Mise à jour : vendredi 23 mai 2003

Discographie Schubert
Huitième symphonie

« Inachevée » - Symphony #8 « Unfinished » - « Die Unvollendete» D. 759




K

Karajan [1], ø 19 mai 1955 O. Philharmonia - Emi "80e Aniversaire" CDM 7 69227 2 (p 1988 + 2e Brahms) / CDC 7 49783 2 (p 1988 + Strauss, Massenet, Sibelius, Ravel) / CZS 7 67853 2 [Columbia 33CX 1349 - LP]
4Y Diap. n° 338

Karajan [2], ø ? OP. Berlin - DG [139 001 (+ Ouvertures Beethoven) - LP]

Karajan, 1968 (DG 439 104-2)

Karajan [3], ø [mono] Concert Salzbourg, 25 août 1968 Philharmonique de Vienne - DG 439 104-2 (+ J. Strauss) [Origine : Radui Autrichienne, ORF]
Durées : I. 11'02 - II. 11'55
Son : Joseph Sladko
10/5 Rép. n° 62 / Choc Monde n° 170

Karajan, 1978 (Emi/Angel "Studio" 7 690162 2) Karajan, 1978 (Emi "Karajan Edition" 566 105-2)

Karajan [4], ø janvier 1975 Orchestre Philharmonique de Berlin - Emi "Karajan Edition" 566 105-2 (+ 9e) / 4 78106-2 / CMS 7 69885/88-2 (intégrale 75-78) / Angel "Studio" 7 690162 2 (+ 5e-1978) [Angel "quadri" S-37058 / SZ-37544 / 33CX 1349 / C 069-02 643 / 2C 165-03258/9 (intégrale) - LP]
5 Rép. n° 101 / 2Y Diap. n° 436 & 3Y 236 & 347 / 4d Compact n° 23 & 37

« Il y a une spontanéité de la mélodie schubertienne que le raffinement de Karajan anesthésie. Après une 5e Symphonie sans fraîcheur et une 6e donnée comme un collage hédoniste de saveurs instrumentales présumées haydniennes, d'accords « beethovienniens » et de sourires rossiniens, on baisse les bras à l'écoute d'une « Inachevée » et d'une 9e sans relief (si l'on exepte quelques trop audibles interventions de l'ingénieur du son). Ces exécutions privées d'âme, extérieures et tapageuse relèvent du délit de racolage. » (Eric tavers, Diapason n° 436 p. 108 - avril 1997)

Kasprzyk, (Collins EC 1010-2)

Kasprzyk, ø c. 1989 LSO - Collins EC 1010-2 (+ 5e)
3Y Diap. n° 358

« Ces nouveaux enregistrement du brillant chef Jacek Kasprzyk provoquent un certain malaise. En effet, son « Inachevée » donne l'impression qu'il cherche continuellement à justifier ses intentions. Or, diriger l'Allegro moderato en seize minutes est une gageure que seuls Sinopoli (à ses début et en prenant délibérément le parti de surcharger l'expression) et Giulini à Chicago (non sans frôler le risque d'une certaine lourdeur !) ont - partiellement - réussie. Kasprzyk, pour sa part n'arrive pas à faire oublier la lenteur du tempo et suscite paradoxalement beaucoup moins d'émotion que Jochum ou Furtwängler en onze minutes seulement ! » (Francis Drésel, Diapason n° 358 p. 164 - mars 1990)

Keilberth, 1960 (Teldec 2446432)

Keilberth, ø 1960 OS. Bamberg - Teldec 2446432 (+ 6e Beethoven) [Telefunken 255 TC 003 - LP]
4d Compact n° 13

« Le grand chef Joseph Keiberth [est] né en 1908 et mort à Münich en 1968 en dirigeant Tristant et Isolde. Fondateur de l'Orchestre Symphonique de Bamberg, il est ici à la tête de cette formation qu'il sut rendre prestigieuse. C'est en 1960 qu'il enregistra ces oeuvres, donc au moment d'apogée de cette formation et de son propre talent. Keiberth fut a la fois un chef minutieux et un interprète inspiré. Ces deux qualités apparaissent dans ces interprétations [...]. Ce [...] sens du détail instrumental conduit le chef à prendre des mouvements peut-être un peu lents dans la Symphonie Inachevée. [Mais] ont y gagne en perfection sonore, et on part d'un souffle pour aboutir à un dramatisme intense. Version plus personnelle peut-être que totalement convaincante. » (Pierre Brunel, Compact n° 13 p. 60 - octobre 1986)

Kempe, ø 1963 OS. Bamberg - RCA "In Memoriam" 74 321 32 771-2
Son : H. Lindner
9 Rép. n° 94 / 3Y Diap. n° 432

« L'effet bourrasque se retrouve pleinement dans une Inachevée qui, véritablement « prend aux tripes » (1er mouvement) [...]. » (Ch. Huss, Répertoire n° 94 p. 76 - septembre 1996)

von Kempen, ø 1940 P. Dresde - Berlin Classics

Kertesz, ø Vienne, Sofiensaal, 7-11 octobre 1963 Philharmonique de Vienne - Decca 430 773-2 (intégrale) [SXL 6090 / SXLJ 6644/8 (Intégrale) - LP]
4d Compact n° 70

Kleiber, 1978 (DG)Kleiber, 1978 (DG "Originals" 449 745-2)

Kleiber, C., ø Vienne, Musikveirein, septembre 1978 Philharmonique de Vienne - DG "Originals" 449 745-2 (+ 3e) [2531 124 - LP]
Durées : I. 13'56 - II. 10'42 = 24'38
Son : Klaus Scheibe
9/8 Rép. n° 100 / 3Y Diap. n° 246, 4Y n° 213 & Diap. d'or n° 436 ("Originals")

« Ce disque avait suscité de nombreuse controverses lors de la première parution [...]. C'est que le Schubert de Carlos Kleiber peut déclancher admiration aussi bien que rejet. [...] Débarrassée toute surcharge de pathos, prenant à contre-pieds une tradition illustrée par les les Furtwängler, Wand, Jochum, Klemperer et autre Giulini, Kleibert recherche une émotion contenue à travers une transparence diaphane et un travail d'orfèvre sur les jeux de timbres des différents pupitres. Cette sobriété dans les moyens n'exclut pas la puissance dynamique dans les crescendos d'une progressivité très contrôlée, ni la clarté d'expression dans les jeux thématiques et les contre-chants. Déroutante pour certains, cette interprétation ne livre ses secrets qu'à la condition d'accepter les choix très personnes du chef et de le suivre avec une attention soutenue. On aperçoit alors toute la modernité de sa lecture [...]. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 100 p. 66 - mars 1997)

« Le Romantisme de la Symphonie en si mineur [...] est traité ici assez légèrement, sans vaines boursouflures. Les intensités agogiques et plus encore méloliques apparaissent en effet chargées d'émotion contenue, permettant de beaux effets colorées, de subtiles réponses entre les différents pupitres. » (Jean Gallois, Diapason n° 246 p. 81 - janvier 1980)

« Soudain, les violoncelles et les contrebasses à nu, englouties par le decrescendo de cette premièrephrase qui déjà ne veut pas conclure, l' « Inachevée » , l'autre monde. Non pas la mort qu'on y entend parfois, mais pire, la vie elle-même qui piétine. Car c'est le tempo vif, qui va si bien au premier mouvement et qu'on ose rarement, qui engendre les fameux accords cinglants ; c'est ce rêve merveilleux ouvrant le second mouvement qui, inexorablement, inexplicablement, devient tempête... » (Eric Tavers, Diapason n° 436 p. 109 - avril 1997)

Erich Kleiber, 1935 (Arlecchino 180)

Kleiber, E., ø janvier 1935 OP. Berlin - Teldec 9031 76436-2 (+ 2e Beethoven-1938) / Arlecchino "L'Art d'Erich Kleiber vol. 1" 180 (+ 9e Dvorak)
Durées : I. 9'45 - II. 12'06
7/2 Rép. n° 59 / 4* Monde n° 167

« L'Inachevée d'Erich Kleiber, dans un son fragile et vacillant en version minimum (reprise du premier mouvement), n'est ni happée par le souffle qui habite la version de son fils Carlos, ni noire comme celles de Furtwängler, ni étreignante à la manière d'un Bruno Walter. Comme, à l'écoute du son, on ne peut parler en terme de plasticité, il faut bien en recourir à une évaluation sur la tension et l'intensité, deux paramètres qu'on a connu mieux servis par d'autres interprètes. » (Ch. Huss, Répertoire n° 59 p. 83 - juin 1993)

« Même absence d'amabilité chez Erich Kleiber, dont le premier temps de l'Inachevée, tendu à craquer et d'une acuité perceptive probablement sans égale (sauf chez Walter/Vienne - Emi), se résout dans l'affliction poignante mais allégée d'un « Andante con moto » replié en lui-même. Là encore, Berlin se montre prodifieux [...]. » (Pascal Brissaud, Monde de la Musique n° 167 p. 121 - juin 1993)

Voyez la discographie complète de K. Kleiber (en anglais).

Kletzki [1], ø Londres, 13 novembre 1946 O. Philharmonia - Emi [LX 1222/4 - LP]

Kletzki [2], ø ? O. Etat URSS - Melodiya CM-01833-4

Kletzki [3], ø ? RPO - Emi [HMV ALP 1725 / ASD 296 - LP]

Klemperer [1], ø 1924 O. Opéra d'Etat Berlin - Archiphon "The Complete 78 rpm Recordings (Berlin 1924-1932)" ARC-121/125
Durée : I. 10'16 - II. 12'15

Klemperer [2], ø 1948 OS. Budapest - Hungaroton [LPX 12379 - LP]

Klemperer [3], ø Concert 17 décembre 1956 OS. RAI Turin - Cetra [LAR 37 - LP]

Klemperer, 1963 (Emi C 069 00579 - LP)Klemperer, 1963 (Emi "Kemperer édition" 5 67338)

Klemperer [4], ø Londres, février 1963 O. Philharmonia - Emi "Kemperer édition" 5 67338 2 / CDM 7 63854-2 (+ 9e) [SAX 2514 / C 069 00579 (+5e) - LP]
Durée : 25'22
7/6 Rép. n° 38 / 4Y Diap. n° 232, 373 / Choc Monde n° 243 / 5 Classica n° 24

« On associe peu le nom de Klemperer à celui de Schubert, et pourtant le grand chef allemand a bien des choses à dire dans ce répertoire. [...] L'inachevée de Kleperer ne traîne pas, dans une souci de rectitude où toute efféterie et trace de sentimentalisme sont bannies. Il reste une évidence de construction proprement admirable et une science du dosage des contrechants qui nous permet d'entendre des détails sur les vents et les bois qui sont habituellement noyé. La grandeur de cette interprétation s'appuie en outre sur des gradations dynamiques savamment conduites, dans un respect rythmique implacable. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 38 p. 69 - juillet 1991)

« L'introduction brûle d'une sombre flamme, à faire croire que l'orchestre erre dans la pénombre de quelque burg hanté, et cet éclairage opperrant ne se dément pas tout au long du premier mouvement. On peut cependant se demander si Klemperer a raison de systématiser les montées dramatiques et de noyer l'ensemble dans un sfumato métaphysique, dont on doute à certains endroits qu'il soit accordé à l'oeuvre : l'Andante y perd de son caractère séraphique, rythmé qu'il est par un climat d'inquiétude qui n'est pas absolument indispensable. Reste le poids du regard posé sur l'oeuvre par Klemperer. » (Roger Tellart, Diapason n° 232 p. 63 - octobre 1978)

Klemperer, 1966 (Emi "Kemperer legacy"  5 66868 2)

Klemperer [5], ø Concert Munich, 1er avril 1966 OS. Radio Bavière - Emi "Klemperer Legacy" 5 66868 2 (+ 3e Mendelssohn-1969) / Hunt CD 701 / Arkadia CDGI 701.2 / Refrain
7 Rép. n° 116 / 5Y Diap. n° 451 / 3 Classica n° 4

« L'Inachevée [est] grave, mais exagérément hiératique, austère et statique (et l'ossature rythmique manque de netteté) [...] : Schubert demande plus de souplesse, plus de drame, plus de morbidité que cette approche, exagérément pudique jusqu'au renfrogné, ne peut donner. » (Pascal Brissaud, Répertoire n° 116 p. 76 - septembre 1998)

Klemperer [6], ø Concert Jerusalem, 20 mai 1967 OS. Jerusalem - [Origine : Bande radio - Inédit]

Klemperer [7], ø Concert Vienne, Musikveirein, 16 juin 1968 Philharmonique de Vienne - DG 435 327-2 (+ 5e Beethoven)
4d Compact n° 73

Koopman, (Erato)

Koopman, ø Haarlem, 1994 O. Chambre Radio Néerlandaise - Erato 0630-15518-2 (+ 5e)
Son : A. Verstijnen
5/7 Rép. n° 101

« C'est à une Inachevée en produit light que nous convie le chef néerlandais, en faisant appel à un rochestre de proportions plutôt réduites et en cherchant la poésie raffinée au détriment de toute expression pathétique. Un tel traitement nous paraît sérieusement réducteur, et il aurait fallu plus d'invention dans les jeux de timbres et les renvoix thématiques pour soutenir notre intérêt. [...] L'Orchestre de Chambre de la Radio Néerlandaise ne se montre pas d'une précision exemplaire ni d'une virtuosité individuelle marquante. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 101 p. 62 - avril 1997)

Koussevitzky [1], ø 1936 OS. Boston - Pearl GEMM CD 9037 (+ 1e Schumann, 4e Mendelssohn)
Durée : 36'00
7 Rép. n° 81

« Voici [Koussevitzsky] dans des grands classiques du répertoire romantique, expérience intéressante, car ce CD nous révèle un style très univoque, pertinent dans certains cas, réducteur dans d'autres. La direction de Koussevitzky est vive, nette, tranchée (très efficiente dans Schumann), cursive, attentive aux rapport de tempos (magnifique mouvement médiant de l'Italienne). Malheureusement tout ceci déssècche à l'extrême l'Inachevée en un mouvement heurté, sans rien des ombres et de la tension sourde qui parcourent la partition. » (Ch. Huss, Répertoire n° 81 p. 61 - juin 1995)

Koussevitzky [2], ø 1945 OS. Boston - RCA [LM 7 - LP]

Knappertsbusch, 1950 (Tahra 417-418)

Knappertsbusch [1], ø 29 janvier 1950 Orchestre Philharmonique de Berlin - Tahra 417/18 (+ 9e Bruckner) / TAH 214/15 / Chaconne CHCD1001
Rép. n° 112 & 151 / Recommandé Classica n° 37

« L'Inachevée repose sur une forte tension qui sollicite parfois outrancièrement le vibrato des violons. Cette vision théâtrale est éclipsée par une riche discographie. » (Ch. Huss, Répertoire n° 151 p. 94 - novembre 2001)

Lisez un article en anglais de Jed Distler.

Knappertsbusch [2], ø 10 février 1958 O. Opéra Bavière - Orfeo C 426 981 B / Music & Arts CD-936

Krauss, ø 25 avril 1951 OS. Bamberg - Amadeo 423 791-2 [Trio PA-1071 - LP]

Krips [1], ø Concert 1948 Philharmonique de Vienne - ?

Krips [2], ø 17-22 avril 1950 LSO - Decca

Krips [3], ø Concert juin 1964 Philharmonique de Vienne - Atlas "Les génies du classique" CLA CD 111 (p 1990)

Krips, 1969 (Decca)

Krips [4], ø Vienne, Sofiensaal, 20-21 mars 1969 Philharmonique de Vienne - Decca "Double Decca" 452 390-2 (+ 9e, 4e/5e Kertez - p 1997) / Decca "Classic Sound" 452 892-2 (+ 9e-LSO) /433 334-2 [LX 3012 / SXL 6418 / SXL 6549 (+ 8e Beethoven/Abbado) / 7 247 - LP]
Diap. d'or n° 434 & 444

« De Krips, le bon vivant viennois jusqu'au bout des ongles, voici une version de charme et de séduction, plus soucieuse de beau chant et de simple émotion que d'aller chercher sous les notes le secret de l'oeuvre. » (Roger Tellart, Diapason n° 232 p. 64 - octobre 1978)

« Le Schubert de Krips est tout de mouvements, de rythmes, de fractures, de clairs-obscurs. Un déferlement qui ne semble jamais finir, perpétuel, repoussant encore et toujours les limites de la rupture, sans jamais rompre. [...] L' « Inachevée » permet [...] à Krips de donner libre cours à l'élégance, à l'ampleur et à la noblesse de son phrasé. Vision introspective s'il en est, méditative, aux confins de l'expressionnisme, nuancé dans le moindre de ses détails et de ses modulations. » (Jean-Philippe Joseph, Diapason n° 444 p. 93 - janvier 1998)

Un article de Robert Stumpf en anglais.

Krips [5], ø Vienne, avril 1969 Philharmonique de Vienne - [Vidéo ORF]

Kubelik, ø Vienne, Musikverein, 29 novembre 1960 Philharmonique de Vienne - Emi CDZ 25 2235 2 [ASD 514 - LP]



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