Mise à jour : vendredi 23 mai 2003

Discographie Schubert
Huitième symphonie

« Inachevée » - Symphony #8 « Unfinished » - « Die Unvollendete» D. 759




C

Cantelli, 1955 (Emi "Références" 5 74801-2)

Cantelli, ø [stéréo] Londres, Kingsway Hall, 18 août 1955 O. Philharmonia - Emi "Références" 5 74801-2 / "Artist Profile" CZS 5 68217 2 (p 1994 + Franck-1954, 7e Beethoven-1956, 29e Mozart-1956) [HMV ALP1325 (+ 4e Mendelssohn) - LP]
9 Rép. n° 72 / Diap. d'or n° 409 / Choc Monde n° 260 / Recommandé Classica n° 42

« Au sommet nous placerions volontiers l'Inachevée d'août 1955, aussi burinée et farouche dans l' « Allegro moderato » (exposition du thème aux clarinettes et hautbois, grondements des trombones dans le développement) que transparente et chaleureuse dans un « Andante » vraiment « con moto », aux contrechants admirables de naturel. Notons à ce propos l'exceptionnelle qualité du Philharmonia de la grande époque (bois et cordes graves en particulier). » Gérard Belvire, Répertoire n° 72 p. 82 - septembre 1994)

« Pour l' « Inachevée » de Schubert, le rapprochement avec le Karajan de l'époque Philharmonia est à nouveau inévitable. Empruntant des tempos encore un peu plus vifs, Cantelli l'a en effet gravée trois mois exactement après son confrère autrichien. Equivalentes en tension interne comme en fébrilité (lors du mouvement initial), les deux conceptions se distinguent surtout par le traitement de l'orchestre : Karajan exploite les potentialités de la masse orchestrale, tandis que Guido Cantelli individualise clairement les pupitres, donnant en particulier aux interventions des bois une poignate signification. » (Francis Dresel, Diapason n° 409 p. 186 - novembre 1994)

« Ce disque devrait figurer dans toutes les discothèques. [...] Si l'on devait faire un bilan de la multitude de références historiques, celle-ci arriverai certainement en tête, par sa fidélité au texte et l'angagement poétique du chef. » (Classica n° 42 p. 87 - mai 2002)

Lisez un article en anglais de Jed Distler.

Casals, ø Concert 1968 O. Festival de Marlboro - Sony SMK 47 297 (+ 2e Schumann)
5/6 Rép. n° 42

« Voilà un parution qui n'apporte pas grand chose à la gloire de Pablo Casals. [... Direction lourde et des] sonorités d'un orchestre bien à la peine. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 42 p. 86 - décembre 1991)

Celibidache [1], ø [mono] Concert 1958 O. RAI Rome - Hunt HUNTCD 548 (+ 9e)
Diap. d'or n° 341 / 2d Compact n° 34

« J'ai un peu peur que, finalement, la légende et le souvenir n'aient enjolivé les choses, peut-être, ici, [Sergiu Celibidache] ne disposait-il pas de l'orchestre rêvé pour interpréter Schubert ? Il n'empèche qu'une certaines déception nous envahit. [...] Dans l'Inachevée, sans doute perd-il son temp et fait-il (superbement) chanter les thèmes, avec une intimité, un lyrisme très discrets. Pourtant, et en dehors d'une prise de son vieillie, le sentiment qui nous étreint est fait l'impatience, d'insatisfaction devant ce monument qui ne tourne plus assez sur lui-même, qui se développe trop librement alors qu'on attend une certaine oppression du coeur, de l'esprit. » (Jean Gallois, Compact n° 34 p. 62 - septembre 1988)

Celibidache [3], ø Concert Lugano, 14 juin 1963 O. Radio Suisse Italienne (RTSI) - Ermitage ERM 114-2 (+ Suite Casse Noisette Tchaikovski)
Durées : I. 11'18 - II. 12'05 = 23'35
Son : Ermanno Briner
7/5 Rép. n° 47

« Le frein à un enthousiasme total commun avec la Pastorale d'Hermann Scherchen : l'Orchestre de la Radio Suisse Italienne... Celibidache ne ménage pourtant pas ses effort pour en tirer le meilleur partie, et c'est sans doute cette « lutte » qui rend le document impressionnant. la vision de Celibidache dans l'Inachevée excessivement chargée, presque théâtralement dramatique : le grain orchestrale lourd, dense, avec beaucoup de cordes grave. Les tempos avancent notamment le second mouvement, qui ne se mue jamais en recueillement éthéré et sait pourtant se parer de magnifique non-dits et pianissimos. Avec un orchestre berlinois ou viennois quelle interprétation tiendrions-nous là ! » (Ch. Huss, Répertoire n° 47 p. 92 - mai 1992)

Celibidache [3], ø Concert 24 avril 1970 OS. RAI Turin - Dino CD 9075 047 (+ 5e) / Cetra
7/5 Rép. n° 52

Celibidache [4], ø Concert 17 septembre 1974 O. National ORTF - ?

Celibidache [5], ø Concert 2 novembre 1983 OP. Munich - ?

Celibidache [6], ø Concert 30 septembre 1988 OP. Munich - ?

Celibidache [7], ø Concert 26 avril 1993 OP. Munich - ?

Chmura, ø 1980 OS. Radio Berlin - Schwann CD 311012
Durée : 41'55
3Y Diap. n° 274 & 345

Version reconstituée par Brian Newbould (1978).

« [L'interprétation de Gabriel Schmura] est d'une belle tenue d'ensemble, mais, comme celle de son concurrent britanique [Neville Marriner], à laquelle elle demeure cependant globalement supérieure, souffre d'une trop grande hâte dans les mouvements lents ; elle ne saurait donc constituer la référence qu'attend cette page magnifique et méconnue. » (Jean-Claude Hulot, Diapason n° 345 p. 136 - janvier 1989)

Cluytens, 1960 (Testament)

Cluytens, ø 1960 Orchestre Philharmonique de Berlin - Emi / Testament SBT 1182 (+ 6e Beethoven/1955) [Columbia FC 1011 - LP]
Durée : 25'42
Recommandé Classica n° 23

« L' « Inachevée » est en stéréo, sompueuse, fluide, aérienne, l'une des plus rayonnante de la discographie. Cluytens dirige le finale avec une traquilité et une souplesse qui mettent en avant chaque pupitre, sans urgence. C'est un hymne à la vie magnifiquement remasterisé. » (Stéphane Friédérich, Classica n° 23 p. 71 - juin 2000)



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