui [...], compte tenu des nouveautés qui se sont inscrite au catalogue [...]. » (Alain Cochard, Diapason n° 417 p. 110)
« François-René Duchâble, tels naguère Arrau ou Bolet, maîtrise parfaitement cette virtuosité, dont il comprend le caractère cérébral. Il est fidèle à lui-même : simple, droit, naturel et d'une sûreté technique fabuleuse. [...] Sa Sonate en si mineur n'est ni fulgurante, ni hyperdramatique ni même totalement narrative, mais elle offre une cohérence structurelle et une rigueur textuelle sans concession au rubato ou à la coloration du son (on pense à la version Pollini chez DG, en plus énergique et hautain). [...] Il faudrait cependant que Duchable réenregistre aujoud'hui ces oeuvres : on serait peut-être stupéfait de son évolution et de l'approfondissement de son art. » (P. Szersnovicz, Monde de la Musique n° 183)
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