Mise à jour : vendredi 23 mai 2003

Discographie Schubert
Huitième symphonie

« Inachevée » - Symphony #8 « Unfinished » - « Die Unvollendete» D. 759




M

Maazel [1], ø 1961 Orchestre Philharmonique de Berlin - DG "Double" 457 964-2 (+ Symphonies n° 2 à 6)
7 Rép. n° 113 / 4Y Diap. n° 451

« Maazel ne s'embarrasse pas de détails, de zooms pointillistes sur telle inflexion, tel rubato, tel instrument soliste. Son Schubert fonctionne par l'accumulation naturelle des timbres autour d'une ligne mélodique (précision et douceur des basses) et soignée. Nous somme ici à des années-lumières de toute recherche d'effets, de soulèvements stupéfiants, de respirations forcées [...]. Ces gravures reflètent l'un des caractéristiques du travail de Maazel : son inégalité. il signe par exemple, une Symphonie n° 6 à panthéoniser d'urgence, une Symphonie n° 8 épaisse et écrasante de tension, il nous laisse sur notre faim avec une 2e et 3e un rien monotones [...]. » (Laurent Campellone, Répertoire n° 113 p. 58 - mai 1998)

« Ces symphonies n'apportent rien de fondamentale à la discographie schubertienne, mais s'écoutent sans déplaisir. Maazel a pour lui ses qualités bien connues de concision, et l'orchestre supplée à une énergie un peu uniforme par la splendeur de ses sonorités. Cela ne suffit pas à faire passer le grand frisson dans l' « Inachevée ». » (Vincent Agrech, Diapason n° 451 p. 107 - septembre 1998)

Maazel, 1980 (CBS)Maazel, 1980 (CBS)

Maazel [2], ø Concert Tokyo, Hitomi Memorial Hall, 13 novembre 1980 Philharmonique de Vienne - CBS 30DC703 [CBS 36 711 (+ 5e Beethoven) - LP]
Durée : 28'42
3Y Diap. n° 266

Maazel [3], ø Concert Salzbourg, 26 août 1995 Philharmonique de Vienne - [Radio Autrichienne]

Mackerras, 1990 (Virgin 61245)Mackerras, 1990 (Virgin 61806)

Mackerras, ø Londres, Abbey Road Studio, 1990 O. of the Age of Enlightenment - Virgin "Véritas" 5 61806-2 (+ 5 & 9e) / VC 791 515-2
9/8 Rép. n° 49 / Choc Monde n° 246

La Symphonie n° 8 est achevée par Brian Newbould.

« On Attendait évidemment Mackerras au tournant dans l'Inachevée [...]. Le pari est totalement réussi avec, en prime, la saillance de certains coloris (les bois) venant souligner encore plus crûment certaines tensions du texte. Rien de la dureté et des conflits internes de cette partition n'est passé sous silence : c'est une excellente, voire une exceptionnelle Inachevée. « Inachevée » n'est en fait pas le mot, puisque Mackerras nous présente la reconstitution en quatre mouvement de Newboult [...]. Cette entreprise a au moins le mérite de la modestie, puisque l'auteur du texte de présentation parle d'une « approxiamation formulée de ce que la symphonie aurait pu être ». Le Scherzo se révèle à un mouvement composé au piano et partiellement orchestré par Schubert, alors que l'Entracte n° 1 en si mineur de Rosamunde fait office de finale. » (Répertoire n° 49 p. 78 - juillet 1992)

Mackerras, 1998 (Virgin 61245)

Mackerras [2], ø 1998 Scottish Chamber O. - Telarc CD-80502
6 Rép. n° 118 / 3Y Diap. n° 454

Marriner, ø 1983 Academy St Martin in the Fields - Philips 470 886-2 / 412 176-2 (Intégrale)
8/9 Rép. n° 54 / 5Y Diap. n° 498 (3Y n° 300) / 3d Compact n° 13 (intégrale)

Markevitch, 1955 (Emi "Introuvables" 7243 5 69212-2 - coffret 4 CD)

Markevitch, ø Paris, 14-18 janvier 1955 O. National Radiodiffusion Française - Emi "Introuvables" 7243 5 69212 2 [33CX 1394 / FCX 405 / 35309 / CFP 2009 (+ 4e Mendelssohn) - LP]
8/5 Rép. n° 91 (coffret) / 4 Classica n° 42

Matacic, ø Concert 1984 OS. Vienne - Orfeo C 235901 A (+ 103e Haydn, Bruckner Dialog op. 39, von Einem)
Durée : 21'56
4Y Diap. n° 370

Masur, 1997 (Teldec 0630-17 133-2)

Masur, ø Concert New York, 1997 P. New York - Teldec 0630-17 133-2 (+ 3e, Wanderer-Fantasie, Schubert-Liszt)
7 Rép. n° 117 / 3Y Diap. n° 452

« C'est l' « Inexpressive », non pas l' « Inachevée », qu'il nous ont gravée là ! Parvenir a une tel atonie, une telle indifférence dans une oeuvre aussi naturellement riche en images et en suggestions relève de l'exploit ! Que pèsent les belles couleurs de l'orchestre face à ces attaques molles, ce tempo poussif, ces phrasés sans ressort qui laissent roronner les cordes lorsqu'elle devraient haleter d'angoisse ? » (Vincent Agrech, Diapason n° 452 p. 113 - octobre 1998)

Mehta, ø ? OP. Israel ? - Decca [SXL 6729 - LP]

Mengelberg,  1939 (Iron Needle 1379)Mengelberg,  1939 (The Radio Years 96)

Mengelberg [1], ø Amsterdam, 27 novembre 1939 - Philips / Iron Needle 1379 (+ 9e-1940) / The Radio Years 96 (idem) [W-09908L, FL-5602 - LP]
Durée : 25'44

Mengelberg,  1942 (Biddulph)

Mengelberg [2], ø Amsterdam, novembre 1942 O. Concertgebouw - Philips 416-212-2 / Biddulph 039 (+9e) / Lys LYS 077 (+ 9e) [Fontana FCM 2 / SFON 10599 / Telefunken SK 3352/54 - 78t]
Durée : 22'33

Menuhin, 1968 (Emi  "Double forte" 73362 )

Menuhin, ø 1968 Menuhin Festival O. - Emi "Double forte" 73362 (p 1999 + 9e & Ouvertures)

Menuhin, ø 1997 Sinfonia Varsovia - GIB Music/IMG Artists GIB 7 905-2 (intégrale + entretien)
4Y Diap. n° 445

« Le Schubert de Menuhin est dynamique, alerte ; mais à trop considérer ces symphonies sous l'angle de flux rythmiques larges et majestueux se nourrissant et s'amplifiant d'eux-mêmes, on finit par aboutir à une regrettable déperdition de nuances, de ruptures et de pulsation qui fait de la 9e, entre autre, une oeuvre plus spectaculaire qu'intense, plus agitée que véhémente. A l'inverse, l'ampleur des phrases, l'accentuation des contrastes piano/forte installent résolument l' « Inachevée » dans tout ce qu'elle a de pathétique et de lyrique, même si paradoxalement le dimension du chant n'apparaît pas aussi clairement que la laisseraient penser les intention de Menuhin. Et trop souvent on ne peut s'empécher de regretter un certain déséquilibre entre les cordes et les bois, ainsi que les tentations emphatiques de l'orchestre [...]. » (Jean-Philippe Joseph, Diapason n° 445 p. 104 - février 1998)

Monteux, 1963 (Philips "The Early Years" 442 545-2)

Monteux, ø 28-29 novembre 1963 O. Concertgebouw - Philips "The Early Years" 442 545-2 / 442 544-2 (coffret 5 CD) / UK A02393
Rép. n° 66 / Choc Monde n° 181 (coffret)

« L'Inachevée de Schubert par Monteux sera pour beaucoup une découverte. La lisibilité de son interprétation personnelle est pasionnante, son sens de la transparence, qui illustre l'école française de direction, démontre combien cette musique fait la part belle à l'imagination, et Monteux n'en manque pas. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 66 p. 94 - février 1994)

Munchinger, ø Vienne, Sofiensaal, 13-17 avril 1959 Philharmonique de Vienne - Decca / Belart 450 078-2 [ECS 761 / SXL 2156 (+ 2e) / 593 034 - LP]
4Y Diap. n° 283

« Irréprochable styliste, Müchinger trouve d'entrée la route du romantisme le plus pur, le ton le plus schubertien. Cemme bien peu avant elle, cette version ne cesse d'être hantée par le mystère. Expressive avec juste ce qu'il faut d'accents prophétiques et personnels - le grand crescendo tragtique du Moderato. Et quel instinct poétique, avec un Andante irréel à plaisir [...]. » (Roger Tellart, Diapason n° 232 p. 63 - octobre 1978)

Munch, 1958 (RCA 60792)

Munch, ø Boston, Symphony Hall, 2 mai 1955 OS. Boston - RCA CD 60807 / 60792 [VICS 1035 / SB 2085 / HMV ALP 1415 (+ 5e Beethoven) - LP]
3Y Diap. n° 377

« Lorsque Munch manifeste ici son émotion, lorsque sa bonhomie, sa chaleur, son lyrisme et sa tendresse, s'expriment, il est assez proche de la psychologie schubertienne. On est cependant enclin à formuler de nettes réserves quant à un double aspect de la Huitième selon lui. En premier lieu, il a tendance a ce livrer à une surinterprétation, très représentative d'une partie des chefs de la génération des années 1890. Le thème des cordes ouvrant l'Andante con moto est digne de l'épithète britanique too much. Un commentaire analogue surgit devant le sort qu'il fait aux trémolos du mouvement initial. En second lieu - la présente observation découle de la précédente - une réflexion stylistique préalable à l'exécution de l'Inachevée manque cruellement. » (Philippe Olivier, Charles Munch, une Biographie par le disque. Belfond, 1987, p. 197.)

Muti, 1991 (Emi CDC 7 54066 2)

Muti, ø Vienne, Musikverein, juin 1990 Philharmonique de Vienne - Emi CDC 7 54066 2 (+ 1e p 1991) / 574808 (intégrale)
Durée : 26'13
6/7 Rép. n° 41 / 4Y Diap. n° 374 / 4d Compact n° 67

« On retrouve ce souci d'un dramatisme affirmé [de la 9e...] dans une vision parcourue d'une pulsation incessante de l' « Inachevée ». Ainsi traité la 8e ne s'accorde aucun repos. Même la tendresse rêveuse et épanouie du deuxième thème de l'Allegro moderato, ne résiste guère à la violence des tutti, soutenue par une scantion, obsédante. Volontaire et théâtrale cette « Inachevée » ne cesse d'hésiter dans l'Andante con moto entre une impression de bonheur doucement dansant et la verdeur obstinée de ses crescendos. » (Serge Martin, Diapason n° 374 p. 201 - septembre 1991)

« Muti, à la tête d'un Philharmonique de Vienne absolument splendide, nous donne de la Symphonie n° 8 « Inachevée », de bien savantes couleurs, de bien extraordinaires images, en privilégiant des contrastes parfois insoupçonnés tout en réussissant à maintenir l'unité de certains passages dont les thèmes sont évacués par l'apparition de tutti démesurés. L'Allegro moderato hautement dramatique n'empêche pas la douceur, la suavité et la mélancolie de voir le jour ne serait-ce qu'un instant. Grâce à des cordes et des bois puissants et à des vents clairs, l'orchestre passe avec la même assurance de la tempête au calme, en laissant toutefois planer l'impression de torpeur. L'andante [...] distille une magie mystérieuse et une nostalgie émotive ; le rendu mélodique saisit par l'équilibre des timbres et la délicatesse qui s'échappe des cordes et des vents. » (François Lesueur, Compact n° 67 p. 69 - septembre 1991)

Muti, ø Vienne, Musikverein, 22 mars 1992 Philharmonique de Vienne - Sony SRLM 1057 [vidéo]

Mravinski [1], ø [mono] Concert Moscou, 24 avril 1959 OS. Etat URSS - Russian Disc RDCD 10903 (p 1994 + 4e Tchaikovski, Weber)
3* Monde n° 184

« [...] Mais c'est l'Inachevée enregistrée lors du même concert qui atteint une intensité peu ordinaire. Avec une rigueur fanatique (malgré la générosité des tempos), le chef obtient de son orchestre les teintes les plus sombres, tirant Schubert vers Bruckner (mais on ne peut pas dire que le chant instrumental s'épanouisse pleinement. » (Patrick Szernovicz, Monde de la Musique n° 184 p. 108 - janvier 1995)

Mravinski [2], ø Concert Vienne, Musikverein, 30 avril 1978 Philharmonique de Vienne - JVC VICC 40259 (p 1997) [Melodiya S10 15692 (p 1981) / Chant du Monde LDX 78705/6 (p 1981 + 2e Brahms, Ouverture d'Oberon, Weber/1978 & Ouverture des Noces, Mozart/1965) - LP]
2Y Diap. n° 267

« Une forte distorsion nous empèche de porter un jugement réaliste sur l'Inachevée que l'on devine disloquée, l'orchestre donnant l'impression de reprendre son souffle après chaque phrase. » (René Huynh, Diapason n° 267 p. 94 - décembre 1981)

Mravinski, 1978 (BMG/Melodiya 74321-25190-2)

Mravinski [3], ø Concert Leningrad, 12 juin 1978 OP. Leningrad - BMG/Melodiya 74321-25190-2 (p 1995) / Audiophile APL 101.508 (p 1994) / ZYX/Melodiya MEL 46128-2 (p 1994) [Melodiya S10 22371 (p 1985) - LP]



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