Mise à jour : vendredi 23 mai 2003

Discographie Schubert
Huitième symphonie

« Inachevée » - Symphony #8 « Unfinished » - « Die Unvollendete» D. 759




I

Immerseel, ø Bruxelles, 1996 OS. Anima Eterna - Sony "Intégrale" SMM 5023132 (Intégrale) / "Vivarte" SK 63 094 (+ 6e - p 1997)
Durées : I. 13'46 - II. 9'49
Son : B. van der Wolf
8/9 Rép. n° 106 / Diap. d'or n° 440 / 2 Classica n° 32

« L'Inachevée d'Immerseel pose une problématique intéressante, puisqu'il part d'une démarche musicologique similaire à celle de Spering... pour arriver à un résultat différent [...]. Là où Spering semble chercher à démontrer au forceps à quel point il fait « autre chose », Immerseel appraît beaucoup plus consensuel. Spering fait tendre l'oreille (avec, à mes tympan, un 1er mouvement oppressant et bruyant et un second mouvement pertinemment surprenant). Immerseel pourra féréer plusieurs catégories d'auditeurs : les accents sont moins égressifs, l'image plus ronde (deux violons et une contrebasse de plus), l'orchestre somptueux, le trait infiniment plus souple, les tempos moins radicaux (13'46 et 9'49... pas trop éloignés de Kleiber-Vienne !). » (Ch. Huss, Répertoire n° 106 p. 68 - octobre 1997)

« Nous ne cessons de découvrir, mouvement après mouvement, mélodie après mélodie, des accents, des couleurs, des harmonies que nous n'avions jamais entendus dans ces pages si connues. Mais cette fête de l'intelligence musicale se double aussi, et c'est une surprise, d'une fête pour l'oreille. On est en effet allé cherché des instruments viennois de l'époque (les vents surtout sont beaucoup moins accides que les traditionnels « instruments d'époque »), on joue avec un diapson à 440 [...]. Le miracle est que cette sonorité globale, moderne s l'on veut, n'empêche en rien les musiciens de faire entendre les multiples détails si bien rendus de ces partitions. Le résultat est stupéfiant : l' « Inachevée » possède et la violence d'un Harnoncourt, et les douces tendresses viennoises d'un Krips [...]. Dans le premier mouvement de l' « Inachevée », l'équilibre permanent entre l'engagement et subtilité, entre drame et danse, fait songer, on ose l'écrire à la direction d'un Carlos Kleiber. » (Eric Taver, Diapason n° 440 p. 115 - septembre 1997)



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